Les plantes alliées du cerveau

Il n’y a pas de secret : pour être bien, il faut donner à notre cerveau ce dont il a besoin pour fonctionner de façon optimale.

Grâce à cet organe unique, nous bénéficions de la vie. Il nous permet de penser, de créer, d’être conscients de notre corps et ses sensations. Sans lui, nous ne pourrions apprécier le monde par nos cinq sens et ne pourrions non plus être en contact avec ce monde.

Comme les pathologies neurologiques deviennent de plus en plus nombreuses et redoutables, nous avons intérêt à protéger notre cerveau en adoptant un mode de vie sain et l’usage de plantes médicinales.

Réduire les dégâts causés par le stress
L’effet oxydatif du stress contribue à détériorer le cerveau et altère sa biochimie. Ainsi, le stress chronique déstabilise l’activité des neurotransmetteurs, réduit la neuroplasticité et provoque la mort précoce des neurones.

Pour empêcher que le cerveau ne déraille, voici des plantes aux vertus anti oxydantes :

Le ginkgo biloba : contribue à améliorer la mémoire et la concentration. Ses glucoflavonoïdes aident à réduire l’anxiété et à prévenir le déclin cognitif en favorisant la microcirculation dans le cerveau.

La sauge : contribue à limiter l’oxydation des corps gras du cerveau. Réputée pour ses bénéfices sur la mémoire, elle aide à prévenir la baisse du neurotransmetteur acétylcholine.

Le curcuma : favorise la réduction de l’inflammation cérébrale, l’augmentation de la performance cognitive et la stabilisation de l’humeur. La curcumine permet de diminuer la formation de plaques amyloïdes au cerveau et agit sur l’amygdale et l’hypothalamus, deux régions du cerveau qui contrôlent les fonctions de la mémoire et des émotions.

Régulariser les ondes cérébrales
Le cerveau a la possibilité de retourner à un état de tranquillité sans trop d’effort; il suffit de savoir le nourrir et d’équilibrer les neurotransmetteurs.

Voici des plantes aux vertus calmantes et fortifiantes :

Le basilic sacré : sert à freiner les effets excessifs de l’adrénaline et du cortisol. Plante adaptogène et purifiante, elle aide à tempérer les émotions, à renforcer la vivacité mentale et à calmer les nerfs.

Le brahmi : contribue à régénérer les cellules nerveuses et favorise ainsi la longévité du cerveau. Il permet d’accroître la production de sérotonine et de GABA, le neurotransmetteur calmant le plus répandu dans le cerveau. Il constitue un excellent sédatif, anxiolytique, antidépresseur et tonique nerveux.

Chouchoutez votre cerveau afin qu’il vous accompagne pour longtemps!

Conseil pratique

Les glucides sont le carburant numéro 1 du cerveau.

De manière générale, on privilégie les aliments à indice glycémique faible (petits fruits, légumes) ainsi que les glucides complexes et lents en dose modérée (produits céréaliers entiers, légumineuses) pour fournir une énergie stable qui tient toute la journée.

Ce qui m’inspire

La découverte de l’importance du lien entre le cerveau et le cœur.

Alors que ces deux organes sont déjà extraordinairement fascinants, ensemble lorsqu’ils sont harmonisés, ils forment un système cohérent encore plus puissant pour assurer notre bonheur intérieur.

Enfin, la neuroscience s’accorde avec la sagesse ancestrale!

Saviez-vous que?

D’après une étude allemande publiée en 2014 dans la revue spécialisée Stem Cell Research and Therapy, le turmérone (un composant naturel du curcuma) permettrait d’encourager la prolifération des neurones et de renforcer les capacités d’autoréparation du cerveau? Le curcuma peut donc contribuer à guérir un cerveau endommagé.

Il l’a dit…

« L’inflammation dans le ventre peut causer de l’inflammation dans le cerveau. » – Dr Datis Kharrazian

Pour en connaître davantage Un lien utile pour découvrir les plus récentes recherches sur l’intelligence du cœur et le cerveau : https://www.heartmath.com/institute-of-heartmath/. À lire : Power up your brain de David Perlmutter et Alberto Villoldo

Les chakras, une fenêtre sur notre paysage intérieur

L’incidence du système de chakras sur notre évolution est fondamentale.

Notre structure bioénergétique étant en mutation, les chakras nous dirigent hors des anciens paradigmes et nous accompagnent vers les strates multidimensionnelles de notre être.

Nous avons sept centres énergétiques appelés chakras, mot qui signifie roue en sanskrit, et un réseau sophistiqué de nadis, ou méridiens. Les chakras métabolisent les énergies de la nature. Toutes les formes d’énergie qui soutiennent notre structure proviennent de cinq sources possibles : la terre, l’eau, le feu, l’air ou l’oxygène et l’éther ou le prana qui se veut une énergie biomagnétique.

Nous absorbons l’énergie de ces cinq sources de la manière suivante : le système digestif absorbe la terre et l’eau; les poumons absorbent l’air et l’oxygène; la peau absorbe le feu et la lumière du soleil, et les chakras absorbent le prana ou l’énergie.

L’énergie lumineuse traverse les réseaux éthériques et pénètre notre corps tout entier. Nous captons ses rayons lumineux décomposés en différentes fréquences colorées. Cette énergie lumineuse qui nous donne vie et que nous condensons anime les chakras.

La cohérence de notre matrice lumineuse dépend en grande partie de notre attention “awareness” et de notre intention (qualité de la conscience). Circulent donc dans cette matrice une myriade d’informations qualitatives et intangibles.

Ainsi, notre forme reflète les patrons d’énergie qui nous habitent.

L’endroit où s’accumule l’énergie et où elle se polarise détermine nos perceptions, nos comportements, nos prédispositions physiques, nos tendances émotionnelles et nos attitudes. Certains chakras en domineront d’autres en raison de l’héritage générationnel et des fixations karmiques que nous portons. Mais aucun n’est plus important que l’autre. En somme, les chakras influencent non seulement notre personnalité, mais aussi la nature des expériences que nous nous attirons dans la vie. Or, ce ne sont pas les événements de notre vie qui changent, mais bien notre perception.

Chaque chakra nous invite à relever des défis spécifiques à notre humanité et contient des mémoires cellulaires qui sont aptes à se libérer à condition que nous soyons disposés à élargir notre réalité et à guérir notre vie en acceptant la mosaïque de la vie humaine. Chacun nous livre sa mission, sa conscience, sa leçon de vie et son pouvoir. Enfin, chaque chakra contient une semence d’éveil pour parachever notre illumination. Ce que nous recherchons est l’unification des chakras afin de cultiver une convergence d’énergie menant à notre pleine réalisation.

Reconnu depuis des millénaires par les yogis et les shamans de diverses cultures, le système des chakras représente en quelque sorte une carte géographique de l’âme nous permettant de voir notre réalité selon différentes perspectives. Comme un prisme, les chakras nous reflètent de nombreuses possibilités et potentialités d’expression. Ils sont des puits de lumière au moyen desquels la conscience se déploie.

Ainsi, étant syntonisés sur une plage de fréquence déterminée, non seulement ils animent des organes et des glandes, mais ils dirigent aussi l’énergie de sorte que nous puissions accéder à un monde, à un univers bien précis, telle une sphère de vie et une réalité de perception.

En résumé, comme un musicien averti qui maîtrise son instrument, lorsque le système des chakras est équilibré et malléable, nous devenons libres de répondre aux situations de vie avec créativité, sans filtres de croyances ou de préférences. Nous commençons à unifier notre conscience et à nous éveiller à l’essence que nous sommes, rendant visible le spectre dégradé mais continu de la lumière de notre splendeur. Dans cette splendeur que nous sommes, où qu’elle soit, le sacré est présent.

De la compulsion à la compassion

Il existe, chez tout être humain, un profond désir de connaître l’Infini et de se reconnaître dans l’Infini. Cette soif naturelle d’expansion, qu’elle soit consciente ou incons­ciente, se cache derrière chacun de nos désirs et se manifeste malgré nous. Il s’agit de la moksha, cette quête de délivrance de notre âme dont il est question dans des textes anciens et sacrés. L’aspiration à la liberté et à la paix est considérée par la plupart des gens comme le but spirituel ultime. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que notre nature fondamentale est libre lorsque nous laissons agir l’esprit. Et, l’esprit est libre tant qu’il est neutre. Apprendre à cultiver une neutralité grandissante, avec compassion, est ce qui permet de garder l’esprit vivant et vibrant.

Sortir de la quête pour se libérer
C’est uniquement l’idée que ce qu’on vit est un problème qui encourage la quête de liberté, car la liberté nous habite. Ce qui entrave l’accès à la véritable liberté, c’est notre tendance à définir ce qui pourrait nous libérer, que ce soit le pouvoir, l’argent, l’amour, le voyage, la santé, la connaissance ou les plaies causées par les dépendances et la consommation compulsive.

Nous cherchons toujours à nous dépasser, à combler nos désirs, à être ailleurs qu’où nous sommes et à surmonter ce que nous percevons comme des obstacles, des barrières. La quête prend son sens lorsque nous nous établissons dans la vague qui nous pousse vers l’infini, puisque celle-ci exprime la force évolutive de la vie. Toutefois, au lieu d’obéir à la pulsion naturelle du mouvement d’expansion de la vie, en agissant de façon responsable et créative, nous cherchons à remédier à un sentiment d’insatisfaction au moyen de réactions compulsives.

La qualité de notre vie est déterminée par notre responsabilité, plus précisément notre capacité d’agir plutôt que de réagir face à diverses situations auxquelles nous devons faire face dans notre vie. Si notre capacité d’agir avec intelligence, créativité et sensibilité est compromise, nous demeurerons sous l’emprise de la situation.

Nous pensons que la liberté est le résultat d’un travail qui devrait faire disparaître toutes les choses et les expériences qui semblent poser des problèmes. Nous réagissons donc compulsivement, en nous basant sur des schèmes de pensées et des émotions qui entretiennent cette perception.

En réalité, la liberté et la paix sont ce qui reste quand plus rien en nous ne prétend qu’il y ait un quelconque problème à régler.

Être pleinement conscient
Être pleinement responsable veut dire être pleinement conscient. Au travers des expériences que nous vivons, la vie tente de nous aider à nous libérer de l’idée que certaines choses sont des problèmes, et ce, que nous le voulions ou non. Quand plus rien n’est considéré comme un problème, aucune recherche de solution, de paix ou de libération n’est nécessaire. La vie nous présente toujours ce qu’il y a de mieux pour nous; lorsque nous parvenons à le voir et à le reconnaître à chaque instant, il ne nous reste alors qu’à accueillir tout ce qui se présente dans la joie, la paix et l’amour.

Reconnaître l’infini par la neutralité
Enfin, pour entrer en contact avec la liberté qui nous habite, nous sommes invités à reconnaître ce qui est illimité et infini en nous. Nous sommes appelés à cultiver une neutralité intérieure face à ce qui surgit dans notre vie. Accepter d’être responsa­ble, c’est transformer la compulsion en compassion envers nous-mêmes, et la réaction en création. La création n’est qu’une manifestation de notre liberté, car nous gagnons le choix d’agir ou non afin de nous réaliser autrement. Nous devons accepter de faire face consciemment au présent et de nous vider la tête de toutes les histoires qui nous éloignent de la liberté de nous recréer. Ainsi, notre monde extérieur deviendra incapable de déterminer qui nous sommes puisque notre monde intérieur se sera mis en résonance avec la liberté de l’infini.

Apprivoiser le silence

Il n’y a pas de doute que le silence est très bénéfique. Nous avons tous besoin de silence; il est aussi indispensable que l’air que nous respirons.

Autrefois, le silence était beaucoup plus présent que le bruit. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Plusieurs d’entre nous ne trouvons nulle part les occasions ni les lieux où nous imprégner de silence tellement il est devenu un luxe dans le tumulte de notre société actuelle. En prenant­ conscience du bruit permanent qui nous entoure, aussi subtil soit-il, nous constatons rapidement à quel point il représente une distraction­ auditive qui nous pousse vers la dispersion et la fragmentation tant intérieure qu’extérieure, nous éloignant ainsi du seul état qui nous soit totalement naturel, spontané et absolument sans effort.

La peur du silence
Depuis plusieurs années, j’anime des retraites de silence chez moi. Je suis à même de constater que nombreux sont ceux qui s’y intéressent, mais qui reportent tout de même leur participation. Plusieurs m’ont avoué avoir peur du silence et ne pas avoir le courage de plonger dans cet espace perçu comme déstabi­lisant et confrontant. Sommes-nous si aliénés de nous-mêmes que nous refusons de rediriger notre énergie vers l’intérieur?

Le retour au silence spontané
Le retour au silence ne devrait pas être un combat. Il ne suffit pas de construire un silence extérieur dans une absence de bruit, mais bien de contribuer à nourrir le silence intérieur qui nous habite, ce silence spontané qui émerge du cœur.

Il est vrai que le silence extérieur ramène au calme et nous rapproche du silence véritable. Il permet à l’entièreté du système neurosensoriel de se défaire de la tendance obsessive à chercher à se détendre et à se ressourcer. Des études récentes confirment que le silence soulage le stress en réduisant le taux de cortisol et augmente la souplesse de l’hippocampe, la partie du cerveau associée à la mémorisation et à la régulation d’émotions telles que la peur et le doute.

Le silence véritable et profond nous éveille à ce qui est vivant et fertile au centre de soi. Il nous conduit à la simplicité du moment, à la douce présence de l’essence que nous sommes. Il nous permet de nous ouvrir à de nouvelles perspectives et d’atteindre un niveau de conscience supérieur.

Nous pouvons dire que le silence est d’or
Le silence nous lie à tout en n’excluant rien lorsque nous sommes en contact à la fois avec notre profondeur et notre naturelle légè­reté d’être. Lorsque nous prenons la peine de nous livrer au silence, nous apprenons surtout à écouter et à percevoir différemment. Le silence a tout à voir avec notre état de conscience puisqu’il est toujours présent. Béni est celui qui entend le silence au-delà du bruit et du babillage du mental. Le silence véritable devient donc un passage initiatique avec ses qualités d’harmonisation, de force et de souplesse; il est un prérequis à l’Éveil. Un peu comme une page blanche fait ressortir l’encre des mots, le silence nous soutient dans la forme et dans la non-forme, nous offrant ainsi inspiration et clarté. Il permet l’espace nécessaire pour grandir, évoluer et créer.

Le souffle, un outil de découverte de soi

Le souffle, véhicule du prana

Le souffle et la vie sont indissociables. À la base, la vie nous est prêtée, un souffle à la fois. Mais, hormis cette fonction physiologique, il existe la puissance de la science du souffle qu’on appelle « pranayama » ou respiration spirituelle.

Dans toutes les croyances de la planète, le souffle tire son origine du mot latin « spiritus », qui renvoie au principe de la vie, et son sens est souvent confondu avec celui d’esprit. Ici, l’esprit sera synonyme de prana (en sanskrit, « pra » signifie primordial et « na » signifie petite unité de lumière), qui nous rappelle­ le principe de vie primordial en tant que lumière représentant l’expérience la plus directe avec le divin. On dit qu’on n’inspire pas le prana, mais qu’en respirant on éveille la force de manifestation en nous. Devenant ainsi source primordiale de création, de beauté et d’expansion, le souffle engendre la vie, la protège et la perpétue.

L’éveil à la spiritualité par la respiration
Le souffle est créateur et recèle tous les secrets; en circulant librement en tout lieu, il devient l’expression divine. Savoir capter, diriger et maîtriser le souffle nous fait accéder à une part de la divinité contribuant à la maturation de la conscience.

Inspirer et expirer consciemment calme le mental et prépare le terrain pour la méditation profonde. En se concentrant sur l’espace entre l’inspiration et l’expiration, on invite la conscience à se tourner vers l’intérieur, favorisant la fusion avec l’espace de vacuité et de silence intérieur. Le souffle peut même transformer notre rapport au temps et nous faire basculer dans une dimension qui transcende le temps. En fait, le temps d’une respiration peut être ressenti comme le présent. En réunissant le corps, le mental et le souffle dans l’unité du temps, on s’immobilise et on s’immortalise.

À chaque souffle, la conscience s’imprègne de toutes les possibilités et s’harmonise avec la meilleure possibilité de manifestation du moment. C’est la clé de la réorien­tation du mental, soit l’ouverture de la conscience et du cœur.

Le souffle, révélateur de nos états d’âme
Le souffle révèle nos états d’âme et qualifie notre rapport à la vie. Bien qu’il soit facilement perturbé par la turbulence du quotidien, il finit toujours par nous ramener à l’essentiel. La pensée et le souffle sont intimement liés, et observer la qualité de sa respiration, c’est apprendre à se connaître, à se réapproprier la maîtrise de sa vie. Une difficulté à inspirer reflète d’une difficulté à recevoir et exprime un refus d’accueillir la vie. Une difficulté à expirer reflète une résistance à donner et exprime un désir de tout contrôler. Une difficulté à retenir le souffle peut signaler une peur du manque et un défaut d’équilibre dans sa vie.

Le souffle, de par sa position inter­médiaire entre la volonté cons­ciente et la régulation inconsciente, apparaît comme un moyen incomparable d’approche du corps, avec ses mécanismes internes et ses émotions les plus intimes. Dans son essor, l’inconscient est projeté dans la conscience, et c’est ainsi que le souffle s’avère le lien de communication entre le visible et l’invisible. En respirant consciemment, suivant différents rythmes (kriyas) selon les principes de la science du pranayama, nous pouvons réorganiser ce que nous pensons, ce que nous ressentons, ce que nous percevons, jusqu’à réinventer notre existence. Enfin, il suffit d’écouter, et de décoder le langage subtil du souffle pour mettre fin aux périples du mental et conquérir la résistance à se renouveler à chaque instant.

Pour lire le texte intégral, cliquez sur mon blog www.lavoiedutao.com

La voie du Tao :  une quête du mode être 

Être vivant revient à sentir et à penser. Y a-t-il quelque chose de plus? Être soi, juste soi, juste être au sommet de l’être.

La voie du Tao tente de vous conduire­ vers la forme la plus pure de votre Être, au-delà de la pensée et du ressenti. Elle vous incite à toucher ce lieu vierge intérieur où se trouve un inébranlable contentement. Seulement, pour y accéder, il faut utiliser le mode « être » plutôt qu’« avoir » et retourner vers la cons­cience intérieure en passant par une acceptation totale de qui vous êtes.

La conscience intérieure évolue toujours et elle se meut vers une qualité de présence qui vous dit où vous devez mener votre quête — pas à l’extérieur, dans le monde, mais en vous-mêmes. Se tourner vers l’intérieur ne se fait pas d’un seul coup… Il peut falloir des milliers de jours, de vies ou un seul instant pour savoir qui vous êtes essentiellement, mais chaque regard conscient, bien qu’il vous semble minuscule, a un effet cumulatif et participe à dépouiller tous les aspects irréels de vous-mêmes afin que vous puissiez vous remplir totalement du potentiel réel de votre essence.

Étant épouillés, sortis de l’image de qui vous croyiez être, vous vous détournez de la notion du « je » personnel et vous devenez simplement la conscience, un regard sans visage sur le monde; il ne reste que votre essence, précieusement mystérieuse et invisible, qui vous unifie à tout. Et, bien que vous continuiez d’avoir des pensées, des sentiments et des sensations, ce nouveau regard change tout, car il vient du fait de considérer la vie comme elle est déjà, émergeant­ du point immobile inté­rieur. Enfin, vous vous émerveillez de voir la conscience pure s’épanouir dans son infinie diversité.

Cultiver le mode être, c’est : Sortir de votre tête et habiter votre corps afin d’apprendre à expérimenter directement le monde, débarrassés du perpétuel commentaire de la pensée.

  1. Voir les pensées comme des formes mentales qui vont et viennent dans l’esprit comme les nuages dans le ciel. L’idée que vous êtes sans valeur, indignes d’amour et bons à rien peut enfin être vue pour ce qu’elle est – une idée – et pas comme la vérité, ce qui va la rendre plus facile à rejeter.
  2. Commencer à vivre ici et maintenant, dans l’instant présent, avec une qualité de présence égale. Quand vous cessez de vous appesantir sur le passé et de vous projeter dans l’avenir, vous restez branchés sur l’essentiel.
  3. Éviter la cascade d’événements mentaux qui vous tirent vers le bas. En développant votre conscience, vous deve­nez capables de reconnaître très vite les moments où vous risquez de glisser vers une humeur sombre ou un état anxieux et vous apprenez à ne pas vous laisser entraîner.
  4. Cesser de vouloir changer la vie, mais laisser les choses être et expérimenter. 
  5. Débrancher le pilote automatique qui est dans votre tête. Une meilleure conscience de vous-mêmes, par vos sens, vos émotions et vos pensées, permet de déplacer le pôle d’attention interne vers un lieu supérieur de conscience habituellement négligé car non perçu. 
  6. Expérimenter cet arrière-fond de conscience silencieuse et immobile, le champ de force créateur qui vous habite, c’est expérimenter la joie stable qui demeure. Cette expérience permet d’être en lien avec ce qui est,­ de sortir de la quête de l’objet perdu, du désir et de l’attachement. Il consiste alors en une découverte de la liberté complète « d’être soi-même » en ce monde.

La voie du Tao tente de vous conduire vers la forme la plus pure de votre Être.

Pour lire le texte intégral, aller sur www.lavoiedutao.com

La voie du don

Emprunter la voie du don et du service est synonyme de vivre avec révérence. C’est savoir porter un égard au bien-être d’autrui et à la vie.

S’offrir volontairement nous sort de la tête, et nous permet d’entrer dans le monde. Le cœur s’éveille donc à la compassion et à la liberté d’être. Savoir accorder le respect et la confiance à l’autre et lui donner l’espace d’être différent nous apprend éventuellement à vivre dans le cœur mais aussi à nous établir dans notre rayonnement intérieur. C’est ainsi que nous vivons la joie de s’impliquer et de collaborer pour le bien de l’ensemble.

En dépit de la croyance populaire, la réalité démontre que la plupart des gens s’engagent socialement et collectivement par obligation, ou bien par intérêt et gain personnel. Bien que ce soit une action généreuse, nous demeurons la personne qui vit le sentiment d’être généreuse. Ce que l’on donne est trop souvent rempli de nos désirs de pouvoir sur l’autre ou de nos désirs d’être reconnu ou de plaire à l’autre. L’ego persiste à exister. Ce n’est pas un acte commis par abdication du moi distinct ou par pure intention de service désintéressé.

Malheureusement notre sens déformé du devoir nous prive d’être profondément touché par ce qui nous dépasse et nous empêche de véritablement percevoir ce qui transcende la vie quotidienne. En fait, nous oublions que le sens du sacré est là dans chaque expérience, dans chaque contact avec la nature, dans chaque relation, dans chaque regard, dans chaque sourire, dans chaque élan de cœur. Ils sont le véhicule de l’amour et de la conscience divine. La voie du don nous demande d’être présents au fait que nous sommes ce mystère qui perpétue la simplicité et la beauté de la vie.

Soyons ni celui qui donne ni celui qui reçoit. En n’ayant aucun motif derrière l’action, nous devenons un canal pour le mouvement continuel d’amour.

En franchissant le mur de l’ego qui cherche à jouer le rôle de celui qui donne, nous contactons l’impulsion sensible cachée. Enfin dévoilée, nous sommes libres de faire circuler l’amour dans sa pure expression. Cette force subtile derrière la vie qui se glisse discrètement en nous, celle qui est profondément enveloppante devant laquelle nous nous inclinons à condition d’en être témoin, intérieurement disposé et totalement présent.

Le don c’est la confiance et la pure spontanéité d’être, un geste de révérence véritable libre de tout conditionnement. Ce qui en résulte est manifestement frais, lumineux et miraculeux de par sa nature.