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Le toucher subtil

Le corps physique n’est qu’un des corps de notre manifestation comme être humain. Son toucher excite les sens et nous permet de connaître des sensations qui peuvent nous entraîner dans des zones de plaisir ou à l’inverse dans le désagrément de l’expérience. Les autres corps sont plus familièrement appelés corps d’énergie.

Ces corps d’énergie, tels l’émotionnel (astral), le mental ainsi que le mental supérieur (corps causal), plutôt immatériels, sont à l’origine du toucher subtil lors des échanges que nous faisons entre nous. Ils sont notre premier contact. Comme leur rayonnement est plus grand que le corps physique et qu’ils sont d’aspect plutôt éthéré, nous interpénétrons les corps l’un de l’autre avant même que le contact physique ne se produise. Nous pouvons alors capter des énergies qui peuvent être compatibles avec les nôtres ou au contraire être très dérangeantes.

Une personne s’approche de nous, l’invisible régit, nous nous touchons. Nos corps d’énergie s’interpénètrent, nous attirent dans un mouvement d’échange, les essences se mêlent et nous glissons lentement dans l’autre alors qu’une sensation, telle une vague brumeuse, nous envahit. Une légère excitation court en nous, puis, le cœur s’emballe, nous voulons dire quelque chose d’intelligent, mais le cerveau bloque.

Que se passe-t-il?
Nous venons de vivre un toucher qui ouvre la mémoire d’un tendre moment où nous nous sentions aimés. « Ah! Comme il serait bon revivre cette sublime sensation ». Pour un instant, une fraction de vie, nous rêvons d’être aimé, entouré de douceur, enroulé dans une ouate de bonheur. Pressés par le présent, nous refoulons quelques larmes dans un long soupir. Se croyant ennuyeux, notre interlocuteur se sent mal à l’aise. La réalité, c’est que nous pouvons nous toucher jusqu’à plus de deux mètres de distance et que ce toucher est très réel et peut être fortement ressenti par certains. Ce ressenti éveille en nous des mémoires d’événements ou de situations ranimant des états d’être reliés à ces moments. Comme un pendule, nos émotions oscillent du passé au futur.

Les plus sensibles parmi nous peuvent facilement capter des malaises présents ou même capter les mémoires du passé de la personne en contact.

Nous nous retrouvons régulièrement confrontés à des rencontres qui nous amènent dans des zones de malaises parfois désagréables, parfois très agréables, alors qu’une personne entre dans notre champ énergétique. Sans la connaître ou même lui avoir parlé, un échange d’informations entre nous a eu lieu, puis, nous fermons subtilement les accès à notre intérieur, nous baissons les boucliers. Un échange poli, mais non engagé prend place avec la personne qui vient de nous être présentée. Nous aimerions fuir, mais nous sommes les hôtes de la soirée.

Maintenant vous pouvez comprendre pourquoi certaines personnes se ferment comme des huîtres. Inconsciemment, nous travaillons de façon très efficace avec tous ces corps, en créant des protections afin d’empêcher les énergies étrangères d’entrer dans nos centres moteurs (les chakras) ou même nos propres énergies d’en sortir, ainsi, nous empêchons que se dévoilent nos secrets ou nos états d’âme les plus profonds.

Conscients que nous pouvons toucher directement l’autre à distance, nous pouvons agir comme stabilisateur énergétique et même comme guérisseur, tant pour la nature (notre mère-terre) que pour les animaux et les humains.

Il s’agit de faire appel aux énergies divines, de canaliser en nous la lumière d’amour et de guérison du Christ ou de faire appel aux énergies des anges et des archanges, amener ces énergies dans notre centre cardiaque puis, se laisser rayonner comme les divins soleils que nous sommes.

Cela se fait avec détachement, respecte et amour.

Alors marchons dans les parcs, dans les rues et rayonnons la lumière afin que les arbres, les animaux, nos frères et nos sœurs puissent bénéficier de ces bienfaits.

Un travail en profondeur

La preuve n’est plus à faire à propos des répercussions de notre enfance sur notre vie d’adulte, sans oublier ce que nous avons ressenti à la naissance, durant notre vie intra-utérine, de même que l’influence héritée de nos ancêtres.

En lisant ceci, on peut possiblement se sentir découragé et se demander par où commencer.  Et même, se poser la question suivante : pouvons-nous vraiment nous en sortir?  D’abord, je crois qu’il est important de se rappeler que la perfection n’est pas de ce monde.  Ensuite, qu’il n’est pas nécessaire de tout guérir.  Et finalement, qu’à trop vouloir chercher, on risque de se perdre.  On peut tout de même envisager un certain travail sur soi.  Un des moyens est la psychothérapie.  Parmi ceux et celles qui ont déjà exploré le monde de la thérapie, certains diront qu’ils en ont retiré des bienfaits, et d’autres affirmeront que cela ne leur a pratiquement rien procuré.  Plusieurs facteurs sont à considérer si la thérapie n’a pas donné lieu à des améliorations dans la vie de la personne.  Évidemment, il y a la qualité du thérapeute, l’efficacité de l’approche, mais aussi le degré de motivation et d’engagement de celui ou celle qui consulte.  Ce dernier point n’est pas à négliger.  Se promener d’un thérapeute à l’autre, ou explorer quelques séances ici et là de différentes approches ne favorise pas nécessairement un travail en profondeur.

Les manuels ou les conseils d’un thérapeute qui nous expliquent « comment faire » peuvent nous aider à changer ce que nous faisons ou comment nous le faisons, mais pas ce que nous sommes.  Agir sur les comportements peut occasionner des résultats, mais habituellement, ils sont de courte durée.  Quant aux approches qui mettent l’accent principalement sur la compréhension intellectuelle, elles ne sont pas curatives parce qu’elles permettent rarement l’accès aux expériences et sentiments douloureux de notre vie.

Il en est de même pour une thérapie uniquement verbale – sans aucun accent mis sur les sensations et les sentiments – elle nous promène trop souvent dans un labyrinthe dont on a du mal à trouver l’issue.  Somme toute, c’est comme si plusieurs des approches thérapeutiques sont de nature plutôt palliative.  Ce qui expliquerait, en partie, pourquoi certaines personnes affirment n’avoir rien ou presque rien retiré de leur expérience en thérapie.  Si on compare l’individu à une plante, et que l’on souhaite obtenir de bons résultats, mieux vaut s’occuper des racines (travailler en profondeur), qu’arroser les feuilles (travailler en surface).

Avant de s’engager dans un processus thérapeutique en profondeur – qui est contraire à une thérapie à tonalité rééducative -, il est primordial de savoir que ce n’est pas une excursion touristique vers les souvenirs de son enfance.  Il faut être prêt à faire face à ses vérités cachées.  Nous ne pouvons pénétrer dans notre monde intérieur sans y rencontrer les blessures et la souffrance refoulées.  Et ce voyage, personne d’autre que soi ne peut le faire.

Lorsque nus commençons une thérapie, nous sommes souvent retranchés à l’intérieur d’une forteresse.  Inconsciemment, au fil des années, nous avons appris à ériger une structure d’attitudes, de comportements et de compensations.  Petit à petit, tout un système de défense s’est mis en place, laissant peu d’espace à toute spontanéité, souplesse, ouverture et joie de vivre.

La thérapie est un voyage d’autodécouverte et un processus de réconciliation avec soi-même.  La thérapie ne peut effacer le passé.  Elle va plutôt traiter le passé en fonction de ses effets sur le présent.  Elle vise à mettre à jour notre inconscient et à nous permettre de prendre conscience de notre façon d’être en relation avec les autres.  L’espace que fournit la thérapie est un lieu où l’on peut briser le silence, désamorcer ses mécanismes de défense et apprivoiser son monde intérieur.  Elle nous fournit l’opportunité de s’interroger sur soi – ce qui nous construit -, alors qu’accuser l’autre nous détruit.  La thérapie peut également nous aider à passer d’un mode émotionnel plus mature.  Autrement dit, être en mesure d’exprimer librement ses besoins, ses sentiments et ses émotions, plutôt que de les réprimer ou de les extérioriser d’une manière tordue ou bien explosive.  Un travail thérapeutique en profondeur réussi généralement à faire de nous des individus plus conscients, authentiques et transparents.

Dans un travail en profondeur – qui demande considérablement d’investigation de la part de la personne qui consulte – il ne s’agit pas d’analyser pour trouver des causes explicatives ou des responsables, mais bien de dénouer les éléments qui nous empêchent d’exister selon ce que nous sommes.  Accuser son père ou sa mère de ne pas nous avoir aimés autant que nous en sentions le besoin ne mène nulle part.  En revanche, on peut explorer en nous ce que cela a fait à notre cœur d’enfant.  De même, explorer l’origine de nos difficultés en cherchant à comprendre pourquoi n’est pas suffisant.  Mieux vaut sentir comment ces blessures du passé, accompagnées de leurs influences nuisibles, se manifestent, à notre insu, dans notre vie actuelle.  Et pour ce faire, il ne s’agit pas de dissoudre quelque chose qui s’est produit durant notre enfance, mais de dissoudre quelque chose qui se reproduit depuis l’enfance.

Pour tout travail thérapeutique en profondeur, un climat de confiance et de sécurité se doit d’être présent.  En effet, explorer notre monde souterrain peut nous conduire dans les ténèbres de nos plus lointains souvenirs et nous faire faire l’expérience de l’atroce terreur de la mort.  Cette impression que l’on va mourir est ressentie par l’enfant en nous qui, lorsque jeune, a dû refouler sa souffrance parce qu’elle était trop grande par rapport à ses forces d’alors.  Ressentir à nouveau cette souffrance lui rappelle qu’elle peut l’envahir totalement; c’est ce qui lui donne l’impression qu’il va mourir ou s’éclater en mille morceaux.  Mais l’adulte d’aujourd’hui – qui accompagne en thérapie le petit enfant en lui blessé – accompagné à son tour par un thérapeute en qui il a confiance, peut avoir accès à cette souffrance de jadis.  Si le rythme de la personne est respecté, rien n’émergera à la conscience avant que la personne ait les forces pour y faire face.  Respecter le rythme de la personne équivaut à travailler en douceur.  Mieux vaut séduire les mécanismes de défense que de les défoncer.  Ainsi, la personne se sent de plus en plus confiante, sécurisée et prête à lâcher, une à une, ses résistances.  De surcroît, à mesure que le travail se poursuit, la personne apprend de plus en plus à se confier et non à commenter sur ce qui l’habite.

Entreprendre un travail en profondeur est habituellement un travail à long terme.  L’évacuation de sa souffrance, restée longtemps muette, fait partie du processus, mais cela ne saurait suffire.  L’analyse de son vécu, avec son influence dans le quotidien, est également une composante essentielle du processus.

En somme, un travail en profondeur, s’il est bien réussi, produira chez la personne un état de mieux-être avec des répercussions bénéfiques, intégrées et durables dans tous les aspects de sa vie.  Cependant, n’oublions pas qu’un état de mieux-être n’est pas un but à atteindre, mais bien un état à bâtir et à habiter un peu plus chaque jour.

La phytothérapie et la santé, les deux inséparables

On sait que la phytothérapie c’est l’art de traiter les maladies par les plantes médicinales (phyto : plante et thérapie : soigner) donc c’est une médecine active.

Cependant, par rapport à la santé, il ne faut surtout pas oublier que la phytothérapie est une médecine préventive et c’est là tout le secret des plantes. Les plantes sont là pour nous nourrir, pour nous guérir et aussi pour nous maintenir en santé.

La santé n’est pas un état fini. Elle est à reconquérir sans cesse, à chaque seconde, jour après jour et toujours de façon très individuelle en rapport avec nos qualités génétiques et psychiques. Que ce soit sur le plan physique, émotionnel ou psychique, les plantes médicinales sont à notre disposition de façon préventive pour nous aider à préserver et à conserver ce merveilleux cadeau qu’est la santé.

Quand à cette période de l’année, on réalise l’abondance des plantes dans nos jardins, on ne peut que remercier cette terre de cette grande générosité et profiter de ces atouts que la nature nous donne pour restaurer notre santé.

Quand j’aperçois dans nos champs la bardane, la verge d’or, le trèfle rouge et dans nos jardins, l’artichaut, l’ail, le thym et tellement plus encore, alors consommer ces plantes pour notre santé physique devient un bienfait énorme.

Quand j’admire dans nos jardins la camomille, la calendule, le millepertuis, ces plantes et plusieurs autres, aident à traverser les moments plus difficiles de notre vie sur le plan émotionnel.

Quand je cueille la mélisse, l’aubépine ou la verveine bleue pour n’en citer que quelques-unes, sur le plan psychique ces merveilleuses plantes peuvent nous être d’un grand secours.

Toutes ces plantes et des centaines d’autres nous accompagnent dans notre quête de la santé. Nous apprenons en phytothérapie que la plante est beaucoup plus que ce qu’elle représente physiquement. Nous apprenons avec la conscience qu’il s’agit là d’un être profondément vivant, incluant bien davantage que ce que notre regard physique peut déceler. On découvre toute la subtilité dans ce pouvoir curatif et ce bien-être que nous procure la plante par sa vitalité. Nous avons encore tellement à apprendre des plantes!

Alors prendre la plante en tisane, en élixir de fleurs, en concentré, en extrait, en teinture-mère, en décoction ou autres, devient un geste en soi guérisseur qui entretient la vie et la santé.

La nature est cette source de vie à laquelle nous pouvons nous abreuver afin de nous nettoyer, de nous restaurer et de grandir. C’est au contact de la nature et plus particulièrement des plantes que nous commençons à comprendre le fond de notre âme!

L’intuition… une question de bon sens

Les personnes qui développent leur intelligence intuitive réagissent mieux que les autres aux défis quotidiens. Ce véritable sixième sens, que tous possèdent mais que peu utilisent consciemment, est directement lié à la créativité et à la puissance personnelle. Malgré cela, qui n’a pas déjà rejeté ou ignoré le message intérieur qui nous avertissait et pensé – trop tard – « Je le savais », « J’en avais le sentiment ».

Du Latin intuere qui signifie « regarder, voir de l’intérieur », le Robert définit l’intuition comme « une forme de connaissance, directe et immédiate, qui ne recourt pas au raisonnement ». Faculté innée, l’intuition se manifeste généralement de façon spontanée, comme un flash soudain de conscience, de connaissance définitive, de certitude, d’évidence. Florence Scovel, une théologienne, disait que « l’intuition est une faculté spirituelle qui ne s’explique pas; elle ne fait que pointer le chemin. ».

On a beaucoup écrit sur le sujet et s’il semble que nous ayons peu d’influence sur sa manifestation spontanée, on peut faire beaucoup pour créer les conditions qui lui permettent de s’exprimer. Pour contacter cette précieuse ressource, il s’agit premièrement de se retirer du feu de l’action et de relaxer, puis de clarifier notre intention pour aligner nos antennes de perception sur l’objet ou la situation qui nous occupe.

Voici 5 étapes simples :

  1. Préparez-vous : Identifiez la question que vous voulez poser : soyez clair, bref et honnête. Obtenez des faits et de l’information sur le sujet ou la situation qui vous occupe. Selon le chercheur Jérôme S. Bruner de l’Université Harvard, plus vous en savez et devenez familier avec un sujet plus il vous sera facile d’arriver intuitivement à une décision ou à la solution d’un problème.
  2. Détendez-vous : tout ce qui vous aide à vous détendre, à ralentir votre dialogue interne, vous rapproche de votre pensée intuitive. Ne tentez pas de réfléchir ou d’analyser. Si une longue liste de choses à faire s’impose à vous, prenez des notes pour libérer votre esprit. Utilisez la méthode de méditation ou de relaxation qui vous convient le mieux. Prenez du temps régulièrement pour expérimenter le silence. Profitez de l’aide formidable que la nature peut vous apporter dans ce domaine.
  3. Soyez réceptif : Une fois bien détendu, posez votre question et contemplez les réponses que vous recevrez. Soyez ouvert aux pensées inattendues. Si vous ne possédez pas tous les faits dont vous avez besoin, ne vous laissez pas aller au stress puisque cela ne fera qu’accélérer votre dialogue interne. Tentez plutôt d’atteindre la quiétude qu’il vous faut pour balancer les choses en vous demandant : « Quelles sont mes options? Parmi celles-ci, quelles sont les meilleures? Qu’est-ce qui peut me faire le plus grand bien? » Demandez-vous toujours si vous disposez de suffisamment d’options ou de scénarios possibles. La véritable puissance émerge de la capacité de choisir les meilleures options parmi toutes celles identifiées. Si vous avez besoin de plus de possibilités, découvrez-les avant même de vous engager dans l’action.
  4. Gardez un journal : Notez les impressions que vous recevez. Elles peuvent se manifester en mots, en images, ou en sensations. Peu importe ce qui vous vient à l’esprit, écrivez-le sans vous demander ce que vous en ferez. D’écrire ainsi vous permet d’accéder à des pensées, des émotions, des idées et un sens de direction qui n’originent pas de votre conscient. Les premières réponses qui s’imposent à vous sont celles qui proviennent de votre Soi créatif! Après tout, si vous étiez investi de pouvoir – soit motivé, stratégique et sage – ne voudriez-vous pas le meilleur pour vous-même?
  5. Soyez patient : Il est fort probable que vos premières expériences ne soient pas concluantes parce que, à moins que vous soyez habitué à la méditation, votre mental va tenter de vous occuper l’esprit de son quotidien et de sa panoplie d’activités. Persévérez et vous profiterez rapidement des bienfaits du silence intérieur. Prenez aussi le temps de reconnaître le langage qui vous arrive du monde invisible. Tout comme pour les rêves, il faut apprendre à interpréter correctement les messages que l’on reçoit. Cependant, cette interprétation vous appartient en propre car, pour les mêmes images, 2 personnes y verront différentes choses. Laissez votre intérieur vous guider.

Les flashes intuitifs peuvent apparaître spontanément durant une session de relaxation, pendant que vous êtes à la recherche d’informations ou de faits, ou encore lorsque vous mettez le problème de côté. Par exemple, l’expression « dormir dessus » est une excellente façon de laisser le processus d’incubation permettre à l’intuition de faire son œuvre. Beaucoup de personnes qui utilisent cette méthode rapportent avoir eu des réponses dans leurs rêves ou à leur réveil. Jonas Salk, le père du vaccin de la polio, disait qu’il se réveillait toujours très excité le matin, prêt à recevoir ce que son intuition lui offrirait comme cadeau.

Pour que l’intuition soit encore plus présente dans votre vie, apprenez à reconnaître sa valeur. « La seule chose qui vaille au monde, c’est l’intuition » disait Albert Einstein. Ne l’écartez pas comme quelque chose d’irrationnel ou qui n’est pas naturel. Au contraire, sachez en bénéficier et apprenez à vous reposer sur votre intuition. Provoquez les réponses dont vous avez besoin, puis agissez sur les messages qui vous investissent de pouvoir. Ils contiennent la clé d’une vie créative et puissante.

Optimiser santé et longévité avec les forces de la nature

Savoir vivre en communion avec les forces revitalisantes de la nature peut doubler votre espérance de vie.

Vivre 120 ans en excellente santé avec l’esprit vif, le cœur amoureux, le corps sain et les mains habiles, voilà une option qui s’offre à vous!

En effet, la science a démontré que nous sommes génétiquement programmés pour vivre 120 ans et plus… aussi, nous sommes adaptés génétiquement à vivre en contact avec les éléments de la nature qui nous fournissent notre énergie vitale. Découvrez comment vous énergiser en absorbant régulièrement les énergies naturelles de chacun des éléments suivants : la nourriture vivante, l’eau propre (à boire et à s’y baigner), l’air oxygéné par les plantes, le soleil, l’argile ou l’humus (bain), les sons naturels des oiseaux, de la pluie, du vent…

Parmi les lois naturelles à suivre pour vivre en excellente santé et longtemps, c’est la loi de l’alimentation naturelle qui est la plus importante. La transgression de celle-ci a des conséquences néfastes aux niveaux intellectuel, émotif et physique. Les dénaturations des aliments génèrent des substances et des molécules non naturelles et dangereuses à consommer sur une base régulière. Voici les principales dénaturations que l’on fait subir à nos aliments : la dénaturation thermique par élévation de la température au-dessus de 50 degrés Celsius ou par abaissement au-dessous de 0 degré Celsius quoique moins nocive car la congélation existe dans la nature, la dénaturation mécanique par mixage à haute vitesse, surpressurisation, irradiation, adjonction d’agents chimiques et synthétiques, modification génétique… les aliments dénaturés induisent une dépendance dont il est difficile de se défaire de même que les drogues, l’alcool, la fumée, la télévision… pour accélérer et faciliter le sevrage, certaines personnes optent pour un jeûne à l’eau, à l’air et au soleil, Celui-ci purifie l’organisme en profondeur et le regénère partiellement en attendant l’alimentation naturelle à 100 % qui achève la renaissance complète de l’organisme à plus long terme.

J’ai personnellement adopté un mode de vie plus naturel en changeant principalement mon alimentation conventionnelle pour l’alimentation crue qui est source d’énergie vitale. Voici les bienfaits que j’en ai retirés : un plaisir intense au repas, une déculpabilisation face à tous les plaisirs naturels, l’affinement de mes sens de l’odorat, du goût, de l’ouïe, du toucher et de la vue, une grande détente nerveuse, une respiration facile par le nez, la disparition de l’asthme, la disparition des maux de dos et de la fatigue après les repas, la disparition des allergies au pollen, aux chats et à l’herbe à puce, la diminution de pouls de 80 à 50, l’optimisation de la pression et du cholestérol sanguin, la disparition du vertige, la diminution des odeurs corporelles, la résistance accrue au froid et à la chaleur et j’en passe… et, de plus, j’ai retrouvé l’amour des fruits, des légumes, du miel et j’ai découvert une passion pour les arbres fruitiers, les abeilles, les jardins, le compostage et le recyclage afin de protéger notre mère la terre que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme. Je comprends mieux ce que la nature fait pour nous.

Il est possible de manger des légumes frais vivants et vivifiants ainsi que des graines et des noix vivantes à bon marché en les cultivant vous-mêmes à l’intérieur et durant toute l’année grâce au procédé de germination courte en pot ou longue sur plateau. La germination augmente de 700 % la valeur nutritive en enzymes et en vitamines des graines et permet de fabriquer un pain délicieux hautement nutritif, digeste et assimilable avec un seul ingrédient (par exemple, le blé ou le tournesol). On cuit naturellement le pain au déshydrateur à 50 degrés Celsius; cette cuisson évite de produire les molécules non naturelles qui se forment habituellement lors des cuissons conventionnelles à plus haute température. De plus, ce procédé conserve les nutriments sous leur forme naturelle.

Vous pouvez vous aussi choisir de vivre 120 ans et plus, heureux et en santé, grâce à un changement positif de votre mode de vie. Adoptez l’alimentation crue, délicieuse et variée, prenez des bains d’eau, de soleil et de boue, respirez l’air frais et oxygéné, échangez et partagez dans la joie, faites des activités physiques (ex. : jardinage, patinage), observez la nature, relaxez et jeûnez; ainsi, vous pourrez vous régénérer, vous revitaliser et connaître une grande paix dans votre corps, dans vos émotions et dans votre esprit.

Reiki – Un art de vivre

Être conscient des énergies qui nous entourent et choisir de canaliser le Reiki, la force universelle de vie, est l’un des plus beaux cadeaux que l’on puisse s’offrir. Le Reiki est bien plus qu’une énergie de guérison par l’imposition des mains, c’est un mode de vie. Cette décision que l’on prend de canaliser la force universelle de vie change tout. Nous pouvons dès lors cesser d’être imprégné par l’énergie moins positive de la conscience collective, celle des lieux que nous fréquentons et des personnes que nous côtoyons. Cette énergie collective nous épuise, nous stresse et nous empêche d’être au meilleur de nous-même. La pratique quotidienne du Reiki transforme nos vies de façon bénéfique. C’est un principe énergétique de base. Un courant d’énergie ne peut pas être en mode d’absorption s’il est en mode d’émission.

Choisissons d’émettre cette énergie bénéfique de source inépuisable qu’est le Reiki. Participons à la création d’un monde meilleur, un monde d’entraide, de collaboration et d’amour. Ainsi, nous contribuons à la guérison de l’humanité. Un rappel à l’Amour, un retour à la Source… Merci à toi Reiki, énergie de guérison, énergie de Vie.

Lorsqu’on décide d’apprendre le Reiki, on peut se renseigner sur cet art de vivre en lisant des livres et en discutant avec ceux qui le pratique. Le Reiki s’active par l’entremise d’une initiation donc il faudra aussi trouver un maître Reiki. Nous sommes guidés vers celui ou celle qui correspond le mieux à nos besoins. C’est notre Soi Supérieur qui nous initie à travers le maître que nous choisissons. Le maître n’est que le canal. Il existe autant de façons d’enseigner le Reiki, qu’il y a de maîtres. Chacun a fait son trajet et vécu ses expériences uniques avec cette énergie guérisseuse. Un maître Reiki sera responsable de transmettre l’initiation. Il peut motiver et enseigner des techniques et montrer le chemin en partageant ses expériences personnelles. Par contre, c’est notre Volonté personnelle et la façon avec laquelle nous mettons les principes du Reiki en pratique qui permettent à cette énergie d’opérer la magie dans nos vies. En réalité le Reiki ne s’apprend pas dans un livre ou lors d’un cours, qu’il soit d’une durée d’un jour, de deux jours ou plus. Le Reiki s’apprend par la pratique. Plus on le pratique, plus on lui permet de nous guider. Plus il fait partie de notre vie, plus on le connaît. Plus on l’expérimente, plus on en bénéficie. Nous apprenons par la pratique que le Reiki est une énergie universelle et que c’est elle qui guérit. Nous sommes le canal de transmission.

Mon aventure avec le Reiki a débuté par la guérison d’une maladie qui me dirigeait vers la mort. Lorsqu’on m’a appris que ma condition s’aggravait rapidement et que les médicaments que je prenais n’avaient aucun effet sur moi, remplie de désespoir je me suis humblement remise à Dieu. Dieu a envoyé ses anges. Au début, je n’étais pas consciente de l’apport du Reiki. Celui-ci s’installa discrètement dans ma vie. Lors d’une conférence, une méditation de guérison fut proposée et on nous suggéra de remettre aux anges ce que nous avions à guérir. Je leur ai tout donné et, à partir de là, mes symptômes ont disparu. Plus tard, j’appris que le médium qui canalisait était un maître Reiki.

Même si ma guérison semble miraculeuse et soudaine, il y a eu plusieurs étapes à traverser.

  • Je me suis remise à Dieu en croyant qu’il m’accueillerait au paradis. Il décida plutôt de m’envoyer des anges qui m’ont guidée et encouragée à dire Oui à la Vie.
  • Je me suis ouverte à recevoir l’aide des anges et des personnes de mon entourage.
  • J’ai vu que j’avais besoin de réorienter ma vie et… je l’ai fait!
  • J’ai surmonté mes faiblesses et j’ai fait face à mes peurs. Plusieurs de celles-ci me confrontaient à mon côté ombre. J’ai compris la Source de ma maladie.

Puis, avec une profonde gratitude et un besoin ardent de partager, je me suis mise au service de Dieu.

Pour mon cheminement personnel, j’ai reçu une formation Reiki traditionnelle selon la méthode Usui Shiki Ryoho. Le Reiki, ayant transformé mon être et ma vie par ses bienfaits, fit en sorte que je désire le partager de plus en plus. Transmettre le Reiki aux autres pour favoriser leur guérison est un privilège, mais j’ai vite perçu que les bienfaits du Reiki se multiplieraient si ceux et celles dans le besoin étaient initiés. Une demande se créa pour les enseignements et les initiations. Je choisis d’être initiée au niveau maître afin de pouvoir partager l’essence du Reiki avec le plus de monde possible. Maintenant, j’enseigne le Reiki selon cette méthode et je le fais toujours en compagnie des anges. Mon rêve est que le Reiki existe au sein de chaque famille.

Changement de saison, êtes-vous prêts?

Il y a des choses irrémédiables dans la vie telles que l’hiver. On ne peut pas faire semblant qu’il ne fait pas froid, que la chaussée n’est pas glissante, qu’il n’y a pas de banc de neige devant l’entrée et j’en passe… Toutefois, nous avons appris à nous protéger, à affronter ces intempéries et à garder le sourire… car nous sommes prêts. En effet, les fenêtres sont calfeutrées, nous avons fait une bonne provision de bois, les pneus d’auto sont sécuritaires, nos vêtements sont chauds, et je dirais même plus, que nous narguons l’hiver car nous déployons les efforts nécessaires en investissant dans toutes sortes d’équipements pour s’amuser dehors malgré tout, et ce en tout confort.

Mais qu’en est-il de vous? Malgré que notre corps a une grande capacité d’adaptation, le supportons-nous ou en abusons-nous? Voici quelques recommandations de mises au point :

De la même façon qu’on change l’huile dans l’auto ou qu’on ramone la cheminée, il est avantageux de faire une cure de désintoxication qui servira d’abord à soulager un foie engorgé de tous nos excès (table, boisson, colère…), à supporter les reins qui font un travail merveilleux de filtration et à libérer les intestins pour permettre une meilleure assimilation des éléments nutritifs.

Tonifier notre système immunitaire et cela se fait de plusieurs façons :

  • Les bons choix alimentaires et les suppléments. En ce début de saison froide, la glande thyroïde joue un grand rôle dans notre corps, car elle fait office de thermostat. C’est elle qui règle notre métabolisme et elle est très sensible au moindre changement de température, donc nous avons intérêt à lui fournir les matériaux dont elle a besoin dont :
    des vitamines et des minéraux;
    les aliments qui contiennent de l’iode. C’est un bon temps pour découvrir les différents plats à base d’algues marines (il y a d’ailleurs de plus en plus de restaurants et de marché d’alimentation qui en propose), ou de s’offrir un enveloppement aux algues dans un centre de détente (excellente suggestion de cadeau pur Noël) ou simplement prendre des suppléments d’algues marines.
  • L’avoine et ses bienfaits. Le fameux gruau, préférable aux céréales froides, est le déjeuner le plus bénéfique pour supporter la glande thyroïde (c’est comme faire tourner le moteur de l’auto avant de partir). Cela nous rassasie et nous empêche de grignoter tout l’avant-midi, donc contribue au contrôle du poids et apporte un sentiment de satiété, notre corps n’étant plus en situation de stress (au secours, j’ai faim!). Il devient plus calme, collaborateur et performant… intéressant.
  • Les épices et les fines herbes sont aussi des nutriments très stratégiques pour notre santé. Le thym, l’origan, le piment de cayenne, la sauge ou le gingembre et j’en passe, rehaussent la saveur des plats tous ayant des vertus bénéfiques pour le système immunitaire.
  • Bien sûr, il y a tout l’arsenal de défense spécialisé important à connaître : vitamine C, capsule de yogourt, échinacée, hydraste du Canada, formule d’huile essentielle, eucalyptus, sapin, molène, lobélie. N’hésitez pas à recevoir des conseils professionnels appropriés à votre situation afin de nous assurer du succès dans votre démarche de santé.
  • Soyez à l’affût de vos pensées et émotions qui jouent un rôle primordial. On ne laisse pas entrer n’importe qui dans nos maisons, on s’informe des amis que nos enfants fréquentent. De la même façon, nous devons être vigilants pour ce qui entre dans notre esprit (les commentaires négatifs, les critiques, les messages de peurs qui nous font croire que nous sommes impuissants) ou ce qui sort de notre bouche, car nos oreilles entendent ce que l’on dit, eh oui.
  • Développez un sentiment de sécurité intérieure, une certitude authentique que nous sommes protégés, qu’il y a un sens à notre vie. Nous avons tous lu, entendu ou mieux encore, nous connaissons des gens qui, à la fin de leur vie ont témoigné de l’existence de Dieu et sont partis en paix ou ont été transformés dans des moments in extremis de leur vie. Pourquoi attendre, nous pouvons dès maintenant développer une relation intime de confiance, qui nous fortifie et nous protège.

Garde mon âme et délivre-moi! Que je ne sois pas confus ni déçu, car je cherche auprès de toi mon refuse. Psaume 25 : 20

Quel type de câlineur êtes-vous?

Chaque câlin est l’occasion parfaite de créer un monde meilleur.

Académique – vous observez les échanges de câlins, étudiez leurs effets et donnez des conférences sur leurs bienfaits, mais vous ne vous aventurez jamais à partager un câlin avec quiconque.

Altruiste – vous détestez les embrassades, vous en donnez seulement parce que ça fait plaisir aux autres.

Avant-gardiste – vous avez étreint tant de gens que maintenant vous créez de nouvelles formes de câlins afin d’être à la fine pointe.

Borné – vous refusez résolument d’admettre que vous avez besoin d’une étreinte ou que vous en désirez une jusqu’à ce que vous en partagiez une, puis vous fondez en larmes.

Branché – ([) ¦ :** (()) ((((un câlin S.V.P.)))<;D()

Colleux – avec votre pyjama et votre ourson en peluche, vous êtes toujours prêt pour une soirée câlins, collades et contes.

Compulsif – si vous ne pouvez trouver un arbre à embrasser, une boîte aux lettres fera certainement l’affaire.

Cool – vous insufflez style et candeur à vos câlins.

Dépendant – lorsque vous tenez une personne dans vos bras, vous ne voulez plus la laisser partir.

Discordant – rien ne peut rimer ou être synchronisé avec votre style d’affection.

Dynamique – énergétique et émotif, on ne peut se détourner de vos câlins.

Élégant – gracieux et élancé, vous vous glissez dans une étreinte et en ressortez infroissable.

Émotif – vous fondez en larmes au premier effleurement.

Formel – calculé pour un maximum d’effet et un minimum d’engagement.

Furieux – oui, il existe en ce monde des câlineurs furieux qui aiment haïr l’amour! Mais la tragédie est qu’ils ne peuvent pas s’en passer!

Grogneur – vous grognez et vous vous plaignez du fait que vous ne recevez jamais de câlins, mais seulement quand vous en recevez un.

Guérisseur – votre intention aimante guérit tout et tous ceux que vous touchez.

Hâtif – vous étreignez parce qu’il le faut. Allez, qu’on en finisse!

Indécis – vous en voulez un, non, vous n’en voulez pas, peut-être un petit, ou peut-être un peu plus tard, ou…

Indifférent – étreindre ou ne pas étreindre?… peu importe.

Intime – seulement avec des chandelles, du chocolat fondant et nu comme un ver.

Jaloux – vous faites une crise lorsque votre partenaire serre quelqu’un d’autre dans ses bras, même si c’est sa mère!

Kamikaze – vous plongez dans chaque étreinte comme si c’était la dernière.

Langoureux – vos câlins durent et perdurent… ils pourraient aussi bien être des collades puisque vous ne serez pas le premier à lâcher prise!

Maître – vous avez étreint tellement de gens que votre technique de câlinage est devenue une forme d’art.

Multitâches – vous étreignez quelqu’un, parlez au téléphone, mangez, conduisez et tentez de faire tout cela MAINTENANT!!!

Névrosé – oui, les câlins peuvent être thérapeutiques, mais nous ne sommes toutefois pas votre psychologue!

Organisé – réglé comme une horloge, vous étreignez les mêmes personnes, à la même heure et au même endroit.

Osé – un câlin est amusant seulement quand un de vous est lié et a les yeux bandés.

Particulier – on n’étreint pas n’importe où, ni n’importe comment et surtout pas n’importe qui.

Questionneur – tu veux me donner une accolade? Pourquoi? Tu en es certain? Tu n’es pas grippé, au moins?

Ricaneur – vous ne pouvez vous empêcher de ricaner lorsque quelqu’un vous embrasse.

Romantique – chaque personne qui vous étreint pourrait être votre âme sœur!

Sexuel – juste à penser étreinte, vous êtes tout excité.

Serviable – vous aimez tellement faire plaisir aux autres que vous êtes heureux de vous soumettre à toute demande de câlin.

Superficiel – non engagé, mais amical, avec peut-être une petite tape dans le dos pour la postérité.

Timide – vous tournez au rouge et devenez évasif avant chaque câlin.

Utopiste – chaque câlin est l’occasion parfaite de créer un monde meilleur.

Voyant – vous n’avez qu’à imaginer que quelqu’un vous serre dans ses bras, et il apparaît.

Wagnérien – vos étreintes prennent les dimensions d’un opéra tragique!

Xtatique – eh man! Ce câlin était style genre WOW! Oui, juste ben cool! Je veux que tu me donnes des câlins pour le reste de ma vie!

Yogi – vos câlins sont entiers, souples et en équilibre, mais vous devez d’abord vous étirer.

Zélé – votre passion des câlins est telle que vous avez même écrit un livre à ce sujet.

Extrait du livre « Embrasser la vie – Un guide pratique sur l’art de câliner », Martin Neufeld – Monsieur Câlin – Les éditions Embrasser la vie, 2008.

Destination soi-même

« Punition divine ou fatalité sociologique, la solitude, quand elle est imposée, devient une terrible épreuve. […] Mais quand elle est désirée, la solitude perd son aspect funeste et prend une étrange douceur. Elle libère du désordre des passions et favorise tout à la fois le retour sur soi, l’expérience méditative, la quête du bonheur et de la plénitude ». Jean-Louis Hue

Depuis plusieurs années déjà existe ce concept de tourisme spirituel ou de ressourcement psychique. Qu’il s’agisse de marcher les lieux de pèlerinage, de vivre une quête de vision dans un désert, de faire une retraite, c’est un besoin profond de trouver des réponses aux questions ou problèmes qui nous tenaillent, d’être meilleur, plus heureux et bien orienté dans la vie qui s’exprime ainsi et cherche une voie pour s’accomplir. Les éléments qu’on retrouve toujours présents dans ces situations sont la solitude et sa sœur jumelle le silence. Ils peuvent être plus ou moins prononcés selon l’expérience choisie.

Dans un ermitage, un lieu paisible où on s’isole sans parler, la solitude et le silence sont à leur maximum. Imaginez qu’il n’y a ni téléviseur ni ordinateur; vous n’avez pas le téléphone pour impulsivement communiquer avec quelqu’un; il n’y a pas de tâches à accomplir qui ne vous accaparent ni de loisirs pour vous distraire; personne ne vous sollicite pour quoi que ce soit. Le temps et l’espace semblent se mettre à votre entière disposition. Que se passe-t-il? C’est comme si peu à peu, on se déplie, on se déploie. On s’impose peu à peu à soi-même, on se découvre comme une terre largement inconnue. On s’entend penser, on se ressent corps et émotions. Beauté et laideur, petitesse et grandeur, on peut toucher à sa propre vérité. Passé, présent et avenir. Sentiment d’unicité et de présence au monde.

Récemment une femme me dit : « J’ai voyagé beaucoup dans ma vie, j’ai vu les endroits les plus splendides et réputés du monde et pourtant c’est pendant mon ermitage de quelques jours, pas loin de chez moi, que j’ai connu les moments les plus intenses, les plus captivants ». Je lui ai alors fait remarquer qu’elle se faisait un grand compliment puisqu’elle venait de passer ce temps en sa propre compagnie et que c’était donc une façon de reconnaître l’intérêt qu’elle représentait à ses propres yeux! Elle était étonnée de mon commentaire et ravie d’en prendre la mesure. Épatée de s’apprivoiser à elle-même et d’en voir les bienfaits. Apprendre à se fréquenter et s’aimer soi-même c’est se disposer à mieux communiquer avec les autres et les aimer. Le bien qu’on se fait ainsi à soi, on le rend ensuite à toute la société par la qualité d’être qu’on développe.

Il y a deux grandes formes de ressourcement, de régénération. L’une consiste à se mettre en présence de nouveautés qui viennent de l’extérieur de soi. L’autre, celle que nous venons d’explorer, consiste à s’exposer aux inédits qui habitent notre intérieur. La première est bien connue et très pratiquée. La deuxième est encore trop méconnue quand on songe aux bénéfices irremplaçables qu’elle procure. Tourisme extrême que le voyage intérieur? Mais non, osez au moins pour une fois, vous en êtes capable!

Être à l’écoute : un défi au quotidien…

ÉCOUTER : rien de plus simple, pourrait-on croire. Pourtant, il s’agit d’un art, parfois difficile à maîtriser. En effet, comprendre le point de vue de la personne qui nous parle, tenter de saisir comment celle-ci vit sa situation, capter ce qui est important pour elle, cela peut être exigeant. Puisque chacun de nous est unique et perçoit ce qu’il vit selon une expérience qui lui est propre, comprendre ce que la personne vit de l’intérieur ne va pas nécessairement de soi. Cela nécessite qu’au moment où nous sommes à l’écoute de l’autre, nous mettions de côté nos propres croyances, nos propres valeurs, nos propres convictions, nos propres émotions. Cela nécessite que nous entendions ce que la personne nous dit, tout autant avec notre cœur qu’avec notre tête.

Si l’écoute comporte ses exigences, n’oublions pas les nombreux bienfaits qui y sont associés. D’une part, si elle se sent acceptée et comprise dans ce qu’elle vit, la personne qui est entendue sera mieux équipée pour faire face à ses difficultés. – Car nous avons tous besoin de nous sentir compris et acceptés tels que nous sommes : il s’agit là du besoin fondamental de tout être humain. Et ce, aujourd’hui peut-être plus encore que jamais, en ces temps marqués, entre autres, par les restrictions financières et l’éclatement des familles. – D’autre part, la personne qui est à l’écoute pourra se sentir touchée par la confiance qui lui sera témoignée; elle aura conscience d’avoir participé à un échange à la fois riche et vrai.

Si vous souhaitez relever le défi de l’écoute, dans votre vie de tous les jours, voici quelques points à retenir :

Être à l’écoute,
c’est accueillir l’autre tel qu’il est, dans sa différence;
c’est encourager l’autre à nous parler de ce qu’il vit, sans le juger;
c’est tenir compte des besoins et des capacités de la personne qui nous parle;
c’est éviter de dire des généralités et prendre le temps de réfléchir avant de parler;
c’est éviter les conseils et respecter le choix de la personne;
c’est être attentif au non-verbal de la personne;
c’est poser des questions quand on ne comprend pas;
c’est être capable de reconnaître ses propres limites;
c’est prendre conscience de ce que provoquent en moi les propos de l’autre;
c’est se laisser guider par l’autre, sans être directif.

Bref, être à l’écoute, c’est une manière d’être qui s’apprend, au fil du temps. Une manière d’être qui peut faire toute la différence…