Respirez-vous que des poumons?

Une des premières fonctions du corps à être déréglée sous l’effet du stress est notre respiration. Notre façon de réagir à un état de surprise, de peur, d’inquiétude, en état de douleur (physique ou psychologique) est de retenir notre souffle. Étant donné le rythme affolé et les exigences de nos vies, il est facile d’oublier de bien respirer par moment. Voilà ce que nous faisons plusieurs fois par jour et souvent depuis plusieurs années. Il en résulte que notre respiration est bloquée et déréglée. Notre cerveau devient programmé par le stress, donc nous respirons de façon superficielle avec le haut des poumons en utilisant que la moitié de notre capacité pulmonaire. Différents problèmes de santé peuvent apparaître ou vous pouvez avoir souvent l’impression d’être à bout de souffle ou de courir après votre souffle.

Nous connaissons maintenant plusieurs moyens efficaces pour gérer notre stress. Cependant, bien respirer est un point de départ fondamental.

Voici une technique parmi plusieurs autres pour apprendre à rééduquer sa respiration afin qu’elle devienne profonde, rythmée et bienfaisante en vous permettant d’agrandir votre capacité pulmonaire et d’apporter des bienfaits à votre corps.

Prenez quelques minutes chaque jour pour vous détendre, relâchez les épaules, prenez le temps de faire des respirations profondes et conscientes en inspirant et expirant par le nez et en tentant à chaque inspiration de bien remplir les poumons et de faire descendre l’air le plus bas possible.

Pratiquez cet exercice lentement et en douceur. Soyez attentifs à votre corps et à ce qui se passe avec votre respiration.

Savez-vous ce que vous pouvez apporter à votre corps en apprenant et en pratiquant la respiration profonde?

  • L’oxygène dont le corps a besoin pour nourrir toutes ses cellules et le garder en bonne santé physique.
  • Lui permettre de se débarrasser des toxines et agrandir sa capacité pulmonaire.
  • De calmer le système nerveux, avoir une pensée plus claire et une meilleure concentration.
  • D’aider à diminuer les tensions et douleurs musculaires.
  • D’obtenir une meilleure circulation sanguine.
  • D’augmenter sa qualité de vie.

Rappelez-vous lorsque vous prendrez votre prochaine respiration qu’il ne s’agit pas d’un geste à prendre à la légère, car le souffle, c’est la vie.

Être en mouvement

Pour une vie équilibrée, pour être bien dans son corps et le maintenir en santé, il est important d’être en mouvement et certains principes devraient être respectés lorsque l’on fait de l’exercice physique. La force n’est pas le seul but visé. Les éléments permettant au corps physique d’être en équilibre sont une posture juste, de la souplesse, de la force, un bon tonus, un bon contrôle musculaire, des articulations stables et mobiles, ainsi qu’un bon système cardiovasculaire.

Posture
Pour adopter une bonne posture, on doit respecter l’alignement horizontal et vertical des structures telles que les épaules, les hanches et la colonne.

En position debout, placez le dos droit tout en respectant les courbes de la colonne vertébrale et amenez doucement les omoplates vers l’arrière. Évitez d’avoir le dos voûté ou de prendre une attitude trop droite et rigide. Répartissez votre poids de façon égale sur les deux pieds, sur la partie avant du pied et le talon. Gardez les genoux assez droits mais souples.

En position assise, assurez-vous d’être assis sur les ischions (les os du bassin que l’on palpe à travers les fessiers qui sont parfois douloureux suite aux premières randonnées de vélo), ceci permettra d’avoir le dos droit. Respectez les courbes de la colonne et prenez soin d’appuyer votre dos au dossier.

Travaillez dans une position confortable et évitez les gestes qui imposent des stress et des tensions à vos articulations et à vos tissus. Par exemple, si vous ramassez un objet, pliez toujours les genoux et lorsque vous transportez des charges, évitez les mouvements violents. Lorsque vous travaillez à l’ordinateur, une souris placée très loin devant vous ou un écran positionné de biais par rapport au clavier provoquera également des tensions.

En position couchée sur le dos, placez un oreiller sous la tête et la nuque et un autre oreiller sous les genoux permettra de relâcher le dos.

En position couchée sur le côté, l’oreiller doit être assez épais pour garder la tête alignée avec la colonne vertébrale. Prenez soin de le placer dans le creux formé de la tête et de l’épaule. Il est également recommandé d’en mettre un autre entre les genoux afin que les hanches et le dos soient droits.

Souplesse
La souplesse aidera la fluidité dans le mouvement. Pour améliorer la souplesse musculaire, des étirements devraient être faits en douceur et sans douleur. Vouloir aller trop loin empêchera de maintenir un alignement normal et provoquera du stress aux tissus. Restez au moins une minute dans la position tout en respirant. La tension devrait diminuer graduellement et vous pourrez aller un peu plus loin dans l’amplitude de mouvement.

Force, contrôle musculaire et stabilité articulaire
On entend par force, la capacité du muscle à lever une certaine charge. Le contrôle musculaire est la capacité du système nerveux d’envoyer un message aux muscles afin qu’ils se contractent correctement, au bon moment. Ceci est un élément important dans la stabilité articulaire. Celle-ci nécessite également une intégrité des surfaces osseuses et des ligaments de l’articulation.

Vous pouvez être fort sans toutefois avoir une bonne stabilité articulaire et un bon contrôle musculaire, cela cause des blessures et de la douleur. Par exemple, si nous levons un bras dans les airs et que les muscles du dos, de l’omoplate et de l’épaule ne travaillent pas adéquatement, l’épaule bougera avec une mauvaise biomécanique. Imaginez lorsqu’on utilise un cric pour soulever une voiture, si celui-ci n’est pas stable au sol, la voiture bougera.

Pour entraîner le contrôle musculaire, vous devez débuter par des mouvements lents, avec une faible charge, parfois même sans poids extérieur. Il est recommandé de faire le mouvement que vous voulez réentraîner à tous les jours, en petites quantités (5-10 répétitions), parfaitement et souvent durant la journée afin qu’il devienne automatique. Lorsqu’il est bien contrôlé, vous pouvez augmenter la charge graduellement en vous assurant de l’exécuter lentement sans se donner d’élan et sans bouger toutes les parties du corps. Maintenez toujours une respiration régulière.

Voici un exercice pour améliorer la stabilité lombaire, il s’agit d’entraîner notre corset naturel. Celui-ci est formé des abdominaux transverses (la couche la plus profonde d’abdominaux), des multifides (muscles du dos), du diaphragme (muscle de la respiration) et du plancher pelvien.

Pour ce faire, durant l’expiration, faites semblant de cesser d’uriner et entrez doucement le nombril (de façon à peine visible), inspirez normalement tout en maintenant la contraction. Répétez l’exercice et augmentez graduellement la durée du maintien de la contraction tout en continuant de respirer. Il est plus facile de débuter l’exercice en position allongée sur le dos, progressez en position assise et ensuite, en position debout. Pensez-y lorsque vous soulevez une charge. Plus vous répéterez l’exercice souvent, plus l’automatisme s’améliorera. Cet exercice est encore plus important si vous souffrez de douleurs lombaires chroniques ou épisodiques.

Système cardiovasculaire
L’apport d’oxygène parvenant à nos cellules afin de les nourrir passe par un bon système cardiovasculaire et un bon patron respiratoire. Pour les gens sédentaires, faire une marche quotidienne de 15 à 30 minutes est une façon simple, agréable et peu coûteuse de faire de l’exercice.

Pour améliorer votre capacité cardio-respiratoire, travailler entre 65 % et 80 % de votre fréquence cardiaque maximale. Pour la calculer :

Fréquence cardiaque maximale = 220 – votre âge

Fréquence cardiaque à atteindre et ne pas dépasser durant l’activité = fréquence cardiaque maximale X 0.8

Assurez-vous de respirer en gonflant le ventre et les côtes.

Peu importe le type d’activité que vous pratiquez (yoga, tai chi, pilates, course à pied, bicyclette, natation, aquaforme…) buvez beaucoup d’eau, amusez-vous et ayez du plaisir!

Pour augmenter les effets bénéfiques d’un massage

Savez-vous que pour augmenter les effets bénéfiques que procurent le massage, il est conseillé de prendre une période de repos avant et après la séance?

Se permettre un temps pour décompresser peut signifier ne rien faire du tout pour ceux et celles qui ne se sentent pas coupables, lire un livre, écouter de la musique, prendre un bain chaud, ou encore, pratiquer de exercices (marche, natation, vélo, etc.).

En choisissant une activité qui vous plaît, vous contrez l’escalade des exigences extérieures. S’offrir un espace pour répondre à un besoin de retour vers soi contribue à descendre le niveau de stress. Ainsi, un relâchement s’amorce et la tension nerveuse et musculaire commence à diminuer.

En débutant la séance de massothérapie de cette manière, la relaxation s’installe dès les premières minutes. Les effets de calme s’accumulent à mesure que le temps s’écoule. Le massage terminé, la détente atteint une plus grande profondeur.

Pour garder ces effets régénérateurs plus longtemps, il est suggéré de poursuivre avec un choix d’activités tranquilles. Un truc additionnel, éviter de trop manger. Un estomac plein exige plus de sang et le massage a l’effet d’augmenter la circulation en périphérie. Massage et estomac plein ne vont pas ensemble.

Un massage apaise la tension nerveuse, détend les muscles, soulage les douleurs et tranquillise l’esprit. Ajoutez un peu d’oisiveté avant et après la séance contribue à hausser ses effets bénéfiques et à les faire durer plus longtemps.

Commotion cérébrale… j’oublie mes mots et j’ai mal à la tête!

Nous connaissons tous de près ou de loin une personne qui a vécu un traumatisme crânien, que se soit en faisant du sport (hockey, soccer, football, ski, patin de fantaisie, etc.) ou à la suite d’un accident. Pareils traumatismes laissent des traces souvent observées sur de longues périodes.

Confusion, troubles de mémoire, affaiblissement, somnolence, attitude hébétée, mal de tête, insomnie, vertige et même nausée sont autant de symptômes que le malade éprouvera ou d’états dans lesquels il se retrouvera.

Que faire dans de telles situations?

L’homéopathie détient plusieurs remèdes pour remédier à ces symptômes. Un des remèdes les plus connus, et sûrement un des plus utilisés pour soulager ces états, est sans contredit l’arnica.

L’arnica est une plante originaire des régions montagneuses de l’Europe et du sud de la Russie. Voici quelques-unes de ses propriétés médicinales :

• L’arnica peut être donné sous forme d’onguent et de compresses pour soulager les contusions, les entor­ses et les douleurs muscu­laires.
• II stimule également la circulation sanguine.
• Anti-inflammatoire, il accélèrela résorption des hématomes.
• En usage interne, on le prescrit en solution homéopathique contre les commotions, les blessures ou les douleurs.

Il n’y a pas que l’arnica qui puisse aider dans de telles situations. On trouvera aussi des remèdes tels que l’aconit, l’hypericum et le natrum sulph, entre autres. Ce sera à l’homéopathe de déterminer le choix d’un remède similaire à l’état du patient. Sachant que l’homéopathie repose sur la loi de la similitude.

Travaillant auprès d’ostéopathes, je me fais souvent demander d’intervenir dans de telles situations, et il s’avère que ces remèdes aident beaucoup; ils font diminuer considérablement, voire disparaître complètement les symptômes dus à la commotion. Toutes les modalités entourant l’état du blessé sont prises en compte, les symptômes bizarres comme ceux qui sont plus communs.

Le travail de l’homéopathe est de savoir cerner, tel un détective, ce qui fait souffrir le patient. Un travail valorisant, étant donné les résultats fort positifs que donnent de tels traitements.
 
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