Rechercher
Close this search box.

Le meilleur de nous-même

Avec la froidure de la saison, il est primordial de sentir plus que jamais votre chaleur… humaine. Elle se reflète dans vos yeux, dans votre voix, dans vos gestes… et dans vos vêtements. Vous arrive-t-il certains jours de vous sentir très « coordonné » dans vos mouvements? Que vos gestes sont comme une danse? C’est donc que vous êtes alors bien connecté avec vous-même. Observez comment vous êtes habillé cette journée-là. Il est fort probable que vous portez un vêtement avec qui vous vous entendez bien! Ils font partie de votre expression.

Votre corps est unique, il mérite qu’on l’enveloppe avec dignité. Il communique aux autres un message de respect, ou de non-respect, envers vous-même. Un vêtement trop serré voudra dire qu’on désire être plus mince; vous êtes donc en train de montrer exactement ce que vous vouliez cacher! Un vêtement trop grand cherche à masquer vos formes; vous envoyez un message d’inconfort avec vous-même : ne me regardez pas, je me cache de vous et de moi! Les porter à sa taille, c’est accepter ce que l’on est, c’est révéler sa vraie nature. Oui, bien sûr, il se peut que vous ayez à perdre du poids, mais en attendant, si vous portez des vêtements à votre taille, vous vous sentirez et démontrerez que vous êtes finalement vous-même, avec plus ou moins de volume, en processus, ou non, d’amaigrissement. La dignité envers vous-même exige naturellement que ce vêtement respecte vos formes. Vous pourrez désormais vivre la synergie du contenu et du contenant. Votre habillement vous « soutiendra », il reflètera votre force intérieure, votre vraie nature, votre équilibre personnel.

L’hiver est long, les mêmes vêtements sont portés pendant plusieurs mois. Il est donc primordial de savoir les choisir avec perspicacité, Lorsque l’on est en « accord » avec sa garde-robe, il n’y a plus à s’en soucier. L’habillement se fait de façon naturelle. Après tout, c’est bien l’objectif que l’on recherche : faire ressortir le meilleur de nous-même, la personne avant tout!

Bon hiver!

La logique fait la balance, mais notre cœur tranche!

Lorsque l’on a des soucis, on demande parfois l’avis des gens qui nous répondent souvent par la phrase « écoute ton cœur ». Plusieurs se diront que cette phrase est typique et banale, mais détrompez-vous. Souvent, on doit écouter son cœur avant sa tête. Et comme on le dit aussi : « parfois, le cœur a ses raisons que la raison ne comprend pas »!

Chaque fois que l’on a un problème ou une décision importante à prendre, on a tendance à se compliquer la vie à force d’y réfléchir, et à se servir de la logique pour régler notre problème. Pourtant, quelques fois, on doit écouter son cœur avant sa tête si l’on veut être certain de se respecter dans sa décision.

Prendre une bonne décision, veut dire tenir compte de ses convictions, valeurs et intérêts et de les respecter. La logique nous éclaire sur nos convictions et quelques-uns de nos intérêts tandis que le cœur nous indique nos valeurs. Le cœur, c’est ce qu’on appelle aussi « la petite voix intérieure », celle que l’on ressent, celle que l’on doit toujours laisser parler. C’est elle qui détient la sagesse. Notre âme s’exprime. Après vient la logique, qu’il ne faut quand même pas négliger!

On doit bien se connaître pour prendre de bonnes décisions. S’il semble difficile pour vous de déterminer vos convictions, vos valeurs ou vos intérêts, vous pouvez les faire ressortir sur papier! Demandez-vous ce que vous trouvez sensé, ce qui est réellement important pour vous, ce qui vous motive. Ce petit truc vous permettra de remplir trois colonnes sous les thèmes mentionnés. Lorsque viendra le temps de prendre une décision, ou même trouver votre camp sur un sujet quelconque, vous saurez quelles « conditions » respecter!

N’oublions jamais d’écouter notre cœur en premier, car c’est tout de même lui, le grand sage! On ne peut se tromper lorsqu’on lui fait appel. La logique est souvent trompée par l’extérieur, mais notre cœur ou notre « petite voix intérieure » est bien à l’abri au fond de notre être. Quand la tête est désemparée, le cœur, lui, sait où aller.

Imaginez un instant où le monde serait si les gens n’écoutaient que leur logique; ouf! Ce serait sûrement bien pire que ça l’est déjà! C’est en réfléchissant à ce sujet que j’ai décidé de vous donner mon opinion, car j’ai l’impression qu’il y a beaucoup plus de gens qu’on le croit qui ne s’écoutent pas vraiment. Je termine en vous disant ceci : la logique fait la balance, mais notre cœur tranche! Écoutez votre cœur avant votre tête! C’est logique non?!

Être à l’écoute : un défi au quotidien…

ÉCOUTER : rien de plus simple, pourrait-on croire. Pourtant, il s’agit d’un art, parfois difficile à maîtriser. En effet, comprendre le point de vue de la personne qui nous parle, tenter de saisir comment celle-ci vit sa situation, capter ce qui est important pour elle, cela peut être exigeant. Puisque chacun de nous est unique et perçoit ce qu’il vit selon une expérience qui lui est propre, comprendre ce que la personne vit de l’intérieur ne va pas nécessairement de soi. Cela nécessite qu’au moment où nous sommes à l’écoute de l’autre, nous mettions de côté nos propres croyances, nos propres valeurs, nos propres convictions, nos propres émotions. Cela nécessite que nous entendions ce que la personne nous dit, tout autant avec notre cœur qu’avec notre tête.

Si l’écoute comporte ses exigences, n’oublions pas les nombreux bienfaits qui y sont associés. D’une part, si elle se sent acceptée et comprise dans ce qu’elle vit, la personne qui est entendue sera mieux équipée pour faire face à ses difficultés. – Car nous avons tous besoin de nous sentir compris et acceptés tels que nous sommes : il s’agit là du besoin fondamental de tout être humain. Et ce, aujourd’hui peut-être plus encore que jamais, en ces temps marqués, entre autres, par les restrictions financières et l’éclatement des familles. – D’autre part, la personne qui est à l’écoute pourra se sentir touchée par la confiance qui lui sera témoignée; elle aura conscience d’avoir participé à un échange à la fois riche et vrai.

Si vous souhaitez relever le défi de l’écoute, dans votre vie de tous les jours, voici quelques points à retenir :

Être à l’écoute,
c’est accueillir l’autre tel qu’il est, dans sa différence;
c’est encourager l’autre à nous parler de ce qu’il vit, sans le juger;
c’est tenir compte des besoins et des capacités de la personne qui nous parle;
c’est éviter de dire des généralités et prendre le temps de réfléchir avant de parler;
c’est éviter les conseils et respecter le choix de la personne;
c’est être attentif au non-verbal de la personne;
c’est poser des questions quand on ne comprend pas;
c’est être capable de reconnaître ses propres limites;
c’est prendre conscience de ce que provoquent en moi les propos de l’autre;
c’est se laisser guider par l’autre, sans être directif.

Bref, être à l’écoute, c’est une manière d’être qui s’apprend, au fil du temps. Une manière d’être qui peut faire toute la différence…

Le portail de l’âme

Mais où est donc passée cette femme modèle qui fut tant décrite par les poètes? Celle qui, d’un simple sourire ou un doux regard redonnait courage à son homme? Celle qui, par sa seule présence disait-on, ennoblissait son entourage? Sans doute qu’elle nous habite toujours, mais qu’elle est quelque peu émoussée en ces temps difficiles.

La terre entière est secouée par d’importants bouleversements causés par les changements climatiques, la pollution, les cataclysmes, les conflits et les guerres. Certaines personnes ne semblent pas encore touchées par ces événements, mais ces effets les rejoindront tôt ou tard, car prédisent plusieurs observateurs, ce ne serait qu’une question de temps avant d’en percevoir les effets chez nous.

Une sensibilité plus affinée
Toutefois, dans quelque pays que ce soit, la personne susceptible d’en être le plus conscientisée, voire touchée, reste la femme. C’est pour elle une grande préoccupation de savoir dans quel monde vivront ses enfants, ceux-là même qui deviendront les adultes de demain.

La femme est le « portail » permettant l’entrée d’une âme humaine venue se développer et se perfectionner sur terre. Par sa sensibilité plus affinée que celle de l’homme, c’est-à-dire sa capacité intuitive à ressentir davantage les choses grâce à une liaison marquée avec la nature, elle détient dans ses mains l’avenir de l’humanité. De ce fait, elle est le « pont » transmettant les valeurs spirituelles, c’est-à-dire les « qualités de cœur » à son entourage, entre autres celles de respect, de bienveillance et de dignité humaine.

Parfaire sa propre évolution
Elle est une main aidante. Sa responsabilité est d’autant plus grande qu’avec tous ses dons, elle peut parfaire non seulement l’éducation de ses enfants et de son entourage, mais contribuer aussi à leur essor spirituel en aidant à améliorer leurs faiblesses et à développer davantage leurs forces. Toutefois, malgré ses capacités innées, elle doit aussi travailler sur elle-même, s’améliorer pour parfaire sa propre évolution. Elle doit se libérer d’anciens « patterns » transmis par les générations passées, tout en recherchant de nouvelles avenues avec une solide confiance en la vie.

Les premières victimes
Dans certaines sociétés, des pratiques violentes sont faites aux femmes comme étant chose « normale ». Certaines vivent même comme des esclaves, pensant qu’elles ne valent pas mieux. On voit la violence s’accentuer de plus en plus, et souvent ce sont les femmes et les enfants qui, souffrant de maints préjudices, en sont les premières victimes. Mais alors, certaines questions se posent : « Qui en est responsable? Qui éduque ces enfants qui deviendront plus tard des adultes agressifs et insatisfaits? ». Cette violence permet d’engager une réflexion sur notre rôle en tant que femme, et/ou mère, et de voir si nous avons bien saisi nos devoirs et responsabilités. Certes, cette responsabilité n’incombe pas seulement à la femme, car le rôle de l’homme est très important, mais c’est elle qui a la capacité de donner le ton.

Devenir une femme nouvelle
Je pense que c’est en reprenant courage et en cherchant ses valeurs spirituelles, que la femme irradiera à nouveau la paix dans son milieu, sa famille, et ne tolérera plus aucune violence. Si elle le désire sincèrement, elle en a le pouvoir et les hommes apprendront à respecter ses valeurs humaines.

Devenir une femme nouvelle, c’est développer ces qualités féminines comme la douceur, la compassion, l’entraide, la compréhension, mais aussi une juste fermeté. C’est apporter un support aimant aux enfants et au père ou conjoint, tout en se faisant respecter.

Ainsi, si chacune faisait ces efforts, et nous en avons les capacités, nous pourrions dans un futur rapproché, voir poindre une humanité qui pourrait changer la face du monde. La femme deviendrait alors, l’espoir et l’exemple à suivre.

Le féminin, un attribut essentiel de la nouvelle terre

L’humain, dans son essence, possède les attributs féminin et masculin et le but de notre vie est de les équilibrer et de faire en sorte que chacune et chacun soit capable de vivre en concordance avec les caractéristiques de la féminité et de la masculinité. Comme je le décris dans mon livre, nous sommes en train de vivre un grand changement. Des nouveaux humains prennent leur place et ils ont une vision évoluée de leur réalité. Probablement que vous en êtes.

Les dernières décennies ont bousculé toutes nos vieilles croyances et nos façons de vivre. C’est une étape essentielle au grand changement en cours qui exige la mise en place de la vraie égalité entre les femmes et les hommes. L’humain doit se dépasser et atteindre dans son cœur la compréhension profonde de l’importance de l’humain et du respect de la personne.

La femme au foyer qui ne vivait que pour sa famille, soumise à l’homme et sans droits légaux qui lui sont propres a, dans les sociétés développées, fait place à la femme active au foyer ou ailleurs, celle qui choisit, qui développe ses goûts et ses habiletés et qui cumule de plus en plus de rôles qu’elle accepte de remplir au meilleur de ses possibilités.

Nous vivons maintenant dans une société où les femmes en mouvement, ayant les mêmes droits que les hommes, prennent en main les responsabilités de support matériel et familial, sont conjointes, mères et travailleuses engagées, tout en essayant de comprendre comment être une femme dans cette société qui l’accapare et ne lui laisse pas grand temps pour elle. La femme, maintenant plus instruite et autonome financièrement, prend souvent la décision de la rupture amoureuse. Elle veut se respecter et être respectée. Cette décision bouscule autour d’elle et lui donne souvent de nouvelles responsabilités qui s’ajoutent aux premières. Le plus important pour elle, c’est de comprendre comment demeurer une femme tout en prenant en charge ses attributs masculins.

La féminité est inspiratrice, elle est créatrice d’amour inconditionnel, de liens affectueux, de bontés et d’intuition. La féminité est la créatrice de la vie, du lien amoureux, de la beauté. C’est le pôle d’attraction de la vie familiale, c’est l‘émotion.

La vie moderne provoque chez la femme le développement des attributs masculins. Le défi pour elle est de demeurer une femme bien campée dans ses attributs féminins et heureuse d’être une femme, malgré son rôle dans un travail autrefois réservé aux hommes et malgré ses responsabilités de mère devant souvent faire vivre la famille. Elle apprend, sans préparation, à jouer des rôles qui la campent dans des fonctions l’obligeant à penser et agir en homme. C’est cet équilibre qu’elle est en voie de développer.

L’évolution du rôle de la femme a bousculé les habitudes masculines. Tout changement bouscule.

L’homme a subi ces grands changements sans souvent comprendre ce qui lui arrivait. On l’a détrôné du rôle de pourvoyeur, de responsable du bien-être matériel de la famille sans pour autant l’éclairer sur sa place dans ce nouveau monde. C’est ainsi, qu’en une génération, l’homme s’est retrouvé en compagnie de femmes magnifiques qui ont leurs opinions et qui sont souvent le pilier financier de la famille.

L’homme a dû apprendre à vivre avec cette nouvelle réalité et laisser la femme être qui elle veut être à son côté. Il a aussi appris à partager la responsabilité du foyer. Il a commencé à s’occuper de ses enfants. Il a pris de plus en plus de responsabilité à la maison en partageant les tâches familiales. Il y eut de longs ajustements et des grincements de dents.

Devant la rupture amoureuse souvent décidée par la femme, l’homme fait face à ses émotions. Il découvre la souffrance émotionnelle. Il apprend à pleurer. C’est la fin de « Un homme ça ne pleure pas ». Il apprend à toucher son cœur, à comprendre l’amour dans son essence. Il se rapproche émotionnellement de ses enfants. Il s’en occupe quel que soit leur âge. Des pères acceptent même de demeurer au foyer et de s’occuper de la famille pendant que maman travaille.

Le masculin, c’est la logique, le mental, la force d’action. C’est le pilier sur lequel on s’appuie et avec qui on se sent en sécurité. C’est la virilité, la solidité brute. L’homme s’est campé durant des millénaires dans ces rôles. Il a décidé et construit sans se préoccuper de cette autre partie de lui, son féminin. Toute émotion fut niée. Les hommes ont bâti notre monde sur la base de l’ego et ce monde est en décomposition.

Comme je le décris dans mon livre VERS LA NOUVELLE TERRE, nous vivons tous un grand changement et l’équilibre du féminin et du masculin en chaque être humain est une étape essentielle à la venue de cette nouvelle énergie où l’égalité et la complémentarité sont des attributs essentiels pour vraiment changer notre façon de vivre sur notre belle planète.

La prise de conscience de ce que nous vivons tous est un bon pas dans la réalisation de notre objectif commun, celui de bâtir une société ayant les qualités du cœur comme fondations. L’humain en premier. Nous sommes tous conscients qu’il y a encore du travail à faire en chacun de nous, mais nous sommes sur la bonne voie.

Bonne route à toutes et à tous.

L’équilibre dans le déséquilibre

Le conseil d’Hyppocrate

Le conseil et remède donné par le père de la médecine « Que ton aliment soit ton premier médicament » demeure toujours en force, et à plus forte raison… Vous connaissez, pour la plupart de vous, les méfaits d’une alimentation déséquilibrée. Plusieurs travaux ont traité ce sujet.

La santé et l’équilibre entre l’assimilation et l’élimination…

Parlons tout d’abord d’assimilation. Pour tous ceux et celles qui tiennent à leur santé, et font d’innombrables efforts, je vous donne ici les règles de base.

Première règle : la mastication

Pas de mastication, pas de digestion possible. Autrement les enzymes digestives ne pourront pénétrer dans la particule alimentaire si celle-ci est trop grosse. En pénétrant dans la particule, l’enzyme fait éclater sa chaîne moléculaire afin que les nutriments soient dirigés aux bons endroits et assimilés par l’organisme. Autrement, les aliments trop gros pour être bien digérés iront au seul endroit prévu pour les déchets : le côlon. Tant de temps et argent gaspillés inutilement…

Une réaction chimique se produit sous l’effet de la fermentation et de la putréfaction de ces aliments. J’utilise souvent cette comparaison : l’effet pop corn. Tout comme celui-ci, vos aliments éclateront sous forme de gaz et causeront gonflement et ballonnement. Sachez aussi qu’un repas bien mastiqué nourrit plus, donc moins besoin d’une grande quantité pour être rassasié. Avis à ceux et celles qui veulent perdre du poids.

Deuxième règle : Évitez de boire en mangeant

Lorsque vous mastiquez, le mouvement de votre mâchoire annonce au cerveau que vous êtes en train de manger. Celui-ci avertit les organes du système digestif. Ce dernier produit alors un liquide appelé sucs digestifs ainsi que les enzymes digestives, qui devront se mêler à votre nourriture avalée, appelé le bol alimentaire. Mais qu’arrive-t-il si je bois? Le liquide ingéré diluera les sucs digestifs et tuera presque toutes vos enzymes. Résultat… perturbation de la digestion, fatigue, gaz et ballonnement.

Troisième règle : Attendre au moins 1 heure après un repas avant de boire un liquide quelconque ou de manger un dessert… fruits inclus

Si cette dernière règle n’est pas observée, vous annulerez les effets des 2 premières. Car boire immédiatement après le repas, revient à dire que vous avez bu en mangeant. Le processus de digestion n’étant qu’à son début et votre repas toujours dans l’estomac. Résultat… perturbation de la digestion, fatigue, gaz et ballonnement.

Bien se nourrir est une preuve d’amour envers soi-même. N’attendez pas d’y être obligé. Les changements doivent se faire dans le plus grand respect de soi, à son rythme et avec patience… vous y arriverez. En le faisant, vous assurez à votre corps tous les outils indispensables et nécessaires afin qu’il puisse fournir le rendement auquel vous vous attendez légitimement de lui. Vous voulez maximiser votre investissement… alors assimilez ce que vous mangez.

L’élimination

Une intoxication provoquée par l’accumulation de ses déchets produit des toxines qui circulent librement à travers notre sang.

Mangez cru, vivant un peu à chaque repas. Un bon ratio de 50 % cru et de 50 % cuit est très acceptable et suffit à obtenir suffisamment de fibres qui agiront comme une brosse à longs poils, qui se mélangeront au bol alimentaire et avec l’aide du mouvement péristaltique, le fera avancer, et le rendre à terme sans coller sur la muqueuse intestinale. Encore plus important si vous avez consommé des aliments raffinés.

Nous savons que l’organisme ne peut éliminer que 70 % de ses déchets, et ceci dans les meilleures conditions c’est-à-dire malgré 2 ou 3 mouvements intestinaux quotidiennement. Trouvez ce qui vous convient pour le nettoyer, car n’oubliez pas que la santé est l’équilibre entre ce qui entre et ce qui sort.

Réflexion sur l’amour

Il n’y a qu’un seul mot AMOUR dans le dictionnaire, mais il y a des milliers, sinon des millions d’interprétation de ce mot. Notre compréhension présente de l’amour est le résultat de ce que nous avons vu et entendu des personnes qui nous entourent durant les premières années de notre vie. Bien entendu, nos expériences personnelles ont soit renchéri ou modifié notre compréhension.

Lorsque l’on regarde les personnes de qui nous avons appris, les gens qui nous entourent et notre propre vie, la question qui revient souvent est : « Pourquoi est-ce que l’amour nous fait mal et nous rend si souvent malheureux? ». Si on veut être honnête, la réponse est simple, nous mélangeons les mots : possession, attachement, contrôle, besoins et jalousie avec le mot AMOUR. L’amour n’est aucun de ces mots. L’amour est un sentiment qui ne possède pas, n’attache pas exagérément, ne contrôle pas, n’est pas là pour combler nos besoins et n’exprime pas la jalousie. L’amour vrai est un sentiment libérateur, qui permet à l’autre d’être ce qu’il est et qui nous rend heureux de voir l’autre personne heureuse, même si son bonheur ne dépend pas de nous.

En général, nous voulons quelqu’un pour combler nos besoins, pour remplir des vides que nous n’arrivons pas à remplir nous-mêmes. C’est pour cette raison que nous avons tellement d’attentes de toutes sortes envers notre conjoint ou conjointe. Nous devons aussi réaliser que dans un couple, nous ne sommes pas un, ni deux, mais trois. Il y a les deux personnes et la relation entre ces deux personnes. Ce qui se produit, c’est que très souvent, nous sommes en amour avec la relation, c’est-à-dire, tout ce qu’elle nous apporte et non avec l’autre personne.

L’amour est comme une sauce à spaghetti. Il y a plusieurs ingrédients et c’est ce mélange d’ingrédients bien dosés qui lui donne son goût. Les principaux ingrédients de l’amour vrai sont : la liberté, le respect, la patience, la tolérance, la compréhension, l’honnêteté, l’estime, l’amitié et la confiance. Comme dans une sauce, vous pouvez ajouter vos ingrédients personnels.

Nous devons garder en mémoire que je ne peux pas donner à l’autre ce que je ne peux me donner à moi-même en premier. En tant qu’âme et en tant qu’entité humaine, je suis complet, je ne suis pas la moitié de l’autre. Un couple qui s’aime vraiment ressemble à un chemin de fer, deux êtres qui vont dans la même direction et qui sont reliés par des sentiments, des expériences et le quotidien.

En terminant, j’aimerais vous laisser sur cette phrase : « le plus beau cadeau que je puisse faire à l’être que j’aime, c’est de choisir de m’améliorer, d’évoluer », car l’autre va en profiter et je contribue au bonheur du couple et à son évolution.

Le golf et la spiritualité

Lorsque j’ai débuté ma recherche spirituelle, il y a plusieurs années, j’ai réalisé que ma passion sportive, le golf, m’apprenait beaucoup sur moi-même et que ce sport était mon terrain d’apprentissage émotionnel. J’ai pris conscience que l’endroit où moi et plusieurs autres personnes avions le plus de difficulté à maîtriser nos émotions était sur le terrain de golf, lorsqu’on marquait un coup, spécialement lorsque la balle atterrissait dans l’eau ou dans le bois.

Le golf nous apprend plusieurs leçons qui vont nous servir dans notre vie quotidienne telles que :

Détachement
Se détacher du résultat du coup que l’on vient de jouer, du nombre de coups sur un trou et sur le total. Lorsqu’on n’arrive pas à faire ce détachement, que ce soit au golf ou dans notre vie quotidienne, on se crée du stress.

Responsabilité (honnêteté)
Le golf est le sport qui comporte le plus de règlements. Il y a certaines façons de faire les choses et de compter les coups. Comme dans la vie, nous sommes responsables de nos actes et nous ne devons pas se tricher ou tricher les autres.

Conscience de soi
Comme dans notre vie, au golf nous devons être conscient de nos forces et de nos faiblesses, de les accepter et de décider comment s’améliorer ou pas.

Discipline
Il existe un code d’éthique à suivre et le respect des nombreuses règles établies. Il revient à nous seul de prendre la décision de s’y conformer et surtout de le faire.

Persévérance
Le golf est le sport le plus technique que je connaisse. Pour exceller le moindrement, le golfeur doit persévérer, car comme pour toute amélioration dans la vie, cela prend du temps, rien ne se fait sur un claquement de doigts.

Respect
Je dois apprendre à respecter les personnes avec qui je joue, en adoptant un comportement convenable, en étant honnête en comptant mes coups, tout en suivant les règles établies, tout comme lorsqu’on vit en société.

Avoir un but
Au golf, la personne qui n’a pas de but ne pourra pas s’améliorer, tout comme dans la vie, la personne qui n’a pas de but n’ira nulle part et deviendra un robot se contentant d’exister. La même chose s’applique pour la personne qui désire partir en voyage, tant qu’elle n’aura pas décidé de sa destination, elle restera chez elle à penser.

De plus, le golf est bon pour la santé, car si on arrive à un certain détachement des résultats, on se détend et on élimine le stress. Pour vraiment apprécier le sport et la vie, on doit éliminer de nos pensées les mots compétition et comparaison. Selon mes informations, si on marche le parcours d’un 18 trous de golf en portant son sac sur l’épaule ou en tirant le chariot, on peut perdre entre 1 000 et 1 500 calories. Enfin, les terrains de golf sont situés en pleine nature où l’air est généralement plus pur.

Je souhaite que le golf vous serve, comme à moi, de terrain de connaissance de vous-même, et qu’il vous permette de vous améliorer.

La nature au service de l’homme ou le contraire?

La notion d’harmonie avec la nature a été délaissée depuis belle lurette. L’homme tue, altère la nature sans aucune raison, excepté pour l’argent! La nature a été créée pour être au service de l’humain, et non pas pour en être l’esclave. Tout arbre, toute fleur, ont pour but d’aider l’homme coûte que coûte. L’arbre a une vie. Il est aussi vivant que l’homme lui-même. Seule sa forme de vie est différente. L’arbre devrait être pour l’homme un point de référence pour canaliser et étudier la valeur de ses agissements. L’arbre est bien enraciné dans la terre qui l’a fait naître et ses branches s’élancent vers le haut. Il a besoin de la terre et du ciel pour grandir. Enlevez l’un ou l’autre, et l’arbre périra. En quelque sorte, la terre en est la mère, le ciel en est le père. L’homme n’échappe pas à la règle. Souvent ses pieds sont très enracinés dans la terre, mais hélas son regard se dirige également vers le bas. Il n’aspire pas à plus haut, contrairement à l’arbre. Quand l’homme n’aspire pas vers le haut, vers son évolution, et quand il ne cherche plus à grandir, alors il stagne, à ras la terre, et il meurt aussi petit qu’à sa naissance.

La nature étant ce que l’homme est, elle a besoin de respect. Et c’est cette notion de respect de la nature qu’il est essentiel à l’homme d’aujourd’hui de retrouver, non à travers de grandes philosophies, mais à travers des gestes simples et concrets de tous les jours. La nature a en elle-même tout ce qu’il lui faut pour se développer avec les moyens mis à sa disposition. L’homme, lui, trouve que la nature ne produit pas assez, ne grandit pas à son goût. Il veut la mâter comme on mâte un chien. Alors, il ajoute à la terre toutes sortes de produits chimiques hautement concentrés, sans penser une seconde que la terre est intelligente et qu’elle sait aller chercher elle-même ce qu’il lui faut, mais à son rythme.

Force de constater que l’homme agit avec la terre souvent comme il le fait avec son corps. Quand son corps est malade, au lieu de lui laisser le temps de se remettre par le repos et des moyens naturels, il se gave d’antibiotiques et de remèdes chimiques de toutes sortes afin d’être sur pied le plus vite possible… pour se diriger vers une autre maladie, causée par sa totale ignorance des lois de la nature.

On pourrait parler durant des heures et des heures sur ce sujet, mais ce qui est important de comprendre, c’est le principe du respect de la nature. Servons-nous de la nature, elle a été créée pour être à notre service, pas notre esclave. Chaque fois que nous nous en servirons, faisons-le avec respect et avec amour, d’égal à égal. Considérons-la comme l’être que nous aimons le plus au monde, et elle nous le rendra…

Dire oui à la vie… même si…

Ah non, il n’est pas question d’avoir un chien, et encore moins deux chiens, à la maison!!!

C’est la réponse sans appel que je donnais à mon chum, suite à sa demande d’apporter avec lui ses deux chiens, lorsqu’il a aménagé chez moi avec son garçon. Bien qu’il fut déçu de ma fermeture complète sur ce sujet, il trouva donc une famille qui voulut bien accueillir ses chiens.

Plusieurs années passèrent ainsi, bien que mon conjoint glissait parfois dans la conversation que ce serait plaisant de partager nos activités quotidiennes avec un chien…

Un certain soir de février 2007, j’ouvre le téléviseur et l’émission « César, l’homme qui parle aux chiens » est diffusée à ce moment-là. J’écoute attentivement la philosophie de César et je reconnais la passion de mon chum pour les chiens. Je réalise à ce moment que j’empêche mon chum de vivre de beaux moments suite à ma fermeture à la nouveauté. Comme je suis en formation à l’extérieur, je l’appelle au téléphone, je lui dis que c’est ok, on pourra avoir un chien si ce dernier peut vivre à l’extérieur et non dans la maison.

Pendant quelques semaines, nous feuilletons différents livres sur les races canines pour savoir quel chien s’adapte bien à notre climat. Je suis confiante, je pense que comme j’ai dit oui à mon chum, ça va être comme avec les enfants, il va oublier sa demande d’avoir un chien pour passer à d’autres choses. Ben non, la même semaine, nous apprenons qu’un couple se sépare et comme ils ne peuvent pas garder leur chien, il nous demande si nous voulons l’adopter. Mon chum saute de joie, accepte immédiatement, c’est une femelle labrador, le 1er choix de mon chum…

Le 21 mars 2007, nous accueillons donc cette chienne nommée Kina. Consciencieusement, je m’applique à l’ignorer complètement. Je n’aime pas ça, point à la ligne. Un chien, ça pue dans l’auto quand on se rend au chalet, ça pleure quand je mange, ça bave, ça jappe à tout moment, c’est dépendant et bon voilà, j’aime mieux les chats…

La semaine suivante, nous sommes en route pour le chalet accompagné de la neige qui tombe doucement sur le pare-brise de l’auto. En arrivant au chalet, je verse le fond de ma tasse de café sur la neige. Kina, le chien, s’empresse d’aller lécher le café sur la neige. Aaaaahhhh… là je suis surprise, moi qui adore un bon café, le chien semble du même avis que moi. Bon ben, voilà, un point de gagné pour elle.

Quelques mois passent ainsi et j’ai peu conscience de cette chienne dans son enclos qui épie le moindre de mes gestes lorsque je sors à l’extérieur. Mais je continue ma stratégie, je la regarde peu ou pas du tout, je ne lui donne pas d’attention, sauf pour la corriger si besoin est.

Un soir, nous nous préparons, moi, mon chum, et ce chien, pour notre marche quotidienne. En attendant mon chum, qui a oublié la laisse à l’intérieur, ce chien qui était fou de joie à l’idée d’aller se promener, se calme, s’assoit face à moi et me fixe intensément. Je sens son regard intense, insistant. Pour la première fois, je tourne mon regard vers elle et je prends le temps de la regarder dans les yeux. À ma grande surprise, je n’y vois que de l’amour inconditionnel. Je suis très touchée, très émue. À cet instant, mon cœur vient de s’ouvrir pour cet animal. Je réalise tout ce que j’ai manqué en l’ignorant. J’avais dit oui avec ma tête, mais j’avais gardé mon cœur fermé à la nouveauté. J’avais permis à mon chum de retrouver ce plaisir de partager la vie avec un chien, mais j’étais restée fermée à ce changement. Si je ne m’étais pas permise d’acquiescer à cette opportunité, j’aurais manqué de beaux moments ainsi que de belles leçons transmises par ce chien. Je n’aurais jamais appris comment on peut aimer sans condition un animal tout en ayant, réciproquement, le respect.

La majorité des êtres humains appréhendent le changement, la nouveauté, l’inconnu. Nous maintenons, quitte que quitte, notre routine, nos habitudes de vie. Malheureusement, même si notre quotidien nous rassure, nous n’apprenons plus, nous n’évoluons plus. Et quand nous osons accepter, avec un cœur ouvert, ce que la vie nous présente, tel un nouvel emploi, un(e) nouveau(le) conjoint(e), une occasion d’affaire, une amitié naissante, etc., nous recevons tellement plus que ce à quoi nous nous attendions. Le mental tente de planifier l’avenir, mais la vie ou l’amour, nous réserve tellement de belles surprises et d’opportunités d’aimer encore plus.

Alors vous qui me lisez en ce moment, êtes-vous prêt(e)s à dire oui à la vie… même si…