Il ne faut jamais regretter

On a souvent tendance à se dire que l’on regrette telle ou telle chose que l’on a fait par le passé, mais on ne devrait jamais le faire. On a tous fait des « gaffes » et on en fera toujours. Moi, je dis TANT MIEUX! C’est en regardant nos « erreurs » que l’on apprend, et apprendre, c’est merveilleux!

Lorsque l’on regrette quelque chose, à mon avis, c’est que l’on n’a rien compris. On doit parfois chercher et essayer de comprendre ce que la « gaffe » ou « l’erreur » nous a apporté. Chaque acte que l’on pose a ses conséquences positives ou négatives. Ce qui résulte de ces actes a inévitablement une leçon à nous apprendre. Malheureusement lorsque l’on n’y voit que le négatif, en oubliant l’envers de la médaille, le positif, on passe à côté d’un important enseignement et on risque de revivre le même scénario plusieurs fois.

Voyons le positif de ce que l’on a vécu. « Je me suis peut-être mis les pieds dans les plats, mais au moins je sais que je ne referai jamais telle ou telle chose! » Et comme les Anglais disent, it’s a learned lesson (c’est une leçon bien apprise).

Quand on réussit à décortiquer n’importe quel événement et à comprendre que ça a servi à quelque chose de se « casser la figure » ou « d’avoir eu l’air fou », on devient fier de l’avoir fait et on oublie vite les regrets. Bien sûr, la plupart du temps, c’est avec le recul qu’on se rend compte de ce que cela nous apporte, et c’est normal, mais comme on dit souvent, « mieux vaut tard que jamais! ».

Remémorez-vous vos moments « gaffes », « erreurs » ou « ça n’a pas de sens comment j’ai eu l’air fou! ». Cela vous aidera à mieux analyser ces situations et vous finirez par en voir le positif. Ces moments-là, c’est ce que vous étiez AVANT, et non MAINTENANT.

Je termine en vous racontant l’anecdote qui m’a inspiré ce sujet. Quand ma mère était enceinte de moi, elle a fait un rêve où elle me voyait, à environ 4 ans. Nous regardions des photos toutes les deux et je lui ai demandé : « Maman, à quoi ça sert les photos? ». Elle m’a répondu « ça sert à se rappeler qui on était et ce qu’on a fait ».

Cinq questions pour rester motivé après un échec

Vous est-il déjà arrivé d’abandonner un projet lorsque vous avez senti que vous n’y arriveriez jamais? Lorsque vient le temps d’apporter des changements dans sa vie, l’échec fait partie du processus et peut avoir un effet démotivant si vous n’y êtes pas préparé. Le présent article vous présente cinq pistes de réflexion qui vous permettront de transformer l’échec et de continuer à aller de l’avant selon les choix que vous aurez faits.

1. Quelles sont les leçons que je peux tirer de cet échec?
De toute évidence, vous avez appris de cette expérience. Einstein lui-même recommandait de passer à autre chose rapidement, mais sans oublier la leçon tirée de l’échec. L’apprentissage peut se faire en vous demandant comment vous auriez pu agir, répondre ou intervenir différemment, en évaluant la procédure que vous avez suivie, en révisant vos capacités, connaissances ou qualités personnelles, ou en analysant le contexte environnemental ou organisationnel. Tirer une leçon de ses erreurs, c’est inévitablement investir dans sa progression personnelle. En faire part à ses pairs, c’est faire preuve d’encore plus d’humilité…

2. Quel sens prourrais-je donner à cette expérience?
En prenant du recul par rapport à la situation, vous en aurez une perspective différente, à l’instar du pilote d’hélicoptère qui observe la situation de loin. Le recul vous permet non seulement d’accepter l’échec, mais également d’ouvrir la possibilité de changer le plan de match. Ainsi, peut-être développerez-vous une nouvelle stratégie, ajusterez-vous le tir ou encore aurez-vous fait la rencontre d’une personne importante. Ce sont tous des sens différents et valables.

3. Quels sont les avantages de ne pas avoir réussi?
Croyez-le ou non, il y en a! Walt Disney a dit à ce sujet : « Toutes les situations d’adversité, tous les problèmes et obstacles que j’ai rencontrés dans ma vie m’ont rendu plus fort. » Concentrez-vous donc sur cet aspect positif, et vous verrez votre énergie remonter. Parfois, le statu quo n’est pas un mauvais choix. Permettez-vous de vous poser la question « Quels sont les avantages de ne pas avoir réussi? », et vous verrez votre attitude changer face à l’échec.

4. Comment pourrais-je m’y prendre différemment?
Il peut être intéressant de regarder la situation sous un autre angle en déterminant les avantages auxquels vous devrez renoncer en raison de cet échec. Par la suite, demandez-vous s’il n’y aurait pas une autre façon d’obtenir ces avantages manqués ou perdus. Henry Ford a dit : « La défaite est la chance de recommencer plus intelligemment. » Le chemin pour atteindre votre destination est peut-être plus facile que vous ne l’aviez imaginé au départ…

5. Se pourrait-il qu’une partie de moi ne voulait pas réussir?
La Loi de l’attraction fonctionnant invariablement, tout comme la loi de la gravité, la non-manifestation de votre choix peut être due à des pensées non bénéfiques que vous entretenez. Se peut-il qu’une partie de vous ne souhaitait pas cette réussite? Soyez honnête. La peur du succès est la troisième plus importante peur chez l’humain (après la peur de mourir et celle de parler en public). Si c’est votre cas, je vous encourage à travailler cette peur parce qu’aujourd’hui, il s’agit d’un échec, mais plus tard, si vous souhaitez avancer et transformer votre vie, vous devrez dépasser cette peur limitante.

Souvenez-vous de ce qu’a dit Benjamin Franklin à ce sujet : « Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques. » Alors, cet automne, foncez, amusez-vous et agissez comme si vous en étiez à votre première année à l’école élémentaire : donnez-vous le droit de ne pas être parfait!

Le tricot comme moyen de relaxer

Les gens créatifs sont curieux de nature. Ils trouveront donc aisément des dizaines de loisirs créatifs à essayer. Cependant, quand vient l’hiver, on ralentit et on a souvent envie de simplicité. En cette saison, les projets qui exigent beaucoup de préparation ou qui laissent la maison en désordre sont beaucoup moins intéressants, et on constate un intérêt renouvelé pour le tricot, peut-être justement en raison de sa simplicité. Cette activité ne nécessite aucune installation et peu de matériel. En plus, un tricot amorcé se transporte et se range très facilement.

De prime abord, le tricot peut sembler complexe, mais plusieurs adeptes du tricot vous diront qu’une fois la base maîtrisée, il devient un loisir relaxant. Chaque maille devient alors semblable à chacun des pas d’une promenade faite dans une suite de mouvements exécutés sans contraintes et sans souci de réussite.

Le tricot permet donc de se reconnecter à soi. Il entraîne aussi un certain détachement, puisque ce n’est qu’après plusieurs rangs qu’on pourra prendre un peu de recul pour observer le résultat. Ce loisir créatif offre en plus l’avantage d’avoir créé, au final, un bel objet, doux et utile. Le montrer fièrement permet souvent de créer des liens avec d’autres adeptes.

Mais par où commencer? Il est préférable de choisir un projet simple. Vous trouverez sans difficulté sur Internet des vidéos s’adressant aux débutants. Vous pouvez également visiter votre bibliothèque de quartier pour consulter des ouvrages sur le sujet. Attardez vous surtout aux patrons qui n’exigent que des mailles simples.

Ensuite, il suffit de peu de matériel pour démarrer : deux aiguilles à tricoter (certains utilisent même leurs doigts!), de la laine et un siège confortable. Voici quelques conseils pour favoriser un apprentissage rapide et facile.

Pour tricoter avec des aiguilles, il serait souhaitable d’en essayer différents types. Plus le calibre est gros, plus l’ouvrage avancera vite. Aussi certains préfèrent-ils les aiguilles de plastique sur lesquelles la laine glisse facilement, alors que d’autres optent pour des aiguilles de bois qui permettent d’éviter « d’échapper » une maille. Lorsque ce loisir deviendra sérieux, vous pourrez songer à vous procurer des aiguilles en graphite, solides et légères.

Pour ce qui est de la laine, il y a deux aspects à considérer. Le premier : le prix. Si l’idée d’acheter une laine luxueuse, comme la laine d’alpaga, vous procure un plaisir fou, en raison de sa texture douce malgré son prix, allez-y. Si toutefois ce brin de luxe vous fait hésiter à chaque maille, de peur de gâcher le résultat, mieux vaut commencer avec une laine abor­da­ble. À la rigueur, on peut récupérer la laine d’un vieux foulard ou en demander à quelqu’un qui tricote.

Le second : la texture et le calibre de la laine. Préférez les gros calibres qui se manipulent facilement avec de grosses aiguilles. Choisissez aussi un brin peu texturé, sans petites boucles ou poils qui pourraient nuire au contrôle des aiguilles en s’emmêlant.

Et la créativité dans tout ça? Même si on suit un patron, on peut toujours le modifier. Avec vos mains, vos aiguilles et de la laine, vous pouvez créer quelque chose qui se tient. C’est dans le choix des aiguilles, de la laine et des couleurs que vous pourrez exprimer votre créativité.

Vous voilà prêts à partir à l’aventure du tricot, une maille à la fois. Bien­tôt, vous aurez envie d’explorer des lieux inconnus au moyen de nouvelles mailles ou de nouveaux types de laine. Peut-être dessinerez-vous vos propres patrons. Bon tricot!