Le rêve… miroir réel de votre vie!

Les rêves ne sont pas la réalité! C’est là que vous faites erreur, vos rêves peuvent ou non être votre réalité; ils sont en fait une partie de votre réalité, une partie de vous-même et de votre vie qui est enfouie dans votre inconscient et subconscient. Ces dimensions inconscientes sont des niveaux de conscience différents et non des aspect sombres de vous-même. Si beaucoup de personnes considèrent l’inconscient comme cet aspect sombre de la vie et de l’humain, c’est parce qu’on leur a dit, et elles l’ont cru, que l’être humain n’est pas beau à regarder. Ne pas vouloir se connaître soi-même, non se juger, c’est se condamner à ne pas évoluer et à ne pas s’aimer.

Les rêves ne sont pas des contes pour enfants, ils sont des messages pour vivre plus en harmonie et plus heureux(se). Le rêve est, en réalité, une expression complète et profonde de notre vie, de nos désirs, de nos craintes, de nos problèmes et de leurs solutions. Les rêves possèdent ainsi une très puissante force créatrice et c’est pour cela, entre autres, qu’ils s’expriment sous forme cachée et symbolique, cela afin que chacun fasse l’effort de se comprendre et de se connaître. Chaque rêve est particulier à chaque rêveur, aussi une interprétation générale n’est que de peu d’aide. Le rêveur doit apprendre à travailler avec son rêve, c’est-à-dire avec soi-même, à se découvrir et à s’aimer à travers celui-ci. Nous en déduisons facilement que la lecture et les dictionnaires de rêves ne sont pas suffisants, il faut apprendre à se souvenir de ses rêves, à les guider, à les apprivoiser et à libérer leurs forces créatrices dans notre vie quotidienne.

Et qui n’a jamais été profondément marqué par un de ses rêves qui le poursuivait toute la journée? Si les rêves nous inquiètent, c’est que nous sommes peu habitués à considérer le domaine de la pensée, utilisant un très faible pourcentage de notre cerveau! Et aussi peu habitués à nous écouter vraiment! Connaissant peu les mécanismes de la pensée, le côté irrationnel et symbolique du rêve nous inquiète au lieu de nous amener à découvrir son message. Et plus le rêve revient (rêves répétitifs, cauchemars, etc.), plus le message est important. Il reviendra même 10 ou 20 ans plus tard!!!

Si le rêve exerce un attrait qui n’est guère utilisé, les anciennes civilisations (Égypte, Maya, Inde, Celtes, etc.) ainsi que la plupart des peuples dits primitifs, considèrent les rêves comme la principale source de décision face à un problème. Ils avaient compris que la pensée était comme un iceberg dont on ne voit qu’une petite partie et qu’ils pouvaient utiliser les capacités de la pensée au-delà du simple fonctionnement quotidien. Le rêve n’est pas un système de croyance, il n’est rattaché à aucune religion, il est universel et est une composante humaine. À titre d’exemple, un peuple d’Australie, les Sénois, ont depuis des millénaires considéré le rêve comme partie intégrante de leur vie, ils ont été longuement étudiés par les ethnologues, car ils avaient constaté que la violence n’existait pas dans les communautés sénoises (l’expression journalière de leurs rêves dissipait les conflits personnels et collectifs). À l’aube de l’an 2000, une telle attitude de non-violence fondée sur la découverte de soi et de la vie ne serait-elle pas souhaitable? Alors, à vous de choisir, … comprendre ses rêves, … le seul danger : s’aimer!

10 bienfaits de l’artisanat

Non seulement l’artisanat se veut divertissant, mais la science a prouvé qu’il est bon pour la santé. En faisant régulièrement des travaux manuels, vous pourrez surmonter certains problèmes, comme la dépression, l’anxiété ou l’hypertension artérielle. Mais quels sont donc les bienfaits de l’artisanat?

  • Méditation
    La méditation est basée sur des mouvements, des postures ou la respiration. En faisant du tricot, du crochet ou en cuisinant, vous suivez un flux rythmé de mouvements qui vous aide à sortir de l’agitation de la vie quotidienne. Après une séance de travaux manuels, vous vous sentirez plus détendu.
    • Stimulation du mental
      Dans le processus de fabrication, vous construisez non seulement de belles choses, mais, du coup, vous entraînez votre cerveau. L’habileté et la coordination sont des exercices très bénéfiques pour le cerveau. Ils peuvent même aider à réduire de moitié les troubles cognitifs.
      • Amélioration de la concentration
        Quand vous travaillez à un projet, vous devez vous concentrer pleinement pour obtenir le résultat souhaité. Sachant qu’une seule erreur pourrait vous obliger à tout recommencer, vous concentrez toute votre attention sur votre ouvrage. À long terme, cela améliore votre capacité à vous concentrer.
    • Sentiment d’accomplissement
      Vous ressentirez tous les bienfaits de l’artisanat cités précédemment pendant que vous serez à l’ouvrage. Une fois que vous aurez terminé et que vous aurez votre produit final devant vous, vous aurez un sentiment d’accomplissement inégalé. La fierté ressentie à ce moment aide à construire l’estime de soi.
    • Nouvelles connaissances
      Rien de tel que la connexion soci­ale pour vous rendre plus heureux. Les activités en groupe vous permet­tront de rencontrer de nouvelles personnes toutes aussi créatives les unes que les autres. Ainsi, ces rencontres créeront de nouvelles occasions d’apprentissage où vous pourrez, à votre tour, enseigner ce que vous savez. Vous vous sentirez alors apprécié.
    • Patience et persévérance
      À vos débuts, vous ferez sans doute quelques erreurs les premières fois. Même si elles peuvent vous frustrer, elles vous enseignent la patience et la persévérance. L’artisanat vous donne une leçon de vie très importante : ne pas abandonner.
    • Amélioration de la mémoire
      Les travaux d’artisanat vous aident à apprendre de vos erreurs. Si vous ne vous y prenez pas de la bonne manière la première fois, vous vous souviendrez de ne plus refaire la même erreur. Votre mémoire s’en trouve donc enrichie.
    • Réduction de l’hypertension artérielle
      Après une longue journée stressante, vous pouvez vaquer à votre activité préférée. Dès que vous commencerez à faire du crochet, de la couture, du tricot ou d’autres travaux manuels, vous vous sentirez automatiquement plus calme et détendu. Votre cœur ne s’en portera que mieux.
    • Découverte de soi
      En acceptant le défi de vous mettre à la couture, par exemple, vous vous donnez l’occasion de savoir de quoi vous êtes capable. En effet, le seul moyen de connaître vos capacités est d’essayer, de vous surpasser pour atteindre votre objectif. C’est pourquoi les travaux manuels nous aident à mieux nous connaître.
  • Meilleure personne
    L’artisanat vous apporte du bonheur, stimule votre créativité et donne un sens à votre vie. Et puisque vous êtes heureux, détendu et que vous vous sentez bien lorsque vous créez, vous devenez plus généreux et plus gentil avec les autres.

Maintenant que vous savez que l’artisanat ne peut que vous faire du bien, vous pouvez vous lancer. Peu importe la raison qui vous motive au début, vous découvrirez bien assez tôt les nombreux bienfaits des travaux manuels.

Des moments bulles

Le temps des fêtes est probablement la période où nous sommes le plus occupés durant l’année. Non seulement nous pensons aux gens proches de nous en préparant des repas festifs, en achetant des cadeaux personnalisés et en organisant des rencontres spéciales, mais nous sommes aussi généralement plus enclins à penser à ceux et celles moins proches de nous en donnant généreusement à des organismes qui aident les plus démunis. Avec toutes cette activité, parfois on ne se le cachera pas étourdissante, nous oublions souvent de prendre soin de la personne par qui toute cette générosité est possible : nous-même!

Il est important dans ces périodes frénétiques de prendre des pauses, ne serait-ce que pour respirer des fois! Donnez-vous l’opportunité d’arrêter le temps pour 5 minutes, vous ne serez que plus productif par la suite. L’idéal bien sûr serait de s’arrêter pour une bonne journée complète et de ne rien faire. La réalité par contre est souvent que vos échéanciers ne nous permettent pas une telle pause. Une bonne façon d’intégrer des « moments bulles » comme je les appelle est d’y aller graduellement. Par exemple, vous pourriez prendre 5 minutes le matin (soit en vous réveillant, avant de partir travailler, avant de sortir de l’auto dans le stationnement, avant d’ouvrir votre ordinateur au bureau, etc.), un autre 5 minutes dans la journée (avant d’aller dîner, après avoir dîner, durant votre pause d’après-midi…) et un dernier 5 minutes juste avant de vous endormir.

Que faire durant ce 5 minutes d’arrêt? Idéalement rien, seulement être. Comme ne rien faire n’est pas toujours facile et ne vient pas nécessairement naturellement par contre, voici quelques suggestions pour vos moments bulles : la méditation est toujours une belle option, se concentrer sur sa respiration également, on peut porter notre attention sur les choses pour lesquelles nous avons de la gratitude présentement ou faire un « scan corporel », c’est-à-dire porter notre attention sur chaque partie de notre corps une partie à la fois.

L’important c’est vraiment de s’arrêter de « faire » et de prendre du temps pour soi. Vous verrez avec le temps vous deviendrez accro de ces petits moments bulles.

Donc je vous souhaite chers amis un temps des fêtes ressourçant et une nouvelle année remplie de belles découvertes de soi.

Le souffle, un outil de découverte de soi

Le souffle, véhicule du prana

Le souffle et la vie sont indissociables. À la base, la vie nous est prêtée, un souffle à la fois. Mais, hormis cette fonction physiologique, il existe la puissance de la science du souffle qu’on appelle « pranayama » ou respiration spirituelle.

Dans toutes les croyances de la planète, le souffle tire son origine du mot latin « spiritus », qui renvoie au principe de la vie, et son sens est souvent confondu avec celui d’esprit. Ici, l’esprit sera synonyme de prana (en sanskrit, « pra » signifie primordial et « na » signifie petite unité de lumière), qui nous rappelle­ le principe de vie primordial en tant que lumière représentant l’expérience la plus directe avec le divin. On dit qu’on n’inspire pas le prana, mais qu’en respirant on éveille la force de manifestation en nous. Devenant ainsi source primordiale de création, de beauté et d’expansion, le souffle engendre la vie, la protège et la perpétue.

L’éveil à la spiritualité par la respiration
Le souffle est créateur et recèle tous les secrets; en circulant librement en tout lieu, il devient l’expression divine. Savoir capter, diriger et maîtriser le souffle nous fait accéder à une part de la divinité contribuant à la maturation de la conscience.

Inspirer et expirer consciemment calme le mental et prépare le terrain pour la méditation profonde. En se concentrant sur l’espace entre l’inspiration et l’expiration, on invite la conscience à se tourner vers l’intérieur, favorisant la fusion avec l’espace de vacuité et de silence intérieur. Le souffle peut même transformer notre rapport au temps et nous faire basculer dans une dimension qui transcende le temps. En fait, le temps d’une respiration peut être ressenti comme le présent. En réunissant le corps, le mental et le souffle dans l’unité du temps, on s’immobilise et on s’immortalise.

À chaque souffle, la conscience s’imprègne de toutes les possibilités et s’harmonise avec la meilleure possibilité de manifestation du moment. C’est la clé de la réorien­tation du mental, soit l’ouverture de la conscience et du cœur.

Le souffle, révélateur de nos états d’âme
Le souffle révèle nos états d’âme et qualifie notre rapport à la vie. Bien qu’il soit facilement perturbé par la turbulence du quotidien, il finit toujours par nous ramener à l’essentiel. La pensée et le souffle sont intimement liés, et observer la qualité de sa respiration, c’est apprendre à se connaître, à se réapproprier la maîtrise de sa vie. Une difficulté à inspirer reflète d’une difficulté à recevoir et exprime un refus d’accueillir la vie. Une difficulté à expirer reflète une résistance à donner et exprime un désir de tout contrôler. Une difficulté à retenir le souffle peut signaler une peur du manque et un défaut d’équilibre dans sa vie.

Le souffle, de par sa position inter­médiaire entre la volonté cons­ciente et la régulation inconsciente, apparaît comme un moyen incomparable d’approche du corps, avec ses mécanismes internes et ses émotions les plus intimes. Dans son essor, l’inconscient est projeté dans la conscience, et c’est ainsi que le souffle s’avère le lien de communication entre le visible et l’invisible. En respirant consciemment, suivant différents rythmes (kriyas) selon les principes de la science du pranayama, nous pouvons réorganiser ce que nous pensons, ce que nous ressentons, ce que nous percevons, jusqu’à réinventer notre existence. Enfin, il suffit d’écouter, et de décoder le langage subtil du souffle pour mettre fin aux périples du mental et conquérir la résistance à se renouveler à chaque instant.

Pour lire le texte intégral, cliquez sur mon blog www.lavoiedutao.com