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Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux?

Allons donc! Une telle question est superflue pour les gens conscients que nous sommes! Ne savons-nous pas hors de tout doute que le bonheur vient de l’intérieur?

Mais qui peut se vanter d’être totalement heureux?

N’y a-t-il pas encore quelques zones sombres en nous, habitées par des croyances aux racines tenaces, par le souvenir d’expériences décevantes et blessantes?

Il faut bien se l’avouer : il y a encore quelqu’un là-dedans qui attend que la vie lui soit favorable, qui espère gagner à la loterie, autant celle de la vie que celle qui distribue des millions. On veut tellement s’améliorer, on fait tellement d’efforts pour être meilleurs que, secrètement, on se dit qu’un jour la vie nous récompensera par le bonheur, la chance, l’amour et l’abondance.

Oui, bien sûr, un peu de tout cela se manifeste dans nos vies, mais jamais en proportion du travail que l’on fait sur soi. Parce qu’on est des êtres évolués, on sait qu’il est vain de verser dans le sentiment d’injustice, d’envie ou de révolte. Pourtant, au plus profond, existe encore une insatisfaction, un goût un peu amer de n’être pas comblés.

Faudrait-il en faire encore plus? Nous voilà épuisés juste à y penser!!!

Heureusement que le printemps arrive à la rescousse avec son énergie de renouveau et de ses symboles forts tels : ressusciter et sortir de sa coquille comme le poussin. Ainsi, le temps passé à l’intérieur du tombeau ou de la coquille, période ô combien indispensable au processus, pourrait symboliser notre ménage du printemps.

Dans tout bon ménage, on se départit de ce qui ne nous sert plus et on nettoie à fond ce qu’on veut conserver. C’est tout dire!

Au fond, ce qui nous empêche d’être heureux tout le tour, c’est d’abord le fait de croire que nous devons faire quelque chose de plus ou de différent. Je crois sincèrement que la plupart d’entre nous en avons assez fait et qu’il est grand temps de nous arrêter et de mettre l’accent sur ce qui nous stimule, nous rend créatifs et nous faire rire. Les mots renaissance, renouveau et résurrection nous invitent à un retour aux sources, c’est-à-dire à qui nous étions avant de commencer è tout faire pour essayer d’atteindre un état qui nous était dicté de l’extérieur.

Parce que nous faisons partie du grand tout, nous sommes déjà parfaits et chacune de nos caractéristiques, fut-elle jugée positive ou négative, a sa raison d’être dans le plan que l’âme a élaboré pour la présente incarnation.

Nous n’avons rien à corriger; nous avons plutôt à devenir conscients de toutes nos composantes et à les accueillir avec l’immense amour que nous portons.

En amenant, par exemple, à la conscience une fausse croyance du type : « je n’en fais pas assez ou ce serait trop beau », les cellules impliquées sont sollicitées et peuvent être transmutées.

Pour ce faire, il suffit de s’asseoir mentalement dans le fauteuil doré de notre dignité humaine et de notre divinité; puis d’inonder ces cellules de l’amour total dans lequel elles baignaient au moment où la source les a créées. Et comme tout nettoyage digne de ce nom nécessite les produits les plus puissants, n’hésitons pas à appeler à la rescousse l’énergie du Christ, de Marie, des Archanges et des Guides de lumière qui nous sont familiers. Pourquoi ne pas donner un congé pour l’éternité à tous les groupes de cellules concernées par les peurs et les restrictions de toutes sortes. À chaque limitation conscientisée, sa séance de transmutation.

C’est ainsi qu’avec le support de l’amour/accueil de soi, nous redevenons comme des enfants : confiants, insouciants du lendemain, spontanés, joyeux et heureux de vivre. L’enfant ne cherche pas à être quelqu’un. Il vit chaque moment, les joies et les peines, avec intensité. Il nage dans la plénitude et n’a jamais besoin de se demander ce qu’il devrait faire pour être heureux, car il fait spontanément et sans compromis ce que lui dicte son être.

Qui suis-je? De quoi ai-je besoin pour me sentir heureuse? Seule la personne qui pose la question peut trouver la réponse. Un geste posé à chaque jour pour se rapprocher de ce qui nous rend heureux peut faire toute la différence.

L’âme pousse de l’intérieur pour se réaliser à travers les diverses expériences qu’elle attire à nous. Le bonheur, c’est quand la personnalité cesse de résister et collabore à la mission que l’âme cherche sans relâche à accomplir.

Et si notre mission était directement liée à ce qu’on aime le plus et en même temps à ce qui nous fait le plus peur?

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