La PNL, pour comprendre la différence

Le cerveau fonctionne un peu comme un ordinateur.  Nos sens (visuel, auditif, kinesthésiques, senti, émotions) sont des capteurs d’information que le cerveau utilise pour se faire une idée du monde.  La réalité est identique pour chacun, mais chaque personne s’en fait une représentation à partir du sens avec lequel est le plus à l’aise et habile et ce sont ces informations et ces perceptions qu’elle va transmettre pour décrire comment elle perçoit le monde autour d’elle.  Et dès ce moment, elle nous parle d’elle.

Une personne davantage visuelle remarquera les couleurs, les formes, l’apparence.  Elle aimera prendre des photos.  Elle dira « votre visage m’est familier ».  Une autre, davantage auditive, sera sensible aux sons, aux bruits, aux conversations.  Ce qu’elle entend dire des gens, des choses, des événements est plus important.  Elle dire « votre nom me dit quelque chose ».  Quelqu’un de plus kinesthésique sera frappé par les odeurs, les goûts, les sensations ou aimera l’activité.  Cette personne a besoin de prendre contact avec le monde.  Elle dire « j’ai l’impression de vous avoir déjà rencontré » ou « cette rencontre me laisse une drôle d’impression ».

On est souvent embarrassé et incommodé par la différence dans la communication et on aura tendance à la juger plutôt qu’à la comprendre.  Alors, quels sont les avantages de reconnaître les différences?

Laissez-moi vous raconter cette anecdote, très éclairante pour ma fille et moi à l’époque où elle vivait encore à la maison.  J’arrive chez moi après le travail et ma fille est assise devant l’appareil de télé à écouter une émission.  Juste au-dessus, sur l’étagère murale, il y a un hibiscus que quelqu’un vient de m’offrir avec une immense fleur orange dont on ne peut manifestement manquer de remarquer la présence.  Je m’adresse alors à elle : « Comment trouves-tu la fleur, n’est-elle pas assez belle? ».  Elle me répond avec tout le sérieux du monde : « Quelle fleur? ».  Un peu abasourdie par sa réponse, je lui pointe du doigt la fleur à mes côtés.  « Oh, dit-elle, il y a une fleur! »  Je me dirige alors vers la cuisine pour préparer le souper et je l’entends maugréer de l’autre côté du mur « Est-ce qu’il va enfin finir, comme c’est fatigant ».  « Qu’est-ce qui est fatigant, dis-moi? »  « Mais cet annonceur de balle molle, tu ne l’entends pas, il n’arrête pas d’annoncer les joueurs qui s’avancent au bâton. »  J’en reste bouche-bée.  Elle entend la voix de l’annonceur qui lui provient du parc à deux coins de rue de chez nous (alors que moi je n’entends rien) tout en écoutant son émission préférée, mais elle n’a rien vu de la fleur!!!

À partir de ce moment-là, on a commencé à s’amuser de nos différences plutôt qu’à les juger.  J’ai compris pourquoi étant davantage auditive, elle trouvait pénible le bruit que je faisais avec les portes d’armoire le matin en préparant mon petit déjeuner et elle a compris pourquoi, en bonne visuelle, je remarquais tout ce qui traînait dans la maison alors qu’elle n’y voyait rien.  À partir de ce moment-là, nos rapports ont pris un autre tournant.  On peut observer ici que ce qui est important ou évident pour l’un ne l’est pas pour forcément pour l’autre et cela n’a rien à voir avec une question de mauvaise volonté.  C’est simplement une affaire de préférence établie à partir de nos sens.  Si je reconnais les préférences de l’autre, il devient beaucoup plus facile et efficace de donner l’information à l’autre de la façon qui lui sied le mieux.

Conséquemment, j’ai plus de chance de plaire à ma fille en lui achetant un disque laser à sa fête qu’une peinture.

On peut imaginer la valeur unique pour un enseignant de reconnaître ces préférences chez un élève.  Un professeur davantage visuel qui passe son temps à écrire l’information au tableau et à donner l’information sous forme d’images ne comprendra pas pourquoi, après un certain temps, il perd l’attention des enfants auditifs et ne comprendra pas non plus l’agitation des enfants kinesthésiques qui ont besoin d’expérimenter pour apprendre.  Cet enseignant pourra croire à tort que l’enfant n’est pas intelligent ou pas intéressé et c’est ce que l’enfant finira par croire lui-même, alors que la méthode d’enseignement ne le rejoint tout simplement pas dans son mode préférentiel d’apprentissage.

J’aimerais vous partager une autre anecdote pour les parents qui aimeraient encore mieux rejoindre leurs enfants.  Une dame me confiait qu’elle désirait depuis longtemps passer une heure seule en compagnie de son fils.  Mais aussitôt qu’elle venait pour lui parler de façon un peu plus proche, celui-ci s’éloignait pour aller faire autre chose et elle se désespérait de ne jamais pouvoir avoir ce moment d’intimité avec lui.

Un jour qu’il était assis à la cuisine en train de faire un peu de construction, elle l’a observé de l’autre côté de la table et résistant cette fois-ci à l’envie de lui parler, pour éviter qu’il ne s’enfuie, elle décida d’aller chercher un tricot et de s’installer à l’autre bout de la table avec lui.  Que croyez-vous qu’il s’est passé?  Son fils est resté à la table avec elle à travailler pendant une heure.  A-t-elle atteint son objectif?  Étaient-ils en rapport?  Oui, sans l’ombre d’un doute. Mais il a fallu qu’elle ait la flexibilité de faire autrement pour rejoindre son fils alors qu’il aurait été beaucoup plus naturel et facile de parler.

Tout est question de but et de ce que l’on est prêt à faire pour l’atteindre.  La PNL nous rend davantage attentif aux différences et aux moyens à prendre pour maximiser le rapport entre les êtres et faciliter la communication.

En adaptant vos attitudes, et avec les connaissances appropriées, vous pouvez atteindre des résultats inespérés en très peu de temps, que ce soit dans votre milieu familial ou professionnel,.  Mais il faut y mettre un peu d’effort.  L’excellence dans la communication, cela s’apprend.  La satisfaction et les résultats que vous en retirerez à tous les niveaux de votre vie dépasseront de beaucoup l’investissement en temps et en argent que vous y mettrez.  Prenez soin de vos communications en 1998, elles vous le rendront bien.

Bonne année 1998.

Quelles techniques d’intériorisation choisir?

En ce début de millénaire, les approches traditionnelles vers une paix intérieure semblent dépassées ou du moins pas suffisamment appropriées aux réalités d’aujourd’hui. Ce qui ne veut pas dire qu’il est impossible d’atteindre la paix intérieure par le biais de ces moyens.

Afin d’y arriver, il est nécessaire de transcender les interdits et les incohérences de l’environnement surtout quand le livre valorise l’expérience.

Je suis coach de vie, mais j’ai occupé, de 1980 à 1988, les fonctions de ministre du culte et d’aumônier au sein d’une dénomination protestante. Avec le recul, je prends conscience que durant toutes ces années de ministère, j’ai incité mes paroissiens à se diviser entre le correct et le pas correct, le bien et le mal, le péché et la vertu. Je visais l’épanouissement de la vie. Étant pris dans un milieu ecclésiastique fermé, j’empêchais ainsi les gens (y compris moi-même) d’avoir accès à une véritable paix intérieure. Cette paix croulait sous un amas d’interdits, de méfiance face à la vie et même face aux autres. La paix intérieure véritable passe par l’unification de l’être. En fait, j’enfermais la vie dans un immobilisme rempli de craintes, d’anxiété et d’étouffement de la nature humaine. La paix intérieure était donc inaccessible sauf à certains moments de grâce qui n’étaient que de courte durée. Je travaillais contre la Vie plutôt que de favoriser son épanouissement.

Aujourd’hui, en tant que coach, je préfère utiliser les concepts appropriéet nonapproprié, permettant ainsi d’avancer vers une plus grande paix intérieure et une plénitude de l’être faite d’apprentissages (essais–erreurs) et d’expériences basées sur, comme le disaient si bien nos grands-parents, le gros bon sens.

En PNL, une des présuppositions de base est que toutes les ressources se retrouvent dans la personne. Par conséquent, celle-ci a donc la sagesse nécessaire pour vérifier ce qui est approprié du moins pour son écologie intérieure. Cependant, parmi toutes les techniques d’intériorisation offertes sur le marché, quelques pistes peuvent nous aider à choisir une approche correspondant mieux à nos besoins.

Premièrement, nous ne sommes pas des êtres désincarnés. Toute approche qui incite à rejeter le corps devrait être sérieusement mise en doute. Selon Stephen Gilligan, auteur de « Le courage d’aimer », il existe un point où la vie passe par le corps, par le centre, un point sensible et vulnérable. Quand nous ne sommes plus en contact avec ce centre de nous-mêmes, par où se manifeste le Soi, l’Esprit, la Vie ou Dieu, nous devenons piégés par le mental et par nos vieilles manières de penser et d’agir. Nous sommes donc coupés de nos ressources et de nos certitudes car nous ne sommes plus en contact avec cet endroit de notre corps qui nous permet d’être régénéré, plein de ressources et de confiance. Le corps est aussi l’outil idéal pour nous garder dans le moment présent. Il nous donne des signes par le biais de notre ressenti physique pour rester dans le « Je suis », là maintenant, et trouver ainsi notre voie vers notre paix intérieure et enfin vivre en authenticité.

Deuxièmement, tout enseignement de techniques venant à l’encontre de notre liberté de juger par nous-mêmes les informations présentées, devrait aussi être remis en question. Nous avons en nous toute la sagesse pour savoir si les voies enseignées, les vérités ou les demandes qui nous sont faites nous conviennent. Plusieurs vérités circulent en ce monde, mais il y en a une incontournable : celle que nous avons le pouvoir et la responsabilité de choisir et de vérifier par nous-mêmes ce qui nous convient. Trop souvent par manque de confiance en soi, des hommes et des femmes remettent à des gourous ou à des leaders leur pouvoir de vérifier les informations enseignées. Tout un chacun a le devoir de respecter son intuition, son intelligence et ses signaux corporels pour s’assurer que ce qui est présenté convienne vraiment à son écologie intérieure.

Troisièmement, l’encadrement ou l’environnement dans lequel se pratiquent ces techniques doit être également considéré. Toutes formes d’élitisme à outrance, de philosophies utilisant la culpabilité, la manipulation, l’intimidation, l’humiliation et le non-respect de la personne devraient être jugées comme inquiétantes. La technique ou les croyances qui l’accompagnent peuvent être excellentes, mais il est nécessaire que l’environnement de formation ou de croissance soit approprié.

Par ailleurs, une technique convenant à une personne peut très bien ne pas convenir à une autre. Nous sommes tous uniques et nous avons tous un paysage intérieur différent. Certaines personnes sont plus kinesthésiques, d’autres plus auditives ou d’autres plus visuelles; il y a donc des techniques pour chaque type de perception. Par exemple, le kinesthésique sera plus à l’aise avec une technique faisant appel au corps tandis que l’auditif choisira plutôt les approches utilisant la parole et enfin, le visuel se sentira mieux avec les formes de spiritualité qui font appel à des images et des symboles. Il faut donc se connaître et surtout ne pas culpabiliser si une technique nous semble moins accessible. Il se peut fort bien qu’une approche ne convienne nullement à notre type de perception ou à notre personnalité.

En conclusion, il importe d’être à l’écoute de soi et du Soi avant d’employer quelques techniques pour cultiver sa paix intérieure. Si vous en pratiquez une et que vous n’êtes toujours pas en paix, eh bien, il y a possiblement une évidence qui mérite d’être prise en considération. Nous sommes à l’heure des communications, alors au moindre doute, lisez, faites des recherches, posez des questions, consultez ceux qui ont déjà pratiqué ces approches. Si les réponses ne semblent pas vous satisfaire, soyez vigilants. Fiez-vous aux signes de votre corps, à votre intuition et respectez votre intelligence. Soyez ouvert à ce que la Vie vous présente pour cheminer vers une paix intérieure tout en restant responsable de vous-mêmes. De plus, votre sage intérieur, votre Soi, l’Esprit ou tout autre terme poétique, peut vous guider vers la meilleure approche. Cela ne diminue en rien votre responsabilité ainsi que votre pouvoir de vérifier et de choisir.

Merveilles et secrets de notre cerveau…

Notre cerveau, l’outil le plus perfectionné qui soit, demeure pourtant sous-utilisé même s’il est à la portée de chacun. Tous s’accordent à dire que notre cerveau est une merveilleuse ressource qui nous permet d’être ce que nous sommes et aussi ce que nous voulons « devenir ». En effet, notre cerveau nous met en action, en réaction et en relation avec notre environnement… bref, notre vie passe par lui!

Les recherches scientifiques de M. Paul MacLean démontrent que notre cerveau se compose de différentes parties appelées : le reptilien (les associations), le limbique (les émotions) et le néo-cortex, les hémisphères cérébraux ainsi que cent milliards de neurones. Le tout est relié au système nerveux, qui lui, parcourt tout notre être.

C’est cette complexité extraordinaire qui explique notre aptitude étonnante à imaginer, penser, déduire, analyser et à créer. Chacun des neurones de notre cerveau peut être considéré comme un minuscule système de traitement de l’information où se logent nos expériences d’apprentissage liées à des émotions, des associations et des décisions faites lors de notre tendre enfance. L’ensemble des mémoires antérieures est activé selon la situation présente, et cette interaction émerge alors au niveau conscient… Plus nous pénétrons les secrets de notre cerveau, plus nous découvrons l’apprentissage de nos acquis et de nos automatismes, c’est-à-dire le processus inconscient sous-jacent qui nous pousse à agir de telle ou telle façon.

Selon M. Milton Erickson, « nous savons plus que nous savons que nous savons ». Autrement dit, notre cerveau nous est vraiment inconnu. En fait, la partie consciente ne représente qu’un faible pourcentage de l’esprit humain. Quatre-vingt-quinze pour cent de ressources et de capacités demeurent inexploitées et dissimulées dans notre inconscient.

Les techniques de PNL-M (Pratique neurolinguistique et mnémologie) ont pour objectifs de réactiver, désactiver et de réactualiser nos ressources intérieures tout en nous permettant de prendre conscience de notre processus interne, qui est le point de départ de notre « agir ». Il est essentiel de connaître notre propre processus afin de pouvoir modifier nos diverses associations émotionnelles et nos réactions internes qui se déclenchent vis-à-vis notre environnement.

Les techniques de PNL-M ont été conçues en fonction des capacités fondamentales de notre cerveau. De comprendre, de connaître et d’être en possession de moyens ou d’outils concrets, simples et efficaces, nous permet de développer un « art de vivre en harmonie » et de faire le pont vers la réalisation de soi, autant au niveau personnel que professionnel.

« Si une fourmi est contrainte de vivre sa destinée, la personne humaine peut façonner la sienne. »

Un regard vaut mille mots

J’ai eu la chance de rencontrer par un heureux hasard une dame de quatre-vingts ans voilà quelques semaines. Lors de notre rencontre, elle m’a mentionné sa grande solitude. Elle m’a raconté son parcours de vie, veuve depuis plusieurs années, elle a perdu son fils unique dans un accident d’auto il y a une dizaine d’années, une vie difficile, remplie de souvenirs plus ou moins agréables. Malgré tout, cette merveilleuse dame me sourit et son regard est empreint d’amour et de compassion pour l’être humain.

Après cette première rencontre, j’étais envahie par un sentiment de tristesse, je me suis rendu compte à quel point je donne peu à la société, côté bénévolat, je suis en forme physiquement, psychologiquement, du temps je peux en trouver pour aider les autres. Je suis en coaching de vie et je réalise que mes compétences peuvent aider tellement de gens, l’amour que je peux offrir est infini et j’ai moi aussi besoin de me sentir utile et aimer.

J’ai donc pris la décision d’aller visiter deux fois par semaine ma nouvelle amie Rose (la dame de quatre-vingts ans), qui vit dans un modeste immeuble pour personnes âgées. J’ai pris un premier rendez-vous avec Rose, sa réaction m’a touchée droit au cœur, c’était comme si elle venait de gagner une chose qu’elle rêvait d’avoir depuis fort longtemps.

Cette deuxième rencontre a complètement changé ma vie, ma perception de celle-ci et le sens profond que peut m’apporter le don de Soi. Ce que j’ai lu dans son regard, le sentiment de joie et de gratitude intense que j’ai ressenti, m’ont bouleversée. À ce moment précis, j’ai compris l’impact qu’on peut avoir sur la vie d’une autre personne et qu’une autre personne peut avoir sur nous, malgré le fait qu’on soit de purs étrangers. L’intention derrière chaque geste et pensée est la clef de la réussite, et ce, à tous les niveaux de notre vie, si elle est positive et sans attente, vous serez là ou vous devez être et tout coulera, comme l’eau d’une rivière.

De nos rencontres est née une amitié profonde et sincère. Rose m’apporte tellement de sagesse, d’amour et d’empathie dans ma vie et pour nos aînés, qui sont trop souvent seuls et désemparés. Deux dames qui vivent dans le même immeuble que Rose, ce sont jointes à nous, nous avons créé ensemble des activités que nous partageons chaque semaine, épicerie et pharmacie, lèche-vitrine au centre d’achat et une sortie au restaurant. Le plus important pour moi est cet appel journalier qui me permet de vérifier que tout va bien et surtout d’entendre la douce voix, de ma merveilleuse Rose, qui est mon rayon de soleil quotidien.

À tous les jours, je remercie la vie de m’offrir la chance d’être entourée de gens incroyables et d’être ouverte à de nouvelles expériences qui me comblent de bonheur.

Ce que je retiens de cette expérience et que j’aimerais partager avec vous, est la joie qu’apportent de petits gestes au quotidien et l’amour sincère qu’on partage avec des gens merveilleux, qui, sans ces instants magiques, quitteraient cette terre sans se sentir aimer et apprécier. Un regard vaut mille mots…

Contacter nos forces intérieures

Savez-vous que vous avez le pouvoir intérieur de vous reconnecter sur les forces qui vous habitent, mais que vous avez peut-être négligées? Pourquoi focaliser votre attention sur vos manques ou faiblesses et renier vos forces innées? Comment pouvez-vous désirer développer vos potentialités si vous ne reconnaissez pas ce que vous avez déjà en vous? Savez-vous que les forces intérieures qui vous sont fournies à la naissance sont toujours accessibles pour guider vos pas dans l’existence? Alors comment se fait-il que dans des périodes plus difficiles, vous n’utilisiez pas les solutions que vous avez déjà mises en place dans d’autres secteurs de votre vie? Malheureusement, la généralisation des apprentissages à tous les contextes de votre vie ne se fait pas automatiquement. Votre inconscient encode en vous toutes les expériences que vous avez vécues qu’elles soient agréables, désagréables ou carrément horribles. Cependant, par mesure de protection, il est fréquent que vous gardiez en vous, soit en les refoulant ou ailleurs, toutes sortes d’émotions ou d’encodages d’expériences. Ceci limite parfois votre capacité à gérer les situations de votre vie.

Avez-vous de temps en temps un sentiment d’impuissance pour atteindre vos objectifs de vie alors qu’en fait vous avez déjà réalisé beaucoup de choses et surmonté plein d’épreuves? Comment cela est-il possible? Vous avez en vous un bassin incroyable d’expériences, de compétences et de savoir-faire qui vous ont déjà servi à vous sortir du pétrin ou qui ont été utiles pour développer de nouvelles façons de faire. Que sont devenues toutes ces forces développées au fil du temps? La force physique peut changer avec les années, mais elle peut aussi se muscler. En ce qui concerne vos stratégies gagnantes, solutionnement de défis et apprentissages de vie, ils demeurent à votre disposition comme ce livre laissé dans votre bibliothèque. La recette s’y trouve encore. Il suffit juste de sortir le livre des tablettes et de le feuilleter pour que son contenu vous revienne rapidement en mémoire. C’est comme la bicyclette, même si vous n’en faites pas pendant des années cela revient vite…. Mais pour cela, il faut l’utiliser!

En fait, vous n’en aviez peut-être pas conscience, mais vous pouvez vous inspirer des épisodes positifs et enrichissants de votre vie pour transformer votre langage intérieur et affecter positivement vos comportements. Aimeriez-vous remonter le temps et revivre ces épisodes heureux de votre enfance comme par exemple, ce sentiment de fierté quand vous aviez de bonnes notes à l’école, ou quand vous avez relevé des défis incroyables au début de votre carrière? Ce capital de confiance qui vous rendait si fort dans l’adversité, qu’est-il devenu? Si l’on vous apprenait que vous êtes propriétaire d’une mine d’or, seriez-vous intéressé à obtenir les titres de propriété et la carte routière pour vous y rendre? Eh bien, ces forces intérieures que vous recelez depuis si longtemps, il serait temps de les réactiver et de les mettre à profit pour accéder au mieux-être! Puis ensuite, il n’en tiendra rien qu’à vous de décider ce que vous en ferez…

Votre être intérieur a gardé en vous et noté depuis votre naissance tous les bons coups et apprentissages constructifs que vous avez faits. Et cela tout naturellement et sans que vous lui demandiez! C’est comme cela que l’on navigue dans notre vie sans tout recommencer à chaque fois. Cela s’appelle l’expérience! Mais pour toutes sortes de raisons, le lien direct avec ce bagage ne vous est pas toujours accessible. Mais il serait temps de laisser émerger l’énergie créatrice et régénératrice qui est en vous. Qu’en dites-vous?

Afin de retrouver les pages de votre livre sur lesquelles se trouvent des ressources aidantes, il est essentiel dans un premier temps de vous diriger vers votre bibliothèque intérieure. Celle-ci est accessible via le contact avec votre inconscient. Alors que vous suiviez une session d’hypnose en individuel ou que vous écoutiez une induction hypnotique sur disque, il ne tient qu’à vous de créer des moments de lectures adaptés à vos besoins.

Que se passerait-il si tout d’un coup vous recontactiez une situation similaire à celle que vous vivez aujourd’hui et qui vous cause problème, mais que vous en ressortiez grandi d’expertise. Savez-vous à quel point toute expérience de vie est nécessaire et utile. Prenez par exemple le moment où vous avez appris à marcher. Qu’avez-vous appris d’autres sans nécessairement en avoir pris conscience à l’époque? Que l’on tombe et que l’on s’en sort… Que l’on tombe et se relève… Qu’on continue à avancer et que l’on marche… Et quoi encore? Vous comprenez mieux maintenant tout ce qui est encodé dans chaque expérience de votre vie. Un conflit à l’école avec un ami et vous avez appris à gérer la communication, à mieux contrôler vos émotions, à discuter, à vous respecter et toutes sortes d’autres choses tellement utiles.

Que diriez-vous de demander à votre être intérieur de communiquer avec vous afin de vous rendre conscient de ces compétences développées? Puis de les réactiver afin de les utiliser volontairement. Pour chaque difficulté ou défi de votre vie, il y a une panoplie de ressources intérieures qui n’attendent que d’être utilisées. Alors que faites-vous? Allez-vous les chercher? Elles ont disponibles en ce moment et n’attendent que vous.

Pour écouter gratuitement un extrait du cd qu’Isabelle David a produit et qui s’adresse aux personnes qui souhaitent contacter leurs forces intérieures, allez sur notre site Web à la page suivante et cliquez sur «écoutez l’extrait» : http://www.idcominter.com/librairie/contacter_forces_interieures.html

Isabelle David, Maître Enseignant Certifié en PNL. Elle est auteur des livres : 2000 ans sur le chemin de la Lumière, Être au cœur de la PNL et de Des mots et des phrases qui transforment et de CD et de DVD de développement personnel et spirituel.

Vous pouvez obtenir de l’information sur les prochaines formations en contactant Mme David et son équipe aux coordonnées suivantes :

IDCom International inc.

Téléphone : (514) 815-5457/(450) 224-5398

Télécopie : (450) 224-8128 

Courriel : idcom@cgocable.ca/idcom@idcominter.com Web : http://www.idcominter.com

Comment faire la différence?

Quand j’entends quelqu’un dire que dans un couple, il y en a toujours un qui souffre ou que l’un domine forcément l’autre, mes cheveux se dressent sur ma tête! Pire encore quand une femme m’explique combien son mari l’humilie ou qu’un homme m’avoue que sa femme le trompe et ni cette femme ni cet homme n’envisage de quitter l’autre parce que, à ce qu’ils disent, ils s’aiment!

Pourquoi rester avec celui ou celle qui ne vous respecte pas et vous fait souffrir? Pas par amour : par attachement, par peur viscérale de la solitude. Comment pouvez-vous associer l’amour à la souffrance?! Êtes-vous frappés du syndrome de Tarzan, prêt à vous empêtrer et vous agripper à n’importe quelle liane, plutôt que tomber dans le vide… affectif?

La dépendance affective, que j’ai affectueusement renommée « Syndrome de Tarzan », est une programmation qui remonte à l’enfance et perdure dans votre vie d’adulte : vous courez après l’affection, la reconnaissance et la protection dont vos parents ne vous ont pas nourris. Et le dernier à être capable de vous en offrir est bien le conjoint que vous choisissez : comme vous, il en a manqué et court après. Seulement il ne traduit pas son penchant pour Tarzan de la même façon que vous : si vous êtes du style Desperado, qui donne tout et se donne à fond dans une relation contre un peu d’affection, vous tombez invariablement sur le Trou noir affectif qui prend tout sans rien rendre, ou si peu, en retour.

Et voici comment les extrêmes s’attirent, mais uniquement chez les personnes affectivement déséquilibrées. Les deux nourrissent réciproquement leur névrose et se servent mutuellement de béquille. Ça fait un couple bancal qui finit par tomber dans la souffrance et se casse la figure, à plus ou moins longue échéance.

Si votre souhait est de gagner la course au Bonheur par équipe de deux, pourquoi prendre quelqu’un qui a une jambe cassée? Peut-être parce que la vôtre n’est pas en meilleur état… Si vous êtes prêt au bonheur, sélectionnez un coéquipier qui l’est aussi. Bref, si vous vous aimez et vous respectez, vous rencontrez une personne qui a la même attitude envers elle et donc envers vous. C’est bien d’estime de soi et de confiance, piliers de votre croissance, dont il s’agit et qui nécessitent parfois quelques ajustements, avant de prétendre à une vie de couple épanouie.

Car enfin, la différence entre l’amour et la dépendance, c’est bien la souffrance! Chez les personnes affectivement équilibrées, aimer c’est donner ET recevoir, mais chez les adeptes de Tarzan, l’attachement névrotique pousse à donner OU recevoir. Parce que l’amour est inconditionnel et parce que la dépendance a ses conditions. Et si deux personnes à la jambe cassée sont heureuses dans leur rôle de « béquille réciproque », deux adeptes de Tarzan ayant trouvé leur stabilité dans le fait de donner ou de recevoir, tant mieux pour eux! Du moment que la souffrance ne se glisse pas dans leur vie.

Aimer, ce n’est pas être dominateur ou dominé, bourreau ou victime, Trou noir affectif ou Desperado. Aimer, c’est être égalitaires, complémentaires et, surtout, heureux à deux!

Oser chanter sa chanson

J’avais deux ans quand la voisine de palier de ma mère lui avait offert de me garder durant la journée pour lui permettre de dormir avec ma jeune sœur gravement malade. À cette époque des années 50, il était courant d’écouter la radio et de chanter les chansonnettes à la mode. La chanson de Tony Bennett « Because of You » avait tenu la une du palmarès pendant 16 semaines et elle jouait régulièrement à la radio. La voisine aimait chanter. Au fil des semaines en passant du temps avec elle, j’avais appris la chanson. De retour à l’appartement un après-midi, assise dans ma petite chaise berçante, j’avais chanté la chanson au complet en anglais, sur la note merci, à la grande surprise de ma mère. Pour une petite francophone de Rosemont, c’était tout un exploit! Dans son enthousiasme, elle avait renchéri de sa voix et je m’étais tue. Selon elle j’avais ensuite perdu ma voix. Ce que j’avais cru… jusqu’au moment du 50e anniversaire de mariage de mes parents, 45 ans plus tard où m’était venue l’idée de lui rechanter la chanson « Because of You » en signe d’amour et d’appréciation. Grâce à ma mère, j’avais appris à jouer de l’accordéon et je pouvais lire la musique et la jouer, mais la chanter… devant elle, c’était autre chose. De connivence avec moi, ma sœur avait annoncé durant la célébration que je n’allais pas jouer de la musique cette fois-ci, mais que j’allais plutôt chanter. Je me suis approchée du micro en expliquant que c’était la première fois que je chantais en public. J’ai ensuite relaté l’épisode de mon enfance et combien ma mère en était fière pour en avoir parlé pendant des années et que je voulais, en signe d’amour et de reconnaissance, la lui chanter à nouveau. En me voyant approcher du micro, ma mère s’est baissé la tête en se disant assurément « Oh mon Dieu, elle va me faire honte devant toute la famille et les amis d’Europe ».

Me voilà donc au 50e prête à chanter avec les deux musiciens avec lesquels j’avais à peine pratiqué dans le corridor 5 minutes avant l’arrivée de mes parents. À mi-chemin dans la chanson — ma mère surprise d’entendre ma voix —, lève la tête et se met à pleurer abondamment, consolée par mon père. Et voilà qu’à la toute fin de ma prestation, toute la famille se lève pour applaudir et les flashs de caméra pointent de partout. Quel bonheur!

Et vous pensez que le rêve s’est arrêté là? Dix ans plus tard, j’invite une personne à une rencontre dans un café et à un moment donné durant la conversation elle me demande si je sais lire la musique et si j’ai déjà chanté. Je lui réponds que je peux lire et jouer la musique, mais que je n’ai chanté qu’une seule fois au 50e de mes parents. Elle me dit qu’elle fait partie d’une chorale et m’invite à assister à leur 1re pratique de la saison si cela m’intéresse de connaître comment un chœur fonctionne. « Pourquoi pas? » lui dis-je. Je me rends et voilà qu’au beau milieu de la pratique quelqu’un me touche l’épaule pour me demander si j’aimerais passer une audition dans les jours qui suivent. Hésitante je me tourne vers mon amie qui me dit « qu’est-ce que ça te prendrait pour l’audition? » « Ça me prendrait une chanson », lui dis-je. « Est-ce que tu en as une, qu’elle me répond? » « Oui, j’en ai une seule. » « Eh bien n’est-ce pas tout ce que cela te prend? » qu’elle me dit. « Et pourquoi pas » me suis-je dit en riant.

J’ai pris mon courage à deux mains en pensant que j’aurais au moins la satisfaction d’avoir tenté une nouvelle expérience et d’être sortie de ma zone de confort. Mais j’avoue que dans les moments qui ont précédé l’audition, assise à chanter dans l’auto, je me trouvais assez ridicule d’avoir osé une telle expérience. De retour à la maison, mon mari me demande « Comment ça s’est passé? ». « Je ne pense pas avoir beaucoup impressionné le directeur » lui dis-je en riant « mais je suis super fière d’avoir osé l’expérience ».

Le lendemain matin j’ouvre l’ordinateur et à ma stupéfaction je lis à l’écran BRAVO! vous êtes admise dans le chœur! Jamais de toute ma vie je n’aurais imaginé qu’un jour je chanterais le « Requiem de Mozart » en concert et bientôt le « Jesu Meine Freude » de Bach. L’année qui avait précédé mon entrée dans le Chœur, je m’étais rendue au Centre national des arts pour entendre Unisson, une chorale formée de plus de 300 choristes recrutés à travers le Canada qui se réunissent le 1er juillet pour chanter lors de la Fête du Canada. J’avais été tellement emballée par leur prestation que j’étais retournée avec mon mari plus tard en après-midi les entendre à nouveau en exprimant combien ça devait être merveilleux de chanter dans une telle chorale. « Oublie ça » disait la petite voix « tu n’as pas de voix ». Et voilà que l’année suivante je me retrouvais parmi les 365 choristes à chanter accompagnée de l’Orchestre symphonique du Centre national des arts pour la Fête du Canada. Je ne peux vous exprimer ce que je ressentais quand les projecteurs se sont allumés et que j’ai vu l’assistance devant moi. Quel retour de situation! En un an à peine, j’étais passée de l’autre côté du rideau! Tout ça pour avoir osé chanter la chanson que j’avais apprise à deux ans!

Et ce n’est pas fini, plus j’avance dans la discipline et l’expression musicale plus je découvre comment comme choriste développer les qualités de pose de voix, de contrôle du souffle, de nuances dans l’expression et le rythme, et de confiance en moi, ce qui contribue à me consolider comme conférencière. J’y découvre également comme consultante les qualités de collaboration, d’harmonisation et de travail d’équipe nécessaires au leadership.

Il n’y a pas de fin à l’expérience entreprise à l’âge de deux ans. Elle me mène graduellement à davantage d’expression, de créativité et de liberté spirituelle.

La vie nous donne régulièrement des opportunités de dépasser les limites des conditionnements familiaux, sociaux, religieux préétablis qui nous définissent, mais aussi nous confinent et limitent notre expression et notre créativité. Elles nous empêchent de découvrir que nous sommes des êtres de potentialité infinie et que les seules limites qui nous retiennent sont celles qu’on accepte et qu’on s’impose. L’imagination est plus forte que la connaissance, disait Einstein, pour réaliser ses rêves. Avec un peu de courage, d’ouverture et d’imagination, on peut être surpris jusqu’où une chanson peut nous mener. Le voyage est sans fin. Je vous souhaite de tout cœur en cette Année 2013 d’oser chanter votre chanson. Qui sait où elle pourrait vous mener et le monde n’en sera que plus riche et meilleur pour cela.

De la peur à la liberté – Risquer l’aventure du Grand Canyon grâce à la technique Morita

Je pratique et étudie les applications des approches de psychologie japonaise Morita et Naikan avec le Todo Institute au Vermont depuis près de 20 ans maintenant. Ces principes et techniques forment la base de mon accompagnement et de mon enseignement comme professionnelle, un enseignement qui permet de développer des attitudes supérieures qui mènent à de grandes réalisations sur le plan personnel et professionnel.

La psychologie japonaise est une discipline de vie et de santé mentale inspirée de deux écoles de psychothérapies pratiquées au Japon : Morita (action) et Naikan (réflexion). L’approche Morita est centrée sur l’action alors que l’approche Naikan est basée sur la réflexion. La complémentarité des deux approches permet d’acquérir une discipline pour maîtriser sa vie. Les deux visent l’action et servent à rediriger l’attention en engageant la personne dans un but constructif.

Pour les besoins de cet article, je me consacrerai à la dimension Morita. Dans l’approche Morita, l’action est motivée par le but et non l’émotion. Contrairement à la pensée nord-américaine qui privilégie que l’on comprenne d’abord et « règle » nos émotions avant de passer à l’action, l’approche Morita suggère que c’est en passant à l’action et en dirigeant son attention vers une action constructive que l’on peut ultimement réaliser quelque chose de significatif tout en faisant avec les émotions de peur, de doute, la dépression et la procrastination qui cherchent à nous restreindre.

C’est cette technique qui m’a permis de marcher à flanc du Grand Canyon et de prendre l’hélicoptère en 2010 malgré ma peur panique des hauteurs, alors qu’une peur, cachée profondément dans mon inconscient, allait ressurgir durant mon périple dans le Grand Canyon, et influencer ma préparation du voyage.

Question de me rassurer, j’avais d’abord choisi de faire l’expédition en train à travers la vallée, puis en radeau sur le Colorado. J’ai entrepris ensuite d’escalader les rochers rouges à Sedona, pour ensuite marcher jusqu’au Pont du Diable, un rocher escarpé suspendu dans le vide, pour enfin me retrouver à flanc de montage dans le Grand Canyon et faire l’envolée en hélicoptère.

C’est durant cette dernière étape que la discipline Morita est entrée en jeu. L’apprentissage proposé dans l’approche Morita se fait à partir de trois postulats qui s’énoncent ainsi : 1) acceptes ton émotion 2) connais ton but et 3) fais ce que dois. Alors j’ai entrepris la marche en me disant : « J’ai très peur, je veux faire de ce voyage quelque chose de mémorable, tout ce que j’ai à faire, c’est de mettre un pied devant l’autre (laisser le corps mener) une marche à la fois ». Et me voilà en train de marcher à flanc de montage avec 4 860 pi. (1 481 m.) de profondeur à côté de moi (sans rampe merci!) mon attention dirigée sur mes pieds et la prochaine marche à prendre et j’ai continué la descente ainsi pendant 1 h 30.

Au retour de la remontée, forte de cette réussite, je me sentais prête pour l’hélicoptère, mais deux jours plus tard la peur panique a ressurgi et je pleurais encore peu de temps avant de monter dans l’hélicoptère. Une peur panique des hauteurs, qui s’était installée dans ma tendre enfance suite à un événement traumatisant vécu dans un manège du parc Belmont, allait faire surface juste au moment où la vie m’offrait l’opportunité de parcourir une des merveilles du monde à flanc de montagne et de l’observer à vol d’aigle. Je savais que je pouvais encore refuser de monter, mais le support et l’opportunité étaient là et cette fois j’ai décidé de saisir l’opportunité avec la peur, sans essayer de la contrôler, de la raisonner, de la justifier. Simplement l’accepter et faire un pas avec.

Et quelle réalisation, quelle satisfaction j’ai vécues! Je suis passée à un cheveu de manquer l’opportunité à cause d’une peur inconsciente de l’enfance. Une aventure qui est devenue un des moments les plus inoubliables de ma vie de couple, qui a mené à la création de mon entreprise et qui est maintenant une source d’inspiration importante de mon enseignement.

La seule façon d’y arriver, un pas à la fois! Au plus fort de l’effort au moment où j’étais prête à tout saboter, j’ai réalisé toute l’énergie que j’avais mise pour contrôler les événements et me garder dans une zone de confort rassurante au lieu de me laisser guider et d’accepter les circonstances. Cet effort avait généré beaucoup de douleurs que j’avais souvent essayé de justifier en blâmant les autres. La capacité d’agir à partir du but et non de la peur est une profonde discipline de vie qui peut mener à de grandes réalisations autant personnelles que professionnelles.

J’ai bien dû admettre à mon retour que ce qui m’avait apporté le plus de satisfaction durant le voyage, c’était ce dont j’avais eu le plus peur. Le reste me paraissait maintenant ennuyant. La réussite qui mène à la satisfaction profonde est faite d’une suite de petits pas. Le cerveau résiste aux grands défis, mais si vous séparez l’objectif en petites étapes, le cerveau présentera moins de résistance et éventuellement vous mènera au but. En vous maintenant dans l’effort en gardant le but en tête, la peur, la colère, le doute et l’incertitude risquent de s’évanouir d’eux-mêmes. L’effort en lui-même vaut la chandelle. Peut-être vous sentirez vous encore déprimé après avoir terminé la tâche, mais au moins vous aurez la satisfaction d’avoir accompli quelque chose de constructif dans votre journée. Je ne connais rien d’aussi efficace que les méthodes de psychologie japonaise pour vous maintenir dans l’action par rapport à un but désiré malgré la peur, le doute, l’incertitude, les malaises, l’attachement et pour vous aider à trancher dans l’illusion des plaisirs des mondes virtuels qui nous occupent, mais nous éloignent des réalisations qui pourraient donner un vrai sens à notre vie. Qui sait où le prochain pas pourrait vous mener? Êtes-vous prêt à prendre le risque de la liberté?

J’ai rencontré mon mari en rêve!

En 1997, je note à mon cahier de rêve que je viens de rencontrer un homme et que nous avons discuté de la possibilité de vivre ensemble. J’ai encore tout frais à la mémoire les détails de sa chevelure épaisse poivre et sel, de son teint basané, des traits de sa figure et il parle anglais. Je note également, sans trop pouvoir l’expliquer, qu’il y a des tables partout autour de nous.

À mon entrée dans la pièce en rêve, je reconnais un bon ami de longue date. « Mais que fais-tu ici? » lui dis-je. Il me répond « Tout comme toi je viens pour rencontrer quelqu’un ». Je le rejoins à table et nous nous parlons de ce qui pourrait nous poser problème si nous décidions de vivre ensemble.

Le temps passe et un ami me propose de me joindre à lui pour aller à un séminaire sur la spiritualité. « Je ne suis pas certaine, lui dis-je, mes finances sont quelque peu serrées, je vais y réfléchir ».

La date du séminaire approche et j’ai l’intuition d’aller vérifier s’il reste des billets d’avion pour Minneapolis. « Vous êtes chanceuse, me dit l’agente, il reste des billets et ils sont en solde. Vous avez jusqu’à 5 h pour vous décider ». Je m’empresse de rejoindre mon ami qui me confirme que les arrangements tiennent toujours.

Je m’envole pour Minneapolis. L’avion fait escale à Toronto. L’homme, qui prend siège à mes côtés, se rend au même séminaire. Nous faisons un bout de chemin ensemble jusqu’au centre-ville et je m’empresse d’aller déposer mes bagages à la chambre d’hôtel avant de me diriger vers le Centre des Conventions où le programme du séminaire est sur le point de commencer. Il y a des milliers de personnes dans la salle. À ma surprise, j’y retrouve mon compagnon de voyage assis devant moi à quelques rangées près. Il me signale qu’il y a une danse prévue après le programme et qu’il a l’intention de s’y rendre. Est-ce que je pense y aller? Je lui dis que je vais y réfléchir.

Je me dirige ensuite vers un resto thaïlandais pour prendre un repas. Il est déjà tard, j’ai des ateliers prévus pour le lendemain, je vais plutôt retourner à ma chambre. Mais voilà qu’une petite voix à l’intérieur se fait entendre : « C’est assez d’être sérieuse, vas t’amuser ». « OK, je vais m’y rendre, mais si la personne que je viens de rencontrer n’est pas là je retourne immédiatement à ma chambre ».

Je le repère dans la salle de danse en conversation avec une autre personne. Il m’accueille à sa table et un homme de Toronto vient me tenir compagnie. Après un certain temps, je le quitte pour aller danser seule jusqu’à ce qu’une musique lente force mon retour.

L’homme de Toronto est toujours là, mais un autre homme l’accompagne. Il me dit : « J’aimerais te présenter un bon ami, William ». Je lui serre la main « enchantée William ». En me retournant, j’entends William me dire, « Jocelyne, pourquoi ne danses-tu pas »? Je lui indique de la main « Il n’y a pas d’hommes autour! » Il saisit ma main au vol et me dit « je vais m’occuper de ça ». En marchant, je sens sa main forte, réconfortante, solide, engagée. Je remarque aussi qu’il ne porte pas de jonc, parle anglais, a les cheveux poivre et sel… le personnage du rêve commence à prendre forme.

Nous retournons nous asseoir à une table pour échanger longuement. Il me mentionne durant cette conversation qu’il a participé à un atelier très intéressant le même après-midi sur comment maîtriser le changement et qu’il a fait un collage. Je lui réponds que j’ai l’intention d’y assister le lendemain.

À ma surprise, durant la pause, je le vois entrer dans la salle et se diriger vers l’animatrice pour lui parler. Au retour, elle s’avance au micro et explique que l’homme à ses côtés était à l’atelier la journée d’avant et il vient de lui partager que le collage qu’il a fait s’est manifesté dans les 5 heures qui ont suivi. C’est le plus rapide qu’elle ait jamais entendu et elle aimerait qu’il nous partage son expérience. En entendant cela, je me dis innocemment : « Mais qu’est-ce qui a bien pu lui arriver qu’il ne m’a pas raconté hier soir? »

Il explique alors que son objectif était de rencontrer quelqu’un qui allait ramener de l’amour dans sa vie. Sur son collage, il avait mis un couple en train de danser, une femme avec un grand sourire, un cœur rouge au-dessus de sa tête et les mots « GET CONNECTED NOW », ET « SPONTANEOUS ». Trois chiffres avaient toujours été associés à des événements importants de sa vie : 21, 10 et 11. Il savait que ce séminaire allait être particulier. Il était arrivé au séminaire le 21 octobre (10e mois). Il lui manquait un chiffre et il venait de rencontrer la personne la veille à 11 h.

Me voilà en état de choc. Je repasse rapidement l’horaire de la soirée précédente : le resto à 9 h, le tour de salle à 10 h, les conversations à table puis la danse par moi-même de 10 h à 11 h. « Oh mon Dieu! Il était bien 11 h quand nous avons connecté. C’est de moi qu’il parle! Cet homme est vraiment rapide, il vient de me déclarer son amour devant tout ce monde ». Lui et moi savions dès ce moment où tout cela allait nous mener.

À mon retour à la maison, je me suis précipitée sur mon journal. Le rêve y avait été inscrit 6 mois avant. Nous étions à une danse, voilà ce qui expliquait toutes ces tables dans le rêve. Cet élément du rêve incompréhensible d’abord est venu confirmer que l’homme que je venais de rencontrer était bien l’homme de mon rêve.

Deux mois après il venait de Toronto me demander en mariage. Et… nous sommes toujours mariés et heureux!

En faisant confiance à la guidance intérieure, à l’intuition, au rêve et aux signes reçus, nous nous sommes retrouvés pour une autre étape d’évolution. Les signes divins sont constamment là autour de nous pour nous aider si nous gardons le cœur ouvert. Les rêves sont réels! Lorsque nous dormons, le corps s’endort, mais l’Âme voyage. Par le rêve, l’Âme communique des informations, en provenance des plans intérieurs, qui peuvent vraiment faciliter notre vie si nous leur accordons de l’attention, que ce soit pour améliorer notre santé, trouver un travail, savoir comment aborder un problème ou même trouver un partenaire de vie. Alors, conservez précieusement un calepin tout près du lit et prenez note de vos rêves au réveil. Il se pourrait qu’ils soient embrouillés au départ, mais avec de la patience et de la pratique vos rêves deviendront de plus en plus précis et seront de bons éclaireurs pour vous aider à naviguer dans la vie.

Être bien avec soi pour être bien avec les autres

Dans les défis rencontrés dans notre société, ce qui pose problème, c’est souvent la relation avec l’autre.

Comment se sentir en harmonie dans sa relation avec les autres alors que leurs propos ou leur histoire nous perturbent?

Récemment, j’ai eu le privilège d’assister à un webinaire animé par Robert Dilts, figure de proue de la programmation neuro-linguistique (PNL), qui portait sur le coaching
génératif (PNL de la troisième génération).

La PNL de base est orientée vers le futur, les solutions et les actions à entreprendre. Avec le coaching génératif, on considère de multiples formes d’intelligence : le corps, les sens, les aspects cognitifs (connaissances, langage, système de croyan­ces) et l’environnement (familial, culturel, médias sociaux, technologies). Toutes ces formes d’intelligence s’additionnent pour former des filtres, et c’est à travers eux que
nos histoires se construisent. 

Un autre élément important du coaching génératif, c’est la philo­sophie de l’aïkido. Sachez que l’aïkido est un art martial japonais qui consiste à accueillir l’obstacle en utilisant l’énergie de l’adversaire pour réduire à néant son agression plutôt que de la combattre. 

Comment le coaching génératif peut-il aider une personne à se sentir bien à l’intérieur lorsqu’elle fait face à une agression extérieure?

Pour répondre à cette question, je vous propose un exemple : Imaginez Marie, une employée en poste depuis quelques mois au gouvernement. Un matin, à son arrivée au bureau, son patron demande à la rencontrer. Il est impatient et sous pression. Le dossier qu’il remet à Marie semble hors de sa charge de travail et, de plus, l’échéancier est peu réaliste.

On imagine très bien les pensées et les tensions qui pourraient se produire dans le corps de Marie : crispation, regard inquiet, peut-être un sentiment de colère ou une peur de ne pas être capable de répondre aux attentes, ce qui, progressivement, pourrait conduire à une baisse d’estime personnelle. 

Dans ce cas de figure, Marie vit un blocage neuromusculaire : elle est paralysée, son flux d’énergie est bloqué. La situation s’est déroulée tellement vite qu’elle n’a rien vu venir, et tout son être a réagi instinctivement. Noyée dans ses émotions, Marie n’est pas du tout consciente que ses propres filtres cautionnent en quelque sorte la demande qu’elle vient de recevoir. 

Aidons Marie à l’aide d’un coaching génératif

La première chose à proposer à Marie, c’est d’accueillir l’obstacle, de prendre conscience de son malaise, de reconnaître les tensions, de les situer dans son corps et de les nommer. Elle doit porter attention à ce qui se passe en elle et autour d’elle. Elle peut y parvenir en se concentrant sur sa respiration. 

L’étape suivante est celle de se poser précisément la question suivante : « Quelle est l’intention positive de me sentir ainsi? » Dans notre exemple, la réponse pourrait être :
« me protéger ». 

Le fait de reconnaître l’existence de son mal-être, d’en prendre soin, d’avoir de l’empathie pour elle-même va permettre à Marie de se détendre. 

C’est ce mouvement de recul qui permet à Marie de s’observer et de retrouver ses moyens. Régénérée et pleine d’assurance, Marie va être en mesure de réfléchir aux objectifs et de décider d’un plan d’action.

Conclusion : S’observer est un acte nécessaire, car l’essentiel nous arrive de notre monde intérieur. 

Le fait d’observer vos pensées avec compassion et tendresse, de vous écouter pleinement est le meilleur chemin pour discipliner votre esprit et devenir une bonne compagne pour vous-même. En étant une bonne compagne pour vous-même, il vous sera plus facile d’être bien avec les autres.