Anxiété et contact avec soi

L’anxiété est un sujet de conversation très populaire depuis plusieurs années. Qui peut prétendre n’avoir jamais ressenti d’anxiété dans sa vie? Selon les données les plus récentes de Santé Canada, l’anxiété touche environ la moitié de la population.

Tout le monde peut éprouver de l’anxiété. Il est même normal d’en vivre un peu à l’occasion. Mais qu’est-ce que l’anxiété? L’anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (tachycardie, palpitations, respiration difficile, sueurs, tremblements, étourdissements, mains moites, tensions musculaires) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes). Elle constitue une réaction émotive que provoque l’appréhension d’évènements pénibles. Elle remplit une fonction très importante : reconnaître le danger et y réagir. Elle est universelle et adaptative, c’est-à-dire que tout le monde est anxieux à un moment ou à un autre.

L’anxiété est une émotion causée par une menace ressentie, qu’elle soit réelle ou non. Le simple fait de la percevoir est suffisant pour déclencher l’émotion. Puisque l’anxiété est, comme on l’a déjà dit, une émotion désagréable, nous déployons d’importants efforts pour en réduire l’intensité. Lorsque ces efforts portent fruit et font disparaître la perception de menace, l’anxiété diminue, et nous retrouvons un état d’équilibre.

Imaginez que vous deviez traverser un pont. Il n’y a aucun risque à emprunter la voie de droite en raison du garde-fou. Vous ne risquez pas de tomber à l’eau avec la voiture. Le garde-fou vous semble solide, et vous avez confiance. Vous ne présentez aucun signe d’anxiété et vous pouvez même traverser sans trop y penser.

Mais qu’arriverait-il si vous deviez traverser un pont n’ayant pas de garde-fou? Vous préféreriez peut-être emprunter un autre pont, mais il n’y en a pas d’autre. Alors, vous le traverseriez sans doute en restant le plus au centre possible. Ai-je besoin de décrire le degré d’anxiété que vous éprouveriez durant cette traversée? Plus le pont serait étroit, plus votre perception du danger serait critique et plus le degré d’anxiété serait élevé. Cette anxiété disparaîtrait une fois le pont traversé. Mais, il va falloir revenir! C’est donc dire qu’il va vous falloir traverser de nouveau ce même pont. Vous allez anticiper le retour. S’installera alors une anxiété d’anticipation.

Cette allégorie définit tout de même bien notre société. Dans la vie, comme sur ce pont, nous avons besoin de balises claires et solides qui marquent clairement le chemin à suivre. Ces balises nous permettent de mieux discriminer le bien du mal et, ainsi, savoir que nous sommes sur un chemin sécuritaire. Ce sentiment de sécurité est l’antithèse de l’anxiété.

Sans balises, il devient difficile de bien orienter nos actions. Conséquemment, nous avançons dans la vie sans trop nous poser de question. Cette façon de faire peut convenir à court terme, mais viendra le jour où un sentiment de vide nous habitera.

Il est souvent facile de nommer ce que nous ne souhaitons pas. Çà l’est moins lorsque vient le temps de nommer ce que nous souhaitons. De là l’importance de prendre du temps pour soi. Pas du temps pour exécuter des tâches, s’occuper des enfants ou autre. Juste du temps pour soi. Du temps qui sert à entrer à l’intérieur de soi, ne serait-ce que pour reprendre contact avec soi. Ainsi, le véritable soi pourra émerger, un peu comme si notre essence émergeait par le biais de nos habitudes.

En respectant notre véritable soi, nous mettons en place nos balises. Ainsi, nos choix de vie sont en phase avec nous-mêmes, ce qui nous indique que nous sommes sur la bonne voie, laissant de fait moins de place à l’anxiété.

Allergies

Vos allergies surviennent chaque année à la même période? Vous êtes fatigué, épuisé et anticipez la venue de symptômes d’allergies  au pollen, à l’herbe à poux, aux acariens, aux piqûres d’insectes ou même à des aliments? Dans pareils cas, on se demande bien comment réduire les réactions à des substances qui, bien souvent, sont inoffensives.

L’allergie (allos = autre et ergia = action) est une modification de l’organisme que cause une subs­tance qui provoque la fabrication d’anticorps. Certaines personnes réagissent fortement à des subs­tances inhalées (pollen, poussière), ingérées (aliments, colorants, médicaments), injectées (piqûres d’insectes, certains vaccins, médicaments), par contact (produits de beauté, de coiffure, de nettoyage) entre autres facteurs.

L’hypersensibilité se manifeste sous plusieurs formes : écoulement nasal, démangeaisons, éternuements, asthme, essoufflement, rhume, etc.

Que nous proposent les traitements homéopathiques pour réduire l’hypersensibilité aux substances extérieures?

Le Dr Ziegel a écrit : « Le facteur émotif est fondamental dans l’allergie : le facteur psychique conscient (on connaît l’allergie ou la crise d’asthme, d’urticaire ou d’eczéma qui survient à la suite d’une colère ou d’un choc affectif) et le facteur psychique inconscient (celui pour lequel on doit chercher le déclencheur) ».

C’est autant le mode réactionnel que les symptômes physiques que prendra en compte l’homéopathe. En phase aiguë, il cherchera à réduire les signes gênants de la crise.

Ce sont les symptômes réactionnels locaux qui permettront de trouver le traitement qui soula­gera rapidement la crise. On peut également administrer un traitement homéopathique global qui s’appliquera à l’ensemble des réactions; il s’agit du simillimum, qui consiste à trouver le remède le plus adapté à l’état de la personne. Enfin, on peut appliquer le protocole de désensibilisation à la substance allogène de même qu’un traitement en profondeur.

Le remède homéopathique est efficace et a fait ses preuves à l’échelle internationale. Il permet de vivre en harmonie avec les saisons en atténuant, voire même en guérissant, les dérangements méta­boliques. Bonne santé à tous!