L’art de la séduction

Le printemps vient bientôt cogner à nos portes et on commence à sentir ce petit quelque chose qui s’éveille et qui nous rend léger, ouvert aux autres ainsi que le goût de se sentir vivant et désirable. Nous éprouvons l’envie de nous rapprocher de l’autre en le séduisant, que nous soyons célibataires ou en couple ce phénomène est présent.

La séduction est un jeu, une danse que nous faisons avec l’autre. La séduction est un art qui réside dans l’élaboration de stratégie pour amener l’autre à répondre à son besoin. L’aspect esthétique et la physiologie de l’autre est importante dans la séduction. Il y a certains aspects dans le corps de l’autre qui attire notre œil, qui répond à nos codes d’attraction. C’est souvent notre premier contact vers l’autre.

Voici quelques notions importantes à mettre en place pour réussir notre pas vers l’autre :

  1. Identifier son besoin

Qu’est-ce qui nous motive à vouloir aller vers l’autre, à nous intéresser à l’autre. Nous voulons répondre à quel besoin? Est-ce un besoin affectif, c’est-à-dire que j’ai le goût d’une rencontre amoureuse, d’échanges et de partages tendres et romantiques, de tendresse et d’écoute. Ou c’est plutôt, de répondre à des besoins génitaux comme des relations sexuelles ou de contacts sexuels avec l’autre.

  • Observer l’autre

En observant l’autre, cela va me permettre de recueillir des informations qui vont m’aider à identifier la stratégie à mettre en place pour que l’autre ait le goût de se rapprocher de moi, en le séduisant.

  • Élaborer une stratégie

Nous allons utiliser des stratégies de séduction qui sont positives et invitantes pour l’autre, afin de répondre à notre besoin. Ceci peut se faire par l’utilisation de mots, de gestes, de mimiques du visage tout en jouant avec les distances corporelles. Souvent cela commence par un échange de regard, un sourire car en souriant nous faisons preuve d’ouverture.

Nous allons nous montrer désirable par : le haut du corps pour répondre à des besoins affectifs, le bas du corps pour répondre à des besoins génitaux. Notre posture va être droite et nous allons jouer avec des mouvements, qui vont amplifier notre féminité ou masculinité.

Notre façon de communiquer avec l’autre va être ouverte car nous voulons que l’autre s’intéresse à nous.

Voici quelques points à retenir pour démarrer une conversation

De quoi peut-on parler?
Aborder des sujets simples et légers même s’il s’agit de clichés comme le temps qu’il fait. Il n’est nullement nécessaire d’avoir un sujet de conversation ultra brillant pour débuter.
Parlez de ce que vous avez en commun avec l’autre.
Parlez de ce qui vous unis : les amis qui vous ont présentés, le bar, le cours que vous suivez ensemble, la destination touristique, le restaurant, le film, …
Parlez de vos passe-temps favoris, de sports, de voyages, d’animaux, de l’actualité, d’histoire, de l’art, de la nature, …

Adoptez un style léger et plutôt humoristique. Et tout cela avec le sourire dans la voix.

Montrez-vous intéressé à connaître davantage la personne. Posez-lui des questions ouvertes et utiliser l’information qu’elle vous a transmise.

Rappelez-vous que lorsque la glace est brisée et que l’autre personne semble intéressée à vous parler, il est important de procéder graduellement et ne pas tout dévoiler de soi au premier rendez-vous.

Donc, qu’est-ce que je vais développer chez moi pour répondre à mes besoins en fonction de ma démarche, de mes comportements, de mon apparence, de mon odeur afin de me rendre aimable et désirable aux yeux de l’autre?

Et quand nous abordons l’autre, nous aimerions savoir si elle est sincère avec nous ou si elle est en train de nous raconter des histoires. La meilleure façon de savoir si notre approche a porté fruit, c’est d’observer ses réactions à nos propres gestes : elle va faire les mêmes gestes que nous, donc une réponse en écho (un synchronisme corporel).

Souvent la réponse est inscrite dans son regard, donc il faut que nous observions l’ensemble de son comportement : ce qu’elle dit et ce que son corps dit (verbal et non verbal).

Est-elle en train de nous jeter un regard? De nous sourire? Répond-t-elle à nos questions? Nous avons l’impression qu’elle nous écoute quand nous lui parlons et elle nous donne de l’information sur elle-même. Nous pose-t-elle aussi des questions? Cligne-t-elle des paupières et la tête part-elle dans la direction du regard?

Si vous répondez oui à ces questions, c’est qu’elle est intéressée à vous.
Bonne chance

Notre habitat : un miroir de nous-mêmes

À une époque où la pollution qui nous environne met notre santé en danger (pollutions électriques et électromagnétiques, matériaux toxiques et polluants), il devient impératif de porter une attention toute particulière à notre environnement et notamment à notre maison dans laquelle nous passons le plus clair de notre temps (le terme maison englobe ici tout lieu dans lequel nous vivons ou travaillons).

Il est regrettable de constater aujourd’hui que la plupart des lieux où nous vivons et travaillons génèrent chez l’occupant plus de mal-être que de bien-être (stress, insomnie, maladie).

Souvent ces lieux ont été construit par souci économique, sans vraiment tenir compte de l’être humain. Or, l’architecture doit être pensée en considérant divers facteurs (environnement, économiques, sanitaires, etc.) au centre desquels l’être humain se situe. Privilégier l’un de ces secteurs, c’est entreprendre une démarche spécialisée et engendrer ainsi un déséquilibre : 

il ne suffit pas d’adopter des systèmes performants pour se chauffer et économiser de l’énergie! Encore faut-il que les matériaux utilisés ne nuisent pas à notre santé. Par exemple, un plancher chauffant à eau est plus bénéfique qu’un plancher chauffant électrique, car ce dernier génère une pollution électromagnétique qui peut provoquer un certain mal-être chez les habitants.

Il en est de même pour les matériaux de construction qui doivent être le plus naturels possible, car ils constituent notre « troisième peau » et ils participer au bon échange entre l’intérieur et l’extérieur (d’où l’intérêt du bioclimatisme qui favorise cet échange en préconisant notamment des matériaux sains et non toxiques). Cela ne fera qu’accroître notre bien-être.

Mais ce dernier n’est pas seulement une question d’aisance financière et de confort matériel. En effet, au-delà de l’aspect maison saine, il est important de considérer que notre bien-être est avant tout une question de vie et d’énergie.

Quand on s’intéresse au Feng shui, on s’aperçoit que son grand principe repose sur le fait que tout habitat est parcouru par des flux d’énergie. C’est cette énergie qui confère à la maison sa « personnalité » et qui influence notre propre énergie en tant qu’habitant. Mais l’inverse est également vrai : notre propre énergie peut influencer celle de la maison.

Pour comprendre cette interaction, il est intéressant de considérer notre maison comme un miroir de nous-même. En effet, s’ouvrir à l’image-miroir que nous renvoie notre maison peut nous aider à mieux comprendre comment y harmoniser l’énergie et la polarité.

Le phénomène miroir part du principe qu’on ne peut être « touché » que par quelque chose qu’on porte en soi, et que toutes les personnes que nous rencontrons – et situations que nous vivons – ne sont pas le fruit du hasard. Qu’elles soient agréables ou désagréables, elles nous reflètent, comme un miroir, les bonnes et les moins bonnes parties de nous-mêmes.

Ainsi, une personne qui nous émerveillera par une qualité, nous reflètera que cette même qualité est en train de se réveiller en nous et qu’il est temps de la cultiver. De même, une personne qui nous énervera au plus haut point nous montrera qu’il est urgent de transformer le défaut qu’elle nous reflète. (pour en savoir plus sur le phénomène miroir, voir le livre de Pierre Lassalle : Astrologie et relations humaines aux Éds De Mortagne)

En ce qui concerne la maison, c’est la même chose. Notre maison est porteuse de « qualités » et de « défauts » dont nous sommes également porteurs intérieurement.

Ainsi de par sa forme, ses volumes, la disposition des pièces les unes par rapport aux autres, elle nous révèle une partie de nous-même.

En effet, vivre dans des pièces de vie ouvertes les unes par rapport aux autres n’aura pas la même signification que si ces pièces sont séparées les unes des autres par des murs ou des éléments décoratifs. Dans le premier cas, cela renverra en positif aux occupants des qualités d’ouverture et d’accueil. En négatif, ils pourront avoir tendance à se disperser et avoir des problèmes de concentration.

Dans le second cas, l’image positive du lieu renverra aux occupants des qualités de concentration et une capacité à délimiter leur propre espace. En négatif, ils pourront avoir tendance à se refermer sur eux-mêmes et à rejeter les autres.

Mais l’image-miroir ne s’arrête pas là puisqu’elle prend également en compte tous les « incidents » qui peuvent arriver dans une maison : coupure de courant, problèmes de ventilation, inondations, humidité, égouts bouchés, fissurations, etc. et qui sont reliés aux quatre éléments que sont le feu (qui représente le potentiel créateur dont chaque être humain dispose), l’air et l’eau (qui correspondent à la façon dont l’énergie circule en nous) et enfin la terre (qui symbolise la manifestation de l’énergie dans la matière).

Par exemple, un court-circuit symbolisera une colère refoulée ou un refus d’utiliser son énergie (feu); un problème de téléphone révèlera un problème de communication (air), un égout bouché pourra traduire une difficulté à laisser l’énergie circuler librement en soi (eau); la présence de fissures dans la structure pourra indiquer un refus de changer certaines choses en soi ou une difficulté à manifester un projet qui nous tient à cœur (terre); etc.

L’image-miroir prend également en compte la symbolique des pièces dans la maison : l’entrée, par exemple, représente le lien entre l’intérieur et l’extérieur et symbolise la façon dont nous gérons nos relations sociales. Vaste et lumineuse, elle reflètera pour ses habitants une qualité d’ouverture et d’accueil vis à vis des autres. Petite et sombre, elle pourra refléter un besoin de se protéger de l’extérieur.

Vivre dans un environnement sain et équilibré est devenu aujourd’hui une nécessité. Cette dernière est d’autant plus importante que notre environnement est aujourd’hui menacé. La qualité des matériaux participe à notre bien-être, mais il ne faudrait pas oublier que la base de ce « confort » passe avant tout par un équilibre entre notre habitat et nous-même qui ne peut se faire que dans la mesure où nous apprenons à découvrir les messages que nous renvoie notre lieu de vie. En prenant conscience de cette image-miroir, nous pourrons alors le transformer en un lieu épanouissant qui nous ressemble en profondeur.

Les séquences essentielles de sa vie

Le printemps dernier, suivant une condition physique de déshydratation à la suite d’un tournoi de badminton, j’ai vécu une expérience personnelle où le champ de conscience de veille était modifié. Les événements extérieurs semblaient se dérouler au ralenti. Pour quelques semaines, avant que je puisse retrouver le niveau normal d’hydratation du corps physique nécessaire à l’équilibre humain, je me sentais plus vulnérable et fragile qu’à l’habitude sur le plan émotionnel et psychologique. Mes conversations entre amis et collègues de travail avaient une forme d’ouverture de cœur beaucoup plus affinée, adaptée et centrée à la situation du moment présent. L’un des phénomènes les plus remarquables et évidents qui prenait place dans mes pensées et dans mon imagination créatrice était une capacité de voir et même de prévoir toutes les programmations de l’esprit humain. Celles à l’état conscient et même d’autres à l’état subconscient (rêverie, rêves et demi-sommeil). J’appelle ces manifestations de l’esprit humain les séquences essentielles de la vie. Elles font partie d’expériences personnelles et spirituelles qui nous miroitent et nous reflètent la façon dont notre vie se structure et prend forme au fur et à mesure qu’elle se déroule devant nous. C’est aussi la p’tite routine de chaque jour (douche, toilette, petit-déjeuner, conduite de l’auto, travail au bureau, etc.) qui peut devenir des moments d’ancrage et d’actualisation de soi au moment présent de sa vie, lorsque l’on prend le temps de lui donner l’attention et l’état de conscience nécessaire pour faire de nos rituels journaliers des occasions d’éveil, d’enracinement dans la réalité physique, d’appréciation et de contentement. Une fois que l’état d’âme approprié est développé à l’intérieur de soi et que l’on voit clairement les séquences essentielles, les programmations souhaitées, inévitablement, vont se manifester des activités en accord et en harmonie avec celles-ci dans le dénouement de sa vie quotidienne. Nous devenons l’auteur de nos propres séquences essentielles, acteur dans l’extériorisation de celles-ci et aussi observateur de tout le processus. Dans le processus de champ de conscience modifié, j’étais à la fois conscient de ma fragilité humaine et aussi conscient de la force spirituelle qui accompagnait ces phénomènes de conscience altérée. Au-delà d’une épreuve physique se cachait d’innombrable cadeaux divins. J’étais vraiment à l’écoute du grand silence qui animait la vie intérieure et je cherchais à le rattacher à ma vie humaine, du moins dans ma compréhension et interprétation de celui-ci. Un silence rempli de paix, de sagesse et de liberté provenant d’une source qui alimente le cœur et anime l’âme humaine de tout ce qui est noble, exaltant, sensible et inspirant au dépassement et à la réalisation d’une conscience plus éveillée à l’essentiel. S’il y avait des personnes parmi les lecteurs de la revue Cheminement qui ont vécu des expériences semblables, vous êtes invités à me contacter pour un partage en toute discrétion.

La nouvelle masculinité

Je suis psychothérapeute et coach de vie. À chaque jour, dans ma pratique, de plus en plus d’hommes me consultent pour dénouer leurs difficultés relationnelles et apprendre à se mieux connaître. Cette quête d’identité me touche profondément comme psychothérapeute et aussi comme femme, car j’aime les hommes. Tout simplement. Leur questionnement, leur cheminement, parfois à tâtons pour se réinventer, se créer en l’absence de modèles significatifs me touchent et m’inspirent un grand respect.

Qu’est-ce que la nouvelle masculinité? Est-ce à moi de la définir? À vous, sociologues, anthropologues ou à vous-mêmes messieurs? Pour ma part, j’aimerais lancer des pistes d’action et de réflexion. Je vis entourée d’hommes. J’aime profondément l’homme avec qui je partage ma vie et j’ai un fils, que j’aime tout autant et qui, lui, partage sa vie avec un autre homme que j’aime aussi comme un fils. Ma fille a épousé un homme adorable, avec une sensibilité et un sens de l’humour exquis. Je me sens privilégiée car au cours de ma vie, j’ai fréquenté des hommes que j’ai aimés intensément parfois sans les comprendre, mais toujours avec l’ouverture du cœur. Je leur suis reconnaissante pour tout ce qu’ils m’ont apporté et surtout pour m’avoir permis d’entrer dans leur univers avec autant d’humilité et de sensibilité. Un univers si différent du mien, mais tout aussi complexe et fascinant.

Personne ne devrait laisser l’autre le définir encore moins à partir d’a priori, de généralités, de tendances. Puisque rien n’est immuable, je m’attarderai à la dimension du changement pour cerner l’homme dans sa réalité. En fait, comment l’homme du XXIe siècle s’adapte-t-il au changement avec plus ou moins de bonheur? Depuis deux générations, le changement l’interpelle, le presse, le pousse dans ses derniers retranchements comme il nous a poussées nous, les femmes à évoluer, à revendiquer l’égalité, l’autonomie financière, l’équité salariale, l’accès à des métiers non traditionnels, le partage des tâches domestiques, des responsabilités parentales et tutti quanti. L’homme grandit dans le chaos, la confusion des genres, mais il finit par retomber sur ses pattes et récupérer du pouvoir sur sa vie lorsqu’il cesse de se « victimiser ». En d’autres mots, lorsqu’il cesse de blâmer qui les femmes, ses parents, qui la société, le voisin de ses malheurs. Il devient une personne adulte et responsable lorsqu’il commence à tourner le regard vers lui-même pour se définir et trouver sa véritable identité. Il s’ouvre à sa propre sensibilité et fait confiance à son jugement au lieu d’attendre l’approbation d’autrui. Il assume ce qu’il est et son unicité.

Comme pour l’émancipation des femmes, cela ne va pas sans heurts pour vous les hommes. Vous l’avez déjà pressenti, il n’y a qu’un chemin, le chemin le moins fréquenté, celui de l’authenticité. Être vrai et en accord avec soi-même et avec les autres. Ce n’est pas là un chemin facile, mais en revanche, être vrai amène plus de liberté. La fierté et l’estime de soi pavent le chemin de l’homme qui choisit l’intégrité.

Aussi, j’observe des dénominateurs communs chez ces hommes en cheminement : l’ouverture, la tolérance, la sensibilité qui font très bon ménage avec l’énergie, l’audace, la force. Il y a une recherche d’équilibre entre le yin et le yang, le masculin et le féminin. Un équilibre donc qui s’intègre et qui passe imperceptiblement dans les gestes de la vie quotidienne. Par exemple, lorsque je vois un homme consoler doucement un tout-petit, ou un autre assumer son orientation sexuelle avec dignité et respect, démontrer un intérêt véritable à résoudre ses conflits, à faire preuve d’humilité, de sensibilité, à être capable de s’excuser, de demander pardon, de réparer ses torts avec sincérité. J’observe de plus en plus d’hommes qui sortent du non-dit face à la violence, qui refusent d’être des témoins silencieux de l’abus au travail ou dans leur famille. Je vois autour de moi des hommes qui se lèvent et marchent à côté des femmes pour lutter contre le cancer du sein, qui militent pour la paix dans le monde. J’entends des hommes parler librement de menstruations, d’accouchement, d’orgasme au féminin. Je vois des hommes s’émanciper des vieux stéréotypes. Ils choisissent de forger leur propre système de valeurs plus conformes à leur nature véritable. Je vois des hommes toucher à leur vécu, en parler et vivre avec plus d’intensité. Certains le font avec certitude et conviction, d’autres dans le doute et la peur. Toujours est-il qu’ils avancent ces hommes en éclaireurs, précurseurs d’un monde meilleur. Ceux-là ont toute mon admiration et mon affection. Ils me donnent confiance en la beauté et en la pérennité du monde.

Quelle est la valeur que j’accorde à ma sensibilité?

C’est la question que je me suis posée, un certain après-midi, assise dans un café où il m’arrive fréquemment d’être inspirée, alors que je sentais le besoin de m’arrêter pour faire la paix avec ma sensibilité. Voici spontanément quelle en fut l’inspiration.

Ma sensibilité joue vraisemblablement un grand rôle dans ma vie, si ce n’est le plus important. C’est elle qui m’amène à me découvrir et qui me fait savoir quel chemin emprunter. Je me sens plus lucide quand je vis en complicité avec ma sensibilité. Je perçois ce que l’œil ne voit pas et je deviens plus compatissante, plus présente, puisqu’elle m’invite à développer une écoute plus grande, plus profonde. C’est cette fine intelligence cachée qui fait que mon cœur est touché., Elle détient la force d’aimer, de jouir, de ressentir. Sans elle, je n’ai plus de raison d’être, je n’ai plus de motivation, ni même la sensation de vivre. Je deviens rigide et sérieuse. Quand je l’embrasse, elle m’aide à être plus flexible, à avoir de l’ouverture sur la vie, sur l’inconnu. Elle me sert de radar et attire à moi ce qui me ressemble, ce qui me fait vibrer. Je comprends que, quand je suis coupée de son influence, mon âme d’artiste perd contact avec l’essence de la vie. Devant le changement, si je me laisse diriger par la peur et le doute, elle perd tous ses sens et ne peut plus être à mon service. Évidemment, elle n’est plus. Quand je lui permets de m’assister dans l’incertitude et la fébrilité occasionnées par l’inconnu, elle m’aide à franchir la barrière de la mort à ce qui est révolu pour m’ouvrir au nouveau. Elle fait fondre les résistances et se déploie comme un oiseau prenant son envol, de ses ailes libres et gracieuses. C’est d’ailleurs ma sensibilité qui me donne accès à ma liberté. Elle a une telle puissance quand je m’ouvre à elle, quand je la regarde avec mes yeux de l’intérieur qui ne jugent pas. Elle devient faible quand je diminue sa vertu unique et que je l’abandonne par manque de courage à me voir à travers elle. Elle est pourtant d’une telle finesse quand elle exprime ma sensualité, avec sa grâce et sa spontanéité naturelle. Sa douceur est un baume sur mon cœur et caresse celui de tous ceux qui se laissent toucher par elle. Cette conscience subtile porte l’intelligence de voir la beauté en toute chose et de trouver un sens à chaque expérience. Elle possède les plus grandes qualités qui existent. Elle porte l’amour et le distribue en abondance. Elle trouve le mot magique qui fait vibrer. Elle a la délicatesse d’envelopper de se ailes un être peiné, atterré et blessé et de le réconforter par sa présence discrète. Elle n’a pas crainte de montrer sa grandeur, sa fraîcheur et sa transparence, parce qu’elle reconnaît la pureté qu’elle dégage. Ce qu’elle laisse sur son passage, c’est le rayonnement d’un feu sacré, de mille rayons de soleil transmettant une chaleur aimante, des sourires à faire fondre les plus énormes glaciers du monde et une vitalité à faire tomber les murs de la rigidité érigés par une fausse sécurité emprisonnante. Elle est douée pour redresser les morts vivants, réveiller les passions endormies et faire sortir de l’ombre les rêves le plus nobles. Elle cache ses secrets dans un silence bien gardé pour mieux les raconter en partage, voire même en mélodie. Sa voix, colorée par sa fragilité, son émerveillement, son exaltation, sa rigueur ou encore par sa tonalité délicieusement divine, livre, avec une intensité remarquable, une sincérité certaine. Bienheureuse celle qui a le privilège d’être reconnue et appréciée à sa juste valeur. Ce moment d’introspection me permet de prendre conscience que cette précieuse alliée qui m’habite depuis toujours est ma source d’inspiration et de joie de vivre et encore aujourd’hui, je me refuse à lui accorder la juste place qui lui revient. À vrai dire, je l’ai plus souvent qu’autrement regardée comme une intruse qui ne devrait pas avoir raison sur moi, À bien y réfléchir, il me semble que j’échappe à la réelle vie, alors qu’elle danse dans toute sa mouvance autour de moi. Où donc étais-je ces quarante-deux dernières années? Probablement dans mes pensées à chercher une astuce pour garder intacte ma sensibilité.

Inévitablement, cette inspiration soudaine laisse sa trace dans ma conscience. Après un tel moment de vérité, comment voudrais-je me dissocier de cette richesse incommensurable qui vit en moi?

Je suis une artiste qui a remarquablement su nager à contre-courant et résister à sortir de l’ombre pour préserver ses talents cachés derrière l’angoisse de vivre. En publiant cet écrit, je me donne le défi de m’engager envers moi-même à faire le grand saut de dire un vrai oui à ma vie. Et tout comme il m’a fait voir ma vérité en le rédigeant, si ce texte devient inspirant pour quelqu’un d’autre à dire oui à la vie, alors ce sera une bénédiction multipliée.

Femme ou fillette

L’artiste Isabelle Castonguay (http://www.lemondedecapra.blogspot.com/) m’envoyait récemment un message avec cette image et j’ai tout de suite ressenti la joie de sa petite figurine. Elle est en train de faire le RIRE DU CŒUR – les bras ouverts, le menton relevé et, à voir le sourire, on devine un petit rire joyeux qui part du cœur et qui va vers le ciel.

Savez-vous ce qui m’est venu à l’esprit en la regardant plus longuement? Je me suis dit que chaque instant de notre vie devrait être une CÉLÉBRATION! À la vie elle-même, à l’abondance, à la beauté, aux êtres qui nous entourent et qui nous font évoluer (ce qui n’est pas toujours évident!)…

Le RIRE DU COEUR, c’est à la fois un geste de grande ouverture, d’accueil et de transmission… On s’ouvre au monde, on baisse les gardes et on accueille. On accueille tout ce que la vie nous envoie, avec ouverture et en toute vulnérabilité. On transmet de notre cœur vers l’univers la beauté, la bonté, le rire et la joie…

Sa figurine est femme ou fillette? On ne sait pas. Mais on sent sa JOIE!

Et nous? Qu’est-ce qu’on attend pour cultiver la nôtre? Chaque jour, on peut faire de petits pas, de petites choses qui semblent anodines mais qui ont un impact très certain sur notre état d’esprit et sur l’Esprit du Rire en nous.

Si moi j’ai réussi à ressentir la joie de cette œuvre, croyez-vous que les gens peuvent ressentir notre joie intérieure lorsqu’ils nous croisent? C’est plus que certain! Vous me suivez?

Alors SOURIEZ pour commencer… laissez-vous aller à un petit rire, tout doux… et si vous vous surprenez à éclater de rire, ne vous taisez pas! Partagez, ouvrez, recevez et émettez! On change le monde… un rire à la fois!

Merci Isabelle d’avoir mise au monde une œuvre qui parle autant!

Namaste, rire, joie et paix

Dire oui à la vie… même si…

Ah non, il n’est pas question d’avoir un chien, et encore moins deux chiens, à la maison!!!

C’est la réponse sans appel que je donnais à mon chum, suite à sa demande d’apporter avec lui ses deux chiens, lorsqu’il a aménagé chez moi avec son garçon. Bien qu’il fut déçu de ma fermeture complète sur ce sujet, il trouva donc une famille qui voulut bien accueillir ses chiens.

Plusieurs années passèrent ainsi, bien que mon conjoint glissait parfois dans la conversation que ce serait plaisant de partager nos activités quotidiennes avec un chien…

Un certain soir de février 2007, j’ouvre le téléviseur et l’émission « César, l’homme qui parle aux chiens » est diffusée à ce moment-là. J’écoute attentivement la philosophie de César et je reconnais la passion de mon chum pour les chiens. Je réalise à ce moment que j’empêche mon chum de vivre de beaux moments suite à ma fermeture à la nouveauté. Comme je suis en formation à l’extérieur, je l’appelle au téléphone, je lui dis que c’est ok, on pourra avoir un chien si ce dernier peut vivre à l’extérieur et non dans la maison.

Pendant quelques semaines, nous feuilletons différents livres sur les races canines pour savoir quel chien s’adapte bien à notre climat. Je suis confiante, je pense que comme j’ai dit oui à mon chum, ça va être comme avec les enfants, il va oublier sa demande d’avoir un chien pour passer à d’autres choses. Ben non, la même semaine, nous apprenons qu’un couple se sépare et comme ils ne peuvent pas garder leur chien, il nous demande si nous voulons l’adopter. Mon chum saute de joie, accepte immédiatement, c’est une femelle labrador, le 1er choix de mon chum…

Le 21 mars 2007, nous accueillons donc cette chienne nommée Kina. Consciencieusement, je m’applique à l’ignorer complètement. Je n’aime pas ça, point à la ligne. Un chien, ça pue dans l’auto quand on se rend au chalet, ça pleure quand je mange, ça bave, ça jappe à tout moment, c’est dépendant et bon voilà, j’aime mieux les chats…

La semaine suivante, nous sommes en route pour le chalet accompagné de la neige qui tombe doucement sur le pare-brise de l’auto. En arrivant au chalet, je verse le fond de ma tasse de café sur la neige. Kina, le chien, s’empresse d’aller lécher le café sur la neige. Aaaaahhhh… là je suis surprise, moi qui adore un bon café, le chien semble du même avis que moi. Bon ben, voilà, un point de gagné pour elle.

Quelques mois passent ainsi et j’ai peu conscience de cette chienne dans son enclos qui épie le moindre de mes gestes lorsque je sors à l’extérieur. Mais je continue ma stratégie, je la regarde peu ou pas du tout, je ne lui donne pas d’attention, sauf pour la corriger si besoin est.

Un soir, nous nous préparons, moi, mon chum, et ce chien, pour notre marche quotidienne. En attendant mon chum, qui a oublié la laisse à l’intérieur, ce chien qui était fou de joie à l’idée d’aller se promener, se calme, s’assoit face à moi et me fixe intensément. Je sens son regard intense, insistant. Pour la première fois, je tourne mon regard vers elle et je prends le temps de la regarder dans les yeux. À ma grande surprise, je n’y vois que de l’amour inconditionnel. Je suis très touchée, très émue. À cet instant, mon cœur vient de s’ouvrir pour cet animal. Je réalise tout ce que j’ai manqué en l’ignorant. J’avais dit oui avec ma tête, mais j’avais gardé mon cœur fermé à la nouveauté. J’avais permis à mon chum de retrouver ce plaisir de partager la vie avec un chien, mais j’étais restée fermée à ce changement. Si je ne m’étais pas permise d’acquiescer à cette opportunité, j’aurais manqué de beaux moments ainsi que de belles leçons transmises par ce chien. Je n’aurais jamais appris comment on peut aimer sans condition un animal tout en ayant, réciproquement, le respect.

La majorité des êtres humains appréhendent le changement, la nouveauté, l’inconnu. Nous maintenons, quitte que quitte, notre routine, nos habitudes de vie. Malheureusement, même si notre quotidien nous rassure, nous n’apprenons plus, nous n’évoluons plus. Et quand nous osons accepter, avec un cœur ouvert, ce que la vie nous présente, tel un nouvel emploi, un(e) nouveau(le) conjoint(e), une occasion d’affaire, une amitié naissante, etc., nous recevons tellement plus que ce à quoi nous nous attendions. Le mental tente de planifier l’avenir, mais la vie ou l’amour, nous réserve tellement de belles surprises et d’opportunités d’aimer encore plus.

Alors vous qui me lisez en ce moment, êtes-vous prêt(e)s à dire oui à la vie… même si…

Le clown et le sacré

La méthode Pochinko
Le nez rouge représente notre relation à Dieu, et le chapeau, notre protection. Voilà ce que Sue Morrison explique à son cours « Clown Through Mask ». La méthode a été créée par Richard Pochinko dans les années 80, à Toronto. Il voulait réinventer la formation d’acteurs pour donner plus de vérité au théâtre canadien. Il développa sa pédagogie en utilisant l’univers du clown. Chacun des étu­diants fabriquera six masques qui le représenteront. Ces masques seront associés à six directions : nord, sud, est, ouest, en dessous et au-dessus. L’idée est que, si nous pouvions nous regarder dans toutes les directions, nous ririons du ridicule de nos problèmes.

Le sens du sacré dans la méthode
Pochinko inclura des masques dans ses cours, comme les gens des Premières Nations les utilisent lors de cérémonies rituelles. Ils permettront d’accéder à un espace reliant le réel et l’au-delà, le conscient et l’inconscient, la terre et le ciel. Pour ce faire, les étudiants devront se libérer de leur intellect et de leur ego pour dévoiler leur histoire, le masque facilitant l’entrée dans leur propre mythologie. Ils porteront leur masque lors de plusieurs rituels; ils développeront en ce faisant leur mythologie. Un espace intérieur se créera, donnant accès aux archétypes nous reliant à l’univers. Une grande humilité et gratitude s’ensuivront.

Les bienfaits de cette méthode
Ce cours nous invite au plaisir de jouer. On joue à « Jean dit », à la tague et ainsi de suite. On redevient enfant en riant et en se déplaçant spontanément. La préparation du corps est essentielle; de la perception des différentes partie du corps au sang qui circule, du souffle qui nous habite à la visualisation des couleurs, nous nous habitons, mieux centrés, plus disponibles. Divers exercices nous rendent plus conscients de notre ressenti, de nos pensées. Dans « Present Yourself », un à un, debout devant le groupe, nous nous regardons chacun dans les yeux, en silence : une expérience d’une rare intensité. Rien à faire, simplement être témoin de nos émotions, de celles des autres et partager. C’est une occasion de se montrer tel que nous sommes, sans artifice, une expérience libératrice.

Le clown en nous, le langage du cœur
Le nez rouge est rond. Il est complet. Il contient toute la vie, naissance et mort. Le clown relâche et transforme. Contrairement à l’acteur qui apprend son texte et interprète son rôle, le clown ne sait pas ce qu’il va exprimer. Dans la spontanéité du moment, il se surprendra. Quand le corps est bien préparé, vibrant, détendu, un espace se crée intérieurement, et le cœur s’ouvre. Les clowns sont ensuite invités à choisir des vêtements dans la boîte de costumes. La créativité du clown dans le choix des costumes et des accessoires étonne toujours. Il peut utiliser une sacoche comme chapeau, mettre une cravate à ses pieds, tout est permis. Pendant son improvisation, tous les participants bénéficieront de cette ouverture du cœur, ce partage direct d’émotions créant une connexion rafraîchissante, un relâchement pour lui et pour les autres et une liberté.

Les clowns professionnels, les clowns thérapeutiques et les clowns sociaux interviennent pour amener dans notre société stressée un brin de tendresse, de plaisir, de vérité, exposant vulnérabilité et ouverture du cœur pour rappeler à tous notre humanité. Si vous désirez explorer certains aspects de cet univers dans un contexte de développement personnel, j’offre des cours dans l’Outaouais pour faire partager ce monde merveilleux.
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1Veronica Coburn and Sue Morrison, Clown Through Mask, Bell & Bain Ltd, Glasgow, 2013

L’écriture inspirée : un pas vers plus grand que soi  

Il y a, au fond de notre cœur, une ouverture plus grande que ce que l’on pense, une inspiration.

Qu’est-ce que l’écriture inspirée?
L’écriture inspirée, qu’on appelle également écriture canalisée ou écriture guidée, c’est lorsqu’on écrit pour se brancher à plus grand que soi, au souffle porteur de Vie qui bouillonne et qui ne demande qu’à jaillir de soi. Il y a, au fond de notre cœur, une ouverture plus grande que ce que l’on pense, une inspiration. Il y a des chemins encore inexplorés, des sentiers à découvrir. Par le biais de l’écriture inspirée, on fait un premier pas sur ce sentier, on écarte le rideau qui le cache. C’est comme un mouvement de l’âme, une source de lumière qui jaillit au bout de nos doigts. Pour s’y adonner, il faut d’abord apprendre à nous rebrancher, à respirer dans le moment présent. Ces quelques instants permettent de nous connecter à notre source, de prendre ancrage. Puis, l’écriture peut monter, d’abord doucement ou encore impérieuse et précise.

L’écriture inspirée est une façon d’écouter notre cœur, d’écouter notre âme, notre guide intérieur. Dans cette ère de grands changements, l’écriture inspirée est vue comme un moyen de reconnexion, de retour à la Source, comme la lumière d’un phare qui soudainement balaie tout l’horizon au lieu de se concentrer sur un seul point.

Pourquoi s’adonner à l’écriture inspirée?
Écrire, c’est prendre le temps de s’écouter et créer un espace de guérison et de libération. Pratiquer l’écriture inspirée permet d’entreprendre un voyage au plus profond de notre être : en nous coupant de notre mental, on permet à plus grand que soi de prendre la parole, à la lumière de briller. Cette lumière a toujours été là, en nous, mais nous ne lui laissons pas beaucoup de place. En s’adonnant à l’écriture inspirée, on ouvre une porte sur une Vérité universelle, une voix qui vibre à l’unisson de la Vie. Plus que cela, nous prenons consciemment le chemin de cette Vérité, nous l’accueillons dans nos vies à bras ouverts. L’écriture inspirée permet  de s’unir à la Source, de devenir Elle, de se fondre dans les flots qui bouillonnent. Écrire, c’est guérir et renaître enfin.

Par où commencer?
L’idéal est de trouver un moment pour soi, par exemple le matin, ou encore le soir avant de dormir. Pour laisser place à l’écriture inspirée, il faut d’abord se donner la place à soi, prendre du temps pour soi, l’ancrer dans la routine comme un espace non négociable, un rendez-vous avec soi-même. Puis, nous précisons nos intentions d’écriture, nous prenons le temps de respirer, de nous brancher. Nous pouvons même écrire notre question ou notre sujet comme s’il s’agissait de transcrire une discussion entre deux personnes. Nous écrivons ensuite les premiers mots qui montent naturellement, sans chercher à les combattre ou à les comprendre. Il n’y aura pas toujours de sens au tout début, et les mots peuvent sembler sans profondeur. Puis, il y a un moment où le déclic se passe, où le mental se tait tout à coup pour laisser place à plus grand que soi. C’est comme si les mots jaillissaient de l’Être et non plus de la tête : de l’âme et non plus de l’égo. Il y a une vérité qui soudainement se couche sur le papier, et ce que nous écrivons se met tout simplement en place. Sans forcer.

Que peut-on apprendre sur soi, sur sa vie?
Il y a tant à découvrir! Nos vies ont été façonnées par des croyances et des illusions qui nous bercent depuis notre conception. L’écriture inspirée permet donc de prendre conscience de ces croyances, de les verbaliser, de les intégrer pour enfin les liquider en douceur et à notre rythme. Les illusions également nous apparaissent pour ce qu’elles sont : des histoires issues de notre mental. L’écriture inspirée nous replace dans l’équilibre de ce qui est et nous aide à nous retrouver tels que nous sommes :  des Êtres vibrants de lumière.

Article rédigé en partie en séance d’écriture inspirée.

Le printemps, c’est l’éveil!

Voilà que le bout du nez du printemps se pointe avec son énergie de renouvellement et de renaissance! L’hiver fût rempli de moments d’introspection sous les couvertures chaudes, le temps est donc venu de sortir au soleil et de briller de toute notre essence.

La Vie, tout comme les années au Québec, est composée de quatre saisons auxquelles nous devons apprendre à danser afin d’en tirer profit. L’été nous apporte Joie et Bonheur avec ses longues journées et ses vacances; l’automne nous permet d’apprécier nos récoltes mûres et nos richesses; l’hiver nous offre un temps de réflexion et de retrouvailles; le printemps s’ouvre à nous en guise de guide à la renaissance.

Et c’est ainsi que la Vie se déroule, en succession de temps, de saisons et d’humeur ! Aahh, que la Vie est magnifique!

Avec cette revue Cheminement Vers Le Meilleur, je vous invite à y puiser pleinement et généreusement, dans les textes et les annonces, afin de vous y ressourcer dans le but de vous retrouver et renaître de vos cendres hivernales.

Peu importe notre direction et/ou notre chemin parcouru, le printemps nous invite à l’ouverture, à l’acceptation et aux opportunités.

C’est à nous de s’y laisser bercer momentanément, de décider de nos prochains pas et de concrétiser cette nouvelle énergie en actions précises afin d’ancrer solidement nos racines et de semer ce que nous voulons récolter au prochain automne.

Après quelques cycles personnels, je suis maintenant au pied de mon printemps : je m’y laisse tendrement bercer, amoureusement influencer et courageusement ancrer… Vers Le Meilleur de moi-même et de ma communauté!

Je vous invite à faire de même avec les bras ouverts et les cinq sens bien allumés pour ne rien manquer du prochain été magique de votre Vie!

Au grand plaisir de vous servir!

Prenez bien soin de vous!