La force vitale : notre pouvoir véritable

Depuis la nuit de temps, les sages savent que notre pouvoir véritable réside dans la capacité de préserver la force vitale et d’être résilients face aux changements de la vie.

Nous vivons cependant dans un monde complexe où nous devons sans cesse nous adapter. Ce monde qui n’a plus de frontières ni de temps sape de manière importante notre force de vie, si bien qu’elle en devient prisonnière et finit par s’user. La santé se détériore alors, et nous devenons vulnérables.

Qu’est-ce que la force vitale?
En naturopathie, la force vitale est le fondement d’une santé globale. Elle nous insuffle l’endurance, la vigueur, l’harmonie et la longévité.

On ne peut rien sans la force vitale.

Cette énergie intelligente et mystérieuse maintient la vie en équilibre en unifiant le corps, l’âme et l’esprit.

Surnommée Qi, Chi ou Prana, celle-ci est respectée dans de nombreuses traditions puisqu’elle dirige et organise les processus physiolo­giques, biologiques et énergéti­ques de notre matière. La force vitale fortifie notre terrain, augmente nos capacités d’adaptation et encourage l’autoguérison.
Savoir la préserver, c’est assurer l’expression de notre pouvoir véritable.

Comment préserver la force vitale?
D’abord, nous devons nous en responsabiliser. Pour faire face aux défis qui nous attendent, favoriser une bonne hygiène de vie influe directement sur notre bien-être en aidant le corps à se régénérer par des moyens naturels. Certes, la force vitale circule plus librement, et le corps, n’étant pas en mode réaction, peut rétablir plus rapidement son harmonie intérieure.

Cinq conseils pour préserver sa force vitale 

  • Considérer les plantes adapto­gènes (rhodiola, ashwagandha, cordyceps, par exemple) pour augmenter sa résistance au stress;
  • Ralentir et accueillir les changements avec conscience pour revenir dans le cœur;
  • Respirer, méditer et faire preuve d’amour envers soi-même en res­pectant ses limites et ses besoins;
  • Adopter un mode de vie sain et équilibré et choisir une diète adaptée à sa constitution;
  • Faire des cures de nettoyage au changement de saison.

Enfin, manifester son pouvoir véritable est en lien avec le rapport à soi, sa vie et la force ultime qui nous anime.

Pour vivre la vie qu’on aime avec courage, persévérance, patience et amour, la force vitale nous accom­pagne tout le long du chemin. C’est à nous de veiller sur elle.

Le jeûne – Un hommage à la vie

Le jeûne revient à la mode par les temps qui courent. Que ce soit pour des raisons préventives, thérapeutiques ou spirituelles, cette pratique ancestrale de purification est revisitée et modernisée.

En naturopathie et en science ayurvédique, le jeûne intégral ou intermittent est salutaire et sécuritaire si les règles sont respectées. Il faut savoir que la clé qui maintient l’équilibre de la santé globale et qui restaure la régénération cellulaire repose sur la capacité de désintoxication du corps. Or, le jeûne sous toutes ses modalités enclenche les processus d’auto-guérison, d’auto-purification et d’auto-régulation. Le jeûne est un outil de revitalisation qui invite le corps ainsi que l’esprit à se libérer de leurs impuretés pour se régénérer.

La santé dépend non seulement du degré de toxicité cellulaire (Amas), mais aussi de la quantité et de la qualité de la force vitale (Prana) qui nous habite. Tout s’harmonise autour du rendement de cette force vitale qui, grâce au feu digestif (Agni), métabolise les nutriments, rétablit l’activité de la mitochondrie cellulaire et gouverne l’expression de notre bagage génétique. Nos pensées et nos émotions sont également libérées par Agni. Quand ce feu intérieur est sain, le lâcher-prise devient plus facile. Nous pouvons demeurer dans le courant du moment présent puisque l’énergie circule de façon plus fluide dans les circuits (Nadis) de notre structure bioénergétique.

Pendant le jeûne, nous préservons ce qu’on appelle en sanskrit Ojas, l’éclat lumineux de notre essence naturelle. Le corps s’affine et le mental s’apaise. Les idées deviennent plus claires et la mémoire plus active. L’esprit s’élève, l’imagination devient plus vive et l’humeur plus joyeuse. Nous nous tournons spontanément vers ce qui est vivant à l’intérieur de nous, vers ce qui est essentiel. Et, dans ce climat de retour à soi, le cœur s’ouvre, ce qui nous donne un sentiment de bienveillance, de confiance, d’allégresse et de bien-être.

Grâce au jeûne, toutes les couches de notre être — physique, mentale, psychologique et spirituelle — se mobilisent pour se mettre au service de la Vie. Donner un sens plus profond à la pratique du jeûne, c’est lui redonner son plein pouvoir. Celui de nous reconnecter à notre pureté, la partie de nous qui veut connaître l’expansion et faire place à l’essence. C’est une offrande à la vie, un geste d’humilité face à ce qui est appelé à être abandonné et à ce qui veut renaître.

Thé et Qi, source d’énergie vitale

Depuis quelques années, nous entendons de plus en plus parler du Qi, l’énergie vitale, notamment grâce aux pratiques du Qi Gong et du Tai Chi qui gagnent en popularité en tant qu’exercices holistiques de grande valeur tant pour notre corps que pour notre esprit. Ces techniques se fondent sur une véritable science remontant à l’époque de la Chine ancienne, où un grand nombre de maîtres taoïstes cherchaient sans relâche la voie de la perfection. Ils nous apprennent que le Qi (aussi appelé traditionnellement prana en Inde), source de toute vie sur Terre et dans l’Univers, se trouve en chaque chose, en nous comme dans la nature, dans les aliments que nous ingérons et même dans les objets qui nous semblent inanimés ainsi que dans nos actes et dans nos pensées. Plus nous accumulons de Qi et le moins nous en perdons, meilleure sera notre santé globale, tant physique que psychique, pour mieux trouver l’équilibre parfait dans notre vie.

Ces sages taoïstes ont découvert que certains ingrédients contiennent une concentration élevée de Qi et sont particulièrement recommandés afin de parfaire l’équilibre énergétique pour vivre une vie longue et saine. Parmi ces aliments, il y a le thé, qu’ils qualifient de « boisson de l’immortalité ». Le théier aurait notamment la capacité d’accumuler le Qi de la nature avoisinant le jardin ou la plantation où il croît. Une fois cueillies, manipulées, puis séchées, ses feuilles conserveraient cette énergie bienfaisante. Une fois les feuilles infusées, leur liqueur nous transmettrait cette vitalité, en plus de faire circuler l’énergie que nous avions déjà. Boire du bon thé aurait donc la faculté de nous transmettre beaucoup de Qi.

Évidemment, ces sages de la Chine antique connurent le thé uniquement sous sa forme la plus pure, des feuilles provenant de théiers poussant à l’état sauvage, vivant en pleine symbiose avec la nature environnante. On est bien loin du thé industriel, cultivé dans de grandes planta­tions et parfumé aux arômes de caramel ou de citron! À notre époque où le thé est un produit santé qui a « le dos large », il sera important pour l’amateur qui s’intéresse à ses vertus de se tourner vers des thés plus artisanaux et qui ont été cultivés dans les conditions les plus naturelles possibles. Dans ce sens, ceux qui désirent bénéficier du Qi que le thé peut leur transmettre s’orienteront plus particulièrement vers des thés issus de théiers sauvages, de vieux théiers qui ont été cultivés écologiquement, sans l’usage de produits de synthèse. On dira même que plus les acteurs qui ont participé à sa production et à son commerce (producteurs, artisans, distributeurs, puis commerçants) étaient remplis de bonnes intentions (c’est-à-dire qu’ils étaient animés plus par leur passion et par leur esprit de partage­ que par le mercantilisme et par l’ambition), plus le thé aura de Qi! Toujours est-il que ce sont les vieux Pu’Er et autres thés issus de théiers sauvages ou semi-sauvages, dont certains thés verts, Oolong et noirs bien spéciaux, qui sont reconnus pour avoir la plus grande concen­tration de Qi.

Dans cet ordre d’idées, des amateurs s’adonnent à la pratique du Cha Dao, la voie du Thé. Ils dégustent le thé d’une manière introspective, en méditation, avec ou sans rituel particulier. En s’intériorisant, ils appré­cient les sensations subtiles que leur apporte le thé qu’ils dégustent. Le Qi peut alors être perçu comme une douce énergie vibrante, telle une brise vivifiante qui s’élève en soi et qui peut facilement être confondue avec la stimulation que procure la caféine, pourtant tout à fait différente en effets. Il en résulte plutôt un bien-être palpable, un réchauffement dans tout le corps, une clarté de l’esprit et un calme profond. Le Qi, on n’en a jamais trop!

Le souffle, un outil de découverte de soi

Le souffle, véhicule du prana

Le souffle et la vie sont indissociables. À la base, la vie nous est prêtée, un souffle à la fois. Mais, hormis cette fonction physiologique, il existe la puissance de la science du souffle qu’on appelle « pranayama » ou respiration spirituelle.

Dans toutes les croyances de la planète, le souffle tire son origine du mot latin « spiritus », qui renvoie au principe de la vie, et son sens est souvent confondu avec celui d’esprit. Ici, l’esprit sera synonyme de prana (en sanskrit, « pra » signifie primordial et « na » signifie petite unité de lumière), qui nous rappelle­ le principe de vie primordial en tant que lumière représentant l’expérience la plus directe avec le divin. On dit qu’on n’inspire pas le prana, mais qu’en respirant on éveille la force de manifestation en nous. Devenant ainsi source primordiale de création, de beauté et d’expansion, le souffle engendre la vie, la protège et la perpétue.

L’éveil à la spiritualité par la respiration
Le souffle est créateur et recèle tous les secrets; en circulant librement en tout lieu, il devient l’expression divine. Savoir capter, diriger et maîtriser le souffle nous fait accéder à une part de la divinité contribuant à la maturation de la conscience.

Inspirer et expirer consciemment calme le mental et prépare le terrain pour la méditation profonde. En se concentrant sur l’espace entre l’inspiration et l’expiration, on invite la conscience à se tourner vers l’intérieur, favorisant la fusion avec l’espace de vacuité et de silence intérieur. Le souffle peut même transformer notre rapport au temps et nous faire basculer dans une dimension qui transcende le temps. En fait, le temps d’une respiration peut être ressenti comme le présent. En réunissant le corps, le mental et le souffle dans l’unité du temps, on s’immobilise et on s’immortalise.

À chaque souffle, la conscience s’imprègne de toutes les possibilités et s’harmonise avec la meilleure possibilité de manifestation du moment. C’est la clé de la réorien­tation du mental, soit l’ouverture de la conscience et du cœur.

Le souffle, révélateur de nos états d’âme
Le souffle révèle nos états d’âme et qualifie notre rapport à la vie. Bien qu’il soit facilement perturbé par la turbulence du quotidien, il finit toujours par nous ramener à l’essentiel. La pensée et le souffle sont intimement liés, et observer la qualité de sa respiration, c’est apprendre à se connaître, à se réapproprier la maîtrise de sa vie. Une difficulté à inspirer reflète d’une difficulté à recevoir et exprime un refus d’accueillir la vie. Une difficulté à expirer reflète une résistance à donner et exprime un désir de tout contrôler. Une difficulté à retenir le souffle peut signaler une peur du manque et un défaut d’équilibre dans sa vie.

Le souffle, de par sa position inter­médiaire entre la volonté cons­ciente et la régulation inconsciente, apparaît comme un moyen incomparable d’approche du corps, avec ses mécanismes internes et ses émotions les plus intimes. Dans son essor, l’inconscient est projeté dans la conscience, et c’est ainsi que le souffle s’avère le lien de communication entre le visible et l’invisible. En respirant consciemment, suivant différents rythmes (kriyas) selon les principes de la science du pranayama, nous pouvons réorganiser ce que nous pensons, ce que nous ressentons, ce que nous percevons, jusqu’à réinventer notre existence. Enfin, il suffit d’écouter, et de décoder le langage subtil du souffle pour mettre fin aux périples du mental et conquérir la résistance à se renouveler à chaque instant.

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L’énergie primale au service de sa vie personnelle

Cette énergie originelle (primale) est au-dedans de toute chose vivante, et comme il n’y a pas de matière morte, cette énergie est au centre de tous les atomes et de toutes nos cellules. Cette énergie emplit tout l’espace, elle se manifeste comme l’électricité, la chaleur, la lumière, etc.

Cette force vitale est la force par laquelle s’accomplit toute activité du corps, tout mouvement, tout fonctionnement, conscient ou inconscient. Cette énergie est présente dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons ainsi que dans tous les aliments, d’où notre organisme l’absorbe pour l’utiliser au fonctionnement de notre corps physique, aussi bien au point de vue physiologique que mental. Cette énergie peut être transférée d’une personne à une autre, de différentes manières. Habituellement, on se sert de « passes », et on dirige ainsi un courant de force vitale dans la partie malade, pour stimuler et mettre en activité les groupes de cellules déséquilibrées. Cette énergie peut aussi être envoyée à distance vers une autre personne, sous forme de télépathie. Dans ce cas, le subconscient agit et accomplira l’œuvre. Sa réponse est automatique!

Dans les temps les plus reculés, l’imposition des mains a été pratiquée par les Indiens, Égyptiens, Juifs, Chinois, etc. À cette époque, la guérison par ce procédé était la prérogative des prêtres et des sages. Hippocrate disait : « Les affections dont souffre le corps, l’âme les voit clairement les yeux fermés. » Des médecins, des sages, et même chez les Anciens, savaient parfaitement quels bienfaits les frictions des mains sur le corps peuvent produire sur la circulation. Des médecins expérimentés croient que la chaleur qui émane des mains, quand on les impose sur les malades, est très salutaire et calmante. Plusieurs praticiens en métaphysique ont constaté maintes et maintes fois que les mains avaient une singulière propriété de drainer hors de la partie malade, des déchets, des impuretés, lorsqu’on les appliquait localement ou lorsqu’on étendait les doigts vers elle.

Tous les praticiens d’expériences en métaphysique savent qu’il est possible d’implanter la santé dans un corps malade, par certains gestes, paroles, et par contact, tout comme certaines maladies peuvent être transmises d’une personne à une autre. Esculape et les anciens druides traitaient les maladies par le souffle dirigé sur la partie malade et par des effleurements des mains.

Rappelons-nous que cette force vitale, nous l’obtenons par l’air que nous respirons, par la nourriture que nous mangeons et l’eau que nous buvons. Nous absorbons une certaine quantité inconsciemment, mais quand nous respirons, mangeons et buvons en faisant usage simultanément de notre pouvoir visuel, nous absorbons une quantité supplémentaire de cette énergie que, par nos pensées, nous pouvons emmagasiner consciemment dans nos centres nerveux (chakras) qui, avec notre cerveau, servent de réservoir à cette énergie vitale. Une personne en bonne santé possède une réserve importante de cette énergie primale. Et celle-ci, non seulement imprègne tout le corps, mais encore vibre et s’irradie à une certaine distance hors de son corps. Aussi, la mauvaise santé et la faiblesse sont des signes que la force vitale est déficiente, que la circulation de quelque chose a été interrompue, et qu’il y a stagnation quelque part.

En dépit de ce que peuvent penser ou dire certains médecins, l’énergie primale ou force vitale peut être transférée d’une personne à une autre, et elle peut aussi être augmentée de façon artificielle : « guérison magnétique ». Cette force primale ou Prãna, coule tout naturellement dans les canaux qui sont faits pour la recevoir, les systèmes sympathiques ou autonomes. Un bon guérisseur en métaphysique est tout simplement celui qui est un bon canal par lequel peut couler l’énergie originelle, sous une forme concentrée – si  l’on peut parler de forme en la circonstance. En d’autres termes, le guérisseur est celui qui a amplifié ses fils électriques de telle sorte qu’ils peuvent recevoir et transmettre un voltage supérieur à celui qui est habituel.