Le manifeste de la personne heureuse – Je suis unique

Je suis une ressource naturelle illimitée, d’une valeur incroyable, à laquelle j’ai seul accès : personne n’a le pouvoir de transformer ma vie comme je le peux. Personne n’est responsable de mon bonheur. Alors, qu’est-ce que j’attends pour m’y mettre?

Je suis un individu unique; il n’existera jamais dans toute l’histoire de l’univers une autre personne exactement pareille à moi. Ce que je vois, ce que je vis, personne ne le verra à travers les mêmes yeux, personne ne le percevra du même point de vue, avec les mêmes émotions, la même passion, les mêmes valeurs, le même bagage psychologique. Chaque moment m’est unique.

Je suis une personne de la plus haute importance! Nous sommes tous liés l’un à l’autre, et mes actions influencent la vie de tous et chacun. Personne ne peut contribuer à l’univers à ma façon. Je suis responsable de fournir cette contribution, car personne ne peut le faire à ma place. Je me dois donc de cultiver pleinement mon potentiel personnel. Si je ne le fais pas, je suis injuste envers le monde entier, mais, avant tout, envers moi-même. Je mérite d’être la meilleure personne que je puisse devenir.

Je suis unique et je reconnais que les autres le sont aussi. Je ne chercherai pas de modèle à imiter, car je ne pourrai atteindre la perfection que dans ma propre peau. Je m’inspirerai des qualités louables des autres, mais je suivrai ma propre voie. Je sais que je ne serai jamais à mon meilleur si je nie mon moi intérieur authentique au profit d’une imitation.

Je reconnais que le développement de mon plein potentiel requerra un effort constant et ardu – mais combien satisfaisant! – sans que je cherche en plus à réaliser le potentiel de l’autre! Ma vie m’appartient, je peux en faire ce que j’en veux. Je ferai face à la critique, tout en sachant que j’ai été honnête envers moi-même, que j’ai fait de mon mieux.

Je prendrai le temps d’apprendre à bien me connaître, afin de déterminer qui je suis vraiment en mon for intérieur et ce qui fait de moi la personne extraordinaire et unique que je suis. Je chercherai au fond de mon cœur ma propre vérité et je la chanterai tout haut. Je découvrirai ce qui fait mon individualité et j’en serai fière! Je demeurerai humble, par contre, et ouverte à toute possibilité d’amélioration.

Je ne laisserai pas « C’est comme ça que je suis! » restreindre ma croissance personnelle. Je reconnaîtrai les changements bénéfiques au plein développement de mon potentiel. Je ne me cacherai pas derrière de fausses excuses, je ferai preuve de clémence envers moi-même, et je me fierai à moi-même pour bâtir mon avenir. Je revendiquerai le bonheur qui me revient.

Je m’aime. Je m’accepte. Je m’améliore. Je suis heureuse et j’y ai droit! Apposez votre signature ci-dessous si vous êtes aussi une personne unique, heureuse, importante, extraordinaire.

Créer en famille, créer sa famille, en toute simplicité

La réussite d’une rencontre créative en famille nécessite la réunion de plusieurs conditions, comme pour tout acte de création. L’une d’elles consiste bien sûr à se réserver un lieu adéquat (séjour, chambre, sous-sol, etc.) et une plage de temps suffisante pour ne pas étouffer dans l’œuf une activité qui a besoin de prendre son envol. Il s’agit également de se faire plaisir et de miser sur la confiance, en soi et dans nos proches. L’importance de cette démarche familiale réside bien moins dans l’objectif à atteindre, que dans l’écoute de notre processus créatif, un pas après l’autre et en toute simplicité avec ceux que l’on aime. Enfin, les encouragements, l’esprit du jeu et la spontanéité sont de fidèles alliés pour éviter le sabotage de l’autocritique et des jugements de valeur sur autrui. Très nombreux sont ceux qui dénigrent leur propre potentiel créateur. J’ai fait partie, moi-même, de ceux dont le verdict est en général sans appel, aussi tranchant que la lame du bourreau : « Moi, je ne suis vraiment pas doué en dessin! » ou « Je ne sais pas écrire ». Il est étonnant de constater à quel point l’autocritique – et l’autocensure qui peut en découler – sont des modes de pensée pour lesquels tant de gens développent presque du talent. Une sorte de conditionnement dès le plus jeune âge a relégué la création à une pratique secondaire, voire tout simplement inutile, et réservée à une élite d’intouchables. Pourtant, faire du beau m’apparaît totalement accessoire, tandis que risquer d’être vrai, au diapason de soi-même, constitue le défi majeur de la vitalité.

C’est en devenant père que j’ai expérimenté des jeux créatifs au sein de la famille, afin de tisser des liens plus subtils entre parents et enfants, mais aussi à l’intérieur du couple. Cela a confirmé une fois de plus que la créativité, cet élan vital qui caractérise l’être humain, coexiste autant chez l’enfant que chez le parent adulte. Dans un univers où le travail et le temps prennent beaucoup de place, la créativité rapproche et consolide. Depuis que notre enfant, le plus grand, est en âge de nous accompagner dans nos créations, nous nous retrouvons régulièrement pour du dessin, des collages, de la peinture et des créations originales autour de la table de la cuisine. Ces moments exceptionnels font aujourd’hui partie de notre quotidien. Pour réaliser des cadeaux, bien sûr, mais surtout sans objectif particulier, pour passer un moment de détente et de plaisir, ensemble. L’avantage est aussi de reléguer aux oubliettes pour quelques heures l’omnipotence des écrans de télévision, de jeux et de téléphonie, capables d’aspirer toute une famille dans son gouffre de passivité et d’individualisme.

Cette initiative créative est aussi venue bousculer des traditions ancrées depuis des générations, comme Noël et les fêtes d’anniversaire. La croissance de nos enfants a coïncidé avec une surabondance de cadeaux souvent inutiles et dispendieux. Cette tendance ne cesse de s’accroître, avec à chaque fois la torture quasi-obligatoire, pour nous autant que pour les autres, de « faire plaisir » et de trouver une bébelle à chacun. En particulier, cette tradition de fêter on ne sait plus trop quoi – le changement d’année, la naissance d’un messie ou l’arrivée du gros barbu par la cheminée – me pèse de plus en plus péniblement. La question s’est posée et se pose encore avec acuité : comment sortir de la spirale infernale du cadeau obligé? Cela n’a pas été facile et ce n’est pas encore gagné, nous avons pourtant introduit l’idée d’offrir « autre chose » à nos proches. Quelque chose de plus humain, dans lequel nous investissons temps, passion et bonne humeur. Nous risquons une attitude différente, démontrant à chaque fois qu’il est possible de s’amuser, et de grandir aussi, dans une activité de créativité familiale. La dernière fois, nous avons ainsi disposé de vieilles chutes de contreplaqué, de colle et de restants de peinture, auxquels se sont rajoutés roches, bois flotté et morceaux de verre dépolis ramassés sur la grève de Tadoussac. Cet assemblage magique a permis la fabrication de cadres à photo très originaux. Dans ces moments-là, plus besoin de parler, car ce sont les mains qui se mettent à raconter, les pinceaux qui chuchotent et les sourires qui créent la connivence. Notre œuvre collective est surprenante, inattendue et n’apparaîtra sûrement pas dans une galerie d’art. Pourtant, elle a été remise par mon fils à ses grands-parents, et je sais que ce présent « fait maison » représente bien plus qu’un cadeau ordinaire. Imparfait, croche, mais unique.

Créer, c’est se sentir vivant!

La créativité, c’est la vie! Regar­dons la nature : il y a une impressionnante force créatrice qui infuse toutes formes de vie. La vie, en nous et tout autour de nous est pure énergie créatrice. S’ouvrir à notre pouvoir créateur, c’est s’offrir une grande permission de joie et de bien-être, car créer, c’est se sentir pleinement vivant!

Oups! Peut-être que déjà le mot « créativité » a fait surgir le critique intérieur, cette petite voix qui vient saboter nos initiatives de créativité : « mais tu n’étais pas bonne en composition… tu ne sais même pas dessiner… tu n’as pas quelque chose de plus important à faire? »  

Nous pouvons alors tous ignorer et faire un pied de nez à ces gens bien intentionnés (professeurs, familles et amis) qui ont découragé nos beaux élans de créativité d’enfants. C’est en fait toute notre société qui a contribué à la répression de notre créativité, et les conséquences se retrouvent dans nos dépressions, notre perte de sens et nos difficultés à vivre ensemble. Heureusement, on n’a qu’intimidé notre créativité, c’est tout. Rassurons-nous : notre artiste intérieur demeure toujours intact dans notre vraie nature, attendant patiemment notre attention. 

Il y a dans l’acte de créer une sensation exaltante que nous connaissons tous. Rien d’étonnant qu’en cette ère de développement personnel, la créativité gagne en popularité. En créant, nous sortons de l’avoir et entrons dans l’être. Le retour à la joie de créer nous sort de l’obsession de la consommation et nous permet d’entrer dans l’espace de la création. C’est un heureux changement de para­digme lorsque, par exemple, nous osons faire nos cartes d’anniversaires au lieu de les acheter. Photos, citations, collage d’images, poésie ou dessins, le cœur se réjouit d’exprimer son affection de multiples façons.

L’écriture offre une possibilité de connexion profonde à soi au moyen du journal quotidien où je laisse couler la plume sur le papier en continu pendant de nombreuses minutes sans ratures ni censure. L’écriture manuscrite dévoile ses secrets, car le cœur arrive alors à se dire spontanément avec la main qui écrit et ouvre des espaces profonds de révélation de soi. Aussi, écrire un poème sur ceux que l’on aime est un cadeau extrêmement touchant. Les possibilités d’écriture s’avèrent innombrables, tant que nous sortons des injonctions et retrouvons le plaisir des mots qui coulent de source. On n’écrit pas ce que l’on sait : on écrit pour savoir. 

Le dessin, quant à lui, peut être abordé tel une contemplation de l’autre forme de vie, créant ainsi une émouvante intimité. La main à nouveau connectée au cœur, l’invitation est de garder l’attention la plupart du temps sur l’objet que nous allons dessiner et non sur le papier. Que nous dessinions un visage, un élément de la nature ou un objet du quotidien, l’expérience vient modifier notre perception alors qu’apparaissent les détails de cette forme de vie. On découvre l’unique beauté de cette feuille de chêne. Son mystère pénètre alors le cœur et unit celui qui regarde à ce qui est regardé. 

Nous sommes tous sans exception des créatrices et des créateurs nés. Ce qui importe n’est pas tant le résultat que le processus, ce qui s’éveille en nous lorsque nous créons. Cette force créatrice qui sort de l’ombre tout innocemment en dessinant, en écrivant, en composant une chanson ou un bouquet de fleurs participe ensuite d’emblée à notre créativité existentielle. Nous allons alors nous surprendre à emprunter des sentiers insoupçonnés et à créer une vie qui nous ressemble remplie de sens. Notre immense pouvoir créateur est un cadeau divin qui attend d’être justement redonné au monde. La créativité est le génie de notre espèce et notre réponse immédiate à la beauté de la vie.

La ligne sans fin…

De quoi s’agit-il? Est-ce la ligne du temps (intemporelle, infinie, sans fin), la ligne tracée par les saisons qui ont un éternel recommencement ou une ligne tout court?

Oui, c’est une ligne tout court, de celles qu’on dessine d’un trait de crayon ou de plume. La première fois que j’ai tracé une ligne sans fin, elle était faite de courbes et, puisqu’elle ne doit jamais s’entrecroiser, je me suis retrouvée dans un cul-de-sac. Où aller maintenant? À force de créativité, la ligne trouve un nouveau chemin. Après un certain recul, je réalise avec un sourire que ce que j’avais dessiné était assez représentatif de ma propre vie : aucune ligne droite, mais une tonne de possibilités et de pistes d’exploration.

En pratiquant cet exercice, une personne avait dessiné une ligne droite, de haut en bas, de bas en haut, sans courbe ni croisement (sauf pour un changement de cap), une ligne droite sans accrochage. J’étais surprise, comme s’il n’était pas possible que l’on trace une simple ligne droite, comme la vie qui suit le courant.

Si la vie se vivait comme une ligne droite, ne serait-ce pas comme une ligne sans vie, sans questionnement, sans turbulences, sans cul-de-sac pour mener à l’infini? Par contre, si ma vie n’est que « courbettes », est-ce que cela ne me prendra pas plus de temps pour me rendre à destination, si destination il y a? Lorsque la ligne est droite et que, soudainement, elle se brise, elle ne sera plus jamais la même et elle donnera un autre ton au décor…

Ma fille, quant à elle, aurait dessiné une spirale partant de l’extérieur vers l’intérieur. Au centre, c’est là qu’elle se trouve, au milieu de tout ce qu’elle a construit…

Et vous, que feriez-vous?

Dans la pratique
Il est intéressant de voir jusqu’où une simple ligne peut mener la réflexion. Je vous invite à essayer! Placez devant vous une feuille blanche et une plume ou un feutre à pointe fine. Pratiquez votre rituel habituel d’ancrage comportant quelques respirations profondes. Agrippez le crayon et, là où vos yeux se posent sur la page, commencez à dessiner en laissant le plus possible votre main vous guider; tracez une ligne qui ne doit jamais s’entrecroiser. Allez-y doucement et remplissez la page.

Une fois le tracé/dessin terminé, prenez le temps d’écrire vos réflexions. Avez-vous aimé l’exercice? Pourquoi? Comment vous êtes-vous sentis pendant et après l’exercice? Quelles émotions avez-vous ressenties et comment vous sentez-vous maintenant?

Pour terminer, vous pouvez dessiner une forme par-dessus votre dessin, ajouter des couleurs à votre goût et gribouiller… Dessiner crée un contact avec l’âme et, comme vous l’aurez constaté, il n’est pas nécessaire d’être un artiste pour dessiner.

Dessiner pour se transformer : Le désir de créer

Le besoin de créer est un besoin fondamental de la personne. Que ce soit par les arts (peinture, écriture, musique, etc.), le travail ou même la cuisine, l’humain a le constant besoin de créer et de s’exprimer. Ce besoin existe depuis l’aube de l’humanité. Il suffit de penser à nos lointains ancêtres du Neandertal et leurs dessins sur les murs des grottes préhistoriques pour nous en convaincre.
(Clément Boily, Extrait du texte Le besoin de créer)

« Je ne suis même pas capable de faire une ligne droite! » Voilà une phrase que j’entends très souvent de la part de personnes ayant le profond désir de s’adonner à une activité artis­tique mais n’osant jamais. Ce seul commentaire dénote un préjugé très courant envers la création artistique. Il présuppose d’abord qu’il devrait être facile de faire ainsi une ligne droite. Ce qui est évidemment faux. Personne, même les plus grands artistes, ne peuvent faire une vraie ligne droite, à moins d’utiliser une règle.

En réalité, ce commentaire est rarement la vraie raison qui empêche les gens de pratiquer quelque chose qu’ils désirent. Il exprime en fait l’attitude avec laquelle la personne aborde le dessin ou la peinture. Cette expression signifie en fait « je ne veux pas dessiner si je ne peux pas obtenir le résultat que je veux ». L’attention est totalement portée sur le résultat et non sur le plaisir tout simple de dessiner. On veut que le résultat ait une utilité, qu’il y ait une raison au moins esthétique. On laisse ainsi dans l’ombre toute la partie « plaisir de faire », le processus même de création.

Pour illustrer ce point, pensez à une autre activité que vous pratiquez régulièrement pour le plaisir. Par exemple, vous aimez peut-être le jogging ou la natation ou toute autre activité similaire. Pensez à ce qui vous fait plaisir dans la pratique de cette activité. Comment conciliez-vous, par exemple, le fait d’aimer faire du jogging alors que vous êtes incapable de faire le marathon de New York? La raison en est très simple, vous mettez peu d’emphase sur le résultat et beaucoup plus sur le plaisir de « simplement courir ». Vous n’essayez pas de vous comparer à Bruni Surin. Vous vous comparez à vous-même. Vous portez attention à l’effet bénéfique que l’activité a sur vous et non à un résultat extérieur.

Si vous abordez la création artistique­ avec le même esprit, en mettant de l’importance sur le processus (le plaisir de créer) et non sur le résultat, vous verrez une profonde différence. Une certaine détente dans la cré­a­­tion­ va s’installer pour faire place au plaisir simple de créer. Et le meilleur résultat sera à l’intérieur de vous: vous aurez permis l’expression « sacrée et libre » de votre créativité.

Ce commentaire du début exprime aussi autre chose. Il cache la per­ception que la personne a d’elle-même : elle considère qu’elle n’a pas de talent artistique. Pour elle, le fait de ne pas savoir faire une ligne droite illustre bien son manque de talent. Voilà ici un autre préjugé important concernant la création artistique. On confond toujours créativité et habileté. Le fait d’être plus ou moins habile en dessin ne veut pas dire qu’on n’a pas de créativité. Et qui plus est, c’est souvent l’opposé. J’ai souvent constaté qu’avoir de la facilité à dessiner vient limiter la créativité en ce sens qu’on a tendance à simplement « reproduire » ce que l’on voit. Il sera très difficile d’aller au- delà et de laisser exprimer sa créativité plus librement. C’est cette libération de la forme, que les premiers artistes de l’art moderne ont eu le courage d’entreprendre. Et de la même façon, ça nous demande un certain courage pour oser créer en ne se souciant pas de l’exactitude des formes dessinées.

J’ai illustré ici quelques exemples de blocages qui peuvent inhiber vos élans de création. Il y en a bien d’autres. En voici quelques-uns dont certains trouveront sûrement un écho en vous :

Les croyances erronées 

  • pour dessiner il faut avoir du « talent »,
  • quand je dessine, je dois nécessairement produire quelque chose de « beau »,
  • ce n’est pas utile,
  • je n’ai pas le temps, c’est une perte de temps,
  • je n’ai aucune créativité.

Les attentes

  • je veux que le résultat soit certaine façon, je suis déçu si ce n’est pas le cas,
  • j’ai peur de ne pas « réussir » ce que je veux entreprendre,
  • je voudrais faire comme les artistes professionnels, je me compare.

Les critiques et les jugements

  • je ne suis pas bon,
  • ce que je fais n’est pas beau,
  • je suis incapable de faire ceci ou cela,
  • etc.

Chacune de ces affirmations (ou négations) mériterait d’être scrutée et approfondie pour en découvrir les peurs cachées, les croyances incon­­s­cientes, les jugements sous- jacents, etc. Dites-vous simplement que derrière toute « excuse » justifiant votre non action envers votre désir de création, se cachent des raisons plus profondes et souvent incons­cientes qui elles briment votre liberté d’expression.

Vous constaterez ici que, juste l’idée de s’adonner au dessin ou à la peinture déclenche déjà des réactions, des jugements, des peurs. Imaginez maintenant ce que le fait de passer à l’action pourrait alors provoquer.

C’est justement là le miracle de l’expression par les arts : une transformation personnelle. Une fois passée la peur du départ, l’activité de création devient un merveilleux instrument d’expression, de découverte et de transformation de soi.