Tous les chemins mènent à Rome…

Dieu sait combien de chemins j’ai essayé pour comprendre ce monde dans lequel nous vivons. Car comprendre ce monde est essentiel pour vouloir y appartenir. Et quand on le comprend vraiment, est-ce qu’on veut finalement en faire partie? Ou est-ce que l’on pousse un peu plus loin notre recherche pour se rendre compte que notre vraie famille n’est peut-être pas celle que l’on pense?

Le sentiment d’appartenance se développe, s’apprivoise, s’inspire. On n’appartient pas à une communauté ou à un groupe sans en saisir le but et l’essence. Et dès notre tendre enfance, on cherche à se sentir inclus, accepté, intégré. Ce sentiment débute dans notre propre lignée familiale se développant graduellement vers d’autres groupes selon nos attirances et nos préférences. Que ce soit le volley-ball ou le reiki, le crudivorisme ou le bingo, le couple ou le bouddhisme, l’être humain a un désir profond de vouloir appartenir à ce qui lui ressemble et ainsi ressentir cet esprit de « famille » lorsqu’il choisit de s’associer à des gens avec qui il a des intérêts communs.

Se situant au troisième niveau de la pyramide de Maslow, le sentiment d’appartenance est un besoin naturel des êtres de ce monde, une poussée intérieure qui nous entraîne vers la découverte de soi à travers les autres. Ce sentiment d’appartenance représente toutefois le reflet d’un sentiment plus profond qui habite en nous, mais qui ne se dévoile pas facilement si l’on reste attaché à la forme et si l’on ne gratte pas un peu dans son contenu. Est-ce qu’au fond, ce désir d’appartenance ne cacherait pas un plus grand désir, celui d’appartenir à notre vraie famille? Tous les êtres humains ont en commun le désir de retourner à l’Unité, à la Source, à Dieu et c’est dans cette perspective que le désir d’appartenance qui nous habite peut servir éventuellement vers un but plus global, celui de dépasser la perception de ce monde et de voir chacun d’entre nous pour ce qu’il est réellement, un esprit parfait, immuable, innocent, éternel.

Nous ne sommes pas séparés, nous ne l’avons jamais été. La science quantique, celle qui étudie l’infiniment petit, explique très bien cette idée de non-séparation. Seule la forme (le corps, le monde que l’on perçoit) nous trompe à ce sujet, tentant de démontrer que nous sommes différents et séparés. Nous croyons tous avoir des intérêts différents, des désirs d’appartenance propres à chacun de nous, mais c’est dans l’approfondissement de notre spiritualité que nous finissons par réaliser que nous voulons tous retourner à la Maison, que nous avons tous le même but commun, celui de retourner à la perception juste, celle que nous venons tous de la même famille, non pas une famille de formes, mais une famille de l’esprit.

On ne peut pas juger du chemin que chacun prendra pour réaliser son désir d’appartenance. Mais nous pouvons voir chaque chemin comme un rappel qu’en chacun de nous existe ce besoin de retourner vers la Source. Ainsi plus je prends conscience de Qui je suis et par le fait même de Qui nous sommes, plus je me rapproche de ce sentiment d’appartenance originel. Utilisé avec justesse d’esprit, ce sentiment nous rapproche de notre prochain et nous permet de voir chacun d’entre nous, sans exception, comme une partie intégrante de la confrérie universelle.

En dépassant nos perceptions erronées et au lieu de penser à eux comme des personnes apparemment séparées, et en les voyant comme étant ce qu’ils sont réellement, c’est-à-dire parfaits esprits, nous en viendrons à nous penser nous-mêmes et à nous expérimenter de cette façon. « Comme tu le vois, ainsi tu te verras toi-même. » C’est une loi irréfutable de l’esprit, un chemin qui mène indéniablement vers l’Unité, la Source de tout, UN.

Une approche multidimensionnelle de la santé pour un mieux-être

Souvent la réponse à la question « Qu’est-ce que la santé? » est simplement « ne pas être malade ». Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la santé consiste en « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Comment y arriver?
Abraham Maslow (1943) a énuméré les besoins suivants : survie, sécurité, amour et appartenance, estime de soi, accomplissement de soi et transcendance. Nous savons aujourd’hui que le non-respect d’un de ces besoins conduit à un problème de santé.

Jerrold Greenberg (1985) présente les « dimensions de la santé » : physique, émotionnelle, intellectuelle, sociale et spirituelle. Il est le premier à présenter la dimension spirituelle laquelle correspond au besoin de transcendance chez Maslow.

Harvey et Robineault (1996) ajoutent deux nouvelles dimensions externes à la personne : économique et environnementale.

Un modèle intégré permet de mieux comprendre cette vision globale de la santé où mieux être et qualité de vie résultent d’un équilibre dynamique entre ces différentes dimensions dont voici une brève description :

Santé physique
Intégrité et bon fonctionnement de l’organisme humain : équilibre métabolique, échanges de chaleur, réactions biochimiques, mécanisme respiratoire, circulation sanguine, conduction nerveuse, etc.

L’alimentation, l’activité physique et le sommeil contribuent à une bonne santé physique.

Santé psychologique
Activités intellectuelles et émotionnelles, domaine de la raison, de l’émotion et de l’imagination. Nos pensées et nos émotions ont une incidence directe sur notre santé physique et psychologique.

C’est aussi le domaine de l’estime de soi. La gestion du stress et les pensées posi-tives contribuent à la santé psychologique.

Santé sociale
La connaissance de soi mène à la connaissance des autres. C’est le domaine de l’organisation sociale, des communications, de l’histoire humaine, du travail et des loisirs.

L’estime de soi et une bonne harmonie avec soi-même conduit à une meilleure entente avec autrui.

Santé spirituelle
Notre nature intérieure, nos valeurs et notre éthique. C’est le domaine de l’introspection, de la pensée et de la réflexion profonde sur le sens de la vie.

La santé spirituelle est essentielle pour trouver le sens de l’unité avec soi-même, les autres, l’environnement et l’Intelligence qui ordonne l’univers, quel que soit le nom qu’on lui donne.

Santé économique
Les besoins essentiels que sont la nourriture, le vêtement et le logement démontrent que l’aspect économique est directement lié à la santé et au bien-être. La santé économique est liée aux autres dimensions de la santé et y exerce une influence directe.

Notre capacité physique au travail, le stress, les relations humaines se retrouvent au cœur même de l’activité économique qui est un lieu d’échange et de partage.

Santé environnementale
L’environnement physique et humain. La nature dans laquelle nous évoluons réagit au moyen de mécanismes de rétroaction. L’activité humaine participe à cette interaction dans une influence réciproque.

La santé nécessite un ajustement de nos habitudes de vie. Respecter les lois naturelles, les principes fondamentaux de la santé et les différentes dimensions est le seul moyen de maintenir un état de bien-être et une bonne qualité de vie.

Selon les sages et les philosophes, nous faisons partie de l’ensemble de l’univers et sommes responsables de nous-mêmes et de notre environnement. En comprenant cette notion, nous agirons de façon à ce que notre santé, notre qualité de vie, notre longévité et notre survie en soient améliorées. Nous apprécierons ainsi davantage la vie qui s’exprime en nous et à travers nous.