Tous connectés

Jamais le monde n’a été si petit. L’ère moderne des communications permet un rapprochement sans pareil des êtres humains de toute origine. Collectivement, nous ressentons les joies et le bonheur des gens de partout comme nous compatissons avec leurs drames et leurs malheurs. Des liens intimes se créent. Essentiellement, nous aspirons tous au bonheur.

Selon l’étude évolutive biologique de l’espèce humaine, l’homo sapiens que nous sommes serait actuellement dans une ère d’unification. Selon Yuval Noah Harari, auteur, historien et professeur d’histoire à l’Université d’Oxford, il semblerait que c’est notre destinée d’évoluer vers l’unification. C’est donc l’humanité entière qui évoluerait vers la conscience que nous sommes UN, tous unis et partageant en quelque sorte une biologie et une culture communes. Dans son livre Sapiens, il illustre d’une façon très imagée le parcours évolutif des 70 000 ans de l’homo sapiens. Tel un gros casse-tête, il rassemble habilement tous les segments évolutifs de notre histoire, de nos origines à aujourd’hui. Ce qui est demeuré un concept et une aspiration existentielle pour plusieurs est maintenant le chemin de l’unité sur lequel nous sommes en ce moment.

Selon le point de vue des sciences symboliques et de l’étude du mouvement des astres, nous entrons actuellement dans cette ère nouvelle tant attendue qui, selon l’astrologie, élèvera la conscience humaine vers la réalisation et la conscience que nous sommes tous connectés. Et, en ce moment, nous serions plus que jamais convoqués à cheminer vers le centre de nous-mêmes pour mieux se reconnaître et mieux se choisir pour intervenir avec intégrité dans le monde en pleine évolution où tout est devenu possible. Le futur proche est donc maintenant : il est rempli de nouvelles possibilités où l’intervention de chacun pourra contribuer positivement à cette nouvelle conscience unificatrice pour le meilleur de tous.

Est-ce qu’une des forces contribuant à l’accélération du mouvement vers cette grande union humaine se manifestera dans la prise de conscience de notre confrontation commune aux drames environnementaux qui nous affectent tous?

L’environnement est en péril : sa grande diversité et son équilibre sont menacés. La poussée vers la nécessité d’intervenir tous ensemble n’a jamais été aussi déterminante. Est-ce que ces enjeux seraient le terrain sur lequel se développera cette grande unification de l’humanité vers un monde meilleur? La réponse est incertaine, mais ce que nous choisirons de faire individuellement n’est certainement pas négligeable, ne serait-ce qu’un geste aussi petit soit-il.

Toujours selon Yuval Noah Harari, la grande force de l’homo sapiens qui a su se différencier et éventuellement régner sur les autres espèces au cours de l’évolution en devenant maître d’œuvre n’a pas été sa force physique, mais bien son sens d’initiative, la coopération et la collaboration. Ce sont ces habiletés qui ont propulsé l’être humain dans les mouvements évolutifs marquants de l’histoire. Jamais n’avons-nous été si près d’une coopération et d’une collaboration aussi grande.

Il semblerait qu’il y ait devant nous tout un nouveau monde en devenir.

Bonne santé et bon printemps 2019 à tous!

Protéger la santé des enfants vulnérables

Le Rassemblement Électro-Sensibilité Québec (RESQ) salue le dépôt aujourd’hui par le député de la circonscription de Borduas, M. Simon Jolin-Barrette, d’une pétition de 1 100 signataires réclamant des accommodements permettant aux enfants et adolescents électrohypersensibles (EHS) du Québec de fréquenter l’école sans nuire à leur santé.

Le recours aux technologies câblées ainsi que l’interdiction des technologies sans fil sont des mesures déjà mises en place dans les écoles et garderies de certains pays, ou en voie de l’être (voir l’annexe). Par exemple, en France, depuis 2016, le Wi-Fi est interdit dans les garderies et encadré au primaire. À partir de septembre 2018, l’usage du cellulaire y sera  interdit au primaire et au secondaire. Aux États-Unis, le Maryland recommandait fin 2016 la réduction du Wi-Fi à l’école. De plus, le Département de la Santé publique de la Californie publiait avant les Fêtes des recommandations sur l’usage prudent du cellulaire, mentionnant que cette technologie pourrait poser un risque accru pour les enfants.

Le RESQ souligne que ces politiques ont été adoptées ailleurs dans le but d’accommoder les enfants et les jeunes EHS, mais aussi dans le but de protéger tous les enfants et les jeunes de l’exposition aux champs électromagnétiques dans les établissements pré-scolaires et scolaires. Elles contribueront à préserver la santé des générations  à venir. Le RESQ souhaite vivement que le gouvernement tienne compte des problèmes de santé vécus par les enfants et les jeunes d’âge scolaire affectés par les rayonnements électromagnétiques dans nos établissements d’enseignement. Nous faisons appel aux élus de l’Assemblée nationale afin que les droits fondamentaux à l’éducation et le droit de tous à un environnement sain soient respectés.

Pour plus d’information
Rapport du Groupe de travail, Gouvernement de l’Ontario, 2017 :
Le temps est au leadership : reconnaître et améliorer les soins pour les personnes atteintes d’encéphalomyélite myalgique/du syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie, et de manifestations d’intolérance au milieu/de sensibilité chimique multiple – Rapport de la première étape. Note : le rapport précise qu’« intolérance au milieu » renvoie aux champs électromagnétiques.

Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens. Comité permanent de la Santé, Chambre des Communes, gouvernement du Canada, 2016

Quand l’environnement rend malade, UQAM, 2012

Directive de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des maladies liées aux champs électromagnétiques (syndrome CEM), 2012

Sears, M. Le point de vue médical sur l’hypersensibilité environnementale,  Commission canadienne des droits de la personne, 2007

En France :
Loi Abeille, France, 2015 : LOI n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (1)

2017 – le gouvernement français annonce que l’usage du téléphone cellulaire sera interdit dans les écoles primaires et les collèges à partir de la rentrée scolaire de 2018.

2015 – France : règlement interdi­sant­ le Wi-Fi en garderie, en limitant l’usage au primaire

Rapport, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (ANSES) sur les enfants, 2016 : Exposition des enfants aux radiofréquences : pour un usage modéré et encadré des technologies sans-fil

Jugement de tribunaux :
le tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse reconnaît l’électrohypersensibilité comme étant un handicap, 2015

le Tribunal de Grande Instance de Grenoble interdit, le 20 septembre 2017, à la SA ENEDIS (qui gère l’électricité en France) d’installer un compteur intelligent chez un couple avec un enfant électrosensible.

Aux États-Unis :
Maryland, États-Unis, 2016 :
Wi-Fi Radiation in Schools in Maryland Final Report, Maryland Children’s, Environmental Health and Protection Advisory Council

En Californie, le département de santé publique publie des lignes directrices sur l’usage prudent du cellulaire, et s’inquiète des effets possibles sur la santé des enfants (2017).

La simplicité volontaire : acte de foi et conscience environnementale

La simplicité volontaire est un choix délibéré, une initiative généralement individuelle, quelques fois associative. Elle n’est ni la pauvreté ni le sacrifice. Elle est un mode de vie qui consiste à réduire volontairement sa consommation et les répercussions que celle-ci engendre en vue de mener une vie plus centrée sur des valeurs familiales, communautaires, écologiques ou spirituelles. Courant social, art de vivre ou philosophie, la simplicité volontaire privilégie le bonheur intérieur, de préférence à l’aliénation consumériste qui est incompatible avec la préservation de l’environnement.

Plus que jamais, la portée la plus évidente d’un tel engagement est peut-être son incidence écologique. Et si la solution à l’impasse environnementale que nous avons créée passait par ce choix du minimalisme, cette conscience planétaire, cet engagement citoyen? Les scientifiques ne cessent de sonner l’alarme, et la planète ne cesse de nous envoyer des messages que notre système capitaliste égocentrique feint d’ignorer. Le Rapport Planète Vivante 2016 du Fonds mondial pour la nature établit qu’en moyenne 58 % des espèces animales ont disparu depuis 1970. Insidieusement, nous nous sommes habitués à cet environ­nement de plus en plus stérile où papillons, grenouilles, oiseaux et autres abeilles deviennent rarissimes, où les cours d’eau et les océans se dépeuplent à un rythme effarant.

S’engager à réduire sa consommation consiste parfois à naviguer à contre courant, mais quel acte de bravoure, de fierté intérieure, de responsabilité morale face à ceux et celles qui nous suivront! Discerner le nécessaire du superflu, être en harmonie avec ses valeurs, réduire son empreinte écologique et réaliser qu’une croissance infinie dans notre espace géographique limité est une utopie. Réduire sa consommation a également plusieurs avantages sur le plan personnel. En effet, avoir besoin de moins d’argent peut nous permettre de travailler moins, d’avoir plus de temps pour soi, sa famille et ses amis, de réduire son niveau de stress, d’améliorer sa qualité de vie, de recycler et de réparer les objets plutôt que de les jeter ou de les remplacer, d’entretenir son réseau social et de s’impliquer dans sa communauté.

La consommation excessive de biens matériels est une course au bonheur, un bonheur illusoire et inaccessible puisqu’extérieur et non durable, donc toujours à renouveler. Pourtant, le vrai bonheur n’a pas de cause, et celui là, c’est à l’intérieur de soi qu’il faut le chercher. Et dans le tohu-bohu trépidant de nos villes, il semble que les espaces verts et les moments de silence soient de plus en plus rares, deux éléments dont les êtres humains ont fondamentalement et naturellement besoin.

La simplicité volontaire est pourtant un luxe puisqu’il est un choix délibéré généralement fait par les classes moyennes ou aisées. Mais il y a aussi ceux pour qui la simpli­cité est involontaire, ceux parmi les moins nantis qui n’ont d’autre option que de vivre avec le strict minimum, ceux pour qui le destin a été moins généreux, ceux dont le lieu de naissance a réduit les possibilités. Ces gens-là méritent tout autant la dignité, la considération, le respect et la solidarité des hommes.

Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas! Cette phrase qu’André Malraux a prononcée dans les années 1950-1960 pourrait bien se révéler prophétique. En effet, le ralentissement de l’économie mondiale et la popularité sans cesse croissante en Occident des philosophies orientales, notamment le bouddhisme, semblent aller dans ce sens.

Puissions-nous vivre simplement pour que d’autres puissent simplement vivre. Mahatma Gandhi

C-Vert : un programme parascolaire multi-écoles… en environnement

Octobre annonce chaque année le lancement d’une nouvelle cohorte du groupe C-Vert à Gatineau. La première réunion hebdomadaire du groupe réchauffe le cœur de tout observateur : 20 adolescents, ayant entre 14 et 16 ans et provenant de quatre écoles secondaires différentes du secteur Gatineau, qui se rassemblent volontairement pour partager leur passion à l’égard du développement durable. Des jeunes qui bravent le temps automnal, après l’école, pour participer à une rencontre. Des jeunes qui affrontent les barrières sociales pour faire équipe et devenir amis avec des jeunes d’autres écoles. Des jeunes qui défient l’oisiveté en venant apprendre et découvrir après les classes. Il y a de quoi être impressionné!

C-Vert est un programme d’engagement environnemental pour adolescents de l’école secondaire du Versant et des écoles polyvalentes Nicolas-Gatineau, Le Carrefour et de l’Érablière. Pourquoi ces jeunes se réunissent-ils chaque semaine avec une animatrice? Pour en apprendre davantage sur les enjeux environnementaux locaux et mondiaux et pour développer leur leadership écocitoyen grâce à des projets concrets dans leur communauté.

En effet, après avoir découvert, pendant quelques séances, quelles sont certaines des problématiques environnementales auxquelles notre monde doit faire face (p. ex., gestion des déchets, surconsommation, protection des cours d’eau, survie de la biodiversité), les participants du groupe C-Vert sont peu à peu appelés à trouver des idées de projets qui leur permettraient de contribuer à un changement à l’échelle locale en lien avec une ou plusieurs des problématiques étudiées. Une fois les projets choisis en groupe, les adolescents, avec l’aide de leur animatrice, apprennent les rudiments de la gestion de projet et du leadership communautaire afin de pouvoir mettre en œuvre toutes les étapes requises pour réaliser leur projet. Ensemble, tout au long de l’année scolaire et même pendant un stage d’été de quatre semaines, ils s’emploient à transformer leur communauté grâce à des projets environnementaux positifs.

À titre d’exemple, la cohorte 2015-2016 de C-Vert Gatineau a conçu une activité de sensibilisation sur le thème des matières résiduelles pour les enfants inscrits au camp de jour de la ville de Gatineau. Avec certains groupes d’enfants du camp de jour, elle a créé des œuvres d’art hautes en couleurs à partir de matières récupérées. Ces œuvres d’art ont été exposées à la bibliothèque Guy-Sanche pendant un mois pour continuer à transmettre un message relatif à notre consommation et à notre façon de réutiliser les objets en fin de vie. Qui plus est, ces jeunes ont procédé au verdissement de base de la cour arrière de la SPCA de Gatineau pour que non seulement des employés du lieu, mais aussi les animaux qui sortent jouer dans la cour, puissent en profiter. La cohorte précédente avait planté des arbres fruitiers le long d’un jardin communautaire, en plus d’avoir récupéré des vélos usagés dans la communauté pour les réparer et les remettre aux enfants du Centre de pédiatrie sociale de Gatineau afin de les inciter au transport actif.

En bref, le programme C-Vert mérite d’être mieux connu, car les adolescents qui s’y inscrivent sont de véritables modèles d’écocitoyens qui contribuent de façon positive à l’avancement écoresponsable et durable de notre société.

Enviro Éduc-Action est gestionnaire de C-Vert à Gatineau, un programme mis en œuvre et soutenu financièrement dans six régions au Québec grâce à la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman, au Secrétariat à la jeunesse du Québec, aux YMCA du Québec et, pour Gatineau, au programme Présents pour les jeunes de la Banque nationale.

Geneviève Carrier, Enviro Éduc-Action
gcarrier@enviroeducaction.org

Cohabitat Québec

Dans cette chronique, je vous présente différents projets au sujet du mouvement des communautés intentionnelles au Québec et dans le monde. Ces projets représentent un mode de vie épanouissant et porteur de sens, de même qu’une solution aux problè­mes environnementaux et sociaux.

Le cohabitat (cohousing en anglais) est un type de communauté intentionnelle composée d’unités d’habitation privées ayant des aires collectives. Ainsi, à la différence d’une coopérative d’habitation, les membres sont propriétaires de leur unité d’habitation qui peut être un condo ou une maison.

Le projet de Cohabitat Québec est situé dans le quartier Saint-Sacrement de Québec, à deux pas du cégep Garneau. Il est constitué de 42 unités d’habitation, soit 32 logements de 1 à 3 chambres et de 10 maisons de ville de 3 ou 4 chambres.

Dix ans avant le début du projet, Michel Desgagnés visite plusieurs projets de cohabitat aux États-Unis et en Europe et il prend beaucoup de notes et plusieurs photos. L’un des éléments importants qu’il retient de ses visites est l’importance de construire la maison commune en même temps que les habitations afin de s’assurer que l’espace de convivialité et de confiance entre les voisins s’établit dès le départ. À la suite de ces visites, un premier groupe se constitue pour bâtir un projet au Québec. Au bout de quelques années, les gens se rendent compte que certains voient le projet en campagne, d’autres en ville, et d’autres encore en banlieue. Pour Michel Desgagnés, il est clair que le projet doit se développer en ville. Il démarre donc un nouveau noyau sur cette base. Le groupe achète un terrain en juillet 2010, et la construction commence en 2012. La fin de la construction et l’emménagement des premiers membres ont lieu en juin 2013, quelques mois après le triste décès de son fondateur.

La construction est certifiée LEED Platine. Il n’y a que 22 places de stationnement pour les 42 unités d’habitation, dont l’une est dédiée à Communauto. On récupère les eaux de pluie et on en fait un jardin d’eau. On a fortifié la structure de l’un des toits pour accueillir éventuellement un toit végétal. En outre, on a conçu de petites unités d’habitation parce que les résidents ont accès à des espaces communs. Parmi ceux-ci, on compte des chambres d’amis, une salle de jeu pour les tout-petits, une autre pour les ados, une salle de lavage, des ateliers, du rangement, une grande cuisine collective et une salle commune.

Des résidents nous ont confirmé que la vie collective est vraiment active : pédibus, aide aux devoirs, repas communautaires une ou deux fois par semaine, prêts et emprunts de voitures et entre 9 et 12 heures de tâches communes chaque mois. La vie en cohabitat semble vraiment géniale. Parmi les voisins, il y en a qui s’occupent de choses spécifiques, comme une agronome qui travaille dans les jardins, des enseignants à la retraite qui offrent de l’aide aux devoirs, un menuisier qui aide dans l’atelier, etc. Les unités d’habitation sont bien situées pour les gens qui travaillent en ville. Les résidents ont une bonne conscience environnementale (ils habitent dans un bâtiment LEED Platine!). On sait que les enfants grandissent dans un environnement stimulant. Finalement, le projet est si bien conçu que quiconque peut envisager la vie en commun sans faire trop de concessions sur son mode de vie.

Le moment est parfait puisque des unités sont actuellement disponibles.

Référence : site Web de Cohabitat Québec : http://www.cohabitat.ca

Le programme Écoles écocitoyennes de l’Outaouais

Toute une aventure écologique a été vécue de 2013 à 2015 dans 16 établissements scolaires de la région. Ces écoles primaires, écoles secondaires et centres d’éducation des adultes ont participé à un projet pilote du tout nouveau programme Écoles écocitoyennes de l’Outaouais; (www.ecoles-eco.ca) d’une durée de deux années scolaires.

Unique dans la région, ce programme vise deux buts complémentaires : tout d’abord, développer le sens éco­­­­citoyen chez les jeunes et, ensuite, appuyer l’amélioration des bilans écoresponsables des établissements scolaires.

Pourquoi faire tout cela? Avant tout, l’éducation relative à l’environnement (ERE) auprès des jeunes est une des clés de tout changement social en faveur d’une société qui comprend mieux les enjeux de développement durable et qui agit concrètement en faveur d’une amélioration de la santé humaine et environnementale. D’autre part, les commissions scolaires et les écoles du Québec doivent envisager d’apporter certains changements en vue d’atteindre les objectifs du Plan d’action de développement durable fixés par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) (<ahref= »http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/politiques_orientations/PADD_2013p.pdf »>http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/politiques_orientations/PADD_2013p.pdf). Enfin, les jeunes eux-mêmes réclament plus d’actions écologiques dans leurs écoles et se sentent interpellés par les thèmes entourant le développement durable (https://drive.google.com/file/d/0B_ob7STW0jIEdFlzVkpwX1lfbGs/edit?pli=1).

Six thématiques environnementales sont privilégiées par le programme pour atteindre les objectifs susmentionnés :

  • Travail d’équipe et synergie
  • Éducation relative à l’environnement et rapprochement avec la nature
  • Gestion des matières résiduelles
  • Gestion de l’eau
  • Verdissement des terrains d’écoles et protection des milieux naturels
  • Gestion de l’énergie

Le mode de fonctionnement du programme est fort simple : chaque école inscrite dispose d’une « banque d’heures » bien à elle et l’utilise à sa guise, selon ses besoins. Dans la banque d’heures, l’école choisit à la carte :

    • Des animations pédagogiques relatives à l’environnement, en classe, pour les élèves;
    • Des animations publiques, à la cafétéria, dans l’agora ou dans la cour par exemple;
    • Des formations spécifiques à l’intention du personnel ou des comités de parents;
    • Du temps de services-conseils en développement durable pour la direction ou pour le comité vert;
    • De la présence d’accompagnement pendant une activité organisée par l’école;
    • Du temps de recherche d’informations, de financement ou de fournisseurs;
    • De l’appui à la gestion de projets verts pour l’école.

Le programme a donné de très beaux résultats durant la période 2013-2015, près de 10 000 élèves de la région ayant été sensibilisés. Il s’est avéré que la plupart des écoles ont demandé un appui particulier pour la gestion des matières résiduelles, qui constitue une priorité pour elles. Ainsi, presque toutes les écoles ont eu droit à des animations de caractérisation des déchets devant les élèves et le personnel, ce qui a favorisé une amélioration notable des compéten­ces en matière de tri du recyclage et du compostage au sein des établissements scolaires. Certaines écoles ont implanté des nouveaux services de collecte de matières recyclables oucompostables, tandis que d’autres se sont concentrées sur des projets de verdissement de leurs terrains, pour améliorer laqualité de vie de tous. En bref, le programme a su appuyer les écoles, enseignants et élèves qui avaient envie de mettre en œuvre des initiatives concrètes de sensibilisation et d’action en faveur de la santé de l’environnement!

Geneviève Carrier, Directrice Enviro Éduc-Action