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Qui seriez-vous si vous aviez tout?

Imaginez pour un instant le scénario. Vous apprenez que vous héritez de 5 millions de dollars d’un vieil oncle que vous ne connaissiez pas. Ses enfants sont tous décédés et il n’a pas de famille à part vous. Il était riche comme Crésus et vous a laissé une partie de sa fortune en cadeau. Vous n’avez plus à travailler un seul jour de votre vie! Que ferez-vous? Une fois la belle maison et la belle voiture achetées, le tour du monde complété… que ferez-vous de vos journées?

Imaginez sortir du lit le matin avec un sourire aux lèvres. Vous vous levez avec enthousiasme et certitude. La certitude que vous ne manquerez plus jamais de rien. Comment votre vie serait-elle différente? Seriez-vous plus généreux? Seriez-vous plus patient avec votre conjoint, vos enfants, votre famille? Seriez-vous moins stressé? Seriez-vous plus en forme… ou moins? Feriez-vous des excès épicuriens? Feriez-vous la fête matin et soir? Ou seriez-vous plutôt triste et seul? Je vous invite à méditer sur la question parce que tout ce dont vous avez besoin pour savoir qui vous êtes vraiment, c’est de répondre honnêtement à ces questions.

Croiriez-vous que des gens gagnant des centaines de milliers (voir millions) de dollars par année sont malheureux? Croiriez-vous que des gens entourés de dizaines de personnes à tout moment sont seuls? Croiriez-vous que des gens qui font ce qu’ils aiment comme occupation dans la vie ne sont toujours pas heureux? Croyez-le!

Vous savez sans doute que Michael Jackson, qui est décédé cet été, avait tout ce qu’une personne puisse demander : le talent, la célébrité, l’adulation de ses fans et de l’argent. Il avait absolument tout et, pourtant, il était très malheureux, au point où sa vie était en déroute et qu’il n’a pu garder le contrôle sur celle-ci, tout comme Elvis et Nelly Arcand et combien d’autres qui avaient, selon toute vraisemblance, tout pour être heureux? Alors pourquoi souffraient-ils autant? Au point de s’enlever la vie? La vie dont ils rêvaient tant?

Un but n’est pas la fin en soi. On s’imagine à tort que le bonheur se trouve au bout de quelque chose; au bout d’une semaine, au bout d’une saison ou au bout d’un succès ou d’une carrière, ce qui fait en sorte que tant de gens travaillent si fort pour en arriver à leurs fins et finissent par être déçus. La déception est même parfois si grande que certains s’enlèvent la vie.

Il faut donc prendre conscience de qui nous sommes et de ce qui nous fait vibrer et surtout, de se respecter, de visualiser notre vie rêvée et de s’imaginer la vivre au quotidien. En faisant cet exercice, vous vous projetterez dans le futur et pourrez expérimenter votre vie rêvée à l’avance. Ne le faites pas rapidement ni de façon trop superficielle, mais plutôt sur plusieurs minutes de réflexion. Méditez. Questionnez-vous. Imaginez-vous dans différents contextes… tout en demeurant le plus objectif possible dans votre réflexion et en vous demandant comment vous agiriez… si tout ce que vous souhaitiez devenait réalité.

Difficile, j’en conviens, avec les milliers de messages publicitaires qui nous sont lancés quotidiennement pour nous programmer ou les compromis sur notre intégrité auxquels l’on doit faire à cause de ce désir viscéral d’être accepté en société. Difficile aussi de s’imaginer qu’on pourrait se lasser d’être riche et adulé, mais c’est là que se trouve le défi. Le défi de s’imaginer seul, alors que nos amis présents partiraient travailler, de s’imaginer que d’autres nous bouderaient par jalousie, de s’imaginer que dorénavant, l’attention qui nous serait accordée pourrait l’être pour d’autres raisons que celles auxquelles l’on a été habitué… et tenter d’être soi dans le plaisir comme dans les responsabilités.

Je vous invite à visualiser votre vie rêvée et la personne que vous seriez. Qui seriez-vous si tout ce que vous souhaitiez était parfait? Cela vous permettra de réévaluer et de bien valider vos valeurs et vos convictions. Rien n’est plus sain que de se questionner. Socrate a dit « plus on en sait, plus on réalise qu’on ne sait rien. ». Le vrai danger, c’est de plafonner, d’être un Michael Jackson ou un Elvis et de sentir comme si personne ne pouvait plus rien nous apprendre… de se perdre dans la réalisation de ses objectifs.

Bon courage, et n’attendez plus pour passer à l’action. Bâtissez la vie dont vous rêvez dès maintenant, une action à la fois.

Le portail de l’âme

Mais où est donc passée cette femme modèle qui fut tant décrite par les poètes? Celle qui, d’un simple sourire ou un doux regard redonnait courage à son homme? Celle qui, par sa seule présence disait-on, ennoblissait son entourage? Sans doute qu’elle nous habite toujours, mais qu’elle est quelque peu émoussée en ces temps difficiles.

La terre entière est secouée par d’importants bouleversements causés par les changements climatiques, la pollution, les cataclysmes, les conflits et les guerres. Certaines personnes ne semblent pas encore touchées par ces événements, mais ces effets les rejoindront tôt ou tard, car prédisent plusieurs observateurs, ce ne serait qu’une question de temps avant d’en percevoir les effets chez nous.

Une sensibilité plus affinée
Toutefois, dans quelque pays que ce soit, la personne susceptible d’en être le plus conscientisée, voire touchée, reste la femme. C’est pour elle une grande préoccupation de savoir dans quel monde vivront ses enfants, ceux-là même qui deviendront les adultes de demain.

La femme est le « portail » permettant l’entrée d’une âme humaine venue se développer et se perfectionner sur terre. Par sa sensibilité plus affinée que celle de l’homme, c’est-à-dire sa capacité intuitive à ressentir davantage les choses grâce à une liaison marquée avec la nature, elle détient dans ses mains l’avenir de l’humanité. De ce fait, elle est le « pont » transmettant les valeurs spirituelles, c’est-à-dire les « qualités de cœur » à son entourage, entre autres celles de respect, de bienveillance et de dignité humaine.

Parfaire sa propre évolution
Elle est une main aidante. Sa responsabilité est d’autant plus grande qu’avec tous ses dons, elle peut parfaire non seulement l’éducation de ses enfants et de son entourage, mais contribuer aussi à leur essor spirituel en aidant à améliorer leurs faiblesses et à développer davantage leurs forces. Toutefois, malgré ses capacités innées, elle doit aussi travailler sur elle-même, s’améliorer pour parfaire sa propre évolution. Elle doit se libérer d’anciens « patterns » transmis par les générations passées, tout en recherchant de nouvelles avenues avec une solide confiance en la vie.

Les premières victimes
Dans certaines sociétés, des pratiques violentes sont faites aux femmes comme étant chose « normale ». Certaines vivent même comme des esclaves, pensant qu’elles ne valent pas mieux. On voit la violence s’accentuer de plus en plus, et souvent ce sont les femmes et les enfants qui, souffrant de maints préjudices, en sont les premières victimes. Mais alors, certaines questions se posent : « Qui en est responsable? Qui éduque ces enfants qui deviendront plus tard des adultes agressifs et insatisfaits? ». Cette violence permet d’engager une réflexion sur notre rôle en tant que femme, et/ou mère, et de voir si nous avons bien saisi nos devoirs et responsabilités. Certes, cette responsabilité n’incombe pas seulement à la femme, car le rôle de l’homme est très important, mais c’est elle qui a la capacité de donner le ton.

Devenir une femme nouvelle
Je pense que c’est en reprenant courage et en cherchant ses valeurs spirituelles, que la femme irradiera à nouveau la paix dans son milieu, sa famille, et ne tolérera plus aucune violence. Si elle le désire sincèrement, elle en a le pouvoir et les hommes apprendront à respecter ses valeurs humaines.

Devenir une femme nouvelle, c’est développer ces qualités féminines comme la douceur, la compassion, l’entraide, la compréhension, mais aussi une juste fermeté. C’est apporter un support aimant aux enfants et au père ou conjoint, tout en se faisant respecter.

Ainsi, si chacune faisait ces efforts, et nous en avons les capacités, nous pourrions dans un futur rapproché, voir poindre une humanité qui pourrait changer la face du monde. La femme deviendrait alors, l’espoir et l’exemple à suivre.

Le féminin, un attribut essentiel de la nouvelle terre

L’humain, dans son essence, possède les attributs féminin et masculin et le but de notre vie est de les équilibrer et de faire en sorte que chacune et chacun soit capable de vivre en concordance avec les caractéristiques de la féminité et de la masculinité. Comme je le décris dans mon livre, nous sommes en train de vivre un grand changement. Des nouveaux humains prennent leur place et ils ont une vision évoluée de leur réalité. Probablement que vous en êtes.

Les dernières décennies ont bousculé toutes nos vieilles croyances et nos façons de vivre. C’est une étape essentielle au grand changement en cours qui exige la mise en place de la vraie égalité entre les femmes et les hommes. L’humain doit se dépasser et atteindre dans son cœur la compréhension profonde de l’importance de l’humain et du respect de la personne.

La femme au foyer qui ne vivait que pour sa famille, soumise à l’homme et sans droits légaux qui lui sont propres a, dans les sociétés développées, fait place à la femme active au foyer ou ailleurs, celle qui choisit, qui développe ses goûts et ses habiletés et qui cumule de plus en plus de rôles qu’elle accepte de remplir au meilleur de ses possibilités.

Nous vivons maintenant dans une société où les femmes en mouvement, ayant les mêmes droits que les hommes, prennent en main les responsabilités de support matériel et familial, sont conjointes, mères et travailleuses engagées, tout en essayant de comprendre comment être une femme dans cette société qui l’accapare et ne lui laisse pas grand temps pour elle. La femme, maintenant plus instruite et autonome financièrement, prend souvent la décision de la rupture amoureuse. Elle veut se respecter et être respectée. Cette décision bouscule autour d’elle et lui donne souvent de nouvelles responsabilités qui s’ajoutent aux premières. Le plus important pour elle, c’est de comprendre comment demeurer une femme tout en prenant en charge ses attributs masculins.

La féminité est inspiratrice, elle est créatrice d’amour inconditionnel, de liens affectueux, de bontés et d’intuition. La féminité est la créatrice de la vie, du lien amoureux, de la beauté. C’est le pôle d’attraction de la vie familiale, c’est l‘émotion.

La vie moderne provoque chez la femme le développement des attributs masculins. Le défi pour elle est de demeurer une femme bien campée dans ses attributs féminins et heureuse d’être une femme, malgré son rôle dans un travail autrefois réservé aux hommes et malgré ses responsabilités de mère devant souvent faire vivre la famille. Elle apprend, sans préparation, à jouer des rôles qui la campent dans des fonctions l’obligeant à penser et agir en homme. C’est cet équilibre qu’elle est en voie de développer.

L’évolution du rôle de la femme a bousculé les habitudes masculines. Tout changement bouscule.

L’homme a subi ces grands changements sans souvent comprendre ce qui lui arrivait. On l’a détrôné du rôle de pourvoyeur, de responsable du bien-être matériel de la famille sans pour autant l’éclairer sur sa place dans ce nouveau monde. C’est ainsi, qu’en une génération, l’homme s’est retrouvé en compagnie de femmes magnifiques qui ont leurs opinions et qui sont souvent le pilier financier de la famille.

L’homme a dû apprendre à vivre avec cette nouvelle réalité et laisser la femme être qui elle veut être à son côté. Il a aussi appris à partager la responsabilité du foyer. Il a commencé à s’occuper de ses enfants. Il a pris de plus en plus de responsabilité à la maison en partageant les tâches familiales. Il y eut de longs ajustements et des grincements de dents.

Devant la rupture amoureuse souvent décidée par la femme, l’homme fait face à ses émotions. Il découvre la souffrance émotionnelle. Il apprend à pleurer. C’est la fin de « Un homme ça ne pleure pas ». Il apprend à toucher son cœur, à comprendre l’amour dans son essence. Il se rapproche émotionnellement de ses enfants. Il s’en occupe quel que soit leur âge. Des pères acceptent même de demeurer au foyer et de s’occuper de la famille pendant que maman travaille.

Le masculin, c’est la logique, le mental, la force d’action. C’est le pilier sur lequel on s’appuie et avec qui on se sent en sécurité. C’est la virilité, la solidité brute. L’homme s’est campé durant des millénaires dans ces rôles. Il a décidé et construit sans se préoccuper de cette autre partie de lui, son féminin. Toute émotion fut niée. Les hommes ont bâti notre monde sur la base de l’ego et ce monde est en décomposition.

Comme je le décris dans mon livre VERS LA NOUVELLE TERRE, nous vivons tous un grand changement et l’équilibre du féminin et du masculin en chaque être humain est une étape essentielle à la venue de cette nouvelle énergie où l’égalité et la complémentarité sont des attributs essentiels pour vraiment changer notre façon de vivre sur notre belle planète.

La prise de conscience de ce que nous vivons tous est un bon pas dans la réalisation de notre objectif commun, celui de bâtir une société ayant les qualités du cœur comme fondations. L’humain en premier. Nous sommes tous conscients qu’il y a encore du travail à faire en chacun de nous, mais nous sommes sur la bonne voie.

Bonne route à toutes et à tous.

L’amour de soi sans condition, comment y parvenir?

« Je m’aime, un peu, beaucoup, à la folie… pas du tout! »

Peut-être vous arrive-t-il d’effeuiller la marguerite en tournant la ritournelle vers vous? Peut-être aussi avez-vous tendance à utiliser les mentions « J’aime » sur vos comptes Facebook et Instagram comme baromètres de votre degré d’amabilité?

Dans les deux cas, il est fort probable que l’amour que vous vous accordez en soit un qui fluctue au rythme des pétales ou au gré des circonstances extérieures, voire virtuelles.

Comment alors transformer cet amour volatile en un amour stable et durable? Il ne s’agit pas d’une incitation au narcissisme, mais plutôt d’une invitation à vous rendre moins tributaire du regard des autres et plus autonome sur le plan affectif. Cela revient à apprendre à être en relation avec vous, d’abord, pour ensuite entrer véritablement en relation avec les autres. Vous aimer pour aimer mieux.

S’il existe maintes façons d’améliorer son estime de soi et sa confiance en soi, certaines étapes s’avèrent utiles pour arriver à mieux vous aimer.

La prise de conscience
Pour parvenir à l’amour de soi, il faut d’abord apprendre à se connaître dans son intégralité; avec ses côtés sombres et lumineux. Prendre ainsi conscience de ses forces, aussi bien que de ses difficultés. C’est aussi reconnaître les zones sensibles ou les blessures que l’on porte et le vécu souvent souffrant de colère, d’envie, de culpabilité ou de peurs qu’elles éveillent dans nos relations.

C’est aussi prendre conscience et observer les réactions souvent automatiques avec lesquelles nous nous défendons, telles que la bouderie, l’évitement, le blâme, le commérage, etc., et qui contribuent à entretenir nos insatisfactions en relation et à perdre le pouvoir sur soi.

Accueillir et accepter ses imperfections
La seconde étape du processus est l’accueil et l’acceptation de qui l’on est dans notre entièreté. C’est à partir de la réconciliation avec soi de ces deux parties – nos forces et nos difficultés – que s’exprime notre unicité porteuse de créativité.

Cela peut demander d’accueillir la honte que l’on ressent face à notre côté ombragé ou encore faire le deuil d’un idéal de perfection de soi, que l’on a pu s’exiger pour mériter l’amour d’autrui.

« Née d’une expérience de vie douloureuse, la peur de l’humiliation et du jugement entraîne la tendance au perfectionnisme, à la recherche de performance et au besoin de prouver. Elle amène la personne habitée par cette peur à croire qu’il faut être parfait pour être aimée », explique Colette Portelance, auteure du livre La communication authentique.

S’assumer et se responsabiliser
Enfin, de ce processus menant à une meilleure connaissance et à l’acceptation de soi émanent souvent des besoins. Ironiquement, il arrive souvent que la négation de nos besoins et les jugements que l’on porte sur eux sont à l’origine de nos réactions défensives. On s’attend à ce que les autres les devinent pour ne pas avoir à montrer notre vulnérabilité.

Or, assumer pleinement qui l’on est, avec ses forces, avec ses difficultés ou avec ses limites, et prendre la responsabilité de ses besoins, qu’ils soient ou non comblés par l’autre, c’est déjà une grande preuve d’amour, d’importance et de respect que l’on se témoigne.

Il peut aussi être utile, à travers ce processus de découverte de soi, de s’entourer de personnes bienveillantes ou de chercher une aide professionnelle qui saura favoriser ce travail de prise de conscience, d’accueil, d’acceptation et de responsabilisation.

Autrement, la prochaine fois que vous apercevrez une marguerite, posez un geste d’amour en vous l’offrant!

Être bien, ça s’apprend

L’attitude joue un rôle important dans votre bien-être. Voici quelques façons d’améliorer votre attitude et votre vie.

Avoir confiance en la vie et en soi
Imaginons un père de famille qui est licencié à la suite d’une faillite et qui ne reçoit pas d’indemnité de départ. Il peut choisir de faire confiance à la vie en se disant qu’il pourra y faire face et qu’il apprendra quelque chose de cette expérience ou il peut s’apitoyer sur son sort.

S’il choisit la première attitude, il cherchera un nouvel emploi en sachant que l’Univers le mènera vers ce qu’il y a de meilleur pour lui. Il acceptera probablement la première offre qui lui sera faite, même si elle ne répond pas à toutes ses attentes, en gardant à l’esprit qu’il n’y a pas de hasard et qu’il pourra décider de chercher un autre emploi éventuellement s’il ne convient pas. En agissant de la sorte, il met toutes les chances de son côté pour découvrir son potentiel et apprendre quelque chose de nouveau.

S’il opte pour la seconde attitude, se démoralisera, ce qui aura des conséquences néfastes sur sa vie et sur celle de ses proches. De plus, les gens qui s’apitoient sur leur sort ont souvent tendance à être pessimistes, même lorsque de belles choses se produisent dans leur vie. Ainsi, au lieu de dire MERCI pour les bons moments, ils sont toujours méfiants, peu importe la situation.

Assumer ses responsabilités
Devenir une personne responsable est une décision difficile à prendre, car notre ego cherche facilement à culpabiliser. Être responsable, c’est savoir que nous créons notre vie, que nous attirons tout ce qui nous arrive, afin de prendre conscience de ce qui se passe véritablement en nous. C’est savoir que l’extérieur reflète notre intérieur. C’est assumer toutes les conséquences de nos décisions.

Une personne responsable ne vit pas de culpabilité envers elle-même et n’essaie pas de rendre les autres responsables de ses malheurs. Certes, il est normal de vivre de la colère dans certaines situations. Par contre, afin d’être bien dans sa peau, chacun doit assumer ses responsabilités afin de cesser de vivre du stress et des émotions.

Lorsque vous agissez pour vous faire aimer ou pour ne pas vous sentir coupable, vous ne respectez pas vos besoins et vous attirez des personnes qui ne vous respectent pas. Plus vous deviendrez responsable, moins vous croirez que les autres sont responsables de votre bonheur et, par conséquent, vous ne vous sentirez plus obligé de vous occuper du bonheur des autres. Vous saurez qu’ils sont, comme vous, responsables de leur propre bonheur et des choix qu’ils font. Chacun crée sa propre vie. Lorsque vous êtes prêt à assumer les conséquences de vos décisions et à laisser les autres assumer les leurs, vous saurez que vous êtes une personne responsable.

Avoir des projets et des objectifs
Le fait d’avoir des objectifs qui vous enthousiasment est un signe d’amour envers vous-même. Quels sont vos objectifs actuels, à court, à moyen et à long terme? Il peut s’agir d’un projet de rénovation, d’une sortie, de vacances, de l’écriture d’un livre ou d’un apprentissage. Ces projets peuvent ne jamais se réaliser. Ce n’est pas le résultat qui compte, mais bien l’enthousiasme que ces projets génèrent. Vous pouvez même changer d’idée en cours de route. L’important est de vous rappeler que vous méritez de vous créer une belle vie remplie de joie et de bonheur et d’avoir des projets et des objectifs, ce qui vous permettra de conserver votre énergie, votre santé et votre jeunesse.

Les trois attitudes abordées dans cet article ne représentent que quelques-uns des moyens que vous pouvez utiliser pour ÊTRE BIEN, mais je suis certaine que, si vous les mettez en pratique votre vie s’améliorera grandement.

Votre corps vous parle

Le corps reflète ce qui se passe à l’intérieur de soi. Comme la plupart des gens en sont peu conscients, ils ne comprennent pas son langage.

Parmi les trois corps du plan matériel (mental, émotionnel, physique), le corps physique, de par sa nature tangible, est celui dont nous sommes le plus conscients et que nous pouvons entendre le plus facilement.

Une personne peut parfois mettre 50 ans à réaliser que sa façon de penser (corps mental) lui est néfaste. Et des mois, voire des années, sont nécessaires pour qu’elle se rende compte qu’une émotion encombre son corps émotionnel et finit par créer un blocage, une blessure physique qui alors ne passe pas inaperçue.

Il peut aussi arriver que nous nous blessions sans même nous en rendre compte. Par exemple, nous découvrons un hématome ou une égratignure dont nous ignorons la provenance.

Lorsque nous sommes conscients, nous nous rendons compte rapidement des gestes qui nous sont nuisibles. Nous pouvons alors agir autrement plutôt que de continuer à souffrir des conséquences de ces gestes. Je vous suggère donc fortement d’écouter votre corps physique pour conscientiser plus rapidement.

Vos malaises et maladies
Chaque fois que le corps physique a mal, il vous dit que vos corps émotionnel et mental ont mal.

Lorsque vous avez mal, il y a dysharmonie, c’est-à-dire que vos corps ne sont plus au service de votre être et tentent de diriger votre vie sans sa guidance, laquelle est nécessaire pour mener à bien cette tâche.

Lorsque votre être veut quelque chose, vos trois corps ont des fonctions distinctes :

• le corps mental utilise ses ressources pour manifester ce que vous voulez;
• le corps émotionnel désire et ressent ce que vous voulez;
• le corps physique peut faire les gestes en fonction de ce que vous voulez.

Voici deux exemples de dysharmonie :
• Une personne souhaite changer d’emploi. Elle s’empêche de le faire parce que son mental ramène une mémoire qui est en contradiction avec ce qu’elle souhaite à présent. Cette mémoire lui dit de ne pas avancer, car il pourrait lui arriver des imprévus ou des obstacles qu’elle pourrait regretter. Elle laisse la mémoire d’une expérience désagréable diriger sa vie au lieu de faire ce qu’elle souhaite réellement. Et voilà comment cette personne se retrouve avec un mal de jambes.
• Une mère de famille qui a la charge des enfants, de la maison et du budget désire plus de soutien. Elle s’empêche de demander de l’aide, car elle croit que ces responsabilités lui reviennent en tant que mère. Elle développe ainsi un mal de dos qui s’aggrave quand elle ose demander de l’aide et qu’on la lui refuse. Cela renforce sa croyance « je dois tout faire moi-même », et son fardeau s’alourdit. Cette mère n’a pas mal au dos parce qu’elle manque de soutien, mais bien parce qu’elle croit que, pour être une bonne personne, elle doit tout faire seule. C’est cette croyance qui a pour conséquence l’absence de soutien des autres. Il nous arrive toujours ce que nous croyons. Le corps a l’intelligence d’avoir mal dans la partie ayant un lien avec la pensée qui empêche un désir de se manifester.

Comme vous pouvez le constater dans ces deux exemples, vous pouvez devenir conscient beaucoup plus rapidement grâce à ce qui se passe dans votre corps physique.

Il existe également d’autres moyens de mieux vous connaître : la morphologie de votre corps, votre façon de marcher, de vous vêtir, de décorer votre maison, de conduire votre voiture, etc.

N’est-il pas merveilleux de constater à quel point votre corps peut devenir un ami de tous les jours?