Rechercher
Close this search box.

Chanter : un outil sacré pour se sentir vivant

Je suis née en Abitibi (1963) et, à l’âge de 23 ans, je suis venue m’établir en France, où je vis depuis. Le chant fait partie intégrante de mon essence et il a été présent tout au long de ma vie sous différentes formes (chants spontanés, chorale, auteure-compositrice-interprète, autoproductrice de deux albums, animations de soirées, accompagnatrice en chant, cours, stages). Au fil de mon expérience, je me suis rendu compte que beaucoup d’entre nous portaient de grandes blessures liées à la voix chantée. J’ai aussi pu constater à quel point un travail de libération de la voix est un réel chemin de réconciliation, de guérison, de résilience qui permet de rétablir une connexion profonde à soi et aux autres et de libérer l’expression, l’émotion, la créati­vité… En prenant ainsi la mesure de l’importance du chant comme outil d’épanouissement existentiel, j’ai eu envie d’écrire un livre  qui soit une source d’inspiration, un encoura­gement, un soutien pour nous aider à restaurer notre pleine capacité naturelle à chanter dans la joie, la liberté et le lien.

Les bienfaits de chanter
L’acte de chanter est composé de deux pôles : la Connexion (la reliance), qui représente la face Yin cachée, et l’Expression, qui représente la face Yang révélée. Chanter est donc une écoute et une expression profonde de soi. Chanter libère la voix, libère la joie, libère l’être. Chanter est un acte créateur  qui nous met en contact avec notre plaisir, avec notre liberté et qui nous permet de nous sentir vivants : nous créons des sons, des vibrations, de la résonance, du bien-être, des sensations, des émotions, de l’expression, de la célébration, du lien, du sens.

C’est pourquoi je parle de Chant Existentiel, c’est-à-dire un chant, ou une qualité de relation avec son chant au-delà de toute performance, qui a une portée d’épanouissement existentielle, c’est-à-dire qui nourrit un sentiment d’exister et une sen­sation d’être intensément vivant : je ressens, je me relie, je m’exprime, je crée, je me déploie, je partage, je me transforme, je célèbre en chantant!

Et tout ce qui nous permet de nous connecter au vivant, d’exprimer le vivant, de devenir plus vivant, est sacré.

En résumé, chanter permet de :

  • entrer en contact avec le sentiment d’exister et de se sentir vivant;
  • exprimer son identité, sa créativité, ses émotions, sa puissance, sa tendresse;
  • se sentir en lien : avec soi, les autres, le grand Tout;
  • développer le sentiment de confiance en soi et de sa valeur;
  • vivre un sentiment de bien-être, de détente, de paix;
  • vivre un sentiment d’ouverture, de libération, de liberté;
  • augmenter sa qualité d’écoute et de présence;
  • ressentir du plaisir et de la joie;
  • stimuler sa vitalité;
  • respirer, se sentir vibrer;
  • savourer le partage, la communion, la célébration, la transcendance;
  • se transformer, guérir…

Pourquoi chantons-nous si peu?
Alors que chanter peut nous nourrir de tant de bienfaits, nous pouvons nous demander : Pourquoi chantons-nous si peu? Pourquoi l’expression chantée est-elle si emprisonnée? Parce que nous n’avons pas été bercés et nourris de chants, parce que nous n’avons pas été encouragés à explorer et à expérimenter librement et créativement avec notre voix chantée, parce que, par des propos rabaissants, nous avons été décou­ragés, réprimés, coupés, handi­capés de notre voix et de notre expression chantante.

Oui, comment pouvons-nous avoir envie de chanter si nous avons grandi dans un environnement familial ou social dans lequel personne ne chantait, dans lequel nous n’avons pas goûté le plaisir et les bienfaits de chanter? Comment pouvons-nous avoir envie de chanter si nous avons peu d’occasions de chanter, libérés de la pression de performance, pour le seul plaisir de chanter? Comment pouvons-nous avoir envie de chanter si le chant a été mis à l’extérieur de nous : d’un côté, les chanteurs sur scène, qui nous divertissent, et de l’autre côté, le public qui regarde et écoute? Comment pouvons-nous avoir envie de chanter si nous n’en avons jamais goûté le plaisir, si nous en avons perdu le goût à cause de commentaires négatifs à propos de notre voix, si nous avons peur de nous sentir vulnérables et de « ne pas savoir faire »? Comment pouvons-nous avoir envie de chanter si nous avons le cœur triste et que nous ne savons pas que chanter peut nous apporter un baume de réconfort et de joie au cœur? Comment pouvons-nous avoir envie de chanter si nous avons cessé de célébrer la Vie?

Dans de telles conditions de non-enchantement et de désenchantement, nous nous pensons incapables de chanter, ou nous avons peur de le faire, car chanter est une source d’angoisse, de souffrance, voire de traumatisme, ou nous y sommes indifférents parce que nous ne voyons pas ce que chanter peut nous apporter. Nous avons donc appris, pour la plupart très tôt, à taire le son de nos voix et de nos chants, et beaucoup de voix en voie d’épanouissement ont ainsi été cassées, handicapées ou rendues muettes.

Nous pouvons nous ré-en-chanter!
La capacité de chanter est en chacun de nous. Si nous pouvons parler, nous pouvons chanter.

Même si nous n’avons plus chanté depuis notre enfance, que nous pensions chanter faux ou ne pas être capables de chanter, nous pouvons faire refleurir notre capacité et notre joie naturelle de chanter et redécouvrir cet endroit en nous qui sait chanter et le remettre en mouvement. À cet endroit, il existe un chant profond, connecté à l’instinct. C’est le Chant de la Vie en nous.

Nous pouvons renouer avec notre instinct de chanter en simpli­fiant notre rapport avec le chant, en vivant moins d’enjeu et plus de jeu, en improvisant, en laissant jaillir de l’instant présent des chants spontanés, libres, intuitifs et en créant des espaces de soutien bienveillant et d’encouragement pour explorer notre voix et notre chant en toute sécurité et liberté…

Soyons des « résilients » du chant. Que chanter rime avec joie, liberté, créativité, reliance, partage et célébration de la Vie! Depuis la nuit des temps, les communautés se sont rassemblées autour d’un feu pour chanter et célébrer ce qui nous unit : la Vie! Mettons nos cœurs en voix, mettons nos cœurs en joie et réintroduisons le chant dans nos vies, nos maisons, nos villages, nos entreprises, nos prisons, nos hôpitaux, nos rues! Par nos Cercles de chant, contribuons au grand Cercle de la paix et au ré-enchantement du monde.

Mon invitation…
Mettez plus de chant dans votre vie et plus de vie dans votre chant.
Vous pouvez commencer dès maintenant, avec cet exercice qui invite à chanter un chant d’intimité pour soi-même : www.youtube.com/watch?v=SRLyuJDh-Oo (ou voir l’exercice sur la page d’accueil de mon site).
_______________
1Au Cœur du Chant : une voie pour nourrir son chemin existentiel, Éditions Le Souffle d’Or, mai 2015; distribué au Québec par Prologue.
2Cependant, c’est le processus créatif en lui-même, et pas nécessairement le résultat créé, qui nous fait nous sentir vivants.

Redevenir responsable de ses choix de vie et les assumer vraiment!

… l’humain est frugivore et doit obligatoirement inclure une forte proportion de fruits et légumes crus dans son alimentation…

J’ai 41 ans, je suis né en Catalogne, en France, où je vis. Il y a cinq ans, je me suis mis à faire des vidéos pour parler d’alimentation crue et du mode de vie propice à la régénération, et, petit à petit, cela a pris de l’ampleur.

J’ai connu l’alimentation vivante de force; j’étais mourant. J’avais une tuberculose très avancée, une hépatite C et une pancréatite aiguë. J’avais perdu la moitié de mon poids : je pesais à peine 30 kilos pour 1,75 m. Je ne pouvais plus marcher et j’ai enchaîné plusieurs arrêts cardiaques. Entre mes 27 ans et mes 33 ans, j’ai passé quasiment sept années d’agonie.

J’ai alors découvert « à mon plus grand étonnement » que tout ce que j’avais vécu jusque-là était simplement la conséquence de ma méconnaissance totale des lois biologiques de l’individu et que ce qui m’arrivait n’était pas un hasard, mais la conséquence normale de la violation de ces dites lois : sur les plans de l’alimentation (je mangeais n’importe quoi), du rythme de vie, de mon mode de vie dans sa glo­balité. Si l’on ne connaît pas les règles, on n’a pas la capacité de choisir vraiment de les respecter ou de ne pas les respecter et, dans ce cas, on se retrouve dépendant d’un pseudo-arbitraire.

Le rôle de l’alimentation vivante dans la santé est d’une logique totale!
Le corps a deux besoins fondamentaux : recevoir une alimentation appropriée et avoir l’énergie nerveuse afin de pouvoir l’utiliser. Le système glandulaire est ce qui permet au système nerveux de faire fonctionner les organes.

On parle souvent de l’alimentation comme facteur premier de notre état de santé (ou de mauvaise santé) actuel, mais, pour moi, le plus gros facteur de dysfonctionnement de l’être humain est le rythme de vie moderne, la surcharge du système nerveux, l’épuisement… Nous sommes si épuisés que nous avons besoin de stimulants et que nous nous jettons sur l’alcool, les cigarettes, la viande, le café… L’épuisement nerveux est pire encore que l’alimentation.

Plus je fais des recherches et plus il m’apparaît que le corps humain fonctionne selon une logique implacable. Il n’y a pas de hasard. Je suis persuadé que cela s’applique non seulement sur le plan physique, mais aussi sur un plan plus spirituel. Si tu te comportes de telle façon, tu auras automatiquement un retour négatif. Si tu te comportes autrement, le retour sera positif. Il y a des lois biologiques incontournables. Cela vaut pour l’alimentation, les relations aux autres… Le problème est que nous ne connaissons pas ces règles; donc, nous ne sommes pas à même de les respecter.

Il y a une alimentation spécifique pour l’être humain comme pour toutes les espèces vivantes, et celle-ci est basée sur les fruits et légumes crus. Ce n’est pas un dogme ou une idéologie, c’est un fait biologique qui s’impose à nous. Comme la vache est herbivore et devient malade si on la nourrit avec des farines animales, l’humain est frugivore et doit obligatoirement inclure une forte proportion de fruits et légumes crus dans son alimentation, sous peine de dégénérer. L’alimentation frugivore, dite « alimentation vivante », n’est pas une mode ou un régime, c’est l’alimentation naturelle et spécifique de l’humain, qui lui assure de prospérer.

Régénère.org
Sur mon site regenere.org, j’ai rapi­dement inclus d’autres thèmes en plus de l’alimentation, car j’ai commencé à m’intéresser aux conditions qui font que l’être humain fonctionne correctement. Ce qui me plaît le plus à présent, c’est d’élargir le propos, de passer de la lucarne de l’alimentation au mode de vie dans son ensemble. Je me suis rendu compte que c’est tout notre mode de vie nous conduit à être malades physiquement, psychiquement, émotionnellement. Les vidéos totalisent plus de 14 millions de vue en cinq ans, et le mouvement ne cesse de grandir en France.

Plus tu es malade, plus tu vas bien!
Vous êtes-vous déjà demandé comment il se fait que, dans un environnement qui est de plus en plus toxique, nous ayons de moins en moins de réactions? Et d’ailleurs, vous remarquerez avec moi que nous avons de moins en moins de réactions, l’âge avançant… Quand on est enfant, on est « malade souvent » et quand on grandit, on est de moins en moins « malade ». Est-ce vraiment un bon signe?

Si on considère que la plupart de ce que l’on appelle maladies ne sont que des symptômes et que la plupart de ces symptômes ne sont en fait que des réactions de détoxification du corps qui tente de faire sortir des produits toxiques que nous lui avons imposés, alors il apparaît que le fait de faire des symptômes, ce que l’on appelle communément « être malade », est plus positif que de ne pas en faire. Quand on « fait des symptômes », donc quand on « est malade », cela veut dire simplement que l’on expulse les produits toxiques, les poisons que nous avons absorbés. Et c’est pour cela que je me permets d’avancer le paradoxe apparent suivant : « plus tu es malade, plus tu es en bonne santé ». Parce que être malade signifie donc expulser des produits toxiques dans un monde qui est de plus en plus toxique, dans un environnement qui est de plus en plus toxique, c’est bon signe!

Il n’est pas étonnant qu’avec l’âge nous fassions de moins en moins de symptômes, car notre système nerveux est de plus en plus épuisé. Nous devenons incapables de faire le moindre symptôme, incapables de faire la moindre fièvre. Et qu’est-ce qui apparaît? Ce ne sont plus des symptômes anodins, comme des crachats, de la toux, de la fièvre, des éruptions cutanées, mais des maladies internes de dégénérescence cellulaire beaucoup plus lourdes en termes de conséquences qui apparaissent d’un seul coup : cancer, maladies neurodégénératives, maladies auto-immunes, etc. Autant d’atteintes qui signalent sans détour que les produits toxiques non évacués ont fait une œuvre destructrice dans l’organisme.

Avancer dans la vie en étant conscient et responsable
Nous vivons dans un monde dans lequel il y a des lois à tous les niveaux. Ceci n’est pas le fruit du hasard, contrairement à ce qu’on nous laisse penser. Il y a des lois biologiques, comme il y a des lois spirituelles. Si nous ne connaissons pas ces lois, nous avons l’impression de vivre dans un monde de l’arbitraire dans lequel on tombe parfois malade, parfois non, comme une roulette russe.

Si l’on connaît les lois biologiques qui président au fonctionnement normal de l’être humain, si l’on sait que le corps humain est une formidable machine à « s’autonettoyer », si tant est qu’on lui laisse cette possi­bilité, alors, à ce moment-là, on se rend compte que ce monde n’est pas un monde de l’arbitraire, mais un monde rempli de sens, un monde dans lequel les lois biologiques peuvent être suivies pour notre plus grand profit, ou ne pas être suivies, mais auquel cas nous ferons un choix conscient.

Mon but, au travers des vidéos, est de faire en sorte que chacun puisse découvrir ces lois, les connaître et choisir en toute conscience s’il désire les respecter ou pas. Redevenir responsable de ses choix de vie et les assumer vraiment!