Nous sommes-nous déjà arrêtés pour nous poser la question : qu’est-ce que je devrais régler avant ma fin de vie sur cette terre? Disons que ce n’est pas le premier sujet qu’on discute lors d’une réunion familiale… Il y a des exceptions et beaucoup d’êtres humains disent ne pas avoir peur de la mort. C’est souvent parce qu’ils ont réussi à remplacer la peur par la foi, la sagesse ou la résignation. Pourtant, la mort demeure, pour une grande majorité d’entre nous, une angoisse récurrente et un sujet dont certaines personnes n’aiment pas aborder.
J’étais l’un de ceux qui n’aimaient pas parler de la mort jusqu’à ce que survienne trop tôt la mort de ma mère. Le lendemain de l’Action de grâce en 1993, ma mère a eu un accident vasculaire cérébral et est décédée quelques semaines plus tard à l’âge de 51 ans. Qui pense mourir à 51 ans? Personne… Nous n’étions pas préparés, ni même elle, car elle n’avait jamais pris de mesures pour mettre en place un plan successoral. Elle n’avait qu’un testament rudimentaire, aucune assurance-vie… ma petite voix me dit… elle n’est pas la seule!
SVP RÉDIGEZ UN TESTAMENT!
En tant que conseiller financier de ma propre entreprise, il me vient l’idée d’écrire un livre sur le sujet.
À l’automne 2013, je reçois un appel de mon père à mon travail. Il est diabétique et je suis toujours inquiet lorsqu’il m’appelle. Il n’était pas bien. Je lui dis : j’arrive papa. Un autre passage de ma vie qui m’a conduit à ce livre. Mon père vivait seul dans la maison dont je pouvais dire que c’était mon vrai chez-moi.
À ce moment, il a fallu vivre, mon père, moi et mes deux sœurs, une transition de la maison familiale de mon père à une résidence pour personnes âgées. Une transition très douloureuse, triste, mais une transition nécessaire pour le bien de mon père. Nous ne sommes jamais préparés à cela mais il faut y penser.
La première question que j’ai posée à mon père : est-ce que tu as un plan successoral papa? Il répondit : oui, mais il est dans le porte-document. Je ne l’avais pas vu depuis une dizaine d’années, mais je connaissais son existence. Je l’ai trouvé poussiéreux derrière une chaise du salon. Quand je l’ai ouvert, j’y ai trouvé quelques vieilles factures, le projet de loi pour la vente de sa camionnette, quelques chèques inutilisés et le dernier T4 de ma mère. Il y avait une référence à son chalet d’une hypothèque dont aucun d’entre nous n’était informé.
Si la situation de mon père sonne comme la vôtre, il est temps de mettre à jour vos documents pendant que vous êtes encore vivants ou de demander l’aide d’un expert. Un outil simple, peu coûteux et extrêmement efficace est un organisateur de succession. C’est une liste de toutes les informations nécessaires pour un plan successoral. Imaginez la tranquillité d’esprit de savoir que tout ira comme prévu?
Savez-vous ce que cela vous coûtera lorsque vous mourrez? Savez-vous ce que cela coûtera à votre succession? Organiser les funérailles, évaluer les biens du défunt, payer les dettes, la distribution des actifs, etc.
Il y a ceux qui recevront un héritage et ne seront pas prêts non plus. Selon le magazine MacLean’s, les canadiens surestiment le montant dont ils hériteront de 50 % en moyenne. C’est beaucoup d’argent.
Je vous invite à visiter mon site internet www.kbhfinancial.ca afin d’y retrouver tous les sujets importants à régler avant votre fin de vie.