Vacances & ressourcement

Nous voilà à la porte du printemps, période où la nature se réveille et tout reprend vie. Pendant ce long hiver peut-être sommes-nous demeurés dans notre confort douillet à l’intérieur de notre foyer, oubliant parfois de faire de l’exercice, ce qui occasionne un manque d’énergie.

Nous entrons dans notre routine sans nous en rendre compte. Nous sommes tous pris par le quotidien, et jour après jour nous recommençons les mêmes habitudes sans penser à notre bien-être.

Comment peut-on, à l’ère où l’on prêche tant pour la santé, que ce soit par l’alimentation, l’exercice, l’oxygénation, des pensées positives, etc., ne pas penser prendre du temps pour se ressourcer et se régénérer afin de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

C’est pourquoi il y a à notre portée des endroits tout désignés, offrant des soins santé pour la relaxation nous donnant la possibilité de refaire le plein d’énergie. Ces soins énergétiques sont aussi un bon moyen de prévention et d’entretien pour une meilleure santé. Certains de ces endroits sont bien positionnés dans un environnement calme entouré de montagnes, de rivières et de lacs, où la nature nous amène à la détente et où l’on respire l’air pur.

Nous pouvons y passer une journée de ressourcement ou même un séjour de quelques jours.

Tout cela sont de bonnes raisons pour profiter d’un temps d’arrêt et prendre des vacances qui nous changent vraiment de la routine.

Plusieurs personnes n’osent tenter cette nouvelle aventure, et ce genre de vacances ressourcement, peut-être par gêne, ou par peur de l’inconnu, ou par culpabilité, car certains croient qu’il est égoïste de prendre soin de soi, pourtant nous sommes la personne la plus importante.

Imaginez, n’avoir aucun horaire, ni responsabilités, aucun repas à préparer, rien d’autre à faire que penser à soi et se laisser dorloter. Faire le plein d’énergie.

Il suffit de tenter l’expérience une fois pour se rendre compte du bienfait énorme que cela nous procure à tous les niveaux : physique, mental, émotionnel.

Je vous souhaite de magnifiques vacances, qui vous laisseront de beaux souvenirs et une façon agréable de préserver la santé.

Tout est étroitement lié

« Vous ne voyez pas le monde tel qu’il est. Vous le voyez tel que vous êtes. » Talmud

La plupart des gens, la plupart du temps s’imaginent que la spiritualité se trouve dans « l’au-delà ». Mais il n’en est rien. C’est en nous. Tout est étroitement lié.

Il ne s’agit pas de se déconnecter de sa vie, mais plutôt de se reconnecter avec soi!

Il y a de ça quelques années, entièrement rompue, j’envisageais le suicide comme l’ultime solution. Une petite voix intérieure me répétait sans cesse mon diagnostic : « j’ai mal à l’âme ».

N’ayant aucune autre solution pour ce genre de mal, mon médecin me proposait des antidépresseurs afin de faire taire cette voix. Je me disais que de couper le son du système d’alarme n’éteindrait pas les braises qui me grugeaient de l’intérieur.

Je ne souhaitais pas « geler mes malaises » ni les « stabiliser »; je voulais plutôt les guérir.

Ou mourir.

J’avais un grand nombre de bonnes raisons de ne pas vouloir me diriger vers les démarches conventionnelles de psychanalyse ou de psychothérapie. De plus, je ne connaissais personne pouvant m’affirmer que ces démarches les avaient véritablement aidés.

Je ne pouvais aucunement envisager une démarche longue et laborieuse afin de pouvoir aller mieux. Je n’en avais pas les ressources énergétiques pour le faire.

J’ai fait une sorte de prière affirmant à la vie et à mon âme que j’étais prête à rebondir, à sortir de l’impasse.

Je sais aujourd’hui que nous avons tous ce libre arbitre de choisir ce que nous souhaitons vivre.

À la suite de ma demande, « par hasard » (comme si le hasard existait), on m’a proposé la pratique de méthodes énergétiques et méditatives afin de trouver la guérison.

Je me suis accrochée à ces méthodes excessivement efficaces comme on s’accroche à une bouée de sauvetage. J’avais alors besoin de me reconstruire et de respirer dans tous les sens du terme. J’ai combiné ma démarche avec quelques consultations en hypnose clinique. J’en ressentais les bienfaits instantanément. Chaque fois que je sortais de ma consultation, on me disait : « Tu as l’air bien aujourd’hui! ». Cela me redonnait de l’espoir.

Aujourd’hui, j’affirme avec plaisir que je me sens 15 années plus jeune qu’il y a quinze ans!

Lorsque le corps va bien, le cœur est content et la tête est légère. Un peu comme si je roulais dorénavant avec une bicyclette dont la chaîne est bien engrangée dans les rouages. Un sentiment de plaisir et de liberté me permet de bouger avec un effort moindre dans la vie. Cela devient une belle expérience, car elle se combine avec la conviction de faire partie intégrante de ce grand mouvement énergétique qu’est la vie.

La vie n’est qu’une succession de causes et d’effets. Un mouvement continu rempli de surprises.

Les méthodes efficaces de méditations et de pratiques énergétiques permettent la sécrétion de sérotonine naturelle sans les effets secondaires liés à la médication.

Je suis maintenant dans la satisfaction de vivre tout simplement. Plus proche de la nature; dans l’instant et non plus dans les scénarios imaginaires remplis d’horreurs et d’injustices. Toute ma philosophie de vie a changé. Je suis même capable de remercier ceux qui m’ont permis de vivre des difficultés pour m’aider à grandir.

Aucun maître véritable ne vous dira de ne pas écouter le corps, de le malmener, de ne pas le respecter.

Notre corps est le premier endroit dans lequel nous habitons. Il est donc prioritaire.

Il est aussi l’expression matérielle de nos pensées et de nos émotions.

L’au-delà est en nous.

Les réponses à la guérison s’y trouvent.

C’est ce que démontrent certains scientifiques tel que Mario Beauregard, auteur du livre « Du cerveau à Dieu ».

Lorsque le corps va mal, il est tendu, la tête est pleine d’énergie d’agitation, tout nous semble ardu.

Lorsque le corps va bien, il est détendu et le cœur est dans une énergie d’action. C’est plus facile.

J’ai marché longtemps, les poings serrés dans les poches, martelant de mes pieds le macadam comme s’il était responsable de mes difficultés.

Avec mes pratiques énergétiques, ma démarche s’est adoucie parce que je me suis mise à me détendre. J’ai ouvert les mains, me suis amusée à les faire bouger dans l’air libre. J’ai aussi détendu mon dos, mon cou et mes épaules aidée par des mains professionnelles. J’ai levé la tête, et j’ai vu une lumière magnifique inonder la ruelle que je croisais depuis des années sans la voir.

Mais où étais-je donc avant pour ne pas voir toute la subtilité et la beauté de cette lumière?

Le reste de l’expérience peut alors devenir délice.

C’est parfois la montée du Kundalini qui confirme que tout va bien.

Récupérer son instinct

Avons-nous perdu l’instinct de savoir et de choisir ce qui est bon pour nous?

Cet instinct est directement relié à la nature dont nous sommes partie intégrante. Tout dans l’univers est constitué d’énergie. Nous sommes énergie comme l’eau, la terre, l’air et le feu qui constituent les éléments de la nature. Étant interconnectés, faisant partie intégrale de ce champ d’énergie, il est essentiel de s’en inspirer pour trouver ce qui est bon pour nous et pour bâtir ou rebâtir notre énergie.

Je me questionne quand je pose mon regard naturopathique sur les choix dits santé que font les gens qui m’entourent et qui me consultent. La majorité des personnes possèdent certaines connaissances dans l’alimentation, pratiquent ou ont pratiqué sporadiquement une activité physique ou un sport; elles parlent de repos occasionnellement ou quand elles se sentent mal ou elles espèrent atteindre un meilleur équilibre émotionnel.

Les livres abondent sur ces sujets dans chacune de nos bibliothèques personnelles; on les échange, on en parle entre nous. Chacun et chacune participe à un atelier, un cours, le temps d’une saison ou plus : tai chi, méditation, massage, cardio plein air, alimentation santé, etc. Nous évoluons très rapidement, nous apprenons sans arrêt, nous sommes des boulimiques de connaissances; cependant nous stagnons très souvent face aux changements à adopter. Tout change de forme, de nom, de couleur, d’importance. Ce qui était bon pour la santé hier sur la scène médiatique n’a presque plus d’intérêt aujourd’hui. Ce qui est prôné comme miraculeux pour notre santé à l’heure où vous lisez ces pages sera peut-être dévastateur demain. Ce qui allume nos lanternes sur le chemin de la santé se retrouvera peut-être au banc des accusés quand nous l’aurons adopté, nous laissant un goût toujours plus amer de nous être encore fait tromper ou nous être trompés nous-mêmes, avec un sentiment d’avoir à faire rapidement un autre choix afin de garder le cap dans cette jungle aux solutions miracles.

Y a-t-il tellement de choix que, finalement, nous ne savons plus quoi choisir?

Sommes-nous trop sollicités, trop fatigués, trop pressés, trop stressés? Avons-nous abandonné notre pouvoir de choisir? Avons-nous perdu notre instinct de choisir?

Qu’est-ce qui fait que prendre un médicament : pour maigrir, digérer, dormir, se calmer, pour la déprime, la ménopause, pour faire l’amour… devient trop souvent la première solution adoptée?

Il est temps de faire un bilan de toutes nos connaissances en matière de santé afin de nous mettre en action avec ce qui nous habite aujourd’hui, de cristalliser nos acquis positifs, ceux que nous possédons en cette minute précise et d’adopter un regard naturopathique face à notre santé.

Notre plus grand problème en ce moment ressemble à un manque de confiance en notre instinct. Comme si notre chance de réussir à être simplement bien dans les différentes sphères de notre vie, en respectant le plus naturellement possible nos besoins fondamentaux, dépendait de notre vitesse à emmagasiner le plus de savoirs possibles. Simplement dit, nous nous sentons l’obligation de tout savoir.

Sortez vos antennes; ne vous battez pas contre le système, mais retrouvez le sentier de la nature et soyez déterminés à vivre en accord avec celle-ci selon votre propre vérité.

La magie de l’ange

Voici l’histoire d’une femme qui veut changer, mais n’y croit plus. Comment changer lorsque notre quotidien est statique? Lorsque nos parents, nos frères et sœurs nous voient toujours avec le même regard?

« J’ai beau faire tout ce que je peux pour changer, mais mon mari et mes enfants ne changent pas, ce qui annule toutes mes tentatives de changement. Bien que mon conjoint ne soit pas une personne ouverte spirituellement, j’avoue avoir besoin de lui. Qu’importe que ce soit de la dépendance; mon engagement est pour la vie. Et à quoi me servira de changer si c’est pour souffrir de solitude? »

Pleine de résignation, elle tente une fois de plus de se satisfaire de son quotidien, mais une certaine déprime veut s’installer à l’idée que telle serait la finalité de sa vie. C’est alors qu’elle amorce une autre tentative de changement qui encore une fois se solde par un échec. Sa frustration, sa colère et sa détresse augmentent.

La semaine avant Noël, comme à l’habitude, elle se retrouve seule à décorer le sapin. Ses gars et son mari sont à leur sport. Travaillant dans un magasin, c’est la seule soirée qu’elle a. Elle saisit l’arbre sur la galerie et l’entre dans le salon. Il est vraiment très gros. Les aiguilles gelées frottent et se cassent au contact du seuil de la porte. Une traînée de neige, d’aiguilles et de gomme de sapin apparaît sur la céramique de l’entrée et la moquette du salon. Avec empressement, elle pose le pied métallique au sapin. Impossible de le lever, il est trop grand. Elle va chercher la scie au garage, sort l’arbre dehors et coupe le pied; traîne l’arbre jusqu’au salon en multipliant les aiguilles sur son passage. En remettant le pied métallique, la rouille bloque une vis; elle sent monter sa colère…

Comme ils sont loin ses souvenirs d’enfance où l’on décorait l’arbre en famille… Une grande respiration, elle met une musique de Noël et se sert un verre de vin rouge. Après quelques bonnes gorgées, elle monte au grenier prendre les décorations. Elle empoigne les quatre boîtes et, ne voyant pas en avant, elle redescend lentement. Comme elle arrive au bas des marches, la boîte du dessus, celle de l’ange témoin des réjouissances de son enfance, lui glisse des mains. Un craquement sec est présage du pire. Enjambant la boîte, elle perd pied et accroche sa coupe de vin. Elle se laisse glisser par terre, lâche ses boîtes et se met à pleurer. Pourquoi tout est si difficile? Elle s’ennuie de la magie des Noël d’autrefois. Son enfant intérieur est inconsolable… Les yeux rougis, elle sent un grand vide monté en elle. Dans ce silence, sa petite voix intuitive lui dit : « Tu es trop dans le faire. Plus aucun de tes gestes ne part de ton être, de ton univers intérieur. Tu as de la rage au cœur et tu décores l’arbre de Noël. Tu es en maudit contre ton conjoint et tes enfants et tu veux leur faire une surprise. ». Elle se souvient d’avoir déjà lu quelque part que tout changement peut s’opérer uniquement par amour de soi et des autres… Comme tout cela est loin de sa réalité; épuisée, elle glisse dans le sommeil. Dans son rêve, l’ange de porcelaine remet son aile et replace son auréole. Grandeur nature, il vient s’asseoir près d’elle. Avec douceur, il lui dit :

  • « Je viens te confier un secret. Tout changement doit s’opérer dans ta psyché avant de se matérialiser dans ta vie. Tu veux un monde meilleur et tu es incapable de le voir meilleur! Tes pensées ont du pouvoir sur ton énergie psychique. Tu veux que ta vie change! Alors toi, change ta manière de penser. Vois le meilleur dans toutes les personnes, y compris en ton mari et tes enfants. Vois aussi le meilleur en toi-même. Nous sommes la semaine avant la fête de la naissance du Christ. L’énergie de renaissance est très puissante sur le plan planétaire. Pourquoi ne pas te servir de cette énergie cosmique de changement pour renaître? »
  • « Je veux bien, mais comment? » demande la rêveuse.
  • « Dans un premier temps, définis le changement que tu souhaites » de dire l’ange.
  • « Je veux plus d’amour dans ma vie. »
  • « L’amour est une énergie qui vient du cœur, plus tu donneras de l’amour, plus tu en recevras en retour, et ce, pas nécessairement de la personne à qui tu en as manifesté. Plus tu verras le beau et le bon dans les gens et plus ceux-ci te le rendront. »
  • « J’aimerais bien changer d’emploi! »
  • « C’est possible, il faut dans un premier temps changer ta perception de toi, de ton potentiel et visualiser le genre de travail que tu souhaites. Le matérialiser d’abord dans ta psyché. C’est la bonne période pour entamer un processus de renaissance, puisqu’une telle énergie enrobe la planète… »

Elle sent une main réconfortante dans son dos. Ça persiste… Elle se réveille sous la pression de la main de son mari. Les garçons et leur père semblent heureux de pouvoir enfin décorer le magnifique sapin. Avec surprise! C’est un ange intact qu’elle sort de la boîte.

Profitez-vous aussi de l’énergie de renaissance cosmique pour amplifier vos capacités de changement et renaître dans l’astral à Noël.

Bonne renaissance!

Chaque petit geste compte

Notre demeure, c’est plus qu’une maison, c’est plus qu’un lieu où l’on pose la tête, c’est l’endroit où l’on se retrouve en famille ou entre amis, c’est notre cocon. Il faut en prendre soin pour assurer la qualité de vie de ses habitants. Les quatre murs ont aussi une façade extérieure et malgré qu’une fois à l’intérieur avec les rideaux fermés on l’oublie, notre maison fait partie d’une communauté. C’est donc dire que les gestes que l’on pose ont un impact sur notre noyau familial et sur les autres.

Comment améliorer alors la qualité de notre milieu pour notre famille et notre voisinage? Il s’agit de réunir le conseil de famille pour discuter des gestes à poser et des rôles de chacun. Tous les habitants du logement doivent participer sinon il y aura des tensions et du mécontentement.

Il faut ensuite établir une liste des gestes à poser pour améliorer notre environnement. Il y a plusieurs domaines d’intervention : les matières résiduelles, l’efficacité énergétique, les produits de nettoyage, de beauté et de lessive, les modes et produits utilisés pour l’entretien extérieur et intérieur, les matériaux de rénovation, les modes transport et les déplacements, la consommation de l’eau. Il est évident que l’on ne peut s’attaquer à tous de front, donc il faut choisir soit un domaine soit quelques gestes de chacun des grands domaines.

Les gestes peuvent aller du plus simple au plus complexe. Prenons l’exemple de l’eau : au plus simple réduire le temps de douche, cesser de faire couler l’eau pendant le brossage de dents; au plus complexe remplacer les toilettes de 13 L par des 6 L (à deux débits de jet différents c’est encore mieux.

L’efficacité énergétique : du plus simple, fermer les lumières quand on quitte la pièce, remplacer les ampoules incandescentes par des fluo compacts, réduire la température; au plus complexe, installer un chauffe-eau solaire ou l’eau chaude sur demande et des thermostats électroniques. Faire sécher les vêtements sur une corde à linge intérieure ou extérieure ne prend pas plus de son temps, il suffit d’avoir de l’organisation. Une brassée par soir plutôt que le lavage au complet en une fois libère beaucoup plus de temps qu’il n’y paraît à première vue, si chacun fait sa part. Enfin tout appareil (cafetière, etc.) qui a un petit voyant vert, bleu, rouge consomme de l’énergie. Très peu direz-vous, mais à 4, 5 par maison ça s’additionne! Débranchez-les.

Les matières résiduelles : À vos bacs, prêts recyclage, et compostage. Les déchets, le mot d’ordre c’est réduire. Tout le monde a compris le principe, mais encore faut-il le faire selon les indications de sa municipalité et de façon systématique. Le compost, cette bête qui fait peur. Pour les propriétaires de maison, il s’agit d’acheter ou de fabriquer un bac à compost que l’on place à l’extérieur (un seau ouvert sous le comptoir à l’intérieur pour ne pas y aller à chaque fois). Pour les gens en appartement, un vermicomposteur ou composteur artisanal sur le balcon. Le compost mature peut servir sur le gazon, dans les plates-bandes, le bois etc. Un compost équilibré sec/mouillé ne dégage pas d’odeurs. Petites mouches à fruit :  rabattez avec papier journal en lanières.

Les produits de nettoyage et de lessive : il en existe plusieurs sans ingrédients chimiques. En général, si vous avez du bicarbonate de soude (soda) et du vinaigre, vous pouvez nettoyer pas mal tout. Lave-vaisselle, évitez les savons phosphatés. Pour les produits de beauté moins il y a d’ingrédients, plus d’huiles naturelles et extraits de plantes, moins ils sont nocifs. Cherchez ceux qui ne sont pas testés sur des animaux.

Pour la rénovation, utilisez des matériaux recyclés, non traités avec des produits chimiques, pas de colles nocives; cherchez des couvre-planchers et planchers en matériaux naturels.

Utilisez des peintures et teintures les plus écologiques possibles à l’intérieur et à l’extérieur, et débarrassez-vous des pots chez les Réno et RONA.

Comment diminuer ses impacts à l’extérieur? Ne pas utiliser de pesticides sur le gazon et dans le jardin; diminuer la surface en herbe afin de planter des espèces indigènes qui attirent les pollinisateurs. C’est aussi plus attrayant pour les humains, ça crée un écosystème local et ça permet un meilleur écoulement des eaux. Faire un potager et offrir le surplus de légumes au voisin, faire des échanges, etc.

Enfin, déplacez-vous à pied, à vélo, en autobus, covoiturez, voyagez en groupe et planifiez vos déplacements pour minimiser les distances à parcourir.

Bref, réduisez votre empreinte écologique, il n’y a de limites que celles de votre imagination.

La magie des plantes

Les plantes qui nous entourent ont leur raison d’être.

Au moment où vous me lisez, les arbres sont probablement couronnés d’un vert profond. J’espère que vous avez été de ceux qui ont pris le temps d’assister à la magie du printemps. C’est au moment de cette renaissance que j’ai la pleine certitude que nous sommes tous des enfants de la terre.

Aux premiers signes de chaleur, alors que nous ne savons encore que faire de nos mitaines et de nos tuques, les rues se remettent à vivre, les couples s’y promènent, les rires des enfants nous parviennent des ruelles, les amis se rencontrent, les oiseaux gazouillent… Nous sommes alors emplis d’une énergie montante, de bonheur, de vitalité.

Nous ne sommes pas les seuls à être ébranlés par ces changements, la nature attendait elle aussi cette occasion de se montrer le bout du nez. Les crocus sont les premiers à colorer nos pelouses encore inertes, puis suivent les tulipes et une multitude de plantes décoratives que je ne pourrais nommer. Je dois vous avouer que j’ai plus d’affinités avec les mauvaises herbes!

La sève monte dans les arbres tout comme la vie monte en nous. C’est lorsque leurs bourgeons éclosent que l’on peut assister, selon moi, à l’une des plus belles expressions de la vie. Avez-vous déjà remarqué la beauté de la luminosité matinale à travers le vert tendre des feuilles nouvelles? Et bien, je vous suggère d’y être plus attentif l’an prochain.

Cela faisait un moment que je rêvais de pique-niques et de robes à bretelles lorsque la vie s’est métamorphosée de la sorte. Les saisons passent si vite, j’ai bien peur de me réveiller demain sous un drap de neige immaculée.

En tant qu’herboriste en devenir, j’avais bien hâte de pouvoir renouer avec nos chers pissenlits, orties, trèfles rouges et compagnie. Je sais que pour certains les herbes sauvages sont plutôt dérangeantes. Nous avons oublié que, dans sa générosité, la mère nature a pensé à tout, elle a mis à notre disposition des remèdes accessibles, gratuits et inoffensifs. Je tiens à préciser par contre, qu’effectivement certaines plantes sont toxiques et que leur usage est à prohiber. Mais j’ai la ferme conviction que ce qui pousse autour de nous a sa raison d’être.

Effectivement, nous sommes de plus en plus intoxiqués en raison de l’air que nous respirons, des pesticides, produits chimiques et autres, pas étonnant que nous ayons de la difficulté à nous départir des pissenlits et du trèfle rouge. Ce dernier est utilisé depuis des lustres pour remettre en circulation les toxines que nos cellules accumulent, mais comme il ne favorise pas leur élimination du corps, on le jumelle souvent avec le pissenlit, celui-ci est un excellent diurétique et favorise l’excrétion des toxines via les reins.

Par contre, avant d’entreprendre un traitement de la sorte, il faut s’assurer que les reins sont en mesure d’accomplir leurs fonctions, et c’est là que l’ortie entre en jeu. C’est une des seules plantes qui a la capacité de reconstruire les cellules des reins et donc de les tonifier. En plus, elle apporte beaucoup de minéraux, donc diminue le taux d’acidité du corps et le nourrit.

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à venir me rencontrer lors de l’évènement Flora en Fête qui aura lieu à Montréal le 20 juin 2009; entre-temps, j’espère que j’ai pu vous convaincre que les mauvaises herbes ne sont pas seulement bonnes à être désherbées et que vous profiterez pleinement de votre été!!

Les croyances

J’y crois, J’y crois pas, les deux sont des croyances!

Une croyance est une cristallisation d’énergie. Imagez l’eau qui devient glace… telles sont nos croyances. Elles ralentissent, stagnent ou emprisonnent notre énergie vitale!

Elles se logent dans notre corps mental. Elles proviennent des expériences de nos vies antérieures, du moment de la conception, de la naissance, des conditionnements religieux, politiques, sociaux, familiaux et personnels. Elles maintiennent des blocages qui empêchent la circulation de la fluidité de notre âme, à se vivre, dans sa manifestation divine à travers les événements, les gens, bref, les expériences que nous avons choisies d’expérimenter. Elles peuvent nous distancer complètement de notre âme en nous déroutant de nos désirs, nos besoins, nos rêves les plus profonds. Ceux-là même qui étaient nécessaires à notre réalisation au quotidien!

Le monde des croyances est un univers en soi. Elles sont une édification de notre mental. Elles ont bâti notre identité. Elles ont créé une partie de notre personnalité. Elles sont directement reliées à l’ego. Le jeu du mental est fort puissant! Nos croyances bonnes ou mauvaises, selon l’évaluation de l’ego, sont limitatives pour nous.

Nos croyances sont des formes-pensées qui, répétées à l’intérieur de nous-mêmes, agissent comme un effet hypnotique et s’inscrivent dans notre cerveau. Nous sommes programmés et c’est cette programmation qui dirige une grande partie de notre vie. Notre ego aime juger selon ses propres systèmes de croyances. Elles amènent automatiquement un jugement sur nous et les autres.

Les croyances ont déclenché des guerres de religion; mon Dieu est le vrai Dieu. Des guerres entre les pays; nous sommes plus avancés que vous, donc nous allons prendre possession de votre pays pour vous éduquer, ou encore, notre race est supérieure à la vôtre. Ici, en Amérique du Nord, un des critères de beauté est la minceur! (croyance) Par contre, dans d’autres pays, si la femme est grasse, elle représente l’abondance. (croyance)

Dans notre inconscient collectif québécois, quand tu es né pour un petit pain, tu n’es pas né pour un gros pain. (croyance) N’allez surtout pas vous acheter un billet à la loterie si vous y croyez!

Dans notre société, celui ou celle qui exprime sa colère est un être méchant. (croyance) Vous allez prendre grand soin de cacher la vôtre! Vous allez juger et quelquefois condamner celui ou celle qui l’exprime.

Sur le plan personnel, comment vous nourrissez-vous? Comment s’exprime votre juge intérieur? Je ne suis pas digne, je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas capable, je ne suis pas important, je ne le mérite pas, je ne suis pas intelligent, etc. (croyance)

Aussitôt que votre forme-pensée arrive, vous remarquerez qu’elle est immédiatement accompagnée d’une émotion. La colère, la tristesse, ou la déception s’ensuit et vous vous repliez sur vous-même. Vous venez de bloquer instantanément l’élan de votre énergie vitale au lieu de vous laisser porter par la fluidité de votre âme dans le désir ou l’action que vous vouliez vous manifester! Vous avez augmenté la charge énergétique qui vous habitait déjà! Prenez conscience que vous vous laissez mener par le bout du nez! Par votre propre intérieur!

Quelles sont les croyances que vous véhiculez à l’intérieur et à l’extérieur de vous sur Dieu, l’amour, le couple, le parent, l’enfant, le professionnel que vous êtes, votre personnalité, votre âme, la vie, les gouvernements, les institutions, l’argent, le pauvre, le riche, la liste est sans fin!

Une croyance dite positive peut être néfaste également. Ainsi, si vous croyez qu’il faut toujours être gentil pour être aimé, vous vous limitez dans votre expression, n’est-ce pas? Il y a beaucoup d’interdits! Vous accumulez de la colère, du ressentiment, de la haine parfois. Vous avez de la difficulté à accueillir ces émotions, à les reconnaître en vous, car vous les juger mauvaises! Par contre, tout votre non-verbal et votre aura le disent! Cette énergie-là demeure à l’intérieur de vous, elle est votre processus et se sont vos cellules qui l’absorbent!

Il se peut qu’en lisant, votre ego réagisse par peur de perdre. Votre personnalité peut paniquer car elle agit, ressent, touche, parle en fonction des références prises dans vos systèmes de croyances Vous pouvez croire que vous n’existez plus! Illusion!

Vous ne perdez pas votre personnalité! Vous la rendez transparente à votre âme. Vous ne perdez pas votre identité! Vous allez retrouver celle de votre âme. Vous ne perdez pas votre ego! Car vous en avez besoin pour fonctionner. Il fait partie de l’attraction terrestre. Il est divin lui aussi. Il sera au service de votre lumière! Les formes-pensées sont la nourriture de votre esprit! Vous êtes ce que vous pensez!

Attention à l’attachement! En découvrant vos croyances, vous allez constater que nous sommes fort attachés à nos formes-pensées. Nous, les humains, nous aimons beaucoup posséder, retenir.

Une croyance est une sécurité à l’intérieur de nous-mêmes. Si vous choisissez de la laisser aller en la remplaçant par une autre croyance que vous jugez positive, vous créerez une autre charge énergétique. Très souvent, on éprouve de la tristesse, de la colère ou de l’abandon en se séparant d’elles.

Nous sommes divins! Serait-il possible d’être, en toute simplicité! La vie n’est ni difficile ni facile, elle est! Écoutez la voix de votre cœur qui est aussi intelligent que votre tête. Nous pouvons désamorcer ces charges énergétiques, nous avons ce pouvoir, par l’amour et l’essence qui nous habitent.

Méditez-vous? Par la méditation, vous pouvez amener les croyances que vous ne désirez plus à se fondre dans votre feu sacré à l’intérieur de vous-même. Vous pouvez les écrire et en rire, car le rire décristallise, guérit! Devenez le maître de votre existence! Ce que vous recevrez en échange est la sérénité! La fusion de votre personnalité à votre âme! L’augmentation de l’amour inconditionnel en vous! Libérez votre énergie vitale! C’est possible! Le choix vous appartient…

L’art de vivre – Passion

Passion, j’aime ce mot. C’est comme si je pouvais en ressentir son énergie, sa force, sa patience, son engagement. Pour moi, une passion veut dire aimer passionnément ce que je fais. C’est un appel à l’aventure, à la créativité, à la foi et la confiance en sa vie. En voici une illustration.

Déjà à l’âge de six ans, je voulais devenir violoniste et jouer dans un orchestre. Je suis née dans un tout petit village dans le nord du Québec, mais, même s’il était petit, il y avait un couvent tenu par des religieuses et l’une d’elles enseignait le violon. Pensionnaire dans ce couvent, j’ai eu la chance d’apprendre cet instrument. Cette passion m’a aidée à ne pas me sentir seule, éloignée de ma famille, à ne pas être triste et cela pendant dix ans. Je n’allais presque jamais aux récréations, j’étais toujours dans la salle de musique à m’amuser, à faire ce que j’aimais le plus.

À 17 ans, j’étais déjà sur le marché du travail et à 21 ans, je me mariais. Pendant plusieurs années, j’ai dû mettre de côté mon violon, travaillant à l’extérieur en même temps que notre maison devenait de plus en plus bruyante, cinq enfants s’étant ajoutés à notre couple. Fini le violon.

Mon mari décédait à 40 ans et cinq ans plus tard, je déménageais à Hull. Une de mes amies m’invita un soir au CNA pour entendre l’Orchestre symphonique d’Ottawa, et, tout bonnement, elle me dit que les musiciens n’étaient pas tous des professionnels. Le lendemain, je quittais un emploi assuré, me trouvais un excellent professeur et recommençais à étudier sérieusement le violon. Mon intention était de pratiquer 3 heures par jour pendant que les enfants étaient à leurs différentes écoles. Je ne me suis même pas demandé comment je m’arrangerais financièrement, je ne songeais qu’au résultat, l’orchestre.

C’est alors que les miracles ont commencé… Le téléphone sonnait pour m’offrir du travail. La première fois, c’était au ministère de la Justice où l’on m’offrait un contrat de six mois, non renouvelable, à raison de 20 heures par semaine. C’était exactement ce dont j’avais besoin. Après ces six mois, j’ai été réengagée deux autres fois. Puis, la directrice d’une école de musique m’a téléphoné me demandant si j’accepterais d’aller enseigner le violon 15 heures par semaine, C’était parfait.

Ensuite, j’ai reçu un appel d’un médecin qui demeurait à Kapuskasing, un inconnu. Comment avait-il eu mon téléphone? Il écrivait un livre et me demandait de la transcrire pour lui. Il en a écrit 4! J’ai eu du travail pour 6 mois. Et finalement, j’ai eu mon audition et je suis devenue membre de l’Orchestre symphonique.

Je n’ai pas eu le temps de m’inquiéter, la vie prenait soin de moi continuellement. Je me sentais aimée, encouragée, dans le flot de ma vie. Je suis convaincue qu’en chacun de nous une passion a été déposée dans notre cœur et que si nous l’explorons, nous la découvrirons. Une passion est un appel à vivre pleinement, à aimer totalement ce que l’on fait, c’est un appel à vivre pleinement, à aimer totalement ce que l’on fait, c’est un appel à l’aventure, à l’inconnu. Il faut oser, laisser aller nos peurs, faire confiance en sa vie cette vie qui nous aime et nous connaît tellement. Nous connaissons les premiers pas à prendre et ensuite, nous allons de découvertes en découvertes. C’est un appel à la créativité, à l’expansion de son être.

La passion peut évoluer, c’est ce qui m’est arrivé. Bien sûr, j’aimerai toujours le violon, mais maintenant ma vie est devenue ma passion. Ma vie m’aime et me veut heureuse. Je lui fais confiance, elle me guide, m’amène je ne sais où et je dis oui. La confiance et l’abandon croissent de jour en jour.

Le printemps, saison de renouveau

Deux grandes catégories d’éléments influencent notre santé et notre bien-être. Ce sont, d’une part, les facteurs intrinsèques et, d’autre part, les facteurs extrinsèques. Par intrinsèques, nous entendons l’ensemble des décisions que la personne prend et qui affectent son corps et son esprit, tel, par exemple, la nourriture, les exercices et le repos. Parmi les facteurs extrinsèques, notons l’abondance et le degré de pureté de l’air et de l’eau, la disponibilité d’aliments de qualité et les saisons.

Durant la saison froide, le froid, la neige et, surtout, le manque de soleil nous affectent. Il est donc naturel qu’au sortir de l’hiver l’on se sente davantage fatigué, terne et dévitalisé. Il nous tarde de mettre de côté manteaux, bottes et foulards pour profiter pleinement du printemps qui arrive.

Le printemps, c’est bien connu, c’est l’époque du renouveau. La nature impose aux végétaux et aux animaux – dont nous sommes – la nécessité de se « refaire », de littéralement rajeunir.

Pour se débarrasser des toxines hivernales et préparer son organisme à la nouvelle saison, il n’existe rien de mieux que quelques jours de jus de fruits et légumes frais ou de jeûne. Simple, facile et bienfaisante, ce type de cure procure une merveilleuse sensation de légèreté et de renouvellement. Voilà une belle occasion de profiter pleinement du retour du soleil pour retrouver la forme physique et mentale porteuse de joie de vivre.

Le stress, le surmenage et les excès encrassent les cellules de l’organisme; la malbouffe, la pollution et le manque de soleil rendent notre organisme acide et intoxiqué. Pendant le jeûne, le corps procède à un puissant et efficace autonettoyage dont les effets bénéfiques se font rapidement sentir. Connu et pratiqué depuis des siècles un peu partout dans le monde, le jeûne est la méthode de purification par excellence. Elle permet au corps d’éliminer ses excès de toxines et aux cellules et aux tissus de se régénérer et de rajeunir. Rien n’égale le rajeunissement cellulaire et musculaire qui se produit pendant le jeûne. Celui-ci constitue une sorte de « mise à jour » du corps qui retarde d’autant le processus de vieillissement.

Tout notre corps se ressent de la vie trépidante que nous menons. Le jeûne étant avant tout un repos complet de l’organisme, il lui donne l’opportunité de se reposer. Le cœur, les poumons, le cerveau, les systèmes nerveux et digestif, en fait tous les organes vitaux fatigués ou amoindris en profitent pour récupérer leurs forces et consolider leur structure. Et ce sans souffrance et sans effort de notre part.

À notre époque de technologies de la communication, nous sommes sollicités de toutes part et en tout temps pour manger des aliments dénaturés et à nous en gaver. En cessant temporairement l’ingestion de nourriture, le corps a l’occasion de digérer les excès nutritifs. Le phénomène de l’autolyse qui s’effectue alors naturellement permet d’éliminer les toxines, de reconstituer les réserves énergétiques et de réparer l’usure tissulaire.

Notre corps accomplit quotidiennement un énorme travail d’élimination. En raison de nos excès de table et de la piètre qualité de la nourriture apprêtée à grand coup de colorants, d’agents de conservation, de sel et de sucre, combinée aux abus de café, d’alcool, de médicaments et produits chimiques que nous absorbons, notre organisme, débordé, est incapable d’éliminer tous les déchets. Les toxines s’accumulent, provoquent fermentation et putréfaction et finissent par être emmagasinées dans nos tissus et nos organes. C’est ce qui explique le manque d’énergie, le vieillissement prématuré et la plupart des maladies.

Grâce au jeûne, l’organisme reprend le dessus et se débarrasse des poisons retenus. Les fonctions excrétoires du corps peuvent alors mener à bien leur travail d’élimination de surplus de toxines.

En plus de purifier le corps, le jeûne éclaircit l’esprit. L’on est alors en mesure de prendre des décisions plus éclairées et de faire de meilleurs choix. Voilà pourquoi toutes les religions, sans exception, le préconisent. Croyez-vous que Jésus savait ce qu’il faisait lorsqu’il a jeûné dans le désert?

Pour vous renouveler et permettre à celui ou celle que vous aimez de se renouveler à l’arrivée du printemps, offrez-vous et offrez-lui le cadeau ultime de la santé, du bien-être et de la joie de vivre : une cure de jeûne et de repos. Il n’en tient qu’à vous de décider ou non de vous renouveler!

À chacun ses lettres de noblesse

Toutes les civilisations ont eu leurs heures de gloire autant que leurs moments de décadence. Certaines ont été patriarcales et d’autres matriarcales. Depuis la nuit des temps, l’humanité est passée d’un extrême à l’autre, évoluant comme dans une danse : un petit pas en avant, un petit pas en arrière et un autre de côté…

Les hommes ont versé dans le trop-plein de pouvoir, de compétition et de folie des grandeurs.

Les femmes, quant à elles, ont mal utilisé leur pouvoir de séduction, leurs dons psychiques ou alors se sont enfermées dans leur monde intérieur.

Parmi les épisodes récents, le mouvement féministe du 20e siècle est un phénomène très intéressant à observer, pour peu que l’on prenne un peu de recul. Alors que le royaume masculin est presque à son apogée, une petite portion du monde féminin crée un soulèvement en brandissant les inégalités criantes dont on retrouve des exemples dans toutes les couches de la société.

L’histoire est sur le point de se répéter pour la nième fois…

Pourtant, après quelques décennies de révolte et de bataille sur la base de l’ancien modèle (dualité et affrontement), un éveil commence à poindre au cœur de la vie des femmes, éveil qui ne se sent pas nécessairement sur la place publique.

D’un côté, les revendicatrices poursuivent leur œuvre de conscientisation de la masse. De l’autre, les femmes de la classe moyenne commencent à se percevoir autrement et transforment petit à petit leur rapport à l’homme, à la famille et à la société.

Nous nous retrouvons aujourd’hui avec une société où les hommes sont de moins en moins oppresseurs et les femmes de moins en moins victimes. Les premiers ont gagné en sensibilité et les secondes en capacité de s’affirmer.

Examinons maintenant ce tableau sous l’angle de l’énergie.

Nul besoin de préciser que nous vivons sur une planète de dualité où les contraires peuvent autant s’attirer que se repousser. À quoi donc riment toutes ces batailles entre le féminin et le masculin?

Nous savons que ces 2 pôles sont représentés sous diverses formes dans notre univers. Or, comme chaque être humain est une manifestation de la vie, il est forcément habité par l’énergie féminine autant que par l’énergie masculine. Ceci implique que les multiples contrastes et complémentarités des 2 principes se retrouvent en chacun de nous.

Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur le tableau ci-dessous pour réaliser l’étendue des possibilités qui s’offrent à l’être humain.

Notre défi majeur n’est-il pas alors de réussir à harmoniser nos composantes masculines et féminines en un dosage qui nous est propre, car chaque Blue Print est unique.

Que s’est-il donc passé quand les femmes ont brandi leurs soutiens-gorge?

Elles étaient dans l’action, tournées vers l’extérieur; elles agissaient avec force, courage et persévérance, toutes des caractéristiques masculines.

Vous était-il déjà apparu que les féministes étaient en majeure partie dans leur énergie masculine?

Une fois que l’on admet que nous sommes tous et toutes habitées par les 2 principes, il devient impossible et complètement désuet d’accuser les hommes ou les femmes de quoi que ce soit!

À la lumière de cette connaissance, nous pouvons observer les tendances dans le cours de notre histoire, autant générale que personnelle. Bien sûr, il y a des époques où les hommes étaient très polarisés dans leur énergie masculine et les femmes dans leur énergie féminine. Et cela a, comme nous le savons, produit les plus grands excès.

Ce qui différencie notre époque des autres est un phénomène d’éveil chez une masse grandissante d’individus. Les transformations se font maintenant à la base. La montée en popularité de la psychologie, de la médecine holistique, des approches énergétiques et des démarches de cheminement personnel est assurément très liée à ce phénomène. Nous constatons que ces domaines relèvent du principe féminin, et il est intéressant d’observer que de plus en plus d’hommes sentent le besoin de se rapprocher d’eux-mêmes, c’est-à-dire de leur principe féminin. Ce faisant, les hommes se rapprochent des femmes et les 2 parties commencent à mieux communiquer.

Le mouvement a été déclenché par des femmes en réaction à un excès de pouvoir masculin. Et ceci est tout à fait normal! Lequel des 2 va crier, entre celui qui écrase un pied et celui (celle) qui se fait écraser le pied? Mais il ne sert à rien de chercher des coupables, pas plus que des héros. Tout cela fait partie de notre mandat. Car nous avons collectivement accepté (bien que plusieurs soient encore amnésiques…) de nous incarner dans une situation de dualité, justement pour apprendre non seulement à dépasser les contraires, mais à les unir.

Ne serait-ce pas cette profonde aspiration de nos âmes qui nous pousse à chercher à reformer un couple, même après des échecs répétés?

Ne serait-ce pas elle également qui rend l’attrait pour la sexualité tellement irrésistible?

En définitive, que représente cette dernière, sinon l’union parfaite du masculin avec le féminin…

Et n’avons-nous pas dans l’expérience de l’orgasme un avant-goût suave de ce que sera l’union intérieure entre nos composantes masculines et féminines?

L’avenir est à l’unification!
N’est-il pas grand temps de redorer le blason de la masculinité autant que celui de la féminité!

Comprendrons-nous enfin que tout jugement, tout manque de respect ou mauvais traitement envers l’un ou l’autre revient à nous discréditer nous-mêmes!

Nous avons grand besoin de l’un comme de l’autre et aucun n’est supérieur à l’autre, pas plus que les 2 pôles en électricité…

Pour ma part, je peux évaluer l’évolution d’un être humain à la profondeur de son respect pour le sexe opposé, et pourquoi pas l’appeler dorénavant le sexe complémentaire…

PRINCIPE MASCULIN – Yang PRINCIPE FÉMININ – Yin
Amour Sagesse
Émetteur (donner) Récepteur (recevoir)
Actif Passif
Expression Perception
Tourné vers l’extérieur Tourné vers l’intérieur
Tourné vers l’objet Tourné vers le sujet
Faire Être
Rationnel, logique Intuitif, impulsif
Intellectuel Sensoriel
Pensée linéaire Pensée globale
Analyse Synthèse
Civilisé, organisé Sauvage, naturel
Compétition Coopération
Pouvoir Avantages mutuels
Visuel Auditif, tactile
Sympathie Empathie
Volonté Désirs
Force Délicatesse
Puissance Tendresse
Courage Charme
Noblesse Sentiments
Grandeur Beauté
Bravoure Douceur
Justice Pureté
Assurance Vulnérabilité
Devoir Plaisirs (arts)
   
Son Silence
Chaleur Froid
Lumière Obscurité
Feu Eau
Lourdeur Légèreté
Verticalité Horizontalité
   
Influence le côté droit du corps Influence le côté gauche du corps