Les huiles essentielles, une alternative aux antibiotiques

Les grandes multinationales pharmaceutiques ont maintenant épuisé leurs ressources pour contrer efficacement les infections bactériennes. En effet, les antibiotiques les plus puissants, ceux de la dernière génération, sont eux aussi, dans bien des cas, reconnus par les bactéries qui leur deviennent alors résistantes. L’époque mémorable de leur apparition, où ils ont enrayé la pneumonie (souvent mortelle) est maintenant révolue. Cet exploit magistral avait fait oublier pour un temps toutes les recherches et expériences réalisées avec les plantes et leurs extraits les plus concentrés, soit les huiles essentielles. Heureusement, la planète et toute sa pharmacopée nous est toujours disponible, en grande partie du moins. De plus, nous avons aujourd’hui toute la technologie nécessaire pour prouver l’efficacité des huiles essentielles (aromatogramme, spectomètre, etc.).

En utilisant les huiles essentielles, on apprend vite que leur activité la plus importante est celle d’enrayer les parasites, bactéries, virus et autres indésirables. Les huiles essentielles font cela avec une grande compétence pour plusieurs raisons. Je n’exposerai ici que les 3 principales.

La première est en soi extraordinaire et l’homme n’est pas près de trouver son équivalence en produits de synthèse. En effet, les huiles essentielles non seulement détruisent l’intrus, mais, dans un même mouvement, renforcissent les cellules saines contre les attaques de cet intrus. Ce facteur est plus qu’intéressant en cette période où l’humanité voit son système immunitaire complètement hypothéqué pour toutes les raisons que nous connaissons. Quand on est conscient que tout est uni, on conçoit mieux l’importance de son terrain versus son capital-santé. À mon avis, il est urgent de rendre au corps sa capacité originelle à se défendre seul. J’ai constaté plus d’une fois dans ma pratique que des personnes présentant une faiblesse chronique, par exemple au niveau des poumons (rhumes, grippes, sinusites fréquentes), se trouvaient immunisées presque totalement à ces maux après un traitement adéquat aux huiles essentielles.

La deuxième raison est mathématique. Vu la nature polymoléculaire de la majorité des huiles essentielles, la molécule qui agit sur l’envahisseur, ne peut être reconnue par celui-ci parce qu’elle est accompagnée de tant d’autres qu’il ne sait plus où donner de la tête. Dans sa perfection, dame nature nous fait voir qu’elle est aussi rusée que David dans son combat contre Goliath. Donc, peu de chance que les huiles essentielles n’agissent plus.

Enfin, la troisième raison et non la moindre est un état de fait : utilisées dès les premiers symptômes, les huiles essentielles peuvent contrôler voire enrayer l’infection en moins de 24 heures. De plus, on ressent dans les minutes qui suivent l’utilisation si l’huile essentielle choisie aura un effet bienfaisant ou si elle sera neutre. De nombreuses huiles essentielles nous approvisionnent en molécules anti-infectieuses. Sans aucun doute, origanum compactum (carvacrol), thymus vulgaris (thymol), satureya montana (carvacrol) et eugenia caryophyllus (eugénol) sont parmi les meilleures représentantes dans le domaine. Toutes quatre peuvent combattre plusieurs ennemis à la fois et ont un large spectre d’action. De plus, toutes quatre proposent des molécules anti-infectieuses qui sont très positives donc toniques et stimulantes. Mais attention, car toutes quatre peuvent irriter et même brûler la peau.

Citons maintenant la très prisée cinnamosma fragrans mieux connue sous le nom de ravensara aromatica (antivirale), le melaleuca alternifolia ou tea-tree (antibactérienne majeure) et bien sûr, au Québec, plus de 36 huiles essentielles qui sont maintenant distillées dont deux monardes (anti-infectieuses) et plusieurs conifères que j’utilise presque toujours dans mes synergies pulmonaires. Essayez un mélange savoureux à diffuser dans la maison : une part égale de mélèze, pruche, épinette blanche et pin sylvestre. En plus d’aseptiser l’air, vous vous sentirez bien.

Les huiles essentielles sont vivantes, vibratoires et subtiles. Elles nous offrent un moyen doux en même temps que puissant de soigner aussi bien le corps que le cœur.

Une flore intestinale… qu’est-ce que ça mange en hiver?

Afin de favoriser une bonne digestion et de maintenir son côlon en santé, celui-ci a besoin d’un allié, c’est-à-dire sa flore microbienne ou sa flore intestinale dont il était pourvu dès la naissance. Ces micro-organismes qui peuplent notre système digestif, mènent une vie très intense. Ils peuvent être bénéfiques ou pernicieux dépendamment de l’état de son milieu. Sa population au niveau du tube digestif est de 100 000 milliards d’individus dont 400 espèces différentes. Proportionnellement, nous devrions avoir de 80 % à 85 % de bactéries amies vs 15 % à 20 % de bactéries putréfactives. Trop souvent malheureusement, ce pourcentage est inversé. La paroi interne du côlon étant un filtre très fragile, ne devrait laisser passer à travers sa muqueuse que les nutriments essentiels et faire obstacle aux toxines. C’est donc dans son déséquilibre qu’il transforme et laisse passer les microbes qui s’y trouvent. Il devient alors le siège de plusieurs maladies, du fait qu’il augmente considérablement la prolifération de bactéries pernicieuses qui sont propagées insidieusement dans tout notre organisme. C’est pourquoi son état est très précieux et comporte de graves répercussions sur la santé en général. Saine, la flore intestinale riche en immunoglobuline, neutralise les micro-organismes pathogènes (causant des maladies). La constipation ou la diarrhée sont des signes d’une flore intestinale dérangée à cause du phénomène d’absorption par les intestins des matières fécales.

Facteurs causant son déséquilibre
Le stress, la consommation de médicaments, la surconsommation de protéines, les aliments contaminés par des bactéries et des pesticides de toutes sortes, colorants, additifs, conservateurs alimentaires et toutes autres substances indésirables que l’on retrouve légalement dans les aliments de consommation, la pollution de l’air, et enfin l’hypochlorhydrie (excès d’acidité gastrique).

Bienfaits d’une flore saine
Facilite la digestion en permettant une utilisation maximale des aliments ingérés par leur dégradation finale pour être finalement assimilés par notre organisme et en produisant des enzymes digestifs.
Aide à maintenir un taux de cholestérol acceptable dans le sang.
Prévient les infections, en tapissant le tube digestif, elle obstrue les pores dans lesquels pourraient adhérer des micro-organismes pernicieux (effet de barrière).
Redonne au côlon son mouvement original (le péristaltisme) prévenant ainsi constipation, diarrhée, etc.
Contrecarre l’action des agents irritants grâce à ses propriétés antibiotiques et antibactériennes naturelles, prévenant irritations, inflammations, etc.
Contribue à rétablir un ph normal dans le système gastro-intestinal et les conduits urinaires.
Contrôle la croissance des micro-organismes responsables de la production de toxines dans le côlon et évite la putréfaction des aliments dans l’intestin (gaz, ballonnement, etc.).
Renforcit le système immunitaire; selon Kousmine, le milieu intestinal est un champ de bataille immunologique majeur de notre organisme. On peut dire que 70 % de notre système de défense se trouve au niveau du système digestif.

Comment peut-on reconstruire sa flore?
Plusieurs aliments ou suppléments particuliers ont des propriétés thérapeutiques qui ont été vérifiées.
Le réjuvelac; eau fermentée obtenue à partir du blé germé. Lors de cette fermentation, l’acide lactique produit détruit les bactéries nuisibles.
Le kéfir; champignon à bactéries. Le Dr Mokom a consacré sa vie à la recherche sur le kéfir. Il a guéri plusieurs maladies grâce à cette fermentation.
Le filia; ferment lactique, détruit les bactéries intestinales nuisibles et assure un environnement sain et favorable à l’assimilation, la production de vitamines et l’élimination des toxines.
Le jus d’herbe de blé (ou d’orge); obtenu à partir de jeunes feuilles de céréales cultivées, assure une régénération totale de la flore intestinale.
Les lactobacillus, acidophilus et bifidus ou probiotiques; (communément appelés capsule de yogourt) culture pure de bactéries nécessaire au fonctionnement intestinal et présentant de nombreuses vertus thérapeutiques.

L’irrigation colonique est une autre façon de prendre soin de sa santé intestinale. Par l’élimination des déchets parfois accumulés depuis des années, elle élimine microbes, toxines, mauvaises bactéries, champignons à levure, parasites et tout autre micro-organisme pouvant affecter votre organisme. Aussi, l’hygiéniste du côlon devrait procéder à un implant de bactéries lactiques après chaque irrigation pour s’assurer d’une saine reconstitution de la flore intestinale.

Étant l’hôte dès notre naissance d’une flore intestinale, il nous incombe la tâche tout au long de notre vie de la maintenir en équilibre pour toutes les raisons que je viens de vous énumérer. Votre santé dépend de la qualité et de la quantité de ces micro-organismes bénéfiques qui œuvrent sans cesse pour vous. De là, l’importance de votre alimentation… la flore intestinale est ce qu’elle mange…

Le microbiome — Nourrissez-vous bien vos bactéries?

Le microbiome, anciennement connu sous le nom de flore intestinale, est constitué des milliards de bactéries qui nous habitent et sans lesquelles nous ne pourrions survivre. Nous aurions en nous autant sinon plus de bactéries que de cellules, ce qui pourrait représenter jusqu’à 2,5 kg. Quand nous mangeons, elles mangent aussi. On parle de suppléments  et de probiotiques, mais on parle rarement de ce que nos chères « colocataires » aiment manger.

Les bactéries
Nous avons souvent considéré­ les bactéries comme étant « méchantes » et responsables de différentes maladies, d’où le besoin de les éliminer. Mais en les percevant ainsi, on se cause bien du tort. Nos microbes nous aident à digérer, à avoir de l’énergie, à produire des vitamines, à réguler notre appétit, à renforcer notre système immunitaire pour nous défendre contre les mauvaises bactéries. Les bactéries mangent comme n’importe quel autre organisme. Les bonnes bactéries vont utiliser nos déchets pour en faire des nutriments, tandis que les mauvaises mangent nos nutriments et en font des toxines.

Nourrir son microbiome
Notre microbiome a besoin d’être nourri, mais bien souvent on le prive de ses nutriments essentiels. Qu’est-ce que ça mange, des bonnes bactéries? Des FIBRES!!! Surtout celles de végétaux, dont les légumes et les fruits. C’est ce qu’on appelle les prébiotiques. Il s’agit de fibres non digestibles, connues également sous le nom d’oligosaccharides. Malheureusement, notre alimentation en contient souvent trop peu, ce qui aggrave les problèmes digestifs et l’inflammation, affaiblit notre système immunitaire, rend la perte de poids plus difficile et augmente le risque de maladies chroniques. Pour s’aider à avoir un microbiome bien diversifié, il faut avoir une alimentation très variée afin de fournir à nos bactéries leur nourriture préférée et faire plaisir au plus grand nombre possible de bonnes bactéries.

Nous savons tous que les probio­tiques sont importants, qu’ils proviennent d’aliments fermentés comme la choucroute, le kombucha, le kéfir ou d’un supplément, mais ce sont les prébiotiques qui vont les nourrir. En combinant les deux, vous obtiendrez de biens meilleurs résultats. Puisque ces fibres ne sont pas digérées, elles deviennent la source de nutriments pour nos bonnes bactéries. Chouchouter son microbiome, c’est prendre soin de sa santé.

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Voici la suite d’une histoire sans fin… L’explosion de la recrudescence des allergies et des maladies auto-immunes.

C’est étroitement lié à l’évolution de notre alimentation. D’abord, à l’abondance du sucre. Ensuite, aux produits alimentaires industriels. Auparavant, quand on mangeait un plat, on savait ce qu’il y avait dedans. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les plats préparés contiennent de très nombreux ingrédients. Par exemple, quand vous mangez un poulet tout prêt, vous ingurgitez aussi des protéines d’œufs, du sucre, de la poudre de lait, du gluten et des additifs… La liste des ingrédients rajoutés est très longue. Cette alimentation moderne agresse les muqueuses et peut être allergisante.

La flore et la muqueuse intestinale sont indissociables; elles dialoguent constamment. Les problèmes peuvent donc venir des deux côtés. On sait aujourd’hui que les maladies auto-immunes et inflammatoires et les allergies sont dues au fait que la muqueuse est trop poreuse. La muqueuse devient perméable et laisse passer les aliments dans l’organisme. Le système immunitaire réagit; il sécrète des anticorps qui contribuent à l’apparition de dysfonctionnements immunitaires. Et je ne parle pas des toxines qui surchargent le foie.

Les probiotiques contenus dans les yogourts peuvent avoir un effet bénéfique. Le problème, c’est qu’ils sont associés à un produit laitier. Ça signifie donc qu’il ne faut pas avoir d’intolérance au lactose ou être allergique aux protéines du lait, ce qui est assez fréquent chez les personnes qui ont des problè­mes de santé. Pour toutes ces raisons, j’ai personnellement du mal à recommander les laits fermentés probiotiques. Ils contiennent des sucres et des édulcorants qui nourrissent les pathogènes. Les probiotiques agissent en apportant des bactéries et contribuent à corriger la perméabilité de l’intestin. Ces bonnes bactéries protègent la muqueuse et empêchent les organismes pathogènes de s’y fixer et de déclencher des diarrhées. Enfin, elles peuvent engendrer une concurrence pour la nourriture et empêcher ainsi la colonisation de la flore par des bactéries néfastes.

Dans l’alimentation occidentale moderne, il y a de moins en moins de bactéries. Il est donc logique qu’il y ait un grand engouement pour les probiotiques.

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