Les recherches scientifiques en épigénétique soutiennent que plus nous choisissons d’être conscients dans nos pensées, nos choix et nos actions, plus nos cellules se comportent pour le bien de l’ensemble en communion avec la vie.
Par conséquent, nos cellules pensent et répondent elles aussi avec conscience en régulant l’expression du génome, et les nouveaux paradigmes de conscience sont gardés en mémoire dans le patrimoine génétique.
Bref, nos cellules sont le reflet de l’expression de l’intelligence cosmique au cours de milliards d’années, en tant que biologie.
En effet, nous savons maintenant que nos habitudes et nos attitudes de vie activent ou désactivent quotidiennement nos gènes, et que ces expressions s’impriment en se propageant comme une onde jusqu’au noyau de nos cellules affectant tout, incluant notre système immunitaire, notre cerveau et notre système hormonal.
Néanmoins, la clé de voûte de l’épigénétique réside dans la mitochondrie cellulaire. C’est grâce à la bioénergétique mitochondriale que la cellule s’adapte à son environnement. En dirigeant la force vitale et la biogenèse, la sagesse mitochondriale détermine la destinée de l’être dans son ensemble.
D’après le neurologue Dr David Perlmutter et l’anthropologue médical Alberto Villoldo, la mitochondrie représente le berceau du féminin universel, le point d’entrée dans la dimension cachée de la vie.
On sait depuis longtemps que les mitochondries sont au cœur de notre métabolisme puisqu’elles gouvernent la respiration cellulaire (pulsion primordiale) et la fonction génératrice d’ATP (énergie).
Mais, on ne fait que commencer à apprécier comment les dysfonctions mitochondriales peuvent être à l’origine d’un vaste répertoire de pathologies affectant à peu près tous les systèmes de notre organisme. Actuellement les chercheurs explorent ce lien avec les maladies comme le lupus, le cancer, l’Alzheimer et le Parkinson.
Enfin, la mitochondrie orchestre le mécanisme de régulation des gènes et contrôle la qualité des télomères (extrémités des chromosomes qui protègent l’ADN) en produisant fidèlement un bon niveau de méthylation au cours des divisions cellulaires. Et, c’est justement ce processus méthylé qui favorise le terrain biochimique de préservation de la vie et qui définit la manière avec laquelle une cellule va utiliser ou non nos gènes.