Un partage du cœur

Prenez conscience de la toxicité dans votre vie en 2019

Le 25 janvier, je me suis réveillée avec une migraine, des nausées et de légères douleurs abdominales. Quarante-huit heures plus tard, les douleurs aiguës dans le bas de mon dos et de mon abdomen étaient insupportables. Craignant de souffrir d’une appendicite aiguë, je me suis rendue à l’urgence. Durant les six heures d’attente pour obtenir les résultats de mes analyses de sang et d’urine, j’étais pliée en deux, pleurant de douleur, incapable de rester immobile. Mes affirmations positives et mes exercices de visualisation s’avéraient complètement inutiles. J’ai dû supplier l’infirmière pour qu’elle me donne des comprimés de Tylenol.

À la suite de l’échographie et des résultats des tests, le médecin a conclu que j’avais possiblement subi le passage de calculs rénaux ou pierres aux reins. Je me sentais comme si j’avais accouché d’un éléphant. J’étais totalement abasourdie par la bizarrerie de l’événement.

Une fois rentrée chez moi, j’ai décidé de faire une recherche sur les liens corps-esprit relatifs aux reins. Je me suis tournée vers les écrits de Louise Hay, You Can Heal Your Life« Les émotions liées aux relations toxiques, à la colère, à l’anxiété, au fait de s’attarder sur des problèmes passés sont liées à la manifestation d’infections des voies urinaires et de calculs rénaux ».

J’étais également captivée en lisant dans un journal médical que les « reins humains étaient cités de façon figurative dans la Bible comme le lieu où se logent « le tempérament, les émotions, le discernement, la volonté et la sagesse » et que les reins étaient souvent mentionnés conjointement avec le cœur comme des miroirs de la psychologie humaine »1.

Je me suis mise à réfléchir à la synchronicité des événements des dernières 48 heures avec la réalité d’avoir pris, dans la nouvelle année, de solides résolutions de me conscientiser à éliminer progressivement les relations toxiques de mon environnement. 

J’ai donc décidé de demander à mes collègues, amis et membres de ma famille leurs pensées, enjeux et solutions par rapport aux relations toxiques dans leur vie.

Les observations tirées de ce dialogue sont les suivantes :

1. Les personnes toxiques créent le drame en faisant des crises de colère ou créent des conflits intentionnellement afin d’attirer l’attention. N’oubliez pas que vous n’avez pas affaire à une personne réellement en détresse. Économisez votre énergie! Ne devenez pas victime de cette forme d’intimidation.

2. Ne vous attendez pas à ce que les personnes toxiques changent, car elles sont motivées par leurs propres luttes personnelles et complexes. Il est préférable d’établir des limites solides tout en soutenant ces personnes et en verbalisant clairement ce que vous ne souhaitez plus tolérer. Prenez vos distances si nécessaire.

3. Cherchez des solutions au lieu d’être aspiré dans le vortex toxique de ces individus. Essayer de comprendre l’origine de votre besoin de rester dans ces relations toxiques. Arrêtez d’être gentil et concentrez-vous sur le développement de vos quatre C durant vos actions de lâcher-prise : compétence, conviction, courage et confiance3. Équilibrez vos faiblesses avec vos forces.

4. Entourez-vous de personnes saines d’esprit qui vous font sentir apprécié, aimé et en sécurité et qui soutiennent vos efforts pour vous libérer de ces relations toxiques.

5. N’oubliez pas que votre environnement de vie peut également être toxique. Prenez note du désordre dans votre bureau, votre cuisine, votre chambre à coucher, votre voiture ou votre garage. Mettez en pratique la magie du rangement avec la méthode KonMari2.

Petit à petit, vous y arriverez!

Bon courage!

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1 Journal of the American Society of Nephrology, Garabed Eknoyan, 2005.

2 The Nice Girl Syndrome, Beverly Engel, 2008.

3 La magie du rangement, Marie Kondo, 2017.

La sylvothérapie ou bain de forêt

La sylvothérapie ou bain de forêt, nommée Shinrin Yoku au Japon, est reconnue depuis 1982 par le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche du Japon qui a commencé à promouvoir les avantages physiologiques et psychologiques du Shinrin Yoku.

Shinrin signifie FORÊT, et Yoku signifie BAIN.

« Il s’agit d’une médecine préventive qui prescrit balades dans les bois, câlins d’arbres et goûter d’écorces. Le but : éveiller ses sens et reprendre contact avec son moi profond. » Source : lemonde.fr

Les nombreux livres et articles publiés au cours de la dernière année sur le bain de forêt ou la sylvothérapie me donnent espoir dans ma profession reliée au programme de Project NatureConnect.

La popularité de la sylvothérapie me rappelle celle du bouddhisme (Inde), du reiki (Japon) et du chamanisme (Sibérie) lorsqu’ils ont acquis une certaine renommée dans notre culture occidentale au cours des 20 dernières années. Toutes ces approches de guérison influencent grandement mon quotidien et ma profession.

Diplômée du programme de Project NatureConnect en 1994 et en tant que mentorée de son fondateur, Michael J. Cohen, j’ai pris conscience des bénéfices guérisseurs de la sylvothérapie.

Ma motivation à rédiger le présent article vient de ma crainte qu’un logiciel ou une application ou encore un guide certifié en sylvothérapie remplace l’élan d’aller dans la nature pour explorer vos 53 sens1.

Un article récent traitant du bain de forêt conclut que la pratique de l’exercice en plein air ne se compare pas au bain de forêt pour ce qui est des effets thérapeutiques. Toutefois, étant passionnée de plein air (vélo, ski, raquettes, patins, escalade, canot), je vous assure que j’ai pratiqué la sylvothérapie au cours de mes séances d’entraînement les plus intenses en m’imposant des arrêts conscients pour respirer et contempler la beauté, les couleurs, les odeurs, les textures et recevoir la sagesse de guérison que chaque paysage m’offrait.

Voici quelques conseils, si vous souhaitez expérimenter la sylvothérapie :

1) Avant de sortir dans la nature, prenez conscience de votre désir de décrocher. Surtout, laissez votre téléphone intelligent ou votre Fitbit à la maison.

2) Comme c’est le cas dans la pratique de la pleine conscience, vous deviendrez de plus en plus habile à ramener votre pensée à votre intention initiale de décrocher. Visualisez votre corps comme un instrument de musique que dame nature doit accorder une note à la fois.

3) Adoptez une perception chamanique du temps. Embrassez le temps circulaire. Oubliez votre montre et ne sous-estimez jamais la puissance de 10 minutes.

4) Partez seul ou restez silencieux si vous êtes accompagné. Cela va de soi si vous emmenez votre chien. Les animaux sont passés maîtres dans la sylvothérapie. Ils ont les sens très développés.

5) Ne cherchez pas à comprendre le sens de vos larmes ou d’une lourdeur dans la poitrine. Libérez-vous de vos fardeaux. Mère Nature = amour inconditionnel.

6) Rédigez un journal. Il deviendra votre fidèle allié pour la visualisation créative de bain de forêt. Votre corps, lorsque pleinement engagé dans la visualisation, ne différencie pas le réel de l’imaginaire.

En faisant une recherche dans Internet, vous verrez les nombreuses preuves scientifiques des bénéfices de la sylvothérapie. Cette même recherche vous conscientisera peut-être de la réalité que nous sommes des mammifères et habitons tous la même planète verte et bleue. Protégeons-la.
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1. http://projectnatureconnect.org/

La marche afghane

Marcher plus vite, sans effort supplémentaire pendant une plus longue période
Lors d’une récente recherche sur Internet concernant des associations de marche dans la région, j’ai trouvé sur le site de Rando Québec une description fort intéressante des types de marche. Sous le sous-titre Clubs de marche sont détaillées les différentes marches spéciales possibles que l’on peut pratiquer : la marche Audax, la marche Dynamique, la marche Volksmarche, ainsi que la marche afghane. Mais c’est surtout cette dernière, la marche afghane, qui attira mon attention.

La marche afghane est décrite comme suit : 
« La marche afghane est une tech­ni­que de marche au cours de laquelle on synchronise ses pas et sa respi­ration, tout en s’adaptant à la topographie du terrain et à l’effort physique. » — Rando Québec
1
En tant qu’athlète retraitée de calibre international, adapter la respiration abdominale au mouvement n’est pas un nouveau concept pour moi. Mais jusqu’à ce jour, je n’avais jamais entendu parler de la marche afghane, aussi appelée le yoga de la marche2.

La marche afghane a été conçue par un Français du nom d’Édouard­ Stiegler qui s’est rendu en Afghanistan au début des années 80 dans le cadre d’une mission des Nations Unies.

Stiegler est devenu totalement fasciné par le style de vie des nomades caravaniers et fut surtout intrigué par leur marche méditative dans les sentiers étroits de l’Afghanistan.

Il écrit ceci dans son livre Régénération par la marche afghane : « Les hommes, la plupart d’âge moyen, le visage buriné, le regard fixé à quelques mètres devant eux, parfois vers l’horizon, avançaient en tenant leur dromadaire par le licol, cheminant à pas réguliers, larges et rapides, avec une ardeur que rien ne semblait devoir fléchir. Absorbés en eux-mêmes,­ résolus comme leurs bêtes surchargées de ballots énormes, j’appris par un passant qui parlait leur langue qu’ils venaient du sud, un voyage de 700 km, d’une seule traite, à part les bivouacs nocturnes. Ils offraient le spectacle de grands voyageurs poussiéreux, mais non celui de gens fatigués. »3

Ce voyage de 700 km se traduit par 60 km par jour ou 38 km en moins de 6 heures. Si l’on considère que le temps moyen pour une femme pour terminer un marathon est de 4:45:30 h et qu’un homme prend 4:20:13 h (Running USA), marcher 38 km en moins de 6 heures est tout un exploit.

Édouard Stiegler se mit véritablement à explorer ces différents types de marche et a rapidement réalisé que cette façon de marcher était également vécue dans d’autres pays, où le seul moyen de transport est la marche et dont les terrains difficiles obligent à de longues journées d’effort. Développer une technique de respiration spéciale était essentiel pour harmoniser la respiration avec le pas et Stiegler a conclu que la pratique de la marche afghane est comme une sorte de « suroxygénation naturelle » prônée dans diverses formes de yogas.

Le marcheur afghan coordonne donc sa respiration et ses pas suivant­ un rythme de base dit 3-1. Trois pas d’inspiration, un pas de rétention à poumons pleins et trois pas d’expiration, et le cycle recommence. Il y a aussi des rythmes plus longs et, en terrain accidenté, des rythmes plus courts.

Les bénéfices sont la réduction des risques de maladies cardio-vasculaires, de l’anxiété et du stress, la perte de poids et la maîtrise de la pratique mentale de vivre le moment présent. Je vous encourage à approfondir vos connaissances sur la marche afghane et à enfiler vos chaussures de marche, ainsi qu’à profiter du coloris automnal à son « max ».

Allons-y !  1, 2, 3, pause, 3, 2, 1, pause, 1, 2, 3…

1 Rando Québec | https://Randoquebec.ca/

2 Sylvie Alice Royer | La marche afghane pour tous (2018)

3 http://www.marcheafghanequebec.com

L’exercice en nature et ses nombreux bienfaits

En janvier 1995, par un bel après-midi froid et ensoleillé, j’ai lacé mes souliers de course et débuté mon parcours habituel autour du lac Mud dans le village de Britannia. L’air frisquet de l’hiver, la vue des mésanges à tête noire sur le chemin, les défis qu’offrait le terrain, la souplesse de mon corps et mon état d’esprit extrê­mement affûté – tous ces éléments provoquèrent en moi des larmes de joie et de gratitude. Larmes de reconnaissance pour tous les cadeaux incroyables que je possède – l’avantage d’être en santé, le don du savoir et celui d’être totalement connectée au monde naturel. Je n’échange­rais pas ces pouvoirs pour tout l’or du monde.

C’est cet état de conscience que l’auteur renommé, Mihaly Csikszen­t­mihalyi, appelle le « FLOW ». Tous, nous expérimentons ce « flow » de temps à autre et nous en reconnaissons les caractéristiques : les gens se sentent vigoureux, alertes, effectuent leurs mouvements sans effort et sont remplis d’assurance, au sommet de leurs habiletés.

En fait, cet état plaisant de « flow » n’est pas le fruit du hasard, car on peut le gérer en se créant des défis – des défis ni trop simples ni trop difficiles par rapport à nos habiletés. Avec ces objectifs en tête, nous apprenons à programmer cette information dans notre conscience et, de ce fait, nous améliorons la qualité de nos vies.

Debout sur un rocher, pendant que je contem­plais le paysage, je pensais à l’apport essen­tiel des sports de plein air et de l’exercice pour une vie sans douleur et sans maladies – une vie agrémentée de ces expériences de « flow ». Comment remercier Mère Nature? Comment pourrais-je enseigner aux gens les bénéfices sur la santé de l’exercice aérobique en plein air comme le vélo, la course, l’esca­lade, le patinage en ligne, le ski de fond, le patinage de vitesse et la raquette? Le concept Natureobics™ est né.

La perspective transpersonnelle
L’étude des multiples états de conscience, incluant les états altérés, le yoga, les rêves et la contemplation. Selon cette théorie, nous croyons que la nature est l’ultime école pour expérimenter la connaissance de soi et devient l’endroit par excellence, dans nos existences folles et débalancées, où retrouver un sens de « plénitude » et de « sainteté ». Ici, les sons de la nature remplacent le rythme up tempo d’une classe typique d’aérobie. Le corps est en mouvement mais l’esprit est calme. J. Krishnamurti a écrit : « Être en communion avec vous-mêmes veut dire le parfait silence, alors l’esprit peut totalement être silencieusement en communion avec lui-même. Et à partir de là, l’action est entière. »

Gérer son stress
Nous connaissons tous les effets négatifs du stress sur notre système immunitaire. Les études nous démontrent à répétition les effets positifs de l’exercice aérobique, non seulement dans la réduction du stress, mais aussi dans le renforcement du système immunitaire contre la maladie.

Bien-être physique, émotionnel et spirituel
Les recherches démontrent que l’exercice vigoureux peut augmenter de cinq fois les niveaux d’endorphine créant un « high » naturel chez certains individus, un état ressemblant à de l’euphorie. Nous avons tous entendu parler du « high du coureur »,­ de l’épanouis­sement du nageur, du « bonheur du marcheur » et de la « félicité du cycliste ». Ne serait-ce pas extraordinaire de ressentir même une parcelle de tout ça?

En prenant en charge notre bien-être physique, émotionnel et spirituel, nous croirons en nos pouvoirs de créer une vie, celle dont nous avons tou­jours rêvé pour nous-mêmes. Il faut autant de cou­rage pour créer sa propre vie que de décider de prendre en charge sa propre santé.

Une entrevue avec… une femme passionnée!

Dominique Larocque, consultante en performance mentale et en gestion de stress; fondatrice-directrice du Centre Creative Wheel et de l’École de vélo de montagne LaRocca XC, à Val-des-Monts.

Je suis en constant dialogue avec la nature. Elle est ma source d’inspiration, ma tour d’observation, ma pharmacie, et… probablement ma meilleure amie. Avec elle, je trouve toujours le nord magnétique de ma boussole intérieure.

Le dimanche 16 novembre 2014, j’avais une envie irrésistible d’aller jouer dehors, mais le travail pour Cheminement s’imposait. Je manquais d’élan, je dois l’avouer. Puis mon cellulaire sonna. Est-ce que c’est Carole? Je m’appelle Dominique. Amoureuse inconditionnelle de la nature, elle venait de lire mon article Enlacer un arbre, paru dans l’édition de l’automne, et mon article l’avait touchée. Nous avons parlé durant une heure et demie. J’ai été abasourdie de découvrir une femme plus passionnée que moi (sourires).

Enlacer les arbres, c’est ce qu’elle fait sur sa terre de 108 acres, une terre sur laquelle elle a fondé le centre Creative Wheel et l’École de vélo de montagne LaRocca XC. J’apprends aussi qu’elle a créé un sentier dit « thérapeutique ». Thérapeutique, ce mot raisonne à l’intérieur de moi, et je suis curieuse de connaître l’intention derrière l’action.

Écologiste et artiste contemplative dans l’âme, Dominique a partagé son enfance entre la demeure familiale de Sturgeon Falls et le chalet familial à Mattawa, où elle était en communion constante avec la nature. Mais sa vie bascule lorsqu’elle quitte ces lieux enrichissants pour entrer à l’université. Le contraste entre la ville et la campagne est flagrant. Plus je passais de temps éloignée de ma nature, plus je me sentais étouffée, dépouillée et privée d’elle dans un monde déconnecté et superficiel. Dominique détient là une clé pour comprendre davantage les effets thérapeutiques de la nature sur le corps humain et le pouvoir de la pensée positive. Symboliquement, elle venait de créer une alliance avec la Terre-Mère en lui dédiant sa vie entière, car elle sentait et savait, dans son cœur, son corps et son âme, que c’était en continuant de fusionner avec elle qu’elle donnerait le meilleur d’elle-même.

Un sentier thérapeutique, dit méditatif, est en quelque sorte un lieu symbolique où la nature agit, parle et sollicite nos sens. Le sentier a été conçu pour y faire de la marche contemplative en nature et y gérer son stress. Quand j’ai acheté le lot de 108 acres en 2003, c’était une superbe forêt 100 % vierge. C’est la forêt qui m’a inspiré où tracer le sentier thérapeutique. Il mesure 5 km de long. Pour le moment, le sentier n’est pas ouvert au public, mais je l’utilise depuis déjà 7 ans pour des retraites de croissance personnelle privées et pour les gens qui veulent profiter des effets thérapeutiques de la nature. Marcher dans notre sentier thérapeutique, c’est prendre un recul de la ville, de la technologie et des demandes stressantes au travail et au sein de la famille. Marcher en nature, se recueillir, se poser des grandes questions philosophiques et être à l’écoute de soi en profondeur pour y trouver les réponses, c’est ça vivre le moment présent. Chaque visiteur vit une expérience profonde et rentre chez lui ressourcé.

Quelle est la mission du centre Creative Wheel?

Œuvrer à la promotion de la santé physique, du bien-être personnel et de la cons­cientisation écologique par l’entremise de consultations individuelles, d’ateliers, de retraites et d’interventions publiques.

Quelle est la vision?

Dans toutes nos actions, protéger l’environnement, responsabiliser les gens par rapport à leur vie et leur santé et contribuer à un monde meilleur.

Pourquoi avoir baptisé le centre Creative Wheel?

Pour représenter le cercle de la vie. Dans le cercle, tous les éléments de la création forment un tout indivisible. Tant que le cercle demeure intact, il est solide et renferme un grand pouvoir. Un cercle brisé ne peut pas fonctionner. Le cercle signifie la continuité de la vie, et la vie, c’est un mouvement perpétuel et créatif.

En tant que membre de l’élite nationale durant le début des années 90, Dominique a atteint les plus hauts échelons compétitifs du VDM, du patinage en ligne, du patinage de vitesse (longues lames) marathonien et du triathlon d’hiver. Pour moi, le sport pratiqué dans un cadre naturel est un outil de transformation et de développement physique et psychologique.

Formée en sociologie, éco-psycho­logie, ergothérapie, psychologie Gestalt, thérapie du toucher et Reiki, Dominique a recours à un mélange unique de sagesses traditionnelles et conventionnelles dans le cadre de sa pratique thérapeutique afin d’aider ses clients à actualiser leur potentiel et à vivre une vie heureuse et équilibrée. Dominique utilise son « bureau de consultation vert » et le « gymnase vert » du centre pour amener les gens vers une prise de conscience de la relation cerveau-corps-émotions afin de prévenir les effets néfastes du stress et de transformer le stress destructeur en stress constructeur, comme pivot de la motivation et de la créativité. J’enseigne aux gens de tous âges à comprendre le vrai sens de leur connexion au monde naturel afin de déchaîner la puissance de leur propre potentiel. Je crois aux effets guérisseurs de la nature et à la thérapie par l’activité physique à l’extérieur. Voilà mon focus! D’ailleurs, ma vision de mon « bureau de consultation vert » et de mon « gymnase vert » a bien capté l’œil de la CRÉO [Conférence régionale des élus de l’Outaouais].

Merci à la CRÉO. Mon projet de sentier thérapeutique répondait en tout point au volet 2 de leur programme qui a pour objectif de participer à la protection, à la mise en valeur et au développement des ressources du milieu forestier en contribuant à des projets récréotouristiques en milieu forestier. La CRÉO a joué un rôle majeur dans la réalisation du sentier thérapeutique, avec un premier octroi obtenu en 2012 pour débuter la construction et un 2e, obtenu en 2014, qui nous permettra de compléter le sentier en 2015.

Pourquoi avoir créé deux sentiers séparés, le sentier thérapeutique et le sentier récréatif?

Quand je roule à pleine vitesse en vélo de montagne, je ne veux pas déranger la personne qui est en grande contemplation ou en réhabilitation d’une blessure sportive. Et puis, j’avais besoin de créer des zones afin que la pratique des activités plus extrêmes puisse se passer en même temps que je donne un atelier. Le respect des espaces et de l’expérience unique que chacun vient vivre dans cet espace forêt/sentier est très important pour moi.

Tronçonneuse à la main et fleur au casque de sécurité, Dominique s’est investie de tout son être dans le défrichage du sentier thérapeutique. Pour sculpter un sentier 100 % durable dans une forêt vierge, il faut le connaître intimement et l’avoir visité pendant les quatre saisons. Je me suis sentie comme un sculpteur devant un bloc de marbre, qui, suite à un dialogue intime, en fait ressortir le penseur de Rodin. Voilà le pouvoir de l’intention en pleine action.

Le 16 novembre 2014, la vie m’a offert un cadeau de taille : l’appel téléphonique de Dominique. C’est peu dire, car dans le nom de famille de Dominique (Larocque), il y a le mot roc, comme dans l’expression forte comme un roc! Elle s’affirme, défend ses croyances et se révèle aussi entreprenante et déterminée qu’audacieuse.

Dans la philosophie amérindienne, tout ce qui n’a pas été transmis est perdu. Transmettre, c’est bien ce qu’entend faire cette louve infatigable : transmettre pour que rien ne se perde, via son centre, en faisant de l’éducation en forêt, en stimulant les gens à se reconnecter à leur essence profonde et en enseignant l’importance de s’entourer de verdure, d’arbres et de plantes.

Merci Dominique pour ton engagement à créer un monde meilleur.

Dominique Larocque
Creative Wheel Consulting Inc.
LaRoccaXC Mountain Bike School
819.457.2058
www.mountainbikeschool.ca
www.creativewheel.ca

Le pouvoir de guérison du son

À huit ans, victime d’un traumatisme psychologique, j’ai pris refuge dans la forêt derrière ma maison natale. C’est dans cette vaste cathédrale verte que j’ai réussi à guérir ma blessure émotionnelle et à développer un grand amour pour la nature, l’activité physique et la contemplation. C’est là qu’est née ma passion pour le pouvoir guérisseur de la nature.

Bien qu’étant la fille d’un médecin et d’une infirmière, la guérison naturelle des maladies physiques autant que psychiques m’a toujours fascinée, et je voulais vraiment en connaître davantage au sujet de la connexion corps-esprit. C’est donc après de nombreuses observations dans mon propre petit laboratoire de la « vie » que j’ai choisi de poursuivre des études en loisirs thérapeutiques pour en apprendre plus sur le potentiel humain.

Tout vibre dans l’Univers. Pour reprendre la phrase d’Albert Einstein : « Tout est énergie » ou « tout est vibration ». Tout ce qui bouge vibre, de la plus petite molécule jusqu’à l’Univers. D’ailleurs, chaque être humain possède un niveau vibratoire. Je compte parmi ceux et celles qui croient que notre niveau vibratoire peut être élevé par la pratique de certaines activités : rire, sourire, chanter, bouger, faire ce qui nous passionne, prononcer des affirmations positives, s’aimer, respi­rer consciemment et profondément, méditer, manger sainement, contempler, entrer en contact avec mère Nature, prononcer le son OM, se rendre dans un haut lieu énergétique… la liste est longue. J’aimerais ajouter à cette liste l’écoute active des bols chantants de cristal.

La rencontre d’un être très spécial qui a changé ma vie
En 2007, je me trouvais sur le campus de l’Université Saint-Paul à terminer une maîtrise en psychologie du sport. Sur un des babillards, j’ai aperçu une affiche annonçant un concert de bols chantants de cristal et gongs donné par un dénommé David Hickey. La photo montrait le musicien assis sur le plancher, entouré de ses instruments. Je me suis alors revue à l’âge de huit ans, dans ma forêt, entourée de mes cèdres, bouleaux et conifères. J’ai ressenti une affinité immédiate pour cet homme et j’ai compris à ce moment précis que je devais assister à son concert. L’émotion que j’ai ressentie pendant ce concert « méditatif » dépasse les mots. Les sons que David réussissait à créer avec ses bols se sont transformés en un véhicule dans lequel je me suis sentie transportée vers un monde cosmique. Entendre la musique de cristal est une expérience unique qui se vit dans chacune de nos cellules et à tous les niveaux de notre Être. Ceci m’a été confirmé en lisant ce qui suit sur le site d’Énergie harmonique : « Lorsqu’un bol vibre, le son se fait énergie et élève les vibrations d’une pièce, d’un lieu, d’une personne. Les sonorités d’un bol chantant correspondent aux ondes ALPHA générées par le cerveau en état méditatif. »

Par la suite, j’ai fait une recherche active pour connaître les effets thérapeutiques des bols chantants de cristal. J’ai découvert, entre autres, qu’ils agissent comme des portails vers une autre dimension. Il est fortement recommandé de ne pas faire l’écoute des bols de cristal en conduisant sa voiture.

C’est en faisant vibrer le bol de cristal grâce au frottement d’un archet spécial sur son pourtour que le bol entier entre en résonance, chante et émet une vibration qui se transmet à toute l’eau du corps. Nous sommes constitués à 70 % d’eau. Quand on sait que le son voyage quatre fois plus vite dans l’eau que dans l’air, pas étonnant que les études scientifiques démontrent que les sons peuvent produire des changements dans les systèmes immunitaire, endocrinien, nerveux et autres. Alain Boudet, docteur en sciences physiques, thérapeute psycho-corporel et enseignant en éducation vocale, explique que « l’oreille n’est pas le passage obligé pour transmettre le son jusqu’au cerveau; la peau et les os en sont également des voies efficaces ». On peut également lire, sur le site d’Espace Zénitude, que « les vibrations générées par les vaisseaux de Cristal de Quartz activent nos cellules et touchent notre ADN ».

La musique des bols est une forme de la Médecine dite vibratoire, car les chants vibratoires du cristal des bols étendent leur action dans nos différents corps, rééquilibrent et rechargent les énergies des chakras.

Partez à la découverte des effets guérisseurs des bols de cristal soit à travers des écrits, un atelier, une visite à la mine de cristal, à Sherbrooke, soit la simple écoute d’un disque compact ou en participant à un concert. Bonne découverte et bonne guérison!

« Les sons envoûtants des bols […] réveillent en nous les émotions d’anciennes mémoires qui touchent l’essence même de notre Être. [C’est] une reconnexion avec la Source même de notre création. [Les sons] se ressentent et se vivent, s’intègrent au plus profond de nous, nous permettant ainsi de nous immerger dans un véritable océan de son de Lumière, et de nous connecter aux fréquences élevées qui sont propres à chacun d’entre eux. » (Univers Harmonie)