Chuter et se relever

Je me promenais sur le chemin de la vie, qui, bien que comportant ses tournants difficiles, me stimulait à avancer par ses paysages lumineux et variés.

Lorsque j’évaluais mon parcours, j’étais portée à me considérer comme une courageuse et fière marcheuse. Puis, je me suis mise à avoir de drôles de réactions quand je croisais d’autres pèlerins : quiproquos, malentendus, paroles impulsives, interprétations biaisées. Tout cela me faisait perdre pied et me questionnait.

Pourquoi est-ce que je tombais de plus en plus souvent sur cette route que j’avais pourtant apprivoisée avec persévérance?

Comment faire pour supporter cette marcheuse qui, à présent, décevait et trompait les attentes?

À la moindre embûche, ses réactions étaient inattendues, désarmantes, voire même agressantes…

On dit que c’est dans l’épreuve que l’on peut reconnaître ses vrais amis. Dans une telle situation où les épreuves étaient subtiles et le plus souvent intérieures, j’ai dû me rendre à l’évidence : ma meilleure amie dans les circonstances, c’était MOI.

Cette partie de moi qui m’humiliait me rappelait des épisodes vécus avec mes enfants. Quand on aime vraiment, on supporte l’autre tout naturellement. Et à les regarder aujourd’hui, je ne pouvais douter que mon amour avait triomphé.

Dans cet état de cancer psychologique et d’autosabotage, j’avais besoin de beaucoup de support. J’avais besoin surtout de me rappeler que : JE SUIS AUTRE CHOSE QUE MES OMBRES.

Les aspects sombres de moi qui se manifestaient devenaient aussi visibles qu’un cancer de la peau et je pouvais sentir la confusion; autour de moi, on se demandait : où est passée sa lumière? Où est passée celle que l’on connaît?

Quel malaise! Quelle incompréhension! Quelle prison!

J’avais besoin plus que jamais de m’accueillir dans ce passage étroit. Est-ce ainsi que je m’étais sentie dans le col de l’utérus de ma mère? Quand on est engagé dans un tel passage, impossible de rester en place, encore moins de reculer! Une seule voie – la mienne – celle qui était tracée devant moi et où j’étais engagée. Allez! me disait ma petite voix : poursuis, tu comprendras plus tard. Tu es supportée…

À un moment où les chutes se multipliaient, une lumière apparut dans le tunnel, me permettant de distinguer la forme de l’ombre. Et cette forme étonnait au premier abord; elle avait la couleur de la CULPABILITÉ. J’ai découvert une forme subtile et profonde de ce cancer; c’était la culpabilité de m’être séparée de ma divinité intérieure en donnant raison à mon ego. L’ego dans sa conception de la réalité croit qu’il doit tout prendre en charge. Comme il se croit séparé, la charge est lourde, car il est seul.

Les embûches fréquentes de mon quotidien me démontraient de manière criante à quel point cette séparation de la Source peut être souffrante. Je comprenais maintenant sur quel chemin j’avais marché depuis que je suis en cheminement : c’était le chemin du retour à la maison… Heureusement! Plus on s’en rapproche et plus on sent la chaleur de l’amour.

Les formes se précisaient davantage; le sentiment de culpabilité est si insupportable que pour ne pas le sentir, on finit par le projeter à l’extérieur et notre univers devient alors un monde hostile qui ne nous comprend pas et dont on doit se protéger. On accuse et on se sent accusé. Et subtilement, cette projection devient notre réalité. On porte des masques sans le savoir. En dessous, on est en prison, condamné par son propre juge intérieur.

Quel cauchemar! On a honte de soi, on se juge, la plupart du temps inconsciemment. Et qui dit jugement, dit condamnation, car le rôle du juge n’est-il pas de s’assurer que le coupable va expier! C’est là que j’ai trouvé les racines de l’autosabotage.

Il faut souvent aller loin dans cette avenue souffrante pour réaliser que la culpabilité inconsciente peut faire bien des ravages.

Accepter de se voir et de laisser voir les aspects de soi que l’on préférerait cacher fait décidément partie de la démarche d’oser être soi, sans masques.

S’aimer assez pour se donner le support nécessaire afin d’oser risquer le jugement et le rejet des autres peut mener à une belle découverte : PERSONNE NE NOUS JUGE QUAND ON CESSE DE SE JUGER SOI-MÊME.

Plus personne ne nous rejette, ne nous condamne si ce n’est nous-mêmes; et de savoir cela nous confère tout le pouvoir de transformer notre scénario distorsionné par les expériences pénibles et les croyances qui en ont résulté.

Savoir que la culpabilité n’est qu’une invention de l’ego nous ramène à la maison, là où règne l’amour et où tout est toujours pardonné d’avance…

Somme toute, au bout d’un tunnel, Il y a toujours de la Lumière!

Puissance et pièges de la synchronisation

Entrer en rapport avec quelqu’un, c’est un peu comme entrer dans une danse.  Vous ne penserez jamais exécuter des pas compliqués avec votre partenaire avant d’avoir réussi à vous synchroniser sur les pas de base, le rythme, les mouvements de celui-ci.  Seulement après oserez-vous introduire des figures de danse plus complexes.  C’est la même chose pour le rapport dans la communication.  Le problème, c’est que nous sommes tellement pressés de réussir, c’est-à-dire de faire passer notre idée, de convaincre l’autre, de vendre nos services ou notre produit que nous oublions une étape essentielle de la communication : synchroniser nos pas de base et notre rythme avec ceux de l’autre.

Il y a quelques années, mon voisin d’origine vietnamienne, qui ne parlait ni anglais ni français avait l’habitude de me saluer en levant son avant-bras devant lui.  Je lui répondais toujours à l’américaine en lui faisant un « bye bye » singulier de la main.  Or, un matin, je pressentis qu’il allait faire le même geste et je soulevai lentement mon avant-bras pour le saluer à mon tour.  Pendant quelques secondes, j’ai vraiment eu l’impression qu’un fil invisible unissait l’intérieur de sa main à la mienne.  Nous parlions le même langage.  C’était confortable et plaisant.  Notre rapport n’a plus jamais été le même par la suite.  Nous avons réussi à communiquer et à établir un rapport au-delà des mots.

Le truc est de bien observer puis de se synchroniser physiquement avec l’autre personne, de façon discrète et harmonieuse, pour ne pas donner l’impression de copier, d’imiter.  Ainsi, vous pouvez synchroniser votre corps avec celui de l’autre en inclinant la tête comme lui, en utilisant ses expressions faciales ou en adoptant le rythme de sa respiration.  Si vous parlez au téléphone, vous pouvez alors synchroniser votre voix, tant en ce qui a trait à la force et à la tonalité que sur le plan des expressions courantes de l’interlocuteur, en employant des mots faisant partie de son système préférentiel.  Par exemple : « Je vois » (mode visuel), « Je t’écoute » (mode auditif) ou encore, « Je saisis » (mode kinesthésique).

Il y a toutefois quelques pièges à éviter lorsque l’on commence à pratiquer la synchronisation.

Premièrement, soyez sélectif des gens avec qui vous vous synchronisez.  Les professionnels de la santé qui sont régulièrement en contact avec des gens malades physiquement ou mentalement peuvent hériter des comportements maladifs de leurs patients en se synchronisant sur eux dans le but d’établir le rapport.  Si la personne a de tics, des problèmes respiratoires ou autres, on recommande alors la synchronisation de tête avec un mouvement de la main.

Deuxièmement, la synchronisation vous paraîtra fausse et artificielle si vous l’utilisez pour influencer des gens avec qui vous n’avez pas vraiment le goût d’échanger ou pour qui vous n’avez pas de réel intérêt.  La personne ressentira un malaise et de la confusion et aura l’impression que quelque chose dans l’échange lui échappe.

Souvenez-vous comment vous vous sentiez la dernière fois que vous vous êtes trouvé devant un représentant qui essayait de vous vendre quelque chose qui ne convenait pas.

Lorsque vous ressentez de la confusion dans une situation ou un échange, devenez encore plus vigilant et attentif aux informations que vous recevez.

L’expérience m’a prouvé que la confusion est un indice certain m’avertissant que quelque chose dans l’échange ou la situation a besoin d’être clarifié, ajusté, amené au grand jour avant de m’engager plus avant et d’autant plus si je suis dans un rapport d’influence où je risque de me retrouver plus vulnérable.  Lorsque l’échange est authentique et vrai, toute l’information est déposée sur la table, on sait où on s’en va, ce qu’il y a à faire, on se sent bien, en sécurité avec l’impression que nos intérêts sont pris à cœur.  Dans le cas contraire, on est en droit de se demander « est-ce que cet échange sert vraiment mes intérêts ou est-ce que quelqu’un ici est en train d’utiliser son imagination créatrice et son savoir-faire pour me piéger dans son univers »?

Le monde de Maya

Le mot maya est un mot hindou qui signifie illusion. Le monde de maya (notre monde actuel) est un monde abstrait, c’est un monde où le mensonge et la vérité se confondent. Un monde où la confusion règne en maître, un monde dans lequel les populations sont laissées dans l’ignorance. C’est le chaos!

Quand on se promène dans les rues des grandes villes comme New York, Londres ou Paris, nous constatons que la majorité des gens vit à toute allure, cherchant ici et là une parcelle de bonheur qui semble toujours leur échapper. Vivant dans une pauvreté extrême, beaucoup d’entre eux n’ont même plus la force de combattre,­ acceptant leur sort sans même vouloir en connaître la cause. Voilà les conséquences d’un système basé sur l’économie et axé uniquement sur le succès financier et le pouvoir éphémère qu’il procure.

Les conflits internationaux, les guerres fratricides, les guerres de religion séculaires, la dissension et le désordre qui règnent en milieux politiques, la misère chez les peuples autochtones, l’intolérance des religions traditionnelles face aux nouvelles croyances spirituelles et religieuses, enfin l’incompréhension des gens face aux problèmes réels de tous genres qui affligent toute la planète, se répandent tous dans notre atmosphère psychique à la manière des particules volcaniques et nous reviennent comme un boomerang. Aussi, les gens ne se rendent pas compte que, par leurs réactions et pensées négatives, leurs paroles malveillantes et leurs actions incontrôlées, ils projettent des influences négatives dans leur propre atmos­phère psychique, lesquelles auront des effets négatifs et néfastes pour l’ensemble de l’humanité. […]

Une personne désireuse de réussir sa vie doit se réserver du temps durent la journée pour méditer, tout comme elle se réserve du temps pour manger, se laver et se reposer. La nourriture de l’esprit est encore plus importante que celle du corps physique, car c’est notre esprit, et lui seul, qui s’occupe de tout notre corps, de nos organes, de notre système nerveux. C’est lui également qui doit constamment faire des analyses, des évaluations, décider de ceci ou de cela.

C’est notre esprit, et lui seul, qui gouverne notre corps physique et non l’inverse. C’est aussi par lui qu’une personne reçoit de bonnes intuitions qui la conduiront au succès en créant l’harmonie dans sa vie personnelle et dans son environnement. […]

Étant donné que tout est en perpétuel changement, l’état de tension mondiale qui se manifeste aujourd’hui ne peut se prolonger indéfiniment, il doit céder la place à la paix, sinon nous connaîtrons l’effondrement du système capita­liste avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer dans le monde. C’est en permettant à chacun d’exploiter au mieux ses talents par la création d’emplois durables, par une meilleure gestion des biens publics, en démontrant une vraie transparence, en limitant le gaspil­lage, en plafonnant les salaires exorbitants, en se préoccupant du sort de tous les électeurs, riches comme pauvres, jeunes comme plus âgés, en favorisant la justice sociale, au lieu des intérêts des banques et des compagnies multinationales, et aussi, en prenant des mesures pour ralentir ou freiner la corruption. En d’autres termes, c’est en pratiquant eux-mêmes ce qu’ils demandent au « bon peuple » que nos politiciens pourront espérer réduire les crimes et ramener la paix sur la planète.

Commotion cérébrale… j’oublie mes mots et j’ai mal à la tête!

Nous connaissons tous de près ou de loin une personne qui a vécu un traumatisme crânien, que se soit en faisant du sport (hockey, soccer, football, ski, patin de fantaisie, etc.) ou à la suite d’un accident. Pareils traumatismes laissent des traces souvent observées sur de longues périodes.

Confusion, troubles de mémoire, affaiblissement, somnolence, attitude hébétée, mal de tête, insomnie, vertige et même nausée sont autant de symptômes que le malade éprouvera ou d’états dans lesquels il se retrouvera.

Que faire dans de telles situations?

L’homéopathie détient plusieurs remèdes pour remédier à ces symptômes. Un des remèdes les plus connus, et sûrement un des plus utilisés pour soulager ces états, est sans contredit l’arnica.

L’arnica est une plante originaire des régions montagneuses de l’Europe et du sud de la Russie. Voici quelques-unes de ses propriétés médicinales :

• L’arnica peut être donné sous forme d’onguent et de compresses pour soulager les contusions, les entor­ses et les douleurs muscu­laires.
• II stimule également la circulation sanguine.
• Anti-inflammatoire, il accélèrela résorption des hématomes.
• En usage interne, on le prescrit en solution homéopathique contre les commotions, les blessures ou les douleurs.

Il n’y a pas que l’arnica qui puisse aider dans de telles situations. On trouvera aussi des remèdes tels que l’aconit, l’hypericum et le natrum sulph, entre autres. Ce sera à l’homéopathe de déterminer le choix d’un remède similaire à l’état du patient. Sachant que l’homéopathie repose sur la loi de la similitude.

Travaillant auprès d’ostéopathes, je me fais souvent demander d’intervenir dans de telles situations, et il s’avère que ces remèdes aident beaucoup; ils font diminuer considérablement, voire disparaître complètement les symptômes dus à la commotion. Toutes les modalités entourant l’état du blessé sont prises en compte, les symptômes bizarres comme ceux qui sont plus communs.

Le travail de l’homéopathe est de savoir cerner, tel un détective, ce qui fait souffrir le patient. Un travail valorisant, étant donné les résultats fort positifs que donnent de tels traitements.
 
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