Méditer en riant? Bien sûr!

Bien des gens seraient surpris de considérer le rire comme une forme de méditation. Et pourtant, rire n’est pas seulement une des façons les plus simples de méditer, mais aussi l’une des plus puissantes. Rire est l’une des actions qui impliquent à la fois le corps, les émotions et l’esprit. Lorsque nous rions, nous nous abandonnons immédiatement au moment présent pour transcender le stress mental et physique. Pratiquée le matin, la méditation du rire peut rendre la journée entière plus joyeuse. Pratiquée en soirée, la méditation du rire a un effet relaxant qui inspire des rêves plaisants!

Le Yoga du rire est une méthode qui permet justement de pratiquer la méditation du rire – au moment de la dernière phase des séances. La méditation du rire est sans aucun doute une excellente façon de vivre intensément dans l’instant présent et d’être connecté à son corps. À quoi pensons-nous pendant que nous sommes en train de rire à ce moment? À rien! Rire procure des effets positifs qui opèrent autant au niveau psychique que physique. C’est aussi une manière agréable de relâcher les tensions. Apprenez à rire « dans l’instant présent » et vous verrez que la joie est toujours en vous!

Développer la conscience du corps que l’on est

Dans nos sociétés modernes, nous baignons dans une culture où l’image a pris le dessus sur tout. Notre regard est tourné davantage vers l’extérieur des choses et de nous-mêmes.

Nous sommes tous piégés par le jeu des apparences, par le « look » qui accordent une si grande importance au « corps-objet » qui est dressé au détriment de l’intelligence du « corps sensible », du CORPS QUE L’ON EST. Peut-être parce que ce dernier est la face cachée de notre réalité, comme celle de la lune qui tourne le dos à la terre. C’est vrai que les yeux sont fortement impliqués dans le développement moteur; placés sur le devant du corps, ils sont constamment sollicités. Nous avons appris (pour les voyants) à nous fier à eux. Ils prennent le dessus sur les autres sens et plus particulièrement sur ce sixième sens qui est la proprioception : ce sens qui renseigne notre cerveau sur la position de chaque partie du corps dans l’espace.

C’est ainsi que – sans nous en rendre compte, nous nous sommes éloignés de notre ressenti et de notre sensibilité musculaire. La bonne nouvelle, c’est que, quels que soit, notre âge et notre condition physique, nous avons le pouvoir de rétablir le contact avec cette face cachée de notre corps qui se trouve en dessous de notre peau. Il suffit d’inviter notre regard et tous les autres sens à se tourner vers l’intérieur : à toucher, ressentir, écouter et à vivre autrement notre corps.

Cela est possible grâce à des mouvements lents, faciles à exécuter et qui respectent les capacités et le rythme de chaque personne. Il s’agit d’un voyage corporel qui invite à l’exploration et à la découverte de la manière dont le corps s’est organisé autour de nos secrets émotionnels.

Les participants réalisent, entre autres que toutes les émotions refoulées depuis le jour de notre naissance, ont laissé des traces sous formes de tensions dans certaines parties de notre corps. Prisonnier de ces tensions, les émotions ont contribué à le déformer, à l’éloigner de son axe. L’énergie vitale circulant moins bien, c’est ainsi que certains maux physiques tels la migraine, les maux de dos, de la nuque, les problèmes de digestion, l’insomnie et bien d’autres encore se sont manifestés.

Très souvent, pour y remédier, on aura recours aux médicaments de toutes sortes et pour retrouver la forme, on soumettra notre pauvre corps à des exercices mécaniques pour en muscler certaines parties.

Ainsi, la circulation sanguine et le système cardiovasculaire seront stimulés au détriment des muscles profonds du corps. S’acharner sur les muscles superficiels raccourcit les muscles qui se trouvent derrière, dans notre dos, ceux de la chaîne musculaire postérieure* (CMP).

La Gymnastique Émotionnelle permet, entre autres, de découvrir cette force extraordinaire située à l’arrière de notre corps. Si les muscles de cette chaîne sont raccourcis, trop hypertoniques, certaines déformations dans le corps s’imposeront : la bosse de bison, le double menton, les épaules enroulées vers l’avant, le ventre flasque, la culotte de cheval, les jambes en X ou en parenthèse, les pieds qui se déforment pour ne nommer que ceux-là. Je suis pour le sport, l’exercice en général, mais je pense qu’il est préférable de s’y adonner sans se faire violence, sans pousser le corps au maximum pensant que si ça fait mal, c’est bon signe, car nous obtiendrons de bons résultats.

Je vous propose immédiatement un petit exercice qui vous permettra de réaliser comment vous habiter votre corps :

  • Mettez-vous à plat dos sur un tapis ou sur une couverture.
  • Fléchissez vos jambes, placez vos pieds à la largeur des os de vos fesses, les ischions.

Portez maintenant votre attention sur vos pieds. Pouvez-vous sentir vos orteils, vos plantes de pieds et vos talons? Comment sont-ils? Crispés? Détendus? Peut-être qu’il y a un pied davantage en contact avec le sol. Ne changez rien. Vous explorez seulement.

  • Soulevez les orteils de votre pied droit et écartez les orteils.
  • Essayez de déposer un orteil après l’autre sur le sol sans forcer. Il est possible que ce soit difficile et que vous déposiez tous vos orteils. Vous faites seulement ce que vous pouvez et un jour – lorsque la souplesse dans les muscles de votre chaîne musculaire postérieure s’exprimera, vous y arriverez aisément.
  • Faites quelques fois ce travail du côté droit (trois à quatre fois).
  • Avant d’entreprendre le pied gauche, prenez le temps de ressentir les sensations qui s’expriment dans votre pied droit.

Vous pouvez aussi allonger vos jambes afin de vérifier si ce petit mouvement a agi sur d’autres parties de votre corps.

  • Ensuite, faites vivre l’exercice à l’autre pied. Comparez – sans jugement – si un côté de votre corps a plus de souplesse que l’autre.

Avez-vous eu de la difficulté à vous connecter à vos pieds? Ils sont si éloignés du cerveau et nous avons tendance à les négliger, voire même à les violenter. Nos pieds sont pourtant nos racines. Ils ont intérêt à bien se poser sur le sol, afin d’apporter un maximum de confiance à l’ensemble de notre corps.

Ces exercices sont une invitation à mieux se connaître et à libérer le corps des crispations inutiles et des mémoires émotionnelles encombrantes.

Ainsi, non seulement votre corps retrouvera-t-il aisément l’harmonie des formes mais encore, il vous communiquera un sentiment de plénitude de se sentir – pour la première fois peut-être – aimé et respecté. Il vous le rendra en vitalité dans tous les domaines de votre vie.

Écoute ton corps

L’état normal de l’être humain est la santé, le bonheur, la paix intérieure et l’harmonie dans tout. Pourquoi avons-nous autant de difficulté à vivre dans cet état? Parce que l’humain a oublié son côté divin, sa grande capacité de créer sa vie telle qu’il la souhaite. Il est beaucoup trop influencé par son ego allant même jusqu’à croire qu’il est cet ego. La plus grande raison d’être des malaises et maladies physiques est de nous indiquer que notre façon d’utiliser nos capacités émotionnelles et mentales n’est pas bénéfique pour nous.

Plus la maladie ou le malaise est sérieux, plus il fait souffrir, plus grande est notre souffrance causée par une attitude intérieure. L’attitude intérieure qui nous fait si mal nous empêche d’être nous-même. Voilà pourquoi je considère que tous les malaises et toutes les maladies sont là pour nous aider. Ce sont des cadeaux de notre Dieu intérieur qui ne veut que notre bonheur. Ils ne sont pas une punition de Dieu comme bien des personnes semblent le croire. Ce sont plutôt des signes nous poussant à réaliser que nous avons oublié notre Dieu intérieur.

Les malaises ou les maladies sont là pour attirer votre attention sur une attitude intérieure non bénéfique pour vous et que vous ne voyez pas encore. Vous recevez ce message parce qu’il est devenu important pour votre santé émotionnelle et mentale de transformer cette façon de penser ou attitude que vous entretenez depuis trop longtemps. Plus la maladie est grave et plus il est urgent de s’occuper non seulement du côté physique, mais aussi des autres dimensions.

Voici quelques exemples :

1-Une mère de famille a presque toujours mal dans le bas du dos, de la taille en descendant. Ce mal s’aggrave après plusieurs heures de sommeil et la réveille tôt le matin. Elle se sent donc obligée de se lever plus tôt, croyant même parfois que son corps la réveille parce qu’il est mieux pour elle de se lever. En pensant ainsi, elle se laisse berner par son ego. En réalité, ce qu’elle veut, c’est se reposer davantage. Comment arriver à cette certitude?

Regardons à quoi sert la partie malade. Le dos est le soutien du corps, le bas du corps reflète davantage le domaine de l’« avoir » ; le milieu du corps le domaine du « faire » et le haut du dos, du cou en montant, le domaine de l’« être ». On peut donc conclure que l’attitude non bénéfique de cette mère de famille a un lien avec sa façon de gérer le soutien. Elle reçoit le message qu’elle s’en met trop sur le dos dans les domaines du « avoir » et du « faire ». Elle se croit le soutien de la famille. Il est fort possible qu’elle ne fasse pas assez confiance aux autres pour la soutenir. Elle se croit donc obligée de voir à tout. Elle s’en demande tellement qu’elle ne se permet pas de se reposer autant qu’elle le désire et selon ses besoins. Ce n’est donc plus elle avec son cœur qui décide dans sa vie, c’est son ego avec ses croyances. Agir ainsi est également un bon moyen de tout contrôler. Tout cela est contraire aux lois de l’amour.

2-Prenons maintenant un homme qui, suite à une crise cardiaque, est empêché de travailler. Son message est qu’il désire travailler, mais il a une attitude intérieure qui croit qu’il ne devrait pas travailler autant. Peut-être qu’il prend cela trop « à cœur », il est trop sérieux. Il a besoin de « travailler dans la joie » et non par obligation ou dans la compétition.

3-Une personne a mal aux jambes et cela l’empêche d’aller aussi vite qu’elle veut. Son message est qu’elle désire aller vite, mais une partie d’elle croit qu’en allant vite, il lui arrivera quelque chose de désagréable. Elle a besoin de découvrir cette croyance qui la bloque et surtout de constater que ce à quoi elle croit n’est pas la vérité absolue pour elle. En général, ce genre de croyance est entretenue par d’autres membres de la famille.

4-Une dame souffre de diabète. « Qu’est-ce que votre diabète vous empêche de faire, d’avoir ou être? » lui ai-je demandé. Elle me répond : « Il m’empêche surtout de fréquenter mes amies. Nous aimions bien nous inviter ou aller au restaurant ensemble. Nous prenions soit un café avec un bon dessert ou un verre de vin. Maintenant que je n’ai plus droit au sucre, j’évite ces sorties, car je serais trop tentée. Ça me manque beaucoup. » Sa réponse nous montre qu’une petite voix à l’intérieur d’elle dit qu’il n’est pas bien de trop fréquenter ses amies. Après lui avoir demandé ce qui pourrait arriver de désagréable si elle se permettait de réaliser ce désir, soit fréquenter ses amies, elle me dit qu’elle serait une mauvaise mère. Depuis que ses enfants sont plus grands, ils ont besoin d’elle et plus ils ont besoin d’elle, plus elle a envie de sortir. Au lieu de s’aimer et se donner le droit d’avoir besoin de ces sorties, elle s’est créé une maladie qui l’oblige à demeurer à la maison. Ce n’est donc pas son cœur qui décide, mais sa tête, son ego.

Ces quelques exemples démontrent l’effet du manque d’amour de soi sur le corps physique. Le fait de croire à quelque chose qui nous empêche d’être bien et d’aller selon nos désirs occasionne une douleur mentale. La dimension émotionnelle souffre également du fait de ne pouvoir réaliser ses désirs. C’est au moment où les corps mental et émotionnel sont arrivés à leur limite que les malaises et maladies commencent à se manifester dans le corps physique. Voilà pourquoi il est important de s’occuper de nos malaises physiques au plus tôt.

Voici les étapes que je vous recommande de suivre dès que l’on découvre l’attitude intérieure ou la façon de penser qui nous nuit :

  • Se donner le droit d’avoir des peurs et des croyances qui ne sont pas nécessairement bénéfiques;
  • Accepter que cette façon de penser nous a aidé jusqu’à maintenant, car nous étions convaincus qu’elle nous protégerait contre la souffrance;
  • Devenir conscients que cette attitude intérieure n’est plus vraie pour nous; que même si ce que nous craignons se produisait, nous sommes maintenant capables d’y faire face;
  • Oser agir en fonction de nos désirs véritables, ce qui nous encouragera à créer une nouvelle attitude mentale, donc de nouveaux résultats;
  • Se faire soigner par la médecine de notre choix pour aider le corps physique, tout en s’occupant des dimensions émotionnelle, mentale et spirituelle;
  • Surtout se rappeler de bien remercier le corps d’avoir accepté de collaborer avec notre Dieu intérieur afin d’attirer notre attention.

C’est ainsi que les humains arrêteront de se battre contre la maladie. Il est grand temps que l’espèce humaine devienne consciente que le combat ne peut pas apporter la paix intérieure. Avez-vous déjà observé deux personnes arriver à la paix en se battant? C’est tout à fait contraire aux lois de l’intelligence.

On ne peut arriver à la paix que par la voie de l’amour, de la compréhension et de la tolérance. La médecine a jusqu’ici essayé de se battre contre la maladie, les virus, le cancer, etc. On doit se rendre à l’évidence que cette méthode ne fonctionne pas. Malgré les milliards de dollars dépensés à chaque année et malgré les grandes découvertes scientifiques, plusieurs maladies telles que le cancer, le sida, les maladies du cœur, l’asthme, les allergies, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire, etc., continuent à augmenter. Au lieu de traiter la maladie comme un ennemi en voulant la combattre, nous devons tous la comprendre et surtout reconnaître son utilité pour l’âme. Nous devons tous sans exception, y compris le monde scientifique, utiliser les critères de l’intelligence dans cette nouvelle époque qui arrive. Ceux qui continueront à entretenir la guerre, la bataille et les peurs vont contre l’énergie nouvelle et les conséquences seront de plus en plus difficiles à gérer et à assumer. L’intelligence, c’est se diriger vers un monde d’amour. De cette façon, la guérison s’observera non seulement au niveau des individus, mais à tous les niveaux.

L’épi…….…quoi? L’épigénétique ou la primauté de l’environnement dans l’expression des gènes

L’épigénétique est une nouvelle branche de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité des gènes.

Simplement, en d’autres termes, l’épigénétique par le préfixe « épi » qui veut dire au-dessus de, signifie au-delà de la génétique.

Le concept révolutionnaire de l’épigénétique est que les gènes ne peuvent s’activer ou se désactiver d’eux-mêmes. Ils ont besoin d’un signal environnemental. Par exemple : les gènes associés au cancer ne peuvent s’activer d’eux-mêmes, ils ont besoin d’un signal environnemental.

Depuis la découverte des gènes (ADN) en 1953 par Watson et Cricks, on croyait à tort que nous étions victimes de nos gènes, de notre hérédité. Après plus de 10 ans de recherche sur le génome humain, de nouvelles informations démontrent l’invalidité du déterminisme génétique. Seulement 5 % des maladies seraient de vrais défauts génétiques s’exprimant alors dès la naissance. 95 % de la population possèdent des gènes adéquats. Cependant des facteurs environnementaux peuvent affecter l’expression de leurs gènes pourtant normaux… et permettre l’apparition de maladies telles que le diabète, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires, divers cancers…

Ces influences environnementales peuvent modifier les gènes sans en changer leur structure de base. Ainsi pour chaque gène, on a répertorié la possibilité de plus de 2 000 variations. Ces variations étant transmissibles aux générations futures.

Deux expériences convaincantes

Ces deux souris Agouti âgées d’un an ont les mêmes gènes et cependant, leur expression génétique est toute autre. L’une a un pelage jaune, est obèse, diabétique et est sujette au cancer comme le sont habituellement les souris Agouti. L’autre souris a le pelage brun, non obèse, et présente peu d’incidence au diabète et au cancer. Cette dernière est issue d’une mère Agouti ayant reçu pendant la gestation une alimentation riche en suppléments tels l’acide folique, B12, bétaïne et choline. Ces substances ont la particularité d’intensifier les liaisons des protéines régulatrices des chromosomes, ceci ayant pour effet de modifier ou d’inhiber l’expression génétique.

Que penser encore des travaux surprenants effectués par John Cairns en 1988. Il a mis des bactéries incapables de digérer le lactose dans un milieu où la seule nourriture disponible pour survivre était justement le lactose. À son grand étonnement, les bactéries ne sont pas mortes, elles se sont même multipliées. Dans cet environnement hostile, elles ont réussi à créer de nouveaux gènes leur permettant de produire l’enzyme nécessaire à la digestion du lactose. Cette expérience a dérangé les dogmes génétiques de l’époque où l’on croyait que les mutations génétiques n’étaient que le fruit du hasard.

Quels sont donc ces stimuli ou signaux environnementaux pouvant modifier nos gènes pourtant adéquats pendant les 20…30…40…50…60…premières années de notre vie?

Ils incluent nos choix alimentaires, notre consommation d’alcool, drogues, tabac, notre capacité à éliminer les diverses toxines provenant de notre environnement extérieur et intérieur. Si vous n’êtes pas convaincus que nous vivons dans un environnement toxique, sachez que le cordon ombilical d’un bébé naissant contient plus de 280 subs­tances toxiques. Vos pensées, vos émotions, vos croyances conscientes et inconscientes sont transformées en champs électromagnétiques et en sécrétions de neuropeptides qui baignent vos tissus incluant vos gènes et affectent instantanément votre biologie. Même la réalité émotionnelle de votre mère ayant façonné votre vie intra-utérine fait partie des signaux environnementaux affectant votre vie actuelle.

Vos cellules baignent-elles dans un environnement chronique de stress, de peur, de peine, de colère, ou dans un environnement de support, de confiance, de joie ou d’amour? Qu’en est-il de votre environnement biomécanique?

Les accidents, les chutes, les traumatismes physiques incluant ceux de l’enfance peuvent laisser leurs empreintes dans votre structure corporelle et affecter les diverses fonctions cellulaires. La matrice corporelle vivante, via son tissu conjonctif forme le cytosquelette (squelette cellulaire) qui rejoint le squelette nucléaire (noyau de la cellule) abritant les gènes. Ce réseau microscopique squelettique participe activement à toutes les réactions biochimiques cellulaires. Structure et fonction sont intimement liées. Fascinant n’est-ce pas?

Tous ces facteurs environnementaux affectent votre langage cellulaire. Votre style de vie favorise-t-il le langage de la résistance à l’insuline précurseur du diabète ou bien le langage inflammatoire lié au développement de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires, de la dégénérescence du cerveau, l’arthrite…Toute personne qui a un excédent de poids est une personne inflammée et cela, même si elle est sans symptôme. De nombreuses maladies qui engloutissent les budgets en santé peuvent être prévenues.

Faites l’inventaire de votre écosystème personnel. Quels sont les aspects que vous pouvez améliorer? Quels sont les endroits où vous avez besoin du support d’une personne ressource, d’un professionnel de la santé? S’il existe des situations que nous ne pouvons changer directement, nous pouvons parfois en changer notre perception intérieure et maximiser ainsi notre biologie.

Soyons proactif maintenant. Osons prendre nos responsabilités sans attendre l’apparition de symptômes, de douleurs. Les pilules miracles n’existent pas. Elles ne peuvent remplacer la correction des causes diverses.

Meilleurs vœux de conscience et de persévérance à tous.

Activons nos gènes santé!

• Alimentation quotidienne équilibrée, protéines, légumes variés minimum 5-7 t/jour, noix, fruits, eau, peu ou pas de produits laitiers, peu de féculents.

• Repos, détente, exercices.

• Faites tester votre vitamine D3 afin de supplémenter adéquatement.

• Soyez conscients de vos pensées, de vos émotions.

• Prenez soin de votre structure corporelle.

• Supportez vos fonctions de détoxination.

• Cultivez le bonheur dans toutes les sphères de votre vie.

Références :

Lipton Bruce – La biologie des croyances

Church Dawson – The genie in your genes

Pert Candace – Molecules of emotions

Ingber Donald – Mechanobiology and diseases of mechanotransduction

Lagacé Jacqueline – Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation

Oschman James – Energy medicine, the scientific basis

www.netmindbody.comwww.awakeningpotentials.com

Le tour du monde pour les enfants différents

Je me souviens du jour où l’on m’avait fait lire le poème « Bienvenue en Hollande », cette métaphore qui m’avait tant fait pleurer.  Mon projet de voyage dans la maternité serait à tout jamais différent de bien des parents.  Les mots autisme, déficience intellectuelle, dysphasie, dyspraxie résonnaient en moi.  Le deuil de l’enfant parfait avait creusé en moi un puits de tristesse, c’était devenu ma réalité et ce n’est que dans les yeux lumineux et joyeux de ma petite que j’ai trouvé la force de continuer de croire en un potentiel encore méconnu, mal exploité, mal compris et mal aimé.

Cette préparation à un voyage authentique, mémorable et chaotique m’aura ouvert aux plus grandes possibilités : affronter mes peurs, mes impuissances, les regards méprisants des gens et surtout la peine de n’avoir pas toujours été aussi forte que je l’avais imaginé.  Ce voyage m’aura fait découvrir des endroits inexplorés.  Les plus beaux moments de vie en compagnie des enfants différents.  Même à en trouver une mission de vie.  Et maintenant, mon expérience me permet de voyager à travers le monde et de partager mes écrits, mes inspirations, mes sentiments, mes espoirs et tout l’Amour que comporte l’éducation des enfants et surtout des enfants différents.  Ces voyages me permettent de vivre des moments magiques et enfin j’ai transformé mon isolement, mes peurs et mes moments de découragement en expériences d’une profondeur incommensurable.

Je vis enfin la MISSION de ma vie.  Celle que j’ai découverte dans les moments de tristesse, de deuil, de découragement et de désespoir d’avoir une enfant différente.  Mais grâce à elle, après 13 ans à l’aimer et à tenter de comprendre comment l’éduquer, j’ai compris que la meilleure recette c’était de l’AIMER.  Cette mission de vie, je l’ai trouvée grâce à ce tout premier regard sur la différence, ces voyages se sont succédé et l’amour que j’éprouvais pour elle m’a permis de canaliser mon énergie du POURQUOI MOI, POURQUOI ELLE, en COMMENT AIDER?

Comment j’y suis arrivée?  C’est en touchant ma vulnérabilité, en frappant le fond, en criant ma rage, mais surtout en touchant le cœur des gens et des enfants.  Le yoga a été pour moi, ma médecine afin de reconnecter avec mon être, d’avoir la force d’accepter et de surmonter les défis et de forger mon amour-propre.

Le yoga m’a permis de garder espoir, il a ouvert mon cœur aux possibilités et m’a donné le goût de connecter avec les autres.  On a tous une destination prévue, tous le goût de donner un sens à notre vie.  Parfois, c’est dans les défis qu’on découvre notre être véritable.  Vous aimez voyager?  Quelle est votre destination?  Quelle sera votre contribution à l’humanité?

Partager, inspirer et communiquer sont les éléments clés que je vous propose.  Voici pour vous aider dans votre parcours, quelques mouvements et conseils de yoga pour vous permettre de rester bien ancré lors de votre périple!

Première posture, la Montagne :

  1. Prenez un moment de détente en position debout.  Que transportez-vous sur vos épaules?  Quel est le contenu de votre sac à dos?
  2. Ancrez bien vos pieds au sol, respirez profondément, ayez un regard vers votre intérieur.  Quel est le poids de ce bagage?  Gardez l’essentiel et libérez-vous du superflu de votre sac.
  3. Regardez vers le haut et faites un tout premier pas vers la destination de votre choix.  Tout commence par un tout petit pas pour l’exploration de cette destination, votre montagne!

Au plaisir de vous lire et de partager avec vous, Namasté (salutation yogique : ma divinité salue votre divinité et celle de vos enfants)

Des essences aromatiques pour aider la digestion

Qui n’a pas dans sa cuisine quelques fines herbes ou épices telles que le basilic, l’origan, le girofle, la cardamome ou la cannelle pour aromatiser ses plats? Depuis la nuit des temps, on ajoute des aromates à nos plats, et peut-être avons-nous oublié qu’elles ne servent pas seulement à donner de la saveur, mais aussi à nous procurer de merveilleux bienfaits.

En aromathérapie, nous avons à notre disposition des concentrés de ces arômes bienfaisants : les huiles essentielles souvent fort utiles en cas de troubles digestifs.

Voici neuf huiles essentielles à retenir pour leurs propriétés digestives : 

  • Basilic exotique (Ocimum basilicum)
  • Cardamome (Elettaria cardamomum)
  • Citron (Citrus limon)
  • Estragon (Artemisia dracunculus)
  • Fenouil doux (Foeniculum vulgare var. dulce)
  • Mandarine rouge (Citrus reticulata)
  • Menthe poivrée (Mentha piperita)
  • Orange douce (Citrus sinensis)
  • Thé du Labrador (Ledum groenlandicum)

On pourra soit utiliser ces essences diluées dans une huile de massage­ végétale dans les zones de l’estomac,­ du foie et des intestins et y appliquer de la chaleur, soit prendre 1 à 2 gouttes d’essences pures sur la langue en salivant bien ou diluées dans un peu de miel ou d’huile d’olive, idéalement après les repas.

*Certaines précautions doivent être observées : si vous avez des doutes quant à ces précautions ou si vous ne voyez pas d’amélioration, consultez un thérapeute qualifié.

Pour favoriser la digestion, il est également suggéré de manger lentement, de bien mastiquer, des aliments sains dans une ambiance calme et en pleine conscience que vous êtes en train de vous nourrir. Évitez de manger devant la télé, l’ordinateur ou un autre stimulant qui pourrait vous déconcentrer.

Par ailleurs, il est important de considérer l’être dans sa globa­lité, dans son aspect physique, émotionnel, psychologique et énergétique. Chaque jour, notre corps physique digère les aliments que nous mangeons. Chaque jour également, nous digérons, sur les plans émotionnel et psychologique, des situations, des idées, des émotions, des stress, etc. Tout est relié. L’expression populaire « celle-là, je ne la digère pas!Thé du Labrador (Ledum groenlandicum)» illustre bien comment la digestion peut être affectée lors d’une situation difficile ou contraignante.

Bonne digestion!

Voici le texte de l’encadré ci-dessus

Ce qui m’inspire

Prendre le temps de savourer avec tous vos sens en mangeant lentement, consciemment, une bouchée à la fois, car la digestion commence avant même d’avaler! Faire l’expérience de manger les premières bouchées les yeux fermés afin d’être en pleine présence et connecté à votre corps en train de se nourrir. Vous aurez peut-être des prises de conscience, car votre corps sait.

Conseil pratique 

Miellat digestif

Orange douce ou citron : 10 gouttes

Menthe poivrée : 10 gouttes

Basilic exotique : 15 gouttes

Cannelle de Chine : 5 gouttes

Combinez ces huiles essentielles dans 50 ml de miel et prenez environ ½ cuillère à thé du miellat dans une tasse d’eau chaude. Dégustez au besoin.

Saviez-vous que

On peut utiliser les huiles essentielles dans nos vinaigrettes? De 1 à 2 gouttes suffisent, car ces huiles sont très concentrées. On pense aux huiles essentielles de citron, d’orange, de pamplemousse, de basilic exotique, d’anis étoilée ou de cannelle dans les salades de fruits ou les salades vertes.

Elle l’a dit…

« Et si vous preniez soin de votre ventre? Car c’est bien du ventre que tout part : l’énergie, la vitalité, la vie même. » – Danièle Festy, dans son livre Tout vient du ventre (ou presque)

Pour en connaître davantage

Vous trouverez plus d’information sur les propriétés des huiles essentielles digestives sur le site https://www.doctissimo.fr/sante/aromatherapie/proprietes-des-huiles-essentielles/huiles-essentielles-digestives.

Le cholestérol et le mythe alimentaire concernant les maladies cardiovasculaires

De tous les sujets entourant les maladies cardiovasculaires dont on entend parler depuis quelques décennies, celui concernant le cholestérol est certainement le plus contradictoire et qui porte le plus à confusion. Combien de fois avez-vous entendu des professionnels ou des scientifiques vous dire à quel point le cholestérol est mauvais ou vous dire le contraire? Le fait est que le cholestérol ne serait pas le grand méchant qu’on a voulu nous faire croire. Certaines études ont même démontré qu’il pouvait améliorer la concentration, les capacités d’apprentissage et la mémoire. 

Qu’est-ce que le cholestérol et à quoi sert-il? 

Le cholestérol peut provenir de notre alimentation (aliments de source animale comme la viande et les produits laitiers) ou il peut être produit par le foie. 

Le cholestérol est essentiel à la vie et nous aide à rester en bonne santé.

  • Il est une composante essentielle de la membrane de nos cellules.
  • Grâce à lui, le corps est en mesure de fabriquer de la vitamine D à partir des rayons du soleil.
  • Il est un antioxydant essentiel pour notre cerveau et il protège nos cellules contre les radicaux libres.
  • Il est nécessaire à la fabrication d’hormones comme la progestérone, les œstrogènes, la testostérone ou le cortisol.

Le mauvais garçon pas si mauvais

Si le LDL ne contribue pas à faire augmenter le risque de maladies cardiovasculaires, qu’est-ce qui le fait augmenter alors? La réponse : l’âge, l’inflammation, les taux de sucre ou d’insuline élevés, un taux élevé de particules LDL petites et denses, un faible taux de HDL (le bon cholestérol).

Que faire pour optimiser sa santé cardiovasculaire? 

Améliorer ses habitudes de vie comme faire de l’activité physique et cesser de fumer. 

Avoir une alimentation à base de vrais aliments : 

  • Manger des légumes et des fruits, des oméga-3 (poissons, fruits de mer, bœuf nourri à l’herbe);
  • Privilégier les bons gras (noix, graines, huile d’olive);
  • Éviter les huiles végétales qui sont inflammatoires (huile de maïs, canola, soya) et les aliments transformés.

Le cholestérol n’est pas notre ennemi. L’accuser d’être la cause de maladies cardiovasculaires serait l’équivalent d’accuser les ambulanciers de causer des accidents. Aucune étude à ce jour n’a démontré que la baisse des taux de cholestérol réduit le risque de maladies cardiovasculaires. Améliorer ses habitudes de vie et contrôler l’inflammation sont, par contre, les meilleurs atouts pour votre cœur.

Voici le texte de l’encadré ci-dessus

Conseil santé

Un microbiome en santé influence la santé cardio­vasculaire. Un déséquilibre de notre flore intestinale peut causer un intestin perméable laissant passer des toxines dans le sang. Ces toxines provoquent la libération de marqueurs inflammatoires lesquels entraînent l’évolution du processus d’arthérosclérose. Avoir un intestin en santé réduit l’inflammation et soutient une meilleure santé cardiovasculaire.

Ce qui m’inspire

Le paradoxe français, vous connaissez? Des chercheurs ont observé que, malgré le fait que les Français consomment des gras saturés en plus grande quantité que les Américains et les Britanniques, ils ont un taux de cholestérol similaire, mais un taux de mortalité moindre pour ce qui est des maladies cardiovasculaires. En outre, il est bien connu que la moitié des gens qui ont un problème cardiaque ont un taux de
cholestérol normal.

Saviez-vous que

La lipopolysaccharides (LPS) est une toxine produite par le corps, qui cause de l’inflammation? On la retrouve parfois dans le sang chez les personnes ayant un intestin perméable. L’un des rôles du cholestérol LDL est de rendre la LPS moins nuisible. C’est donc dans le but de nous protéger contre la LPS que le cholestérol LDL peut augmenter. Cette hausse du taux de cholestérol LDL est un signe d’inflammation
et favorise le développement de l’athérosclérose.

Il l’a dit…

« Le cholestérol ne peut pas, matériellement parlant, boucher les artères [et] les statines n’ont pas d’effet sur le risque de mourir d’un infarctus. Nous sommes arrivés
à un sommet dans la marchandisation de la santé et de la science, et je pense que le dossier des statines en fait foi. » – Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et nutritionniste

Pour en connaître davantage

Pour en savoir davantage sur la santé cardiovasculaire, je vous suggère le livre The Paleo Cardiologist: The Natural Way to Heart Health du cardiologue Dr Jack Wolfson.

Bien dormir est un entraînement comme les autres

On s’entraîne pour retrouver la ligne, augmenter sa capacité cardiovasculaire, maintenir une bonne santé… Mais saviez-vous que bien dormir est un entraînement comme les autres?

On a tendance à l’oublier, mais bien que le sommeil soit un besoin inné, le « savoir dormir », comme le « savoir marcher » ou le « savoir manger », doit être acquis. Si le sommeil est un apprentissage qui se fait en bas âge, il est possible que des circonstances de la vie nous fassent perdre de vue l’entraînement de départ que nous avons fait, cons­ciemment ou non, pour arriver à le consolider. D’autant plus que lorsque nous étions petits, plusieurs d’entre nous se faisaient mettre au lit et lever par leurs parents… alors que plus tard, nous adoptons des comportements parfois bien différents de ceux qui nous avaient permis, durant l’enfance, d’apprendre à consolider notre sommeil.

Si on se casse une jambe, on ne se mettra pas à croire qu’on ne sera plus jamais capable de marcher. On prendra le temps qu’il faut pour réapprendre à faire des pas, un à un. De la même façon, si le sommeil commence à faire défaut, il est absurde de penser qu’on pourrait ne plus jamais être capable de dormir. Au fait, c’est précisément cette pensée qui finira par nous en empêcher. Il n’est pas question de se laisser aller à cette croyance irrationnelle une seule seconde, puisque, si nous avons pu apprendre à dormir, nous pouvons toujours réapprendre. Il suffit de retrouver le chemin qui nous a déjà permis de le faire et que nous avons perdu de vue quelque part, en cours de route. Et c’est là que parfois, on peut avoir besoin de se faire tenir par la main afin de se réapproprier les outils qui permettent de reprendre son chemin de plus belle. 

Dormir comme nous le faisons dans la société actuelle est un condition­nement. L’homme des cavernes ne dormait pas comme nous. Vivant au cœur même de l’écosystème, il devait rester alerte aux prédateurs potentiels et s’assoupissait quand le temps était opportun. Il ne travaillait pas non plus de 9 h à 17 h : il était soumis aux lois de la nature. Ainsi, son sommeil pouvait être bien plus variable et fragmenté que le nôtre. 

Toutefois, notre société contemporaine a décrété que nous devions être productifs entre 9 h et 17 h, ce qui nous force à concentrer notre plage de sommeil entre 20 h et 8 h, selon des horaires et durées variables pour chacun. Alors que, bébé, on ne dort que quelques heures d’affilée, on nous a appris à « faire nos nuits », et nos parents avaient bien hâte que nous « calins » notre sommeil et parvenions à dormir idéalement huit heures d’affilée afin qu’eux-mêmes puissent maintenir leurs standards de productivité le jour. Cet entraînement s’est fait dès nos premières années de vie dans le but de conso­lider notre sommeil et d’allonger sa durée jusqu’à ce que nous considérons « une nuit normale ». Mais parfois, au fil des ans, des changements à l’horaire ou à nos habitudes de vie nous déconditionnent… et tout comme lorsque nous prenons du poids, que nous perdons l’agilité physique ou la fermeté de nos muscles, il faut simplement se remettre à l’entraînement pour reprogrammer notre cerveau à dormir à l’heure et selon la durée désirée.  

La bonne nouvelle est que c’est TOUJOURS possible! Comme pour une diète ou une rééducation physique, il faut d’abord trouver ce qui fait défaut pour reprendre le contrôle de son sommeil. Ce processus peut être plus ou moins long, selon la gravité du problème et de l’investissement personnel qu’on met à l’entraînement. Mais dès qu’on parvient à retracer la ou les cause(s) de son mauvais sommeil, les résultats se font généralement voir très rapidement. Le plus beau dans tout ça? On comprend enfin les mécanismes du sommeil et on se réapproprie les outils pour le contrôler toute sa vie.

La créativité et yoga-Shakti

Nous avons tous une force créatrice existante en nous qui est appelée à se développer ou du moins à s’exprimer. Chose certaine, c’est une partie centrale et parfois encore occulte de notre être.

Il est souhaitable que tout le monde soit artiste à sa manière puisqu’il est permis à tous d’être créatif. La clé, c’est de s’abandonner à l’énergie qui donne naissance à toute chose.

Le prana-shakti représente l’énergie divine créatrice à l’état de semence ou bija dans le corps physique. Elle est la contrepartie féminine de la conscience pure ou shiva. Dans son aspect non manifesté, elle symbolise le potentiel de la conscience, la source de toute manifestation ou forme. Sous son aspect manifesté, elle est la Nature, la mère divine.

On l’appelle communément la Kundalini. Sa manifestation créatrice passe dans six centres praniques ou chakras situés le long de la colonne vertébrale. Le prana-shakti est employé pour réaliser son plus haut potentiel dans chacun des niveaux de conscience gouvernés par les chakras.

Les chakras sont la source de tous les pouvoirs dynamiques de notre être; ils organisent leurs actions à travers les divers sujets de vie qui s’échelonnent en séquence ascendante du centre le plus terrestre et mondain au centre le plus spirituel et unifié.

Cette force qui accompagne la croissance de la conscience nouvelle, contribue à faire grandir notre potentiel créateur et l’aide à s’établir à l’intérieur de nous. Elle porte la capacité d’imagination et d’intuition, des vertus indispensables à la créativité.

Sans le pouvoir d’imaginer, on ne peut faire du progrès. L’imagination nous ouvre la voie à la réalisation. Sans cultiver une relation avec l’intuition, nous ne pouvons recevoir les gouttes d’inspiration et de lumière pour créer avec spontanéité.

Il est largement connu que cette force Shakti ou Kundalini est repliée en dormance à la base de la colonne et est assoupie dans tous les centres (chakras) de notre être. Cependant, elle est aussi au-dessus de nous en tant que force divine. Et là, elle n’est ni emprisonnée ni endormie, mais éveillée, consciente, puissante et vaste. C’est aussi à cette force que nous devons nous ouvrir.

La force créatrice peut donc éclater en nous de bas en haut, de haut en bas, s’étendre en largeur ou vers le dehors ou encore se déverser en un pouvoir défini établissant son règne, reliant tout ce que nous sommes.

Le prana-shakti s’éveille tout à fait naturellement à la minute où l’on prend la résolution sincère de faire du yoga ou d’aspirer à élever la conscience pour s’unir au divin.

La créativité vue de cet angle devient donc une qualité particulière que l’on transmet à ce que l’on fait. C’est une attitude ou un alignement intérieur avec ce qui est en mouvement en nous, avec ce qui est vivant, et avec ce qui est en potentiel de devenir.

Si vous vous disposez consciemment à organiser les quatre dimensions de votre être (physique, mentale, émotive et énergétique) en un point de convergence, la source de création est avec vous. L’activité que vous exercez n’a pas d’importance en autant que vous êtes entier et que vous vous exercez dans la joie et l’amour. Vous pouvez peindre, jardiner, danser, chanter ou préparer un repas, si vous laissez le prana-shakti s’exprimer à travers vous et que vous restez ouvert face à son énergie créatrice alors vous êtes créatif. Vous participez donc à transformer la parcelle de création que vous êtes pour devenir cocréateur de la vie.

En conclusion, il est important de souligner que la créativité, sous toutes ses formes, demeurera toujours ce qui est le plus proche du Divin. Dieu est le Créateur, mais plus nous sommes créatifs, plus nous célébrons et reconnaissons notre divinité.

La ruée vers l’or Échinacée

Pourquoi prendre de l’échinacée? Une question qui mérite le détour assurément…

Commençons par un peu d’histoire avant tout chose.

Toutes les espèces d’échinacées sont originaires de l’Amérique du Nord. La plante s’est principalement répandue dans les grandes plaines américaines, sans se rendre au-delà des frontières canadiennes ou mexicaines.

Les Amérindiens vivant dans les grandes plaines à l’est des Rocheuses distinguaient les différentes espèces d’échinacées et soignaient une multitude de problèmes de santé, notamment les infections des voies respiratoires et les morsures de serpent. Des semences d’échinacée datant du XVIIe siècle ont d’ailleurs été découvertes dans des fouilles archéologiques menées sur des sites occupés par les Sioux Lakotas.

Par la suite, les pionniers arrivés d’Europe se sont également approprié l’échinacée pour les mêmes usages médicinaux que ceux utilisés par les Amérindiens. Et dès 1800, les médecins pratiquant la médecine contemporaine utilisaient l’échinacée dans leur pratique clinique.

Quelques décennies plus tard, les vertus de la plante sont tombées dans l’oubli en raison de l’arrivée dans le commerce des antibiotiques de synthèse. Toutefois en Allemagne, seul îlot de résistance, les médecins, qui ont découvert la plante vers 1920, continuèrent à l’utiliser.

C’est dans ce pays que les premières et les plus importantes études scientifiques sur l’échinacée ont été conduites. Cette plante est devenue tellement populaire que l’importation américaine ne put suivre la cadence et qu’il fut décidé de cultiver l’échinacée en Europe.

À travers les divers écrits recensés à l’époque sur l’utilisation de l’échinacée, il a été remarqué à quel point elle était utilisée pour un grand nombre de problèmes, probablement plus que toute autre plante. Elle était à vrai dire considérée comme un remède universel.

De nos jours, l’échinacée est principalement utilisée pour les propriétés médicinales suivantes :

Propriétés primaires

Immunostimulant, antitumoral

Propriétés secondaires

Anesthésiant, antifongique, anti-inflammatoire, antimicrobien léger, antiputréfactif, antivenimeux, bactériostatique, bifidogène, cicatrisant, détoxiquant, régénérant des tissus conjonctifs, tonique lymphatique

L’échinacée contient de multiples composants dont en voici les principaux :

•  Polysaccharides : fibre

•  Polysaccharides immunostimulants : inuline, échinacine B

•  Vitamines : acide ascorbique (C), bêta-carotène (A), niacine (B3), riboflavine (B2), thiamine (B1)

•  Minéraux : calcium (Ca), magnésium (Mg), phosphore (P), potassium (K), sodium (Na)

•  Oligo-éléments : chrome (Cr), cobalt (Co), fer (Fe), manganèse (Mn), sélénium (Se), zinc (Zn), silicium (Si)

•  Flavonoïdes : lutéoline, quercétol, rutine

•  Huiles essentielles : bornéol, caryophyllène, germacrène, humulène

•  Acides organiques : cichorique, férulique, cafféique, chlorogénique

•  Acides gras : palmitique

•  Acides aminés

•  Alcaloïde : tussilagine

Grâce à ses composants, l’échinacée agit de manière synergique en créant des réactions en chaîne dans tout le corps. À titre d’exemple, elle peut donc être indiquée en cas :

•  d’infections bactériennes, en stimulant le travail du système immunitaire

•  d’infections virales, en inhibant la reproduction des virus

•  de prévention des cancers, en empêchant, entre autres, le développement des tumeurs malignes

•  d’infections du système respiratoire (amygdalite, laryngite, otite, sinusite, bronchite, pneumonie, etc.), surtout si elle est prise dès les premiers symptômes

•  d’infections du système urinaire, inflammation pelvienne, infection utérine, prostatite, candida albicans

•  de problèmes d’abcès, acné, furoncles, herpès (génital, buccal), zona, mycoses, eczéma et urticaire allergiques, impétigo, morsures et piqûres, plaies suppurantes et enflammées, surtout en usage interne pour soutenir et stimuler le système immunitaire

•  de problèmes liés au système digestif (appendicite, ulcères intestinaux, etc.)

Il ne faut également pas négliger l’effet préventif de cette plante, qui peut être prise, notamment en cas d’épidémie dans les écoles, garderies, famille, milieu de travail.

Si vous avez à subir une intervention chirurgicale, il serait bon d’en prendre pendant la semaine, voire le mois avant l’intervention, ainsi qu’une semaine après, ceci afin de minimiser le risque d’infection.

De même que pour éviter l’éventuel effet secondaire (infections au Candida) lors de la prise d’antibiotiques.

Malgré toutes ces vertus, il est important de noter que prendre l’échinacée sur de longues périodes peut mener à l’épuisement du système immunitaire, du fait qu’il s’agit d’une plante très stimulante. On veillera donc à l’utiliser pendant quelques jours ou semaines puis d’arrêter un certain temps pour ensuite recommencer au besoin, afin de ne pas créer d’effet de tolérance.

Maintenant que le détour a été pris, voici pour le plaisir une information plus terre à terre concernant la meilleure façon de déterminer s’il s’agit d’échinacée : son goût est âcre, cela picote sur les muqueuses et engourdit la bouche!