« Vous ne voyez pas le monde tel qu’il est. Vous le voyez tel que vous êtes. » Talmud
La plupart des gens, la plupart du temps s’imaginent que la spiritualité se trouve dans « l’au-delà ». Mais il n’en est rien. C’est en nous. Tout est étroitement lié.
Il ne s’agit pas de se déconnecter de sa vie, mais plutôt de se reconnecter avec soi!
Il y a de ça quelques années, entièrement rompue, j’envisageais le suicide comme l’ultime solution. Une petite voix intérieure me répétait sans cesse mon diagnostic : « j’ai mal à l’âme ».
N’ayant aucune autre solution pour ce genre de mal, mon médecin me proposait des antidépresseurs afin de faire taire cette voix. Je me disais que de couper le son du système d’alarme n’éteindrait pas les braises qui me grugeaient de l’intérieur.
Je ne souhaitais pas « geler mes malaises » ni les « stabiliser »; je voulais plutôt les guérir.
Ou mourir.
J’avais un grand nombre de bonnes raisons de ne pas vouloir me diriger vers les démarches conventionnelles de psychanalyse ou de psychothérapie. De plus, je ne connaissais personne pouvant m’affirmer que ces démarches les avaient véritablement aidés.
Je ne pouvais aucunement envisager une démarche longue et laborieuse afin de pouvoir aller mieux. Je n’en avais pas les ressources énergétiques pour le faire.
J’ai fait une sorte de prière affirmant à la vie et à mon âme que j’étais prête à rebondir, à sortir de l’impasse.
Je sais aujourd’hui que nous avons tous ce libre arbitre de choisir ce que nous souhaitons vivre.
À la suite de ma demande, « par hasard » (comme si le hasard existait), on m’a proposé la pratique de méthodes énergétiques et méditatives afin de trouver la guérison.
Je me suis accrochée à ces méthodes excessivement efficaces comme on s’accroche à une bouée de sauvetage. J’avais alors besoin de me reconstruire et de respirer dans tous les sens du terme. J’ai combiné ma démarche avec quelques consultations en hypnose clinique. J’en ressentais les bienfaits instantanément. Chaque fois que je sortais de ma consultation, on me disait : « Tu as l’air bien aujourd’hui! ». Cela me redonnait de l’espoir.
Aujourd’hui, j’affirme avec plaisir que je me sens 15 années plus jeune qu’il y a quinze ans!
Lorsque le corps va bien, le cœur est content et la tête est légère. Un peu comme si je roulais dorénavant avec une bicyclette dont la chaîne est bien engrangée dans les rouages. Un sentiment de plaisir et de liberté me permet de bouger avec un effort moindre dans la vie. Cela devient une belle expérience, car elle se combine avec la conviction de faire partie intégrante de ce grand mouvement énergétique qu’est la vie.
La vie n’est qu’une succession de causes et d’effets. Un mouvement continu rempli de surprises.
Les méthodes efficaces de méditations et de pratiques énergétiques permettent la sécrétion de sérotonine naturelle sans les effets secondaires liés à la médication.
Je suis maintenant dans la satisfaction de vivre tout simplement. Plus proche de la nature; dans l’instant et non plus dans les scénarios imaginaires remplis d’horreurs et d’injustices. Toute ma philosophie de vie a changé. Je suis même capable de remercier ceux qui m’ont permis de vivre des difficultés pour m’aider à grandir.
Aucun maître véritable ne vous dira de ne pas écouter le corps, de le malmener, de ne pas le respecter.
Notre corps est le premier endroit dans lequel nous habitons. Il est donc prioritaire.
Il est aussi l’expression matérielle de nos pensées et de nos émotions.
L’au-delà est en nous.
Les réponses à la guérison s’y trouvent.
C’est ce que démontrent certains scientifiques tel que Mario Beauregard, auteur du livre « Du cerveau à Dieu ».
Lorsque le corps va mal, il est tendu, la tête est pleine d’énergie d’agitation, tout nous semble ardu.
Lorsque le corps va bien, il est détendu et le cœur est dans une énergie d’action. C’est plus facile.
J’ai marché longtemps, les poings serrés dans les poches, martelant de mes pieds le macadam comme s’il était responsable de mes difficultés.
Avec mes pratiques énergétiques, ma démarche s’est adoucie parce que je me suis mise à me détendre. J’ai ouvert les mains, me suis amusée à les faire bouger dans l’air libre. J’ai aussi détendu mon dos, mon cou et mes épaules aidée par des mains professionnelles. J’ai levé la tête, et j’ai vu une lumière magnifique inonder la ruelle que je croisais depuis des années sans la voir.
Mais où étais-je donc avant pour ne pas voir toute la subtilité et la beauté de cette lumière?
Le reste de l’expérience peut alors devenir délice.
C’est parfois la montée du Kundalini qui confirme que tout va bien.