Au-delà de la mort

Nos êtres chers communiquent avec nous au-delà de la mort. Cet article vous aidera à reconnaître ces contacts et à éliminer les peurs qui y sont souvent associées. Vous pourrez ainsi vivre ces communications avec tout le naturel qui leur est propre.

Les âmes de nos êtres chers décédés ont plusieurs moyens de communiquer avec nous. Il nous suffit de reconnaître ceux qui nous facilitent la tâche. Comme tout phénomène énergétique, c’est une question de vibration et de compatibilité qui fera qu’un moyen spécifique sera privilégié. Voici quelques formes que peuvent prendre ces contacts :

  • Les rêves, contacts d’âme à âme ou des transmissions de symboles;
  • via la nature, ex. : les oiseaux, les papillons;
  • le contact sensoriel, par l’entremise de nos corps, ex. : les frissons, les caresses;
  • les médias, ex. : chansons à la radio, messages sur panneaux publicitaires;
  • les phénomènes paranormaux, ex. : téléphone qui sonne, lumières qui clignotent, objet qui bouge, « toc-toc » dans la nuit;
  • la télépathie, en direct ou à travers un médium ou un canal qui se dévoue à ces communications;
  • les enfants, ils sont des canaux purs.

Il y a deux types de contacts : les messages d’amour et de paix et les appels à l’aide. Souvent, nos êtres chers feront un effort particulier suite à leur décès, afin de partager avec nous les bienfaits de l’au-delà. Ils veulent nous transmettre leur amour et nous rassurer sur la continuité de la vie après la mort. Suite à ces contacts, nous baignons dans l’amour et nous ressentons une grande paix. D’autres contacts sont plutôt des appels à l’aide. Si nous étions plus nombreux à les reconnaître et à réagir en apportant l’aide nécessaire, notre monde en serait embelli. Ces libérations sont importantes pour soi, pour nos êtres chers et pour la terre qui rayonnera de plus en plus.

Voici quelques façons d’identifier la nature d’un contact :

  • Vérifier l’état de l’être cher quand vous l’apercevez. S’il paraît rayonnant, souriant, bien habillé, les yeux clairs, etc., soyez assuré que tout va bien. Si l’être vous apparaît mort, recroquevillé, triste, fatigué, vous pouvez apporter de l’aide.
  • Écoutez les mots. Si vous entendez des messages de joie, de paix et d’amour, réjouissez-vous. Si vous entendez plutôt des messages tristes ou négatifs, c’est un signe que vous pouvez apporter votre aide.
  • Portez attention à ce que vous ressentez et vérifiez si vous recevez des frissons. Si vous vous sentez bien, ou que les frissons vous parcourent le corps de haut en bas, votre être cher vous contacte des hautes sphères et vous êtes assuré que tout va bien. Si au contraire, vous ressentez un malaise ou que les frissons sont du bas vers le haut et ne dépassent pas le plexus solaire, apportez de l’aide.

À cause de notre prédisposition humaine à être dans notre corps mental (nos pensées) ou dans notre corps émotionnel (nos sentiments) plutôt que d’être dans notre corps physique (notre sanctuaire), nous avons tendance à magnétiser dans nos auras toutes sortes de visites du monde astral. L’énergie est magnétique et c’est pourquoi, si vous êtes aux prises avec des dépendances ou si vous refoulez vos émotions, vous pouvez avoir magnétisé dans votre aura des êtres décédés avec les mêmes problèmes.

Les pratiques qui suivent serviront autant pour la libération de vos êtres chers que pour le nettoyage de votre aura :

  • Aussitôt que vous devenez conscient que vous avez reçu un S.O.S., prenez le temps de vous recueillir et transmettez par votre pensée que vous reconnaissez le contact.
  • Centrez-vous, car c’est à partir de votre centre que vous pouvez diriger l’énergie.
  • Visualisez un couloir de lumière (vous pouvez allumer un lampion). Puis, invitez l’être à se présenter à la lumière. S’il y a résistance, demandez à l’être s’il connaît quelqu’un qui est décédé. Sa pensée fera apparaître des êtres. Invitez l’être à se joindre à eux, puis laissez aller.
  • Vous pouvez réciter des prières pendant neuf jours, un lampion allumé. Le Notre Père est particulièrement bien indiqué, mais toute prière encouragera l’élévation de l’être.
  • Une dernière technique très efficace, mais qui demande plus d’entraînement et de volonté, est celle de maintenir vos vibrations dans les sphères élevées de la paix et de l’amour et ainsi devenir un havre d’élévation pour ceux qui en ont besoin.

Rappelez-vous que les relations peuvent continuer au-delà de la mort. Il est donc important de résoudre certains conflits, de pratiquer le pardon et le lâcher prise, et de s’assurer que nous avons bien vécu notre deuil. Remerciez vos êtres chers après chaque contact, un simple adieu (à Dieu) suffira pour les rediriger vers les hautes sphères d’amour et de lumière.

Bonne canalisation!

Vacances & ressourcement

Nous voilà à la porte du printemps, période où la nature se réveille et tout reprend vie. Pendant ce long hiver peut-être sommes-nous demeurés dans notre confort douillet à l’intérieur de notre foyer, oubliant parfois de faire de l’exercice, ce qui occasionne un manque d’énergie.

Nous entrons dans notre routine sans nous en rendre compte. Nous sommes tous pris par le quotidien, et jour après jour nous recommençons les mêmes habitudes sans penser à notre bien-être.

Comment peut-on, à l’ère où l’on prêche tant pour la santé, que ce soit par l’alimentation, l’exercice, l’oxygénation, des pensées positives, etc., ne pas penser prendre du temps pour se ressourcer et se régénérer afin de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

C’est pourquoi il y a à notre portée des endroits tout désignés, offrant des soins santé pour la relaxation nous donnant la possibilité de refaire le plein d’énergie. Ces soins énergétiques sont aussi un bon moyen de prévention et d’entretien pour une meilleure santé. Certains de ces endroits sont bien positionnés dans un environnement calme entouré de montagnes, de rivières et de lacs, où la nature nous amène à la détente et où l’on respire l’air pur.

Nous pouvons y passer une journée de ressourcement ou même un séjour de quelques jours.

Tout cela sont de bonnes raisons pour profiter d’un temps d’arrêt et prendre des vacances qui nous changent vraiment de la routine.

Plusieurs personnes n’osent tenter cette nouvelle aventure, et ce genre de vacances ressourcement, peut-être par gêne, ou par peur de l’inconnu, ou par culpabilité, car certains croient qu’il est égoïste de prendre soin de soi, pourtant nous sommes la personne la plus importante.

Imaginez, n’avoir aucun horaire, ni responsabilités, aucun repas à préparer, rien d’autre à faire que penser à soi et se laisser dorloter. Faire le plein d’énergie.

Il suffit de tenter l’expérience une fois pour se rendre compte du bienfait énorme que cela nous procure à tous les niveaux : physique, mental, émotionnel.

Je vous souhaite de magnifiques vacances, qui vous laisseront de beaux souvenirs et une façon agréable de préserver la santé.

Silence… on médite!

« Je consens et j’accepte de ne rien faire sauf de me concentrer sur mon être, mon corps, mon mental, ma respiration. Je suis consciente qu’il n’y a aucun but, aucun résultat à atteindre, mais seulement le chemin et l’intention pure de me concentrer sur moi-même sans aucune distraction. »

Ceci a été ma déclaration que j’ai écrite dans mon journal à l’aube de mon expérience de méditation silencieuse d’une durée de dix jours dans un centre situé au cœur de la nature au nord de la Californie. Un lieu propice à une telle pratique, là où, je savais, évidemment, qu’aucune parole n’était permise ni exercice quelconque ni même le yoga, aucune écriture ni lecture et aucun contact des yeux avec d’autres participants n’était toléré. L’élément que j’appréhendais le plus était qu’au souper des fruits seulement y étaient servis.

J’étais prête mentalement à vivre ce périple à l’intérieur de moi-même afin d’expérimenter ce que « je suis » vraiment sans l’influence de toutes les distractions que peut offrir notre environnement ou nos activités. J’entrevoyais par cet isolement une capacité à mieux ressentir ce qui fonctionne pour moi ou non, de façon à faire des choix plus conscients et plus directs vers ma réalisation et le bonheur.

Mais qu’est-ce qui a bien pu me pousser à aller faire une telle expérience me diriez-vous?

Ce qui m’a d’abord invitée fut la lecture de « The Art of Living » par William Hart et S.N. Goenka, (traduction française : L’Art de Vivre), qui m’a été prêté par une amie dans des circonstances inoubliables sur la Grande Île d’Hawaii. J’avoue que je ne trouvais pas particulièrement attirant ce livre tout bleu pas très épais avec une roue comme illustration. Ah là, tout le sens de ne pas juger son livre par sa couverture! Je le lu entièrement, et j’ignorais encore, à ce moment-là, qu’il aurait un aussi grand impact sur ma vie. Et comme il est expliqué dans le livre, la méditation est comme tout autre chose de la vie et comme par exemple, la natation, on peut savoir tous les bienfaits, les différentes techniques pratiquées, tout savoir sur le sport en question en lisant des textes, mais en ne sautant jamais à l’eau, il nous sera impossible d’apprendre à nager.

Alors, j’ai plongé et j’ai décidé d’aller faire un cours d’introduction de méditation. Le premier cours est obligatoirement d’une durée de dix jours, le temps nécessaire pour intégrer la technique. Il comporte des règles précises à suivre dont un code de discipline et il est entièrement gratuit. En fait, l’organisation dans laquelle je me suis inscrite est basée sur le principe « payer pour le suivant ». Un ancien étudiant a déjà déboursé, selon son budget et son appréciation pour qu’un nouvel étudiant puisse suivre le cours sans frais.

Ce qui m’a vraiment poussée à y aller, c’est de voir à travers cette opportunité d’investissement de temps en moi-même de pouvoir modifier mon approche à la vie. Évidemment, je ne savais pas trop à quoi m’attendre ou ce que j’allais y découvrir, mais je savais que les résultats ne pouvaient qu’être positifs. Le moment était des plus propices, car j’envisageais de me reconstruire une nouvelle vie, il fallait bien, car celle que j’avais mise tellement d’efforts à mettre en place avait éclatée plus de dix-huit mois auparavant. Une tournure d’événements digne d’une nouvelle littéraire, mais au lieu d’une fin d’histoire, il fallait continuer à vivre. Je remettais tout en question, chaque geste, je recherchais inévitablement un sens à ma vie et surtout une nouvelle façon de l’aborder comme si je cherchais à mettre fin à cette démarche sur des œufs écrabouillés. Je m’étais retrouvée à Hawaii, un voyage improvisé qui jour après jour s’est avéré d’une période de neuf mois. Le temps d’une gestation. Avant mon départ, un jour, quelqu’un m’a dit que c’est un lieu où les guérisseurs vont pour se guérir, un site sacré de recyclage d’âme, un terrain de pratique de vie, c’est rassurant de rencontrer d’autres âmes abîmées! Néanmoins, ce périple de méditation devenait une étape importante pour ma libération avant que je retourne à ma résidence principale pour tout vendre, me libérer d’ancrage du passé pour ensuite m’aventurer vers une toute nouvelle vie.

Qu’est-ce la technique dite « Vipassana »?
Vipassana signifie voir les choses comme elles le sont vraiment. C’est une des techniques de méditation les plus anciennes de l’Inde, visant la transformation par l’observateur en soi. Elle comporte une approche très directe et simple se basant sur la loi de la nature en observant les sensations du corps, l’observation de l’impermanence. Elle focuse sur la profonde interconnection entre le mental et le corps, ce qui s’expérimente directement par une attention disciplinée des sensations physiques qui sont formées dans le corps et qui s’interconnectent continuellement par les conditions de vie du mental. En devenant de plus en plus habile avec cette technique, le plus rapidement quelqu’un va se sortir de la négativité. Graduellement, le mental devient libre des défilements, il devient pur. Un mental pur est toujours plein d’amour, d’amour inconditionnel pour les autres, rempli de compassion pour ceux qui souffrent et demeure équanime devant toute situation. Le fait qu’elle ne comporte aucune visualisation et imagination et qu’elle ne préconise aucune religion ont été les éléments déterminants à ma décision de poursuivre cette méthode.

Quels genres d’expériences peut-on s’attendre à vivre?
Il y a autant d’expériences différentes qu’il y a de personnes, puisque nous vivons notre réalité chacun à notre façon. Dans mon expérience, j’ai eu l’impression d’être nez à nez avec l’anxiété. J’étais étonnée de prendre conscience qu’après deux ou trois jours seulement, je comptais le nombre de jours restant avant la fin du séjour. J’avais pourtant délicatement choisi de vivre cette expérience de dix jours. Et comme nous vivons chaque moment de la façon dont nous vivons notre vie, je me suis aperçue en jetant un coup d’œil vers le passé, que c’est aussi la façon que j’avais abordé mes études, en prenant le plus grand nombre de cours possibles, pour en finir au plus vite, donc, à peine commencé, déjà le sentiment anxieux d’avoir terminé. Je me suis dit que c’est probablement avec la même attitude que je vivais ma vie. Quelle belle réalisation ce fut! Croyez-vous que je sois la seule à vivre ainsi? Si ce séjour ne m’avait qu’apporté cette prise de conscience, ce serait déjà très gagnant. Nombreuses sont les découvertes sur nos états d’âme lorsqu’on n’y met toute notre attention.

Évidemment, il y a des périodes éprouvantes comme se sortir du lit et piétiner sur la rosée fraîche guidée de la lampe de poche pour se rendre à la salle de méditation pour 4 h 30 du matin. Toutefois, ces moments s’apprivoisent et deviennent des occasions d’émerveillement devant la beauté de la nature et les possibilités infinies que nous offre cette aventure. Aussi, il y a ces énormes bols remplis de fruits à l’heure du souper qui reçoivent des regards un peu perplexes. Cependant, il est intéressant de constater la différence de la qualité du sommeil et de la facilité du réveil lorsque nous mangeons plus légèrement le soir, à moins de ne pas manger assez et qu’on ne puisse s’endormir! Aussi, en soirée, il y a un visionnement audiovisuel qui est présenté en guise d’accompagnement dans la démarche.

J’ai réussi à compléter le programme de dix jours et j’ai trouvé une façon d’apprécier le moment présent. J’ai eu le temps de replacer des moments de ma vie et de comprendre que mes efforts à préserver l’amour, le confort, la sécurité n’a rien à voir avec l’évolution d’une situation. Le dernier jour, j’ai ressenti de la tristesse, et même une certaine crainte, en quittant l’endroit le plus paisible au monde pour revenir dans le « vrai » monde, jusqu’à moment où j’ai réalisé que cet endroit fait partie de ma personne et que je peux y accéder à n’importe quel moment.

Le retour à l’usage de la parole après une telle période de silence est une expérience qu’il faut vivre pour comprendre. À la fin, les sourires accrochés, les yeux pétillants, le teint resplendissant, les initiés respirent le bien-être et la légèreté. La vibration de la joie et de l’amour est palpable. C’est normal puisqu’on s’est offert un tellement beau cadeau, celui d’avoir su mettre absolument tout de côté pour s’être donné enfin l’occasion de vivre pleinement sa rencontre avec soi-même. Une transformation irréversiblement positive, en plus de ramener à la maison une technique de méditation intégrée.

Je me sens privilégiée d’avoir eu la chance de rencontrer il y a maintenant six ans, cette technique de méditation sur mon parcours. Depuis, je continue à pratiquer la méditation régulièrement et je me devais de partager cette expérience avec vous.

Des plantes… nutritives!

Toutes les composantes de notre corps ont un but ultime : l’équilibre. L’équilibre de la température interne par rapport à la température externe du corps (homéostasie); l’équilibre entre le processus de destruction (dégénération) et celui de la construction (régénération); l’équilibre entre l’assimilation et l’élimination. C’est une machine fort complexe, certes, mais parfaite, surtout!

Et pour préserver cet équilibre, nous devons observer quelques règles de base tel nous alimenter sainement, faire de l’exercice régulièrement, bien gérer notre stress au quotidien et obtenir suffisamment de sommeil pour bien récupérer. Voici, par ordre d’importance, les sept éléments qui sont essentiels à notre santé, voir notre vie :

Le premier besoin élémentaire est l’oxygène et pourtant, nous avons tendance à l’oublier. Ainsi, nous respirons trop souvent de façon incomplète, saccadée ou nous oublions tout simplement de respirer (souvent dû au stress!). Il est important de respirer profondément, pour permettre au diaphragme de prendre de l’expansion à chaque inspiration et de créer ainsi l’espace nécessaire pour laisser pénétrer l’oxygène dans les poumons. La respiration profonde est un tonique pour le corps et l’esprit. Prenons ainsi le temps de respirer une fleur sur notre passage; c’est tellement plus agréable que de courir constamment!

Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus important pour maintenir une santé optimale. Or, on nous a répété maintes fois de boire en moyenne huit verres d’eau par jour. Mais de préférence, éviter l’eau du robinet qui contient du chlore et d’autres produits chimiques ainsi que des métaux lourds (mercure, plomb, cadmium, zinc et cuivre), selon les régions. Pourquoi ne pas rendre l’utile à l’agréable en prenant une bonne tisane après le repas? C’est apaisant et on profite ainsi des bienfaits thérapeutiques des plantes!

Ensuite, au troisième rang viennent les glucides ou hydrates de carbone. Les glucides sont la principale source d’énergie et l’unique source d’énergie du cerveau. On y retrouve les sucres simples, les sucres doubles, les sucres complexes et les fibres alimentaires. Réduisez autant que possible votre consommation de sucres simples et doubles, tels que le sucre blanc, les friandises et le sirop d’érable, puisque leur assimilation est trop rapide et dérègle notre taux de glycémie. Optez plutôt pour les sucres complexes tels que les grains de céréales, les légumes tubercules, les légumineuses, les farines complètes et les grains grillés.

Tout près derrière, on retrouve les lipides (graisses) qui renferment des acides gras essentiels et qui se décomposent comme suit : les gras saturés, les acides gras mono-insaturés et les acides gras poly-insaturés. En général, les gras ont mauvaise réputation à cause des maladies dont ils sont souvent responsables. Ceci est vrai pour les gras saturés (graisses animales, fromage, crème, beurre, margarine, etc.) que nous tenterons de consommer de façon raisonnable. Mais les acides gras mono-insaturés et poly-insaturés, pour leur part, favorisent une diminution du mauvais cholestérol sanguin et pour cette raison, nous avons avantage à les intégrer dans notre alimentation quotidienne. Les sources d’acides gras mono-insaturés sont : les olives, avocats, arachides, amandes, pacanes, huile de canola, etc. Les sources d’acides gras poly-insaturés sont : le lin, carthame, tournesol, mais soya, noix, huile de pépins de raison, etc.

Les protéines (acides aminés) sont le cinquième besoin élémentaire et elles sont essentielles à notre organisme puisque ce dernier n’en fait aucune réserve. Pour cette raison, il faut en manger chaque jour et de façon suffisante (environ 15 g/repas ou le double pour les gens très actifs). Mais attention, lorsque la quantité de protéines ingérée excède les besoins, le foie les convertit en gras. Voici de bonnes sources végétales de protéines : soya, spiruline et avoine fleurie.

Au sixième rang, nous avons les vitamines, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, et qui sont des substances organiques essentielles à la vie. Elles ne peuvent, en général, être synthétisées par l’organisme et doivent, par conséquent, nous être fournies par l’alimentation. Or, la tendance générale est aux suppléments vitaminiques, mais voici des exemples de plantes qui procurent des vitamines et qui sont souvent beaucoup mieux assimilables par l’organisme :

Vitamine A : menthe poivrée
Vitamine B : avoine fleurie
Vitamine C : sureau (baies)
Vitamine E : framboisier (fruits)
Vitamine K : gaillet.

Et finalement, mais non le moindre, les minéraux et oligo-éléments sont le dernier des besoins alimentaires. Ils sont des substances inorganiques présentes dans l’organisme sous forme de sels. Certains d’entre eux sont essentiels à la vie et l’alimentation doit absolument nous fournir tous ces minéraux. Voici quelques exemples de minéraux et oligo-éléments ainsi que des plantes qui en contiennent :

Calcium : avoine fleurie
Fer : ortie et patience
Magnésium : chlorophylle
Potassium : framboisier
Iode : varech.

En résumé, les plantes sont une bonne source végétale qui répondent bien aux besoins élémentaires de l’organisme. Vous pouvez les consommer comme fruits/légumes, huile, tisane, teintures mère ou vitamines (en s’assurant qu’elles ne sont pas de source synthétique). Je vous encourage à les intégrer dans votre alimentation quotidienne; vous n’en verrez que des résultats positifs.

Plantes thérapeutiques à connaître pour leur valeur nutritive :
Avoine fleurie : vitamine B, calcium, protéines
Framboisier : feuilles : calcium, magnésium, manganèse et potassium
Fruits : sucre, vitamines A, B et C, protéines
Menthe poivrée : chlorophylle, vitamines A et C, fer et magnésium
Ortie : riche en minéraux (fer, calcium, potassium et acide silicique)
Pissenlit : vitamines A, B et C, potassium (feuille et racine) et calcium (racine seulement).

Bonne santé!

Respirez-vous que des poumons?

Une des premières fonctions du corps à être déréglée sous l’effet du stress est notre respiration. Notre façon de réagir à un état de surprise, de peur, d’inquiétude, en état de douleur (physique ou psychologique) est de retenir notre souffle. Étant donné le rythme affolé et les exigences de nos vies, il est facile d’oublier de bien respirer par moment. Voilà ce que nous faisons plusieurs fois par jour et souvent depuis plusieurs années. Il en résulte que notre respiration est bloquée et déréglée. Notre cerveau devient programmé par le stress, donc nous respirons de façon superficielle avec le haut des poumons en utilisant que la moitié de notre capacité pulmonaire. Différents problèmes de santé peuvent apparaître ou vous pouvez avoir souvent l’impression d’être à bout de souffle ou de courir après votre souffle.

Nous connaissons maintenant plusieurs moyens efficaces pour gérer notre stress. Cependant, bien respirer est un point de départ fondamental.

Voici une technique parmi plusieurs autres pour apprendre à rééduquer sa respiration afin qu’elle devienne profonde, rythmée et bienfaisante en vous permettant d’agrandir votre capacité pulmonaire et d’apporter des bienfaits à votre corps.

Prenez quelques minutes chaque jour pour vous détendre, relâchez les épaules, prenez le temps de faire des respirations profondes et conscientes en inspirant et expirant par le nez et en tentant à chaque inspiration de bien remplir les poumons et de faire descendre l’air le plus bas possible.

Pratiquez cet exercice lentement et en douceur. Soyez attentifs à votre corps et à ce qui se passe avec votre respiration.

Savez-vous ce que vous pouvez apporter à votre corps en apprenant et en pratiquant la respiration profonde?

  • L’oxygène dont le corps a besoin pour nourrir toutes ses cellules et le garder en bonne santé physique.
  • Lui permettre de se débarrasser des toxines et agrandir sa capacité pulmonaire.
  • De calmer le système nerveux, avoir une pensée plus claire et une meilleure concentration.
  • D’aider à diminuer les tensions et douleurs musculaires.
  • D’obtenir une meilleure circulation sanguine.
  • D’augmenter sa qualité de vie.

Rappelez-vous lorsque vous prendrez votre prochaine respiration qu’il ne s’agit pas d’un geste à prendre à la légère, car le souffle, c’est la vie.

Le toucher subtil

Le corps physique n’est qu’un des corps de notre manifestation comme être humain. Son toucher excite les sens et nous permet de connaître des sensations qui peuvent nous entraîner dans des zones de plaisir ou à l’inverse dans le désagrément de l’expérience. Les autres corps sont plus familièrement appelés corps d’énergie.

Ces corps d’énergie, tels l’émotionnel (astral), le mental ainsi que le mental supérieur (corps causal), plutôt immatériels, sont à l’origine du toucher subtil lors des échanges que nous faisons entre nous. Ils sont notre premier contact. Comme leur rayonnement est plus grand que le corps physique et qu’ils sont d’aspect plutôt éthéré, nous interpénétrons les corps l’un de l’autre avant même que le contact physique ne se produise. Nous pouvons alors capter des énergies qui peuvent être compatibles avec les nôtres ou au contraire être très dérangeantes.

Une personne s’approche de nous, l’invisible régit, nous nous touchons. Nos corps d’énergie s’interpénètrent, nous attirent dans un mouvement d’échange, les essences se mêlent et nous glissons lentement dans l’autre alors qu’une sensation, telle une vague brumeuse, nous envahit. Une légère excitation court en nous, puis, le cœur s’emballe, nous voulons dire quelque chose d’intelligent, mais le cerveau bloque.

Que se passe-t-il?
Nous venons de vivre un toucher qui ouvre la mémoire d’un tendre moment où nous nous sentions aimés. « Ah! Comme il serait bon revivre cette sublime sensation ». Pour un instant, une fraction de vie, nous rêvons d’être aimé, entouré de douceur, enroulé dans une ouate de bonheur. Pressés par le présent, nous refoulons quelques larmes dans un long soupir. Se croyant ennuyeux, notre interlocuteur se sent mal à l’aise. La réalité, c’est que nous pouvons nous toucher jusqu’à plus de deux mètres de distance et que ce toucher est très réel et peut être fortement ressenti par certains. Ce ressenti éveille en nous des mémoires d’événements ou de situations ranimant des états d’être reliés à ces moments. Comme un pendule, nos émotions oscillent du passé au futur.

Les plus sensibles parmi nous peuvent facilement capter des malaises présents ou même capter les mémoires du passé de la personne en contact.

Nous nous retrouvons régulièrement confrontés à des rencontres qui nous amènent dans des zones de malaises parfois désagréables, parfois très agréables, alors qu’une personne entre dans notre champ énergétique. Sans la connaître ou même lui avoir parlé, un échange d’informations entre nous a eu lieu, puis, nous fermons subtilement les accès à notre intérieur, nous baissons les boucliers. Un échange poli, mais non engagé prend place avec la personne qui vient de nous être présentée. Nous aimerions fuir, mais nous sommes les hôtes de la soirée.

Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi certaines personnes se ferment comme des huîtres. Inconsciemment, nous travaillons de façon très efficace avec tous ces corps, en créant des protections afin d’empêcher les énergies étrangères d’entrer dans nos centres moteurs (les chakras) ou même nos propres énergies d’en sortir, ainsi, nous empêchons que se dévoilent nos secrets ou nos états d’âme les plus profonds.

Conscients que nous pouvons toucher directement l’autre à distance, nous pouvons agir comme stabilisateur énergétique et même comme guérisseur, tant pour la nature (notre mère-terre) que pour les animaux et les humains.

Il s’agit de faire appel aux énergies divines, de canaliser en nous la lumière d’amour et de guérison du Christ ou de faire appel aux énergies des anges et des archanges, amener ces énergies dans notre centre cardiaque puis, se laisser rayonner comme les divins soleils que nous sommes.

Cela se fait avec détachement, respecte et amour.

Alors marchons dans les parcs, dans les rues et rayonnons la lumière afin que les arbres, les animaux, nos frères et nos sœurs puissent bénéficier de ces bienfaits.

Un travail en profondeur

La preuve n’est plus à faire à propos des répercussions de notre enfance sur notre vie d’adulte, sans oublier ce que nous avons ressenti à la naissance, durant notre vie intra-utérine, de même que l’influence héritée de nos ancêtres.

En lisant ceci, on peut possiblement se sentir découragé et se demander par où commencer.  Et même, se poser la question suivante : pouvons-nous vraiment nous en sortir?  D’abord, je crois qu’il est important de se rappeler que la perfection n’est pas de ce monde.  Ensuite, qu’il n’est pas nécessaire de tout guérir.  Et finalement, qu’à trop vouloir chercher, on risque de se perdre.  On peut tout de même envisager un certain travail sur soi.  Un des moyens est la psychothérapie.  Parmi ceux et celles qui ont déjà exploré le monde de la thérapie, certains diront qu’ils en ont retiré des bienfaits, et d’autres affirmeront que cela ne leur a pratiquement rien procuré.  Plusieurs facteurs sont à considérer si la thérapie n’a pas donné lieu à des améliorations dans la vie de la personne.  Évidemment, il y a la qualité du thérapeute, l’efficacité de l’approche, mais aussi le degré de motivation et d’engagement de celui ou celle qui consulte.  Ce dernier point n’est pas à négliger.  Se promener d’un thérapeute à l’autre, ou explorer quelques séances ici et là de différentes approches ne favorise pas nécessairement un travail en profondeur.

Les manuels ou les conseils d’un thérapeute qui nous expliquent « comment faire » peuvent nous aider à changer ce que nous faisons ou comment nous le faisons, mais pas ce que nous sommes.  Agir sur les comportements peut occasionner des résultats, mais habituellement, ils sont de courte durée.  Quant aux approches qui mettent l’accent principalement sur la compréhension intellectuelle, elles ne sont pas curatives parce qu’elles permettent rarement l’accès aux expériences et sentiments douloureux de notre vie.

Il en est de même pour une thérapie uniquement verbale – sans aucun accent mis sur les sensations et les sentiments – elle nous promène trop souvent dans un labyrinthe dont on a du mal à trouver l’issue.  Somme toute, c’est comme si plusieurs des approches thérapeutiques sont de nature plutôt palliative.  Ce qui expliquerait, en partie, pourquoi certaines personnes affirment n’avoir rien ou presque rien retiré de leur expérience en thérapie.  Si on compare l’individu à une plante, et que l’on souhaite obtenir de bons résultats, mieux vaut s’occuper des racines (travailler en profondeur), qu’arroser les feuilles (travailler en surface).

Avant de s’engager dans un processus thérapeutique en profondeur – qui est contraire à une thérapie à tonalité rééducative -, il est primordial de savoir que ce n’est pas une excursion touristique vers les souvenirs de son enfance.  Il faut être prêt à faire face à ses vérités cachées.  Nous ne pouvons pénétrer dans notre monde intérieur sans y rencontrer les blessures et la souffrance refoulées.  Et ce voyage, personne d’autre que soi ne peut le faire.

Lorsque nus commençons une thérapie, nous sommes souvent retranchés à l’intérieur d’une forteresse.  Inconsciemment, au fil des années, nous avons appris à ériger une structure d’attitudes, de comportements et de compensations.  Petit à petit, tout un système de défense s’est mis en place, laissant peu d’espace à toute spontanéité, souplesse, ouverture et joie de vivre.

La thérapie est un voyage d’autodécouverte et un processus de réconciliation avec soi-même.  La thérapie ne peut effacer le passé.  Elle va plutôt traiter le passé en fonction de ses effets sur le présent.  Elle vise à mettre à jour notre inconscient et à nous permettre de prendre conscience de notre façon d’être en relation avec les autres.  L’espace que fournit la thérapie est un lieu où l’on peut briser le silence, désamorcer ses mécanismes de défense et apprivoiser son monde intérieur.  Elle nous fournit l’opportunité de s’interroger sur soi – ce qui nous construit -, alors qu’accuser l’autre nous détruit.  La thérapie peut également nous aider à passer d’un mode émotionnel plus mature.  Autrement dit, être en mesure d’exprimer librement ses besoins, ses sentiments et ses émotions, plutôt que de les réprimer ou de les extérioriser d’une manière tordue ou bien explosive.  Un travail thérapeutique en profondeur réussi généralement à faire de nous des individus plus conscients, authentiques et transparents.

Dans un travail en profondeur – qui demande considérablement d’investigation de la part de la personne qui consulte – il ne s’agit pas d’analyser pour trouver des causes explicatives ou des responsables, mais bien de dénouer les éléments qui nous empêchent d’exister selon ce que nous sommes.  Accuser son père ou sa mère de ne pas nous avoir aimés autant que nous en sentions le besoin ne mène nulle part.  En revanche, on peut explorer en nous ce que cela a fait à notre cœur d’enfant.  De même, explorer l’origine de nos difficultés en cherchant à comprendre pourquoi n’est pas suffisant.  Mieux vaut sentir comment ces blessures du passé, accompagnées de leurs influences nuisibles, se manifestent, à notre insu, dans notre vie actuelle.  Et pour ce faire, il ne s’agit pas de dissoudre quelque chose qui s’est produit durant notre enfance, mais de dissoudre quelque chose qui se reproduit depuis l’enfance.

Pour tout travail thérapeutique en profondeur, un climat de confiance et de sécurité se doit d’être présent.  En effet, explorer notre monde souterrain peut nous conduire dans les ténèbres de nos plus lointains souvenirs et nous faire faire l’expérience de l’atroce terreur de la mort.  Cette impression que l’on va mourir est ressentie par l’enfant en nous qui, lorsque jeune, a dû refouler sa souffrance parce qu’elle était trop grande par rapport à ses forces d’alors.  Ressentir à nouveau cette souffrance lui rappelle qu’elle peut l’envahir totalement; c’est ce qui lui donne l’impression qu’il va mourir ou s’éclater en mille morceaux.  Mais l’adulte d’aujourd’hui – qui accompagne en thérapie le petit enfant en lui blessé – accompagné à son tour par un thérapeute en qui il a confiance, peut avoir accès à cette souffrance de jadis.  Si le rythme de la personne est respecté, rien n’émergera à la conscience avant que la personne ait les forces pour y faire face.  Respecter le rythme de la personne équivaut à travailler en douceur.  Mieux vaut séduire les mécanismes de défense que de les défoncer.  Ainsi, la personne se sent de plus en plus confiante, sécurisée et prête à lâcher, une à une, ses résistances.  De surcroît, à mesure que le travail se poursuit, la personne apprend de plus en plus à se confier et non à commenter sur ce qui l’habite.

Entreprendre un travail en profondeur est habituellement un travail à long terme.  L’évacuation de sa souffrance, restée longtemps muette, fait partie du processus, mais cela ne saurait suffire.  L’analyse de son vécu, avec son influence dans le quotidien, est également une composante essentielle du processus.

En somme, un travail en profondeur, s’il est bien réussi, produira chez la personne un état de mieux-être avec des répercussions bénéfiques, intégrées et durables dans tous les aspects de sa vie.  Cependant, n’oublions pas qu’un état de mieux-être n’est pas un but à atteindre, mais bien un état à bâtir et à habiter un peu plus chaque jour.

La phytothérapie et la santé, les deux inséparables

On sait que la phytothérapie c’est l’art de traiter les maladies par les plantes médicinales (phyto : plante et thérapie : soigner) donc c’est une médecine active.

Cependant, par rapport à la santé, il ne faut surtout pas oublier que la phytothérapie est une médecine préventive et c’est là tout le secret des plantes. Les plantes sont là pour nous nourrir, pour nous guérir et aussi pour nous maintenir en santé.

La santé n’est pas un état fini. Elle est à reconquérir sans cesse, à chaque seconde, jour après jour et toujours de façon très individuelle en rapport avec nos qualités génétiques et psychiques. Que ce soit sur le plan physique, émotionnel ou psychique, les plantes médicinales sont à notre disposition de façon préventive pour nous aider à préserver et à conserver ce merveilleux cadeau qu’est la santé.

Quand à cette période de l’année, on réalise l’abondance des plantes dans nos jardins, on ne peut que remercier cette terre de cette grande générosité et profiter de ces atouts que la nature nous donne pour restaurer notre santé.

Quand j’aperçois dans nos champs la bardane, la verge d’or, le trèfle rouge et dans nos jardins, l’artichaut, l’ail, le thym et tellement plus encore, alors consommer ces plantes pour notre santé physique devient un bienfait énorme.

Quand j’admire dans nos jardins la camomille, la calendule, le millepertuis, ces plantes et plusieurs autres, aident à traverser les moments plus difficiles de notre vie sur le plan émotionnel.

Quand je cueille la mélisse, l’aubépine ou la verveine bleue pour n’en citer que quelques-unes, sur le plan psychique ces merveilleuses plantes peuvent nous être d’un grand secours.

Toutes ces plantes et des centaines d’autres nous accompagnent dans notre quête de la santé. Nous apprenons en phytothérapie que la plante est beaucoup plus que ce qu’elle représente physiquement. Nous apprenons avec la conscience qu’il s’agit là d’un être profondément vivant, incluant bien davantage que ce que notre regard physique peut déceler. On découvre toute la subtilité dans ce pouvoir curatif et ce bien-être que nous procure la plante par sa vitalité. Nous avons encore tellement à apprendre des plantes!

Alors prendre la plante en tisane, en élixir de fleurs, en concentré, en extrait, en teinture-mère, en décoction ou autres, devient un geste en soi guérisseur qui entretient la vie et la santé.

La nature est cette source de vie à laquelle nous pouvons nous abreuver afin de nous nettoyer, de nous restaurer et de grandir. C’est au contact de la nature et plus particulièrement des plantes que nous commençons à comprendre le fond de notre âme!

L’intuition… une question de bon sens

Les personnes qui développent leur intelligence intuitive réagissent mieux que les autres aux défis quotidiens. Ce véritable sixième sens, que tous possèdent mais que peu utilisent consciemment, est directement lié à la créativité et à la puissance personnelle. Malgré cela, qui n’a pas déjà rejeté ou ignoré le message intérieur qui nous avertissait et pensé – trop tard – « Je le savais », « J’en avais le sentiment ».

Du Latin intuere qui signifie « regarder, voir de l’intérieur », le Robert définit l’intuition comme « une forme de connaissance, directe et immédiate, qui ne recourt pas au raisonnement ». Faculté innée, l’intuition se manifeste généralement de façon spontanée, comme un flash soudain de conscience, de connaissance définitive, de certitude, d’évidence. Florence Scovel, une théologienne, disait que « l’intuition est une faculté spirituelle qui ne s’explique pas; elle ne fait que pointer le chemin. ».

On a beaucoup écrit sur le sujet et s’il semble que nous ayons peu d’influence sur sa manifestation spontanée, on peut faire beaucoup pour créer les conditions qui lui permettent de s’exprimer. Pour contacter cette précieuse ressource, il s’agit premièrement de se retirer du feu de l’action et de relaxer, puis de clarifier notre intention pour aligner nos antennes de perception sur l’objet ou la situation qui nous occupe.

Voici 5 étapes simples :

  1. Préparez-vous : Identifiez la question que vous voulez poser : soyez clair, bref et honnête. Obtenez des faits et de l’information sur le sujet ou la situation qui vous occupe. Selon le chercheur Jérôme S. Bruner de l’Université Harvard, plus vous en savez et devenez familier avec un sujet plus il vous sera facile d’arriver intuitivement à une décision ou à la solution d’un problème.
  2. Détendez-vous : tout ce qui vous aide à vous détendre, à ralentir votre dialogue interne, vous rapproche de votre pensée intuitive. Ne tentez pas de réfléchir ou d’analyser. Si une longue liste de choses à faire s’impose à vous, prenez des notes pour libérer votre esprit. Utilisez la méthode de méditation ou de relaxation qui vous convient le mieux. Prenez du temps régulièrement pour expérimenter le silence. Profitez de l’aide formidable que la nature peut vous apporter dans ce domaine.
  3. Soyez réceptif : Une fois bien détendu, posez votre question et contemplez les réponses que vous recevrez. Soyez ouvert aux pensées inattendues. Si vous ne possédez pas tous les faits dont vous avez besoin, ne vous laissez pas aller au stress puisque cela ne fera qu’accélérer votre dialogue interne. Tentez plutôt d’atteindre la quiétude qu’il vous faut pour balancer les choses en vous demandant : « Quelles sont mes options? Parmi celles-ci, quelles sont les meilleures? Qu’est-ce qui peut me faire le plus grand bien? » Demandez-vous toujours si vous disposez de suffisamment d’options ou de scénarios possibles. La véritable puissance émerge de la capacité de choisir les meilleures options parmi toutes celles identifiées. Si vous avez besoin de plus de possibilités, découvrez-les avant même de vous engager dans l’action.
  4. Gardez un journal : Notez les impressions que vous recevez. Elles peuvent se manifester en mots, en images, ou en sensations. Peu importe ce qui vous vient à l’esprit, écrivez-le sans vous demander ce que vous en ferez. D’écrire ainsi vous permet d’accéder à des pensées, des émotions, des idées et un sens de direction qui n’originent pas de votre conscient. Les premières réponses qui s’imposent à vous sont celles qui proviennent de votre Soi créatif! Après tout, si vous étiez investi de pouvoir – soit motivé, stratégique et sage – ne voudriez-vous pas le meilleur pour vous-même?
  5. Soyez patient : Il est fort probable que vos premières expériences ne soient pas concluantes parce que, à moins que vous soyez habitué à la méditation, votre mental va tenter de vous occuper l’esprit de son quotidien et de sa panoplie d’activités. Persévérez et vous profiterez rapidement des bienfaits du silence intérieur. Prenez aussi le temps de reconnaître le langage qui vous arrive du monde invisible. Tout comme pour les rêves, il faut apprendre à interpréter correctement les messages que l’on reçoit. Cependant, cette interprétation vous appartient en propre car, pour les mêmes images, 2 personnes y verront différentes choses. Laissez votre intérieur vous guider.

Les flashes intuitifs peuvent apparaître spontanément durant une session de relaxation, pendant que vous êtes à la recherche d’informations ou de faits, ou encore lorsque vous mettez le problème de côté. Par exemple, l’expression « dormir dessus » est une excellente façon de laisser le processus d’incubation permettre à l’intuition de faire son œuvre. Beaucoup de personnes qui utilisent cette méthode rapportent avoir eu des réponses dans leurs rêves ou à leur réveil. Jonas Salk, le père du vaccin de la polio, disait qu’il se réveillait toujours très excité le matin, prêt à recevoir ce que son intuition lui offrirait comme cadeau.

Pour que l’intuition soit encore plus présente dans votre vie, apprenez à reconnaître sa valeur. « La seule chose qui vaille au monde, c’est l’intuition » disait Albert Einstein. Ne l’écartez pas comme quelque chose d’irrationnel ou qui n’est pas naturel. Au contraire, sachez en bénéficier et apprenez à vous reposer sur votre intuition. Provoquez les réponses dont vous avez besoin, puis agissez sur les messages qui vous investissent de pouvoir. Ils contiennent la clé d’une vie créative et puissante.

Optimiser santé et longévité avec les forces de la nature

Savoir vivre en communion avec les forces revitalisantes de la nature peut doubler votre espérance de vie.

Vivre 120 ans en excellente santé avec l’esprit vif, le cœur amoureux, le corps sain et les mains habiles, voilà une option qui s’offre à vous!

En effet, la science a démontré que nous sommes génétiquement programmés pour vivre 120 ans et plus… aussi, nous sommes adaptés génétiquement à vivre en contact avec les éléments de la nature qui nous fournissent notre énergie vitale. Découvrez comment vous énergiser en absorbant régulièrement les énergies naturelles de chacun des éléments suivants : la nourriture vivante, l’eau propre (à boire et à s’y baigner), l’air oxygéné par les plantes, le soleil, l’argile ou l’humus (bain), les sons naturels des oiseaux, de la pluie, du vent…

Parmi les lois naturelles à suivre pour vivre en excellente santé et longtemps, c’est la loi de l’alimentation naturelle qui est la plus importante. La transgression de celle-ci a des conséquences néfastes aux niveaux intellectuel, émotif et physique. Les dénaturations des aliments génèrent des substances et des molécules non naturelles et dangereuses à consommer sur une base régulière. Voici les principales dénaturations que l’on fait subir à nos aliments : la dénaturation thermique par élévation de la température au-dessus de 50 degrés Celsius ou par abaissement au-dessous de 0 degré Celsius quoique moins nocive car la congélation existe dans la nature, la dénaturation mécanique par mixage à haute vitesse, surpressurisation, irradiation, adjonction d’agents chimiques et synthétiques, modification génétique… les aliments dénaturés induisent une dépendance dont il est difficile de se défaire de même que les drogues, l’alcool, la fumée, la télévision… pour accélérer et faciliter le sevrage, certaines personnes optent pour un jeûne à l’eau, à l’air et au soleil, Celui-ci purifie l’organisme en profondeur et le regénère partiellement en attendant l’alimentation naturelle à 100 % qui achève la renaissance complète de l’organisme à plus long terme.

J’ai personnellement adopté un mode de vie plus naturel en changeant principalement mon alimentation conventionnelle pour l’alimentation crue qui est source d’énergie vitale. Voici les bienfaits que j’en ai retirés : un plaisir intense au repas, une déculpabilisation face à tous les plaisirs naturels, l’affinement de mes sens de l’odorat, du goût, de l’ouïe, du toucher et de la vue, une grande détente nerveuse, une respiration facile par le nez, la disparition de l’asthme, la disparition des maux de dos et de la fatigue après les repas, la disparition des allergies au pollen, aux chats et à l’herbe à puce, la diminution de pouls de 80 à 50, l’optimisation de la pression et du cholestérol sanguin, la disparition du vertige, la diminution des odeurs corporelles, la résistance accrue au froid et à la chaleur et j’en passe… et, de plus, j’ai retrouvé l’amour des fruits, des légumes, du miel et j’ai découvert une passion pour les arbres fruitiers, les abeilles, les jardins, le compostage et le recyclage afin de protéger notre mère la terre que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme. Je comprends mieux ce que la nature fait pour nous.

Il est possible de manger des légumes frais vivants et vivifiants ainsi que des graines et des noix vivantes à bon marché en les cultivant vous-mêmes à l’intérieur et durant toute l’année grâce au procédé de germination courte en pot ou longue sur plateau. La germination augmente de 700 % la valeur nutritive en enzymes et en vitamines des graines et permet de fabriquer un pain délicieux hautement nutritif, digeste et assimilable avec un seul ingrédient (par exemple, le blé ou le tournesol). On cuit naturellement le pain au déshydrateur à 50 degrés Celsius; cette cuisson évite de produire les molécules non naturelles qui se forment habituellement lors des cuissons conventionnelles à plus haute température. De plus, ce procédé conserve les nutriments sous leur forme naturelle.

Vous pouvez vous aussi choisir de vivre 120 ans et plus, heureux et en santé, grâce à un changement positif de votre mode de vie. Adoptez l’alimentation crue, délicieuse et variée, prenez des bains d’eau, de soleil et de boue, respirez l’air frais et oxygéné, échangez et partagez dans la joie, faites des activités physiques (ex. : jardinage, patinage), observez la nature, relaxez et jeûnez; ainsi, vous pourrez vous régénérer, vous revitaliser et connaître une grande paix dans votre corps, dans vos émotions et dans votre esprit.