Récupérer son instinct

Avons-nous perdu l’instinct de savoir et de choisir ce qui est bon pour nous?

Cet instinct est directement relié à la nature dont nous sommes partie intégrante. Tout dans l’univers est constitué d’énergie. Nous sommes énergie comme l’eau, la terre, l’air et le feu qui constituent les éléments de la nature. Étant interconnectés, faisant partie intégrale de ce champ d’énergie, il est essentiel de s’en inspirer pour trouver ce qui est bon pour nous et pour bâtir ou rebâtir notre énergie.

Je me questionne quand je pose mon regard naturopathique sur les choix dits santé que font les gens qui m’entourent et qui me consultent. La majorité des personnes possèdent certaines connaissances dans l’alimentation, pratiquent ou ont pratiqué sporadiquement une activité physique ou un sport; elles parlent de repos occasionnellement ou quand elles se sentent mal ou elles espèrent atteindre un meilleur équilibre émotionnel.

Les livres abondent sur ces sujets dans chacune de nos bibliothèques personnelles; on les échange, on en parle entre nous. Chacun et chacune participe à un atelier, un cours, le temps d’une saison ou plus : tai chi, méditation, massage, cardio plein air, alimentation santé, etc. Nous évoluons très rapidement, nous apprenons sans arrêt, nous sommes des boulimiques de connaissances; cependant nous stagnons très souvent face aux changements à adopter. Tout change de forme, de nom, de couleur, d’importance. Ce qui était bon pour la santé hier sur la scène médiatique n’a presque plus d’intérêt aujourd’hui. Ce qui est prôné comme miraculeux pour notre santé à l’heure où vous lisez ces pages sera peut-être dévastateur demain. Ce qui allume nos lanternes sur le chemin de la santé se retrouvera peut-être au banc des accusés quand nous l’aurons adopté, nous laissant un goût toujours plus amer de nous être encore fait tromper ou nous être trompés nous-mêmes, avec un sentiment d’avoir à faire rapidement un autre choix afin de garder le cap dans cette jungle aux solutions miracles.

Y a-t-il tellement de choix que, finalement, nous ne savons plus quoi choisir?

Sommes-nous trop sollicités, trop fatigués, trop pressés, trop stressés? Avons-nous abandonné notre pouvoir de choisir? Avons-nous perdu notre instinct de choisir?

Qu’est-ce qui fait que prendre un médicament : pour maigrir, digérer, dormir, se calmer, pour la déprime, la ménopause, pour faire l’amour… devient trop souvent la première solution adoptée?

Il est temps de faire un bilan de toutes nos connaissances en matière de santé afin de nous mettre en action avec ce qui nous habite aujourd’hui, de cristalliser nos acquis positifs, ceux que nous possédons en cette minute précise et d’adopter un regard naturopathique face à notre santé.

Notre plus grand problème en ce moment ressemble à un manque de confiance en notre instinct. Comme si notre chance de réussir à être simplement bien dans les différentes sphères de notre vie, en respectant le plus naturellement possible nos besoins fondamentaux, dépendait de notre vitesse à emmagasiner le plus de savoirs possibles. Simplement dit, nous nous sentons l’obligation de tout savoir.

Sortez vos antennes; ne vous battez pas contre le système, mais retrouvez le sentier de la nature et soyez déterminés à vivre en accord avec celle-ci selon votre propre vérité.

Vivre ma vie comme une aventure!

Vous êtes-vous déjà posé ce genre de questions :
– Qui suis-je?
– D’où je viens?
– Quel est le sens de ma vie?
– Qu’est-ce que je fais ici?
– Pourquoi toute cette souffrance?

Moi oui!

Depuis 20 ans, je cherche des réponses à ces questions. J’ai commencé par explorer la naturopathie, l’énergie, la spiritualité, l’écologie, et finalement, le journal créatif. D’ateliers en formations, de découvertes en compréhension, de réponses qui m’amenaient à d’autres questions, toute cette recherche est devenue ma passion. Et cette passion m’a transformée, je dirais même qu’elle m’a métamorphosée.

Aujourd’hui, je me sens vivante, en paix. La vie m’émerveille à chaque instant. Mon chemin est devenu une aventure fabuleuse et je me surprends souvent à sourire en pensant à Indiana Jones et en me comparant à lui. Maintenant, je m’amuse avec tous ces instants, grands ou petits qui font ma vie.

Ne croyez pas que j’ai décidé de ne mettre que des lunettes roses!

Ne croyez pas non plus, qu’il ne m’arrive plus rien de désagréable!

Mais ma façon d’aborder ces événements a changé. Ma vision des choses a changé et ces passages difficiles sont devenus des occasions d’apprentissage dont je surveille la venue. Une image me vient à l’esprit quand j’y pense. Je me vois me frotter les deux mains l’une contre l’autre en me disant : « Ha, ha! Je t’attends la vie, quel défi à dépasser vas-tu m’apporter cette fois-ci? ».

Comme Indiana Jones, quand cela m’arrive, je cherche des solutions, j’explore les façons de traverser ce passage difficile du mieux que je peux. Je ne m’attarde pas à blâmer qui que ce soit, même pas moi-même. Je me dis : « Bon! C’est arrivé, qu’est-ce que je fais avec ça? Comment puis-je m’organiser pour aller de l’avant et faire au mieux pour toutes les personnes concernées et pour moi-même? Qu’est-ce que j’ai à apprendre de cette situation? ».

C’est dans ces moments-là que mon journal m’est bien utile. Si je suis en colère ou frustrée, j’écris, je dessine, je découpe ou j’arrache, je brûle aussi parfois. Si je suis triste, je pleure un peu, j’écris ma peine et puis je cherche mes solutions. J’essaie de comprendre et enfin, j’agis et j’avance, je vais vers la suite de cette merveilleuse aventure qu’est la vie.

Finalement, pour moi, la vie est devenue un jeu grandeur nature, un jeu de chaque instant. Le plaisir, le bonheur et l’amour sont devenus mes compagnons de route. Ce qui est merveilleux, c’est qu’en exprimant qui je suis à travers mes comportements et mes paroles, en osant dire ce qui se passe en moi, ce que je vis et comment je le vis, mes proches changent aussi, et c’est parfois tout aussi surprenant pour eux que pour moi. Point besoin de les convaincre ni de les changer! Cela se fait tout seul! Quand quelque chose ne va pas, je pose mon regard à l’intérieur de moi-même, je change ma vision de la situation, puis mon comportement et les choses changent autour de moi! C’est aussi simple que ça.

Alors oui! J’ai confiance en ma capacité de construire un monde nouveau en moi et autour de moi. Je sais par expérience qu’en changeant ma perspective, les choses se modifient autour de moi, qu’en établissant la paix en moi, elle s’étend autour de moi. Quand j’y pense, cela me remplit d’émotion et de gratitude et je ne peux que m’émerveiller devant la beauté de la vie et cette force qui m’habite. Pourtant, je me sens parfois bien petite devant l’immensité de la tâche à accomplir, car je réalise que ça ne s’arrêtera jamais, qu’il y a toujours à nettoyer, à transformer. Heureusement, le mieux-être qui m’habite maintenant me pousse à continuer, car je sais que cela en vaut vraiment la peine.

Mais encore! Comment maintenir cet équilibre entre mon être matériel et mon être spirituel, entre mon corps et mon esprit? « Fastoche! », dirait ma petite-fille!! Vivre l’instant présent! C’est ma phrase fétiche en ce moment. Mon mantra est « respire et sois présente ». Pas si facile que ça en a l’air puisque mon mental veut toujours aller ailleurs. Pourtant, je sais que c’est la solution pour faire grandir le Divin dans mon corps physique.

Être observatrice de ma vie à chaque instant.

Profiter du moment présent et de chaque leçon qu’il m’apporte.

Être ici et pas ailleurs, car c’est ici que Je suis, c’est ici que la vie se joue, c’est ici que l’aventure commence… ou continue, c’est ici que je me sens bien, heureuse et en paix.

Influence de l’équilibre émotionnel sur la santé

L’équilibre émotionnel joue un rôle capital dans la santé. Cet équilibre est assuré par une attitude mentale positive, la maîtrise personnelle, la recherche du calme et de la tranquillité de l’esprit. Comme naturopathe, j’explique souvent à mes clients l’importance de la relation entre notre réaction face à certains événements, nos émotions et notre santé physique.

Qu’est-ce qui nous fait perdre cet équilibre?
Durant les derniers mois qui terminent ce millénaire, je vous invite à vous questionner sur votre comportement. Vous reconnaissez-vous dans la description des symptômes suivants? :

Déséquilibre de la glande thyroïde
Avez-vous de la difficulté à exprimer vos sentiments, vos émotions? Avez-vous vécu un traumatisme qui aurait pu déclencher une émotion forte? Le déséquilibre de la glande thyroïde est souvent la conséquence de fortes émotions qui n’ont pas été exprimées comme le chagrin ou le ressentiment.

Fringales de sucre
Pouvez-vous identifier un manque, une dépendance qui pourrait déséquilibrer vos émotions et vous porter à manger des aliments sucrés? Le sucre apporte une douceur, une récompense. Notre éducation nous a appris que le sucre était une récompense : mange tout ton repas et tu auras du dessert – si tu es sage, tu auras des bonbons. Le pancréas est l’organe associé à la joie de vivre. Si l’on vit de la tristesse, si l’on vit beaucoup d’émotions qui enlève notre joie de vivre, il peut se manifester un déséquilibre dans notre glycémie.

Prise de poids
Vous êtes-vous déjà arrêté pour vous demander qu’est-ce qui vous portait à manger? La solitude, l’inquiétude, le stress, la frustration, la déception? Dans notre quotidien, nos attitudes face à la nourriture reflètent nos émotions. Elles sont le réflexe conditionné probablement acquis depuis la plus tendre enfance.

Exemple : Vous êtes une personne qui a un sens de responsabilité et du travail bien fait. Par contre, à votre travail, à cause d’un manque de personnel, votre patron vous force à agir contre vos principes. Qu’est-ce qui se passe? Vous êtes frustré et vous vous jetez sur la nourriture.

Le comportement automatique
Nous savons tous qu’une alimentation saine favorise la santé.

Mais il est important aussi de comprendre nos attitudes face à la nourriture, la relation de cause à effet qui existe entre les chocs émotifs et les fringales. Les émotions sont des habitudes que l’on a développées lorsque nous sommes mis en présence d’un événement ou de ce qui nous rappelle un événement :

  1. Cause : événement déclencheur
  2. Émotion : frustration, insécurité, chagrin, etc.
  3. Comportement : refoulement des émotions, manger sans arrêt, autocritique négative semblable à : je ne réussis jamais rien.

Je pourrais vous citer plusieurs exemples, plusieurs symptômes déclenchés par les émotions.

Toutes les émotions négatives troublent l’ensemble des fonctions organiques, inhibent l’élimination et occasionnent une perte d’énergie nerveuse. Les excitants et les sédatifs dérèglent le système nerveux et exercent une action néfaste sur l’équilibre émotionnel.

Puis-je contrôler mes émotions?
Fait surprenant, la seule façon de progresser dans le contrôle des émotions est d’apprendre de nos expériences passées. Il est important d’apprendre à se connaître.

Lorsque survient une émotion négative, arrêtez-vous et faites l’exercice suivant :

Prenez un papier et un crayon et écrivez la séquence A, B, C que je vous ai présentée plus haut. Il n’est pas absolument nécessaire de suivre l’ordre. Il est peut-être plus facile pour vous d’identifier l’émotion qui a provoqué votre comportement et identifier ensuite la raison qui a déclenché cette émotion. En écrivant votre problème et en le décortiquant en A, B, C, vous aurez l’impression que vous analysez le comportement d’une autre personne. Vous serez alors plus objectif et votre problème prendra des proportions plus réalistes.

Le but ultime est de trouver la pensée qui vous anime face à l’événement. On ne change pas ce que l’on ne connaît pas.

L’étape suivante consiste à libérer l’émotion ou le sentiment connexe à ce comportement, Comment y arriver? Changer la pensée et programmez-vous d’une façon plus saine.

J’entends déjà les réactions plus facile à dire qu’à faire. La très grande majorité des gens pensent vraiment qu’il n’y a rien à faire, mais c’est faux. Nous ne venons pas au monde nerveux ou émotifs. Tout comme nos autres habitudes, nous les acquérons, et, fait très intéressant, nous pouvons les perdre.

Je vous encourage à prendre une décision favorable, une action précise qui entraînera le rétablissement de votre équilibre et par le fait même le retour et le maintien de votre santé.

C’est avec cette attitude que vous gagnerez en bien-être tout en progressant sur la voie de votre évolution. Entrez dans le nouveau millénaire allégé de ces stress émotifs que vous aurez laissés derrière vous.

« La souffrance est un correctif qui met en lumière la leçon que nous n’aurions pas comprise par d’autres moyens et elle ne peut jamais être éliminée, tant que cette leçon n’a pas été apprise. » Dr Edward Bach

Mieux se connaître pour vivre en bonne santé

Quand on vit un traumatisme, que ce soit un problème de santé physique ou un problème émotionnel, on cherche toujours à mieux comprendre. Pourquoi ça m’arrive à moi?

Ayant eu l’occasion d’approfondir mes recherches et surtout ayant eu des clients qui m’ont fait confiance, je me rends compte combien l’étude de l’iris (iridologie) peut nous aider à mieux nous connaître et à identifier nos comportements.

Bien comprendre à quel type de constitution une personne appartient donne une compréhension immédiate du genre de maladie congénitale qu’une personne peut développer pendant sa vie. La constitution peut également nous aider à prévenir, à établir un programme et à traiter les conditions dont souffre une personne.

Cependant, l’analyse de l’iris ne se limite pas à identifier les faiblesses génétiques. Avec son type de constitution, la personne hérite d’un bagage de questions, de conflits et d’événements non résolus des générations antérieures. Ceci peut être soit un obstacle, soit un stimulus à redoubler les efforts et atteindre des sommets nouveaux. Il faut considérer les tendances comme des indicateurs dont nous ne pouvons pas nous passer. Ils sont des signes indispensables sur le chemin de la guérison. Ils nous dirigent vers les affaires inachevées des générations antérieures.

Pour mieux comprendre ce que signifie « type de constitution », voici un exemple apporté par Harri Wolf, cofondateur de l’association nationale sur la recherche en iridologie : « même si par hasard deux joueurs d’une même équipe décidaient d’utiliser une même stratégie durant un jeu, ces deux participants pourraient jouer une partie complètement différente selon leur participation, leur force physique, leur endurance et leur présence d’esprit ».

Voilà pourquoi je suis convaincue qu’il est important de mieux se connaître afin de bien participer au jeu de la vie.

Le printemps et l’urgence d’une diète miracle pour perdre du poids

Avec l’arrivée des belles journées printanières, plusieurs personnes sont pressées d’entreprendre une diète miracle pour perdre quelques kilos pour l’été. La vérité est que l’on n’improvise pas un programme de nutrition pour atteindre un tel objectif. Il y a plusieurs points à considérer avant de se lancer dans un tel projet. Tout d’abord, vous devez vous fixer des objectifs clairs et réalistes. Voici quelques questions auxquelles il est important de répondre :

Combien de kilos voulez-vous perdre? Combien de temps et d’argent êtes-vous prêt à consacrer? Quel est votre besoin en calories chaque jour (dépense énergétique selon votre travail et vos activités physiques)? Êtes-vous en santé? En d’autres mots, avez-vous l’énergie pour suivre un tel programme? Avez-vous vraiment besoin de perdre du poids?

Si vous n’avez pas fait faire une bonne analyse de votre situation, vous risquez d’être déçu des résultats. Le programme destiné à un individu souffrant d’obésité, par exemple, sera différent de celui qui n’a que quelques kilos à perdre.

Une consommation adéquate d’aliments
Votre programme ne doit pas consister en une série de privations inhumaines qui vous amènent constamment au bord de la crise d’hystérie. Il devrait plutôt vous permettre d’améliorer vos habitudes alimentaires, tenant compte de vos goûts et de vos aversions. Un programme bien conçu vous assure une consommation adéquate d’aliments vous garantissant que tous vos besoins en glucides, en protéines et en lipides sont comblés. Il est non moins important de veiller à ce qu’aucune carence en vitamines et en minéraux ne soit créée par un régime maison.

Conserver sa masse musculaire
Chez l’individu ayant un travail physique tout comme chez le sédentaire, le programme doit veiller à conserver la masse musculaire existante. C’est-à-dire être prudent en ce qui concerne la réduction drastique de calories. Il faut donc veiller à ce que l’apport en protéines soit suffisant pour permettre cette conservation.

La santé dans le sang
Selon l’expérience clinique menée par le Dr Peter J. D’Adamo, une alimentation selon les groupes sanguins suffit pour obtenir des résultats concrets : augmentation de la digestion et de l’assimilation, une meilleure réponse immunitaire et ce qui n’est pas négligeable, une diminution des symptômes reliés aux intolérances alimentaires. Des révélations étonnantes qui prouvent que l’étude des groupes sanguins peut nous aider à mieux gérer notre poids et notre santé.

Voici quelques suggestions selon votre type :

Groupe « O »
Consommer beaucoup de protéines (animales et végétales).
Éliminer le blé et diminuer la consommation de grains.
Vous inscrire à un programme régulier d’exercices aérobiques.

Groupe « A »
Vous devriez être végétarien.
Vous inscrire à un programme d’exercices plus doux (yoga, thaï chi).
Pratiquer des exercices de relaxation et méditer.

Groupe « B »

Vous devriez avoir une diète très variée, incluant la viande. Vous êtes le seul groupe qui tolère bien les produits laitiers.
Vous inscrire à un programme d’exercices modérés.

Groupe « AB »
Vous avez la plupart des bénéfices et des intolérances des groupes A et B.
Pratiquer des techniques de relaxation.
Vous avez un bon système immunitaire.

Quel comportement choisirez-vous?
Il est toujours exigeant pour une personne d’entreprendre un programme en vue d’une perte de poids. La connaissance de soi est une motivation pour vaincre une fois pour toute l’obésité et améliorer votre qualité de vie.

Amadouez le stress

Le stress est une réaction physiologique qui permet au corps de s’adapter en situation menaçante. Pour Hans Selye, qui a consacré sa vie à la recherche sur le stress, cette réaction est unique, ou non spécifique, et vise l’adaptation à un problème, sans tenir compte de ce que peut être ce problème.

Les agents stressants (ou chocs), eux, sont très variés; ils vont des changements climatiques aux produits chimiques, en passant par les agressions physiques et les émotions. Notons que le pouvoir de l’agent stressant dépend parfois de l’interprétation que l’on en fait. Les défis considérés contrôlables ne sont pas nuisibles et s’avèrent même stimulants. Pa contre, une situation dans laquelle on se sent pris au piège peut causer un stress chronique qui mettra la santé en péril. Voici comment.

Lorsqu’un agent stressant affecte l’organisme, le cerveau l’analyse et produit une réponse qui sera transmise à l’hypothalamus. Cet organe, qui relie le cerveau au système glandulaire, met en branle le jeu hormonal, qui lui mettra le corps en alerte afin de répondre adéquatement à la sollicitation. Plusieurs changements physiologiques permettent alors à l’organisme de fuir ou de combattre le danger : accélération du rythme cardiaque, transpiration, dilatation des conduits bronchiques, réduction de la production d’urine, ralentissement des systèmes sexuel et digestif et augmentation du taux de sucre sanguin. Une fois l’organisme hors de danger, les taux hormonaux se rétablissent et tout rentre dans l’ordre. Vie et mort d’un stress aigu…

Par contre, si le choc se prolonge, se répète ou est trop intense, le stress chronique s’installe. Ce type de stress, entretenu par des chocs que l’individu ne peut ni fuir ni combattre, entraîne un déséquilibre glandulaire et des réactions adaptatives inadéquates. S’ensuivront la destruction de la résistance, puis la maladie.

Les premiers signes du stress
Lorsqu’insidieusement le stress commence à faire ses ravages, le corps envoie ses premiers signaux de détresse. Prenons le temps de l’écouter…

  • Diminution de la résistance à l’infection : vulnérabilité aux rhumes, grippes et autres infections;
  • Forte sécrétion d’hormones thyroïdiennes et stimulation du système nerveux sympathique : nervosité, tristesse, fatigue, dépression, insomnie et anxiété qui à leur tour peuvent causer de l’hypertension occasionnelle;
  • Réduction de la sécrétion d’endorphines : plus grande sensibilité à la douleur;
  • Réduction des hormones sexuelles : baisse de libido;
  • Désordres endocriniens : hypo et hyperglycémie;
  • Diminution de la mémoire, de la concentration et perte de motivation;
  • Contraction des organes digestifs : nausées, crampes d’estomac et diarrhée;
  • Mauvaise assimilation des nutriments : chute des cheveux.

La maladie s’installe…
Si les premiers signaux d’alarme n’ont pas été perçus comme tels, les problèmes chroniques s’installent faisant état du pouvoir destructeur du stress.

  • Réduction des réponses immunitaires : maladies auto-immunes, allergies et développement de cellules anormales (cancer);
  • Besoin chronique d’insuline : diabète;
  • Irritation chronique du système digestif : ulcères;
  • Taux de cholestérol systématiquement élevé : durcissement des artères et crises cardiaques;
  • Hypertension chronique et épaississement du sang : troubles cardio-vasculaires;
  • Forte sécrétion d’hormones pro-inflammatoires aux dépends des hormones anti-inflammatoires : arthrite rhumatoïde, asthme, colite ulcéreuse…

Quelques moyens simples et naturels pour affronter le stress

  • Consommer des aliments complets, non raffinés, exempts d’excitants et d’additifs. Les farines et céréales de grains entiers regorgent de vitamines B, essentielles à l’équilibre nerveux. Les huiles de première pression à froid améliorent la qualité des cellules nerveuses.
  • Prendre ses repas à heures régulières afin d’éviter les chutes de sucre sanguin. Un taux de sucre stable est indispensable à l’équilibre nerveux, le glucose étant, avec l’oxygène, le principal aliment des cellules nerveuses.
  • En période de stress, la prise de suppléments peut s’avérer essentielle. Un complexe de vitamines B ainsi que le magnésium permettent au système nerveux de mieux faire face au stress.
  • Les plantes adaptogènes, telles que l’astragale, les ginsengs, le suma, l’ashwaganda et le Rhodiola permettent une meilleure adaptation de l’organisme au stress. Elles aiguisent nos ressources physiques sans provoquer d’excitation, de nervosité excessive ou d’anxiété.
  • Avoir des heures de sommeil suffisantes (sept à huit) et régulières contribue à une meilleure résistance aux chocs. Le système glandulaire est conditionné par le rythme lumière/obscurité.
  • S’adonner régulièrement à une activité physique favorise l’élimination des hormones de stress et augmente l’oxygénation au cerveau.
  • Pratiquer la relaxation et la méditation contribue à l’appréciation du moment présent, ce qui réduit les sources de stress générées par notre tortionnaire intérieur, communément appelé mental…

L’afflux de sève

Purification d’ici

Pour les peuples iroquois et plusieurs autres nations autochtones, le premier signe annonciateur du printemps est le tonnerre qui réveille les érables et les encourage à laisser couler leur sève. Pour eux, mais aussi pour combien d’autres peuples, les rites joyeux du printemps étaient précédés de rites de purification. Ils remerciaient l’esprit de l’érable pour la douceur de son offrande et pour ses propriétés curatives. En effet, on utilisait d’abord l’eau d’érable comme purgatif pour nettoyer le système digestif des parasites accumulés durant l’hiver, comme tonique, puis on la faisait bouillir pour se régaler.

Ailleurs au Canada, il y a à peine une ou deux générations, le printemps était synonyme de grand ménage. On lavait et repeignait les maisons de la cave au grenier; on faisait bouillir des épices à ketchup dans du vinaigre pour purifier l’air et… il y avait la fameuse « purgation ». Cette tradition a commencé à disparaître avec l’influence accrue de la médecine allopathique et de la pharmaceutique. Mais ces médicaments n’éliminent pas nécessairement les parasites et les substances non digérées par notre corps, du moins pas complètement. La chercheuse et naturopathe Hulda R. Clark, originaire de Saskatchewan, avance même que les parasites sont la cause du cancer.

Purification en profondeur

Partout dans le monde, les civilisations et les gens près de la nature se purifient au changement de saison. Dans la tradition ayurvédique (ayurvéda = « science de la vitalité » qui vient de l’Inde), les processus de purification et de rajeunissement ont été perfectionnés au rang de l’art. Le panchakarma, qui signifie « science du rajeunissement ». Cette thérapie renverse les mécanismes de la maladie en permettant à notre système digestif d’éliminer les toxines. Dans sa forme la plus élaborée, le processus dure 40 jours. Il comprend un régime doux, la prise d’herbes, des lavements, des purgations et des massages. La majorité des étapes doivent être effectuées par des médecins ayurvédiques, sauf la première, soit la « purification des sens » effectuée par des praticiens formés en ayurvéda, et qu’on peut pratiquer à l’année longue, par soi-même dans certains cas.

La purification des sens comprend cinq traitements simples, efficaces et tellement relaxants! Le nasya nettoie les passages du nez et du troisième œil, améliore la respiration et sert entre autres à régler les problèmes d’allergies, de sinusites, de congestion et même de migraines.

Le gandus nettoie la langue, les gencives, les dents et les glandes salivaires. Il élimine les mucus accumulés, règle certains problèmes de mauvaise haleine et réduit les rides. On dit aussi qu’il rend la voix des gens plus douce… avis aux chanteurs et chanteuses.

Le karma purana oukarntarpan protège contre l’accumulation de cire et traite les irritations, infections et douleurs aux oreilles, tout en améliorant les fonctions de l’ouïe, la mémoire et le système nerveux. Il facilite la méditation.

L’akshitarpana traite merveilleusement les yeux fatigués par les nombreuses heures de travail passées à l’ordinateur ou les excès de soleil. À répétition, il atténue les problèmes de glaucome. Et il réduit des rides.

Enfin, le traitement le plus connu est sans doute le shirodara. Les plus grands salons de beauté du monde entier en font la promotion, mais souvent sans en connaître tous les bénéfices. En plus d’être extrêmement relaxant, il réduit les irritations du cuir chevelu, les pellicules, les excès de transpiration, mais aussi l’irritabilité et la colère.

Et je n’ai pas encore parlé des processus de purification ailleurs dans le monde, ni ceux pour la santé mentale, émotive et spirituelle… Ce n’est que partie remise.

L’alimentation vivante, un nouvel art de vivre en pleine santé

Lorsque j’ai commencé à me nourrir d’alimentation vivante, il y a plus de douze ans, ma famille me considérait comme une extraterrestre. J’avais décidé d’opter pour cette habitude alimentaire parce que c’était bon pour la santé. Tout le monde avait peur d’expérimenter mes plats et pour cause : cela manquait énormément de saveur et de couleurs! En effet, mon assiette ressemblait à une forêt. Je n’ai rien contre les aliments verts mais, lorsqu’on tombe dans l’excès, on perd l’équilibre et surtout on perd des amis. Heureusement, tout ceci est histoire du passé puisque cette alimentation, depuis ce temps, a grandement évolué et pour le mieux!

L’alimentation vivante dénombre plusieurs bienfaits et compte de plus en plus d’adeptes. Sa diversité et sa facilité ont contribué à sa popularité et rejoignent tous ceux qui ont à cœur leur santé et l’environnement. Regardons brièvement pourquoi cette alimentation gagne à être connue de tous.

Qu’est-ce que l’alimentation vivante?
Nous appelons « alimentation vivante » tous les aliments qui :

  • débutent leur processus de vie;
  • sont en train de pousser;
  • sont encore en vie malgré le fait qu’ils attendent d’être consommés;
  • contenant encore des enzymes (la vie).

Ces aliments vivants sont des fruits, légumes, graines germées et/ou trempées, noix trempées, herbes, céréales germées, légumineuses germées, jeunes pousses, huile issue d’une première pression à froid.

Une source incroyable d’énergie
L’alimentation vivante apporte de l’énergie à votre corps car elle découle du principe universel qui est : « La vie vient de la vie ». En effet, il n’y a qu’une cellule vivante qui puisse engendrer une autre cellule vivante. Aussi, étant pleine de vie, les aliments vivants ont la capacité de se prédigérer eux-mêmes car ils contiennent une foule d’enzymes actives. La résultante est que votre corps fait une économie d’énergie pour les digérer. Avec cette récupération d’énergie, votre système digestif a plus de vigueur pour assimiler les aliments et aussi pour éliminer les matières fécales. De plus, tous les aliments consommés crus ont une teneur élevée en fibres. Toutes ses composantes collaborent considérablement à garder notre corps en pleine santé.

Facile à cuisiner
L’alimentation vivante est donc un incontournable pour toute personne qui vit à plein régime et qui veut jouir de la vie. Le fait qu’il n’y ait aucune cuisson vous permet d’économiser énormément de temps. De plus, tout ce qui est nouveau et différent attire l’attention du reste de la famille. L’alimentation vivante se veut une cuisine créative et imaginative. Les enfants l’adorent car il est très simple de créer de la diversité et des chefs d’œuvre. Aussi, il est possible de nous procurer des aliments frais tout au long de l’année. De plus, elle a beaucoup de saveur donc, très goûteuse.

Gastronomique
Durant les vacances de Noël, ma fille et moi avons reçu la famille avec un souper d’alimentation vivante. Tout le monde sans exception en a redemandé, même que les enfants nous dérobaient notre spaghetti sauce Alfredo. Nous avons bien ri. Depuis quelques mois, notre réputation est faite! Maintenant, lorsque nous recevons des invités pour les repas, tous s’attendent à déguster cette magnifique gastronomie.

Gargantuesque
Voilà un point très intéressant dans une société qui a un grave problème avec l’embonpoint. Imaginez : fini les régimes et le calcul d’aliments, vous pouvez manger à votre faim! La privation est histoire du passé et tout ce que vous mangez est excellent pour la santé.

Écologique
Vous vous souciez de l’environnement? Se nourrir par l’alimentation vivante, c’est respecter les besoins de son corps physique et par le fait même de l’environnement. En effet, si chacun d’entre nous diminuait de seulement 10 % sa consommation de viande, il n’y aurait plus personne qui mourrait de faim sur la terre et cela aurait un impact aussi sur la pollution.

L’élevage de bétail monopolise une grande superficie de terre pour faire brouter les animaux. Nous pourrions faire une meilleure utilisation de ces terres en y cultivant des céréales pour nourrir tous ceux qui n’ont rien à manger. Plusieurs pays défrichent même leurs forêts afin de faire du pâturage pour le bétail. Pourtant, ces peuples avaient l’habitude de consommer des céréales comme nourriture de base. Maintenant, avec l’arrivée de ces animaux, ils ont complètement changé leur mode de vie pour intégrer la viande à leur alimentation au quotidien.

Nous pouvons très bien apprendre à vivre sans consommer de viande. La meilleure alternative pour notre santé et pour l’environnement est l’alimentation vivante.

Une fenêtre sur la biochimie du corps

L’analyse Q.F.A. Connaissez-vous votre « milieu intérieur » biologique? Une des plus étonnantes merveilles de la vie, c’est la propriété qu’a le corps de se renouveler, de se réparer et de retrouver l’équilibre. Cependant, ce phénomène nécessite des conditions propices et souvent idéales. D’ailleurs, la vie dans la nature, telle qu’on la connaît, ne peut apparaître que dans certaines conditions particulières de milieu, de température, d’environnement physique et chimique. Dans notre corps, la régulation des processus vitaux dépend pareillement de conditions particulières qu’on surnomme symbiose biochimique. Plus précisément, la tendance à l’état de santé inhérente à chaque organisme réside dans les cellules. C’est-à-dire que la maladie ou la santé est déterminée par le milieu dans lequel vivent nos milliards de cellules. « Chaque cellule dans le corps continue à remplir ses fonctions propres pendant tout son cycle de vie, à condition que son milieu reste en affinité avec elle. » Tant que le milieu est bien adapté aux besoins de la cellule, celle-ci se développe normalement et préserve sa capacité de se renouveler. Certaines cellules se renouvellent constamment :

  • Les cellules sanguines, toutes les 24 ou 36 heures;
  • Les cellules de tissus mous, toutes les 12 semaines;
  • Les cellules osseuses, environ tous les 12 mois.

Bien que certaines altérations soient irréversibles, dont certains circuits comme les centres nerveux, des moyens de compensation s’établissent au moins partiellement.

Les biologistes ont calculé qu’un renouvellement complet du corps se réalise environ tous les sept ans. Un concept optimiste et constructif n’est-ce-pas?

En quoi consiste le milieu intérieur. Nous concevons que l’organisme soit un véritable faisceau d’intentions, d’idées et d’émotions. Mais en vertu de la loi de vie physique, ce sont nos cellules qui constituent notre organisme. Elles nous confèrent nos caractères physiologiques et physiques propres. Le terrain biologique ou l’environnement cellulaire interstitiel assure à nos trillions de cellules, les nutriments, les enzymes, les électrolytes, les vitamines, les minéraux, l’eau ainsi que les hormones nécessaires à leur vitalité et leur bon fonctionnement. Le terrain biologique est donc responsable d’acheminer ces substances favorables à la vie de la cellule pour la production d’énergie ou ATP. L’ATP se veut la combustion que génère la cellule lorsqu’elle s’approprie des matériaux nutritionnels pour en éliminer les sous-produits ou les déchets métaboliques. Bref, les liquides organiques, qui constituent le terrain biologique ou le milieu de vie de la cellule, apportent la nourriture nécessaire et jouent, d’autre part, le rôle d’égout, de voie de drainage et d’élimination.

Comment évaluer l’état du terrain biologique?

La science du terrain biologique implique à la fois l’étude biochimique et physiologique de l’intégrité cellulaire. Le prélèvement et l’analyse spécifique des liquides organiques s’avèrent les meilleurs moyens de connaître l’état de nos cellules.

Les liquides organiques possèdent certaines caractéristiques spécifiques et transportent un niveau d’éléments qui peuvent être mesurés et comparés à des normes d’équilibre biochimique. Cet équilibre est la régulation spontanée des processus vitaux et se reflète sur la qualité de la cellule. Ces éléments se retrouvent dans le sang, la lymphe, l’urine et la salive. L’évaluation quantitative des éléments devient un paramètre très révélateur pour comprendre les faiblesses métaboliques et systémiques de l’organisme. De plus, l’effet synergique de ces éléments est notamment significatif. C’est pourquoi une interprétation professionnelle d’un(e) naturopathe spécialisé(e) s’avère indispensable.

La médecine nutritionnelle ou la naturopathie s’intéresse au terrain biologique depuis plusieurs années. Récemment, la science a perfectionné un outil capable de mesurer avec efficacité et fiabilité les éléments des liquides organiques.

Le Ph, le niveau d’oxydation, la capacité digestive et enzymatique, les carences nutritionnelles, l’âge biologique sont parmi les précieuses informations que l’on peut en retirer. Cet appareil n’est pas un outil de diagnostic conventionnel, mais plutôt un guide préventif. Les résultats permettent d’apporter des corrections nutritionnelles nécessaires afin d’assurer un bon fonctionnement métabolique optimal. Cette mesure préventive pourra contribuer éventuellement à diminuer les facteurs dommageables nous prédisposant aux maladies dégénératives. La prévention aura toujours meilleur goût quand on parle de santé. Devenez donc maître de votre corps et apportez des changements concrets à vos habitudes de vie, Les bénéfices seront en votre faveur!

La ménopause… au masculin

Un sujet que bien des hommes évitent, c’est bien les caprices de leur corps vieillissant. Le tour de taille qui épaissit, les cheveux qui amincissent, l’augmentation du cholestérol, un besoin pressant d’uriner, la dysfonction érectile et la chute de libido sont des symptômes de l’andropause.

Des humeurs instables se cachent derrière la carapace de l’Ego auquel s’ajoute à cela le désir ardent de demeurer viril et invincible tel un dieu grec. Même si l’ère de l’homme rose est en vogue, il reste que la masculinité stéréotypée persiste encore en ce qui a trait à la santé.

Sachez mesdames que les hommes subissent également à leur façon un changement de l’état hormonal. L’andropause est un phénomène masculin connu par le corps médical depuis 1952! Oui, c’est vrai qu’ils portent 40 livres de masse musculaire de plus que nous et produisent 10 fois plus de testostérone qui fait d’eux une espèce enviable. Mais cela n’ajoute point d’année à leur vie. Le métabolisme de testostérone fluctuant transforme nos mecs en bêtes aussi susceptibles que nous.

Bien que les femmes consultent au moindre petit inconfort durant la péri-ménopause (laquelle s’étale sur 10 ans au moins), les hommes attendent que le glas sonne avant d’agir!

Messieurs, si vous êtes concernés, consultez!

Pour mieux vivre les étapes du vieillissement, la prévention s’impose. Sans l’aide de suppléments, le corps ne pourrait éloigner les dégâts des maladies cardiovasculaires, du diabète ou du cancer.

Malheureusement, les solutions à ces problèmes de santé ne se conjuguent pas au singulier. Une prise en charge globale comprend plusieurs recommandations nutritionnelles associées à des changements significatifs du mode de vie.

On connaît très bien maintenant le rôle du régime alimentaire pour contrer le vieillissement précoce. Certains aliments et suppléments s’avèrent plus salutaires à la santé hormonale masculine.

Le mec Combo
D’après des articles dans les prestigieuses revues scientifiques « The Lancet » et « The Journal of Clinical Nutrition », la carence en vitamine E triplerait les risques de maladies cardiaques. D’autres études ont démontré que la prise de sélénium diminuerait l’incidence du cancer de la prostate de 63 %. Le sélénium et la vitamine E travaillent de pair pour réparer les dommages causés à l’ADN par un trop-plein de radicaux libres.

Ensemble, ils constituent une composante du système glutathion peroxydase qui se veut l’élément actif cellulaire détoxifiant le plus puissant pour combattre le stress du vieillissement.

Le sélénium se retrouve principalement dans les noix de Grenoble, du Brésil, le jaune d’œuf et les fruits de mer. La vitamine E pour sa part abonde dans les graines de tournesol, le germe de blé, les avocats et les amandes. Un supplément quotidien de ces deux alliés est sans conteste un gage de prévention.

 Le zinc est un autre élément minéral à ne pas négliger. La prostate et l’hypophyse sont les tissus glandulaires les plus riches en zinc. Le zinc joue un rôle de première importance dans le métabolisme de l’insuline et de la testostérone. Le zinc stabilise donc les hormones de la prostate, ralentit la progression du cancer, stimule le système immunitaire et améliore le fonctionnement du pancréas. Avis à ceux qui engraissent à vue d’œil et dont les taux de cholestérol et de sucre font des siennes; le zinc mérite sa place. De plus, il semblerait y avoir une corrélation entre la baisse de testostérone et un taux de mauvais cholestérol selon une étude menée au Centre des lipides du Québec. Bien qu’un supplément de 25 à 30 mg par jour serait recommandé, vous pourriez choisir d’inclure dans votre assiette les fruits de mer, les huîtres, les graines et le beurre de citrouille ainsi que le yogourt.

Rouge comme une tomate
Quatre tomates par jour, contiennent suffisamment de lycopène pour réduire la tension artérielle…

Pour une fois, cuit c’est mieux! Une étude menée à l’Université d’Illinois à Chicago a déterminé que le taux de lycopène redoublait avec la cuisson.

Le lycopène est une substance phytochimique antioxydante que l’on retrouve dans les tomates et la pastèque. Ce principe actif réduit le risque de cancer de la prostate.

Vert d’envie
Légumes feuillus et crucifères (brocoli, chou-fleur, chou frisé, chou de Bruxelles, navet, radis et cresson…) sont fortement recommandés pour leur pouvoir envieux d’éloigner les toxines et les radicaux libres.

Puissants antioxydants et détoxifiants, ces légumes contiennent des substances riches en soufre et des phytonutriments que l’on a surnommé « indoles ». L’indole –3- carbinol régularise le trop-plein d’estrogènes qui accompagne souvent la chute de testostérone à l’andropause. Le déséquilibre d’estrogènes contribue au développement du cancer de la prostate.

Comment harmoniser la transition de l’andropause et ralentir la chute de testostérone?

La testostérone est une hormone qui a du caractère… du mordant; un caractère mâle quoi!

Elle tonifie, raffermit, stimule… excite! Malheureusement, cette hormone mâle diminue progressivement de 2 à 3 % par année à partir de l’âge de 40 ans. Il faut donc voir à ce que ce déclin ne se fasse trop tôt.

Y mettre du piquant
L’ortie piquante (Urtica dioica) compte parmi les plantes des plus efficaces. La feuille et la racine contiennent des principes actifs dont des flavonoïdes et des stérols. Ceux-ci contribuent à libérer la testostérone et à empêcher qu’elle s’accumule dans la prostate où elle deviendrait inactive et éventuellement cancérigène.

L’ortie peut se prendre en infusion, en gélules standardisées à 120 mg 2 fois par jour ou encore en teinture-mère.

Se protéger sous le palmier
Le palmier nain (Serenoa repens) est une des meilleures plantes pour la santé de la prostate. C’est le leader incontesté parmi les plantes médicinales puisqu’il a été prouvé scientifiquement aussi efficace que les médicaments utilisés à cet effet. (Proscar par exemple). On a largement prouvé son efficacité et sa tolérance remarquables. Le fruit du palmier nain a des propriétés anti-inflammatoire et anti-œdème améliorant les symptômes reliés à l’hyperplasie de la prostate. Le fruit contient un taux élevé d’une composante de gras (b-sitostérol) aidant à stabiliser la testostérone saine et empêche sa conversion en DHT (dihydrotestostérone), une forme cancérigène de testostérone. Ceci a pour effet d’augmenter la libido, de réduire le mauvais cholestérol et d’améliorer la fonction de la vessie. Une dose de 320 mg d’extrait standardisé suffit!

Une autre plante qui a fait ses preuves et dont les propriétés sont similaires, c’est le prunier africain (Pygeum Africana). Elle soulage également les symptômes génito-urinaires et améliore la qualité de vie sexuelle.

Adrénaline trop…c’est trop!
Le stress contribue au déséquilibre de la testostérone. Le vieil adage « l’ambition tue » se prête bien à celui qui se pousse à outrance pour performer.

L’adrénaline comme la testostérone trop… c’est trop! Ces deux hormones de performance ont des effets dévastateurs lorsqu’elles coulent en abondance dans les veines. Bref, respirer par le nez, ralentir le rythme et surtout ajouter de l’humour… et de l’amour à sa vie demeureront toujours de conseils judicieux.

Finalement, sachez chers hommes, qu’en dépit de votre dédale hormonal, vous n’êtes pas moins masculin à nos yeux. Vous serez toujours beaux, grands et forts. En retour, on vous demande donc autant indulgence à notre égard.