Êtes-vous D.A.D.A.?

Je crains que bon nombre de retraités parmi nous se reconnaîtront…

Récemment, j’ai été diagnostiqué D.A.D.A. : Déficit d’Attention Dû à l’Âge.

Voilà comment cela se manifeste :

Je décide de laver ma voiture.

Alors que je vais vers le garage, je remarque qu’il y a du courrier sur la table de l’entrée.

Je décide de regarder le courrier avant de laver la voiture.

Je pose mes clés de voiture sur la table, mets dans la corbeille à papiers, en dessous de la table, tout le courrier publicitaire et remarque que la corbeille est PLEINE!!

Alors, je décide de reposer les factures sur la table et de vider d’abord la corbeille.

Mais alors, je me dis que puisque je vais être à côté de la boîte aux lettres quand je vais aller sortir la poubelle, autant préparer d’abord le règlement des factures.

Je prends mon carnet de chèques sur la table et je vois qu’il ne me reste plus qu’un seul chèque.

Mon autre chéquier est dans mon bureau, donc j’y vais et je trouve sur le bureau la cannette de Coca que j’ai commencé à boire.

Je vais chercher mon chéquier, mais, avant tout, il faut que j’enlève ce Coca de là avant de le renverser accidentellement.

Je remarque qu’il commence à devenir tiède, je décide donc de le mettre au frigo pour le rafraîchir.

Alors que je me dirige vers la cuisine avec le Coca, le vase sur le comptoir me saute aux yeux : les fleurs ont besoin d’eau!

Je pose le Coca sur le comptoir et découvre mes lunettes pour lire (que je cherchais depuis le matin).

Je me dis que je ferais mieux de les remettre dans mon bureau, mais avant, je vais donner de l’eau aux fleurs.

Je repose les lunettes sur le comptoir, remplis un pichet d’eau et, soudain, j’aperçois la télécommande. Quelqu’un l’a laissée sur la table de la cuisine.

Je me dis que, ce soir, quand on va vouloir regarder la télé, je vais la chercher partout et je ne me souviendrai plus qu’elle est dans la cuisine.

Je décide donc de la remettre dans le salon où est sa place, mais avant, je vais donner de l’eau aux fleurs.

Je donne de l’eau aux fleurs, mais j’en renverse la plus grande partie sur le sol.

Alors, je remets la télécommande sur la table, vais chercher un chiffon et je nettoie les dégâts.

Ensuite, je reviens dans l’entrée en essayant de me souvenir de ce que je voulais faire.

À la fin de la journée :

  • La voiture n’est pas lavée.
  • Les factures ne sont pas payées.
  • Il y a un Coca tiède sur le comptoir de la cuisine.
  • Les fleurs n’ont pas assez d’eau.
  • Je n’ai pas mon nouveau chéquier.
  • Je ne trouve pas la télécommande.
  • Je ne sais pas où sont mes lunettes.
  • Et je n’arrive pas à me souvenir de ce que j’ai fait des clés de voiture.

Et puis, quand je me rends compte que rien n’a été fait aujourd’hui, je n’y comprends rien parce que je n’ai pas arrêté de la journée et que je suis complètement crevé!

Je réalise qu’il y a un sérieux problème et qu’il faut que j’essaie de me faire aider, mais, d’abord, je vais m’occuper de mes e-mails.

Vous ne voulez pas me rendre un service?

Envoyez ce message à ceux que vous connaissez, parce que je ne me souviens plus à qui il a déjà été envoyé.

Ne riez pas, si ce n’est pas encore votre cas, ça vous arrivera un jour!

La vieillesse est inévitable
La maturité est en option.
Rire de soi est une thérapie!
Amour ou dépendance.

Réharmonisation par le son et l’image

La musique détient un pouvoir qui provoque une réaction d’ordre émotionnel. Elle peut ainsi communiquer directement avec les sentiments le plus profondément enfouis dans la mémoire et l’imaginaire.

Le corps est souvent comparé à un instrument de musique. Fragile et sensible, il peut être désaccordé par une émotion découlant d’un événement perturbant. On remarquera alors une fatigue plus accentuée, son esprit s’assombrira et s’il ne retrouve pas l’harmonie, la maladie s’installera doucement.

La visualisation guidée et de la musique vibratoire sont d’excellents outils pour atteindre un bien-être intérieur. On peut se servir de cette alliance comme thérapie de l’âme. Avec le bol tibétain, on peut augmenter notre taux vibratoire pour sortir du mental et ouvrir les portes de l’inconscient. Le son de cet instrument de musique prépare notre conscience à rencontrer les personnages blessés qui sont en nous et qui influencent notre vie d’aujourd’hui. Ces personnages sont parfois reliés à d’autres vies. Ainsi, grâce à la musique, on peut faciliter la communication télépathique et se transporter par l’image intérieure exactement à la période où l’émotion s’est cristallisée.

On peut, grâce à certains instruments de musique créer un son pour décristalliser l’émotion et réharmoniser le champ d’énergie de l’être humain. Le didgeridoo est souvent favorisé dans l’exercice du déblocage émotif. Et pour ce qui est de l’harmonisation, on peut choisir le violon, la cornemuse ou une chanson qui fait vibrer notre cœur. Il s’agit alors d’imaginer que le personnage blessé reçoit une belle boule d’amour offerte par quelqu’un qui nous aime. Cette boule vient alors illuminer le personnage et cicatriser la blessure émotive.

On a souvent l’impression d’assister à tout un cinéma que notre imaginaire nous envoie, mais le résultat de cette pratique est tellement efficace que les sceptiques ne peuvent que remarquer de grands changements dans leur vie actuelle.

Alors soyons notre propre médecin de l’âme et laissons-nous bercer par la musique qui fait vibrer notre cœur et imaginons-nous heureux!

Bon cinéma!

Journal intime

Cette année 2011 se termine, et cette transition vers l’hiver s’accompagne, bien sûr d’une diminution de l’ensoleillement. Parfois on tente de retrouver son soleil intérieur. Comment faire?

Il suffit alors de prendre un temps d’arrêt, de retraite. Si l’on veut, on pourra s’asseoir et écrire… son journal intime. Ceci dans le but, de faire le point, de dialoguer avec soi-même, peut-être, dans certains cas, de faire un genre de rétrospective de l’année 2011, ou peut être simplement de se donner un compagnon de route, avec qui on peut tout partager. On choisit d’être témoin de soi-même, et aussi témoin de son époque. Peut-être souhaitez-vous exprimer des sentiments que vous n’avez pu livrer à des amis proches ou même au conjoint ou à la conjointe, ou à cette ancienne flamme qui a décidé de couper tout contact avec vous, ou à ce parent qui est décédé? Mais avant tout…

Qu’est-ce qu’un journal intime?

Selon Wikipedia, c’est un écrit qui aborde généralement les sentiments, pensées et aventures intimes de son auteur. Il a la particularité d’être rédigé régulièrement, souvent à un rythme quotidien, et ses entrées sont datées. Il peut ainsi relater des périodes variées de l’existence : maladie, travail, guerre, deuil, amours, problèmes familiaux…

Il est en général destiné à être gardé secret, temporairement ou définitivement. Il peut aussi être transmis à un fonds de conservation, tel que le propose l’Association pour l’Autobiographie. La lecture peut alors en être autorisée ou interdite, selon les souhaits de l’auteur. Pour l’instant, gardons à l’esprit que, d’une façon plus ou moins consciente, nous avons peut-être consigné certaines pensées sur nous, sur notre entourage, sur notre époque, comme bien d’autres l’ont fait avant nous à travers l’histoire de l’humanité. Faisons un mini-tour d’horizon de ce phénomène.

Dans la culture gréco-romaine des 1er et 2e siècles, c’est Épictète qui met en scène l’écriture comme exercice personnel de réflexion. Emmené à Rome, il passe son enfance comme esclave au service d’un maître cruel (il lui aurait cassé la jambe, d’où le surnom donné d’Épictète le boiteux). Il aurait prévenu son maître en disant « la jambe va casser » sans plus de plainte, et une fois le malheur arrivé, aurait conclu par un « je t’avais prévenu ».

Épictète combinait l’écriture du journal intime et la méditation, pour se préparer à affronter le réel, qui n’était pas toujours rose! Il est vrai que ces deux activités s’accompagnent bien.

Plus tard, Jean-Jacques Rousseau, qui a vécu de 1712 à 1778, s’est mis, comme Épictète, au journal intime. Il voulait montrer l’humanité à travers un homme particulier, mais un homme révélé dans son intimité et ses secrets. Lorsqu’il présente ses Confessions, il bouscule toutes les bienséances de l’époque, et se trouve en rupture avec les hommes de lettres parisiens qui le considèrent hors norme et irrévérencieux.

Les confessions de Rousseau constituent une biographie des 53 premières années de sa vie en 12 volumes. Stendhal qualifie même l’écriture autobiographique de complaisance vaniteuse. L’auteur du roman « Le rouge et le noir » écrit à sa sœur en 1805, qu’il trouve un peu dangereux « l’habitude blâmable de parler de soi. »

Plus tard, au cours du 19e siècle, on conseillera plutôt l’écriture du journal intime aux jeunes filles. Avec Jules Renard et Georges Sand, (Amantine Aurore Lucile Dupin, une femme qui écrivait sous le nom d’un homme), le journal intime sera réhabilité. Ce n’est que vers 1910 que le journal intime sera considéré comme un genre littéraire. Peut-être y a-t-il un côté impudique au journal de bord, que nous avons gardé dans l’inconscient collectif…

La période de la deuxième guerre mondiale permettra aussi, plus près de nous, à des jeunes filles d’utiliser le journal intime pour traverser leurs épreuves. Anne Frank, avec son Journal, est la plus connue. Il y a aussi Ruth Maier.

Le Journal d’Anne Frank témoigne de la vie d’une enfant juive pendant la Seconde Guerre mondiale, contrainte de se cacher dans une annexe d’un immeuble à Amsterdam pour échapper à la déportation. Il s’agit d’une œuvre majeure, et le document le plus lu dans le monde après la bible. Pourtant, Anne Franck disait dans son journal en juin 1942 : « Il me semble que, plus tard, ni moi ni personne ne s’intéressera aux confidences d’une écolière de 13 ans ».

Et pourtant…

Il faut comprendre que le journal d’Anne Frank, qui est morte en 1945 dans un camp de concentration, aura des vertus thérapeutiques, puisqu’il sera publié et vendu à plus de 100 000 exemplaires au Japon en 1953. Pour le peuple nippon, Anne Frank est une jeune victime qui invitait à espérer dans l’avenir plutôt qu’à s’enfermer dans un sentiment de culpabilité. Elle était attendue!

Quelques participantes à une conférence sur la thérapie par l’écriture, donnée en août 2011, m’ont confié, après ma prestation, ce goût de faire publier un journal intime, et ce goût de répandre cet espoir en l’avenir. Je souhaite que le monde de l’édition soit sensible à leurs prières. Nous avons tous besoin d’histoires inspirantes, d’histoires de transformations qui nous guérissent. Cette histoire, vous la portez peut-être en vous! Comme je l’ai portée en moi, et j’ai pu la partager, par les aventures de Caméléon, depuis septembre 2009.

Merci de votre attention, et bonne quête de votre soleil intérieur par le journal intime!

Choisir une thérapie

Il existe de plus en plus de différentes approches thérapeutiques.  Les plus connues s’en tiennent à l’échange verbal, d’autres favorisent un travail corporel, certaines font appel à l’art et d’autres encore mettent l’accent sur le plan énergétique.  Laquelle des approches est la plus efficace?

Plusieurs individus œuvrant dans ce domaine se sont penchés sur le sujet.  Ils en sont venus à la conclusion suivante.  Pour qu’une thérapie donne des résultats, cela dépend de trois facteurs : le degré de motivation de la personne qui consulte, ses capacités (c’est-à-dire sa capacité à ressentir) et la qualité de la présence ainsi que l’efficacité du psychothérapeute.

Le niveau de motivation varie d’un individu à l’autre.  En effet, il est très facile de trouver un prétexte pour arrêter la thérapie.  Pour ce qui est des capacités du client, cela se développe avec le temps et au fur et à mesure que les résistances s’atténuent.  Quant à la présence et l’efficacité du thérapeute, cela dépend du travail qu’il a fait sur lui-même.

Aux trois critères ci-haut mentionnés, j’ajouterais l’efficacité de l’approche.  Je ne crois pas qu’une approche en particulier puisse convenir à tout le monde et je ne présume pas non plus qu’il y a une forme de thérapie qui soit LA meilleure.  Par contre, je suis persuadé que, parmi toute la panoplie d’approches psychothérapeutiques, il en existe de plus efficaces que d’autres.

Il y a deux autres éléments à considérer.  Le premier est le choix de travailler avec un homme ou une femme.  Je suis persuadé que pour aller le plus loin possible en thérapie (à part les critères déjà mentionnés), il est bon de faire un bout de chemin avec un homme et un autre bout avec une femme.  Pour ce qui est de l’autre élément, il concerne l’option de consulter seul ou en groupe.  Encore là, je recommande de travailler en individuel et en groupe.

Il n’existe aucune pilule miracle.  Pour obtenir des résultats en profondeur et qui dureront, la personne doit faire preuve de persévérance et de courage.  En effet, il n’est pas facile de contacter des blessures.  Et tout ce processus demande du temps.

Il n’est pas suffisant de parler et de pleurer sur les événements du passé.  Et quand je parle du passé, je ne fais pas allusion aux quelques années précédentes.  Le passé inclut non seulement la petite enfance, mais aussi la naissance et la vie intra-utérine.  Ces événements du passé, il faut les revivre et les ressentir dans toute leur intensité et globalité.

Pourquoi revivre des événements douloureux?  Tout simplement parce qu’ils n’ont pas été pleinement vécus et totalement exprimés.  Aussi, il ne suffit pas de contacter des blessures archaïques et d’en expulser la tristesse, la colère ou la rage qui s’y attache.  Il faut également exprimer le besoin, resté muet derrière ces événements qui n’a pas été comblé.

Il est primordial d’être bien accompagné.  De nos jours, n’importe qui peut s’improviser psychothérapeute.  Assurez-vous que cette personne a suivi une formation sérieuse et, surtout, qu’elle a elle-même contacté et évacué sa propre souffrance.  Aussi, non négligeable, elle comptera dans son « sac » plus d’un outil, c’est-à-dire plus d’une approche, qu’elle n’aura pas uniquement apprise dans des livres, mais également expérimentée sur elle-même.  Et non la moindre, elle sera équipée d’une grande sensibilité et remplie d’empathie.

Bon cheminement…

Pourquoi la recherche intérieure?

De plus en plus de personnes sont à la recherche d’un mieux-être, se questionnent et cherchent à comprendre le sens profond de la vie. Mais les réponses sont loin d’être évidentes. La paix et la sérénité expérimentées parfois lors d’une pratique particulière nous échappent dans le quotidien, l’amour inconditionnel disparaît sous la frustration, la colère et la peur, la joie disparaît sous la déprime, l’énergie s’en va pour nous laisser fatigués. Nous perdons espoir. Pourtant l’intégration des plus belles valeurs spirituelles dans la vie quotidienne est possible si l’on respecte trois conditions.

Poussées par ce désir de mieux se comprendre et mieux comprendre le sens de notre existence, les personnes de bonne volonté s’engagent dans une recherche intérieure qualifiée souvent de spirituelle, puisqu’elle concerne non plus ce monde physique, mais le monde plus intérieur de l’être.

Les approches foisonnent maintenant, et elles présentent toutes un intérêt particulier. Pourtant, malgré des années de lectures ou de pratiques, il semble souvent que l’on piétine. En effet, malgré tous nos efforts à appliquer les principes et techniques spirituels que l’on a découverts, on a bien de la difficulté à mettre tout ce que l’on a appris en pratique.

La difficulté réside moins dans la discipline ou l’enseignement lui-même, que dans sa mise en pratique dans le quotidien. C’est là, en effet, que se trouve le test de l’authenticité de la démarche intérieure. Or la qualité de notre vie (relation, créativité, dynamisme, santé, etc.) ne dépend pas des circonstances extérieures, comme on a été conditionné à le penser. Elle dépend du niveau de conscience avec lequel on appréhende la réalité. Dans la mesure où on maîtrise les mécanismes de la conscience, on maîtrise sa vie.

Et maîtriser la conscience, ce n’est pas disparaître dans le nirvana. C’est maîtriser les trois mondes physique, émotionnel et mental afin d’y apporter paix, joie, lumière, créativité, beauté et liberté, autant pour soi que pour tous ceux qui nous entourent.

Lors de plus de vingt ans d’accompagnement de personne en démarche intérieure, nous avons pu observer les mécanismes de la conscience en action. Cette maîtrise de la conscience s’acquiert tout comme, par exemple, la maîtrise d’un instrument de musique, avec méthode et persévérance. Elle s’obtient par un travail sur trois niveaux :

Premièrement, par un travail de réflexion, d’observation et d’acquisition d’une connaissance approfondie des mécanismes de la conscience et en particulier du mental humain. Sans cela, pratiquer une discipline spirituelle, c’est vouloir apprendre à conduire une auto sans savoir à quoi servent le frein et l’accélérateur.

Deuxièmement, par un travail de libération des mémoires issues du passé, ancrées dans l’inconscient, qui dirigent notre vie tant qu’elles ne sont pas désamorcées.

Troisièmement, par un travail d’ouverture au supra-conscient, qui se matérialise dans une activité concrète de création, de service et de contribution.

Une approche complète devrait inclure l’ensemble de ces trois aspects pour permettre un réel épanouissement de l’individu. Souvent, les difficultés rencontrées sur le chemin proviennent du manque d’intégration de ces trois aspects dans la démarche.

Par exemple, travailler uniquement au niveau du supra-conscient amène l’esprit à planer dans un monde céleste, déconnecté de la réalité quotidienne. Cela n’apporte que bien peu de maîtrise.

D’un autre côté, si l’on explore seulement le domaine des connaissances philosophiques, ésotériques ou spirituelles, la réalité quotidienne devient vite pénible à vivre quand surgissent des mécanismes émotionnels non maîtrisés de l’inconscient.

Travailler seulement au niveau inconscient, comme peuvent le faire certaines thérapies, est utile, mais insuffisant. Souvent, après quelques succès, on tourne en rond. Il manque deux aspects fondamentaux. Tout d’abord la clarté du but et du travail à faire. Ensuite et surtout, il manque la puissance de l’être intérieur pour effectuer et soutenir un travail en profondeur de dégagement du passé, qui apportera paix et liberté.

Le but d’une démarche spirituelle n’est donc pas simplement une accumulation de connaissance, ni un nettoyage thérapeutique ni une recherche de transcendance, mais une intégration simultanée des trois approches. Il est possible de vivre le quotidien dans un état de conscience tel que notre joie, notre paix intérieure, notre énergie, notre créativité et notre bonheur deviennent indépendants des circonstances extérieures. Notre tâche d’évolution n’est pas de nier la matière en s’enfuyant dans un voyage hors de ce monde, ni d’en être prisonnier comme dans l’approche matérialiste. Notre tâche est d’apprendre à maîtriser les trois mondes, physique, émotionnel et mental, afin d’y apporter concrètement toute la beauté et la puissance de notre être intérieur. Notre vie quotidienne devient alors une occasion passionnante de créer concrètement un monde de paix, de joie et de liberté pour nous et pour tous. Ce n’est pas une utopie, cela se travaille et s’acquiert si l’on prend soin de bien comprendre le but du travail et de l’intégrer aux trois niveaux de la conscience.

Un travail en profondeur

La preuve n’est plus à faire à propos des répercussions de notre enfance sur notre vie d’adulte, sans oublier ce que nous avons ressenti à la naissance, durant notre vie intra-utérine, de même que l’influence héritée de nos ancêtres.

En lisant ceci, on peut possiblement se sentir découragé et se demander par où commencer.  Et même, se poser la question suivante : pouvons-nous vraiment nous en sortir?  D’abord, je crois qu’il est important de se rappeler que la perfection n’est pas de ce monde.  Ensuite, qu’il n’est pas nécessaire de tout guérir.  Et finalement, qu’à trop vouloir chercher, on risque de se perdre.  On peut tout de même envisager un certain travail sur soi.  Un des moyens est la psychothérapie.  Parmi ceux et celles qui ont déjà exploré le monde de la thérapie, certains diront qu’ils en ont retiré des bienfaits, et d’autres affirmeront que cela ne leur a pratiquement rien procuré.  Plusieurs facteurs sont à considérer si la thérapie n’a pas donné lieu à des améliorations dans la vie de la personne.  Évidemment, il y a la qualité du thérapeute, l’efficacité de l’approche, mais aussi le degré de motivation et d’engagement de celui ou celle qui consulte.  Ce dernier point n’est pas à négliger.  Se promener d’un thérapeute à l’autre, ou explorer quelques séances ici et là de différentes approches ne favorise pas nécessairement un travail en profondeur.

Les manuels ou les conseils d’un thérapeute qui nous expliquent « comment faire » peuvent nous aider à changer ce que nous faisons ou comment nous le faisons, mais pas ce que nous sommes.  Agir sur les comportements peut occasionner des résultats, mais habituellement, ils sont de courte durée.  Quant aux approches qui mettent l’accent principalement sur la compréhension intellectuelle, elles ne sont pas curatives parce qu’elles permettent rarement l’accès aux expériences et sentiments douloureux de notre vie.

Il en est de même pour une thérapie uniquement verbale – sans aucun accent mis sur les sensations et les sentiments – elle nous promène trop souvent dans un labyrinthe dont on a du mal à trouver l’issue.  Somme toute, c’est comme si plusieurs des approches thérapeutiques sont de nature plutôt palliative.  Ce qui expliquerait, en partie, pourquoi certaines personnes affirment n’avoir rien ou presque rien retiré de leur expérience en thérapie.  Si on compare l’individu à une plante, et que l’on souhaite obtenir de bons résultats, mieux vaut s’occuper des racines (travailler en profondeur), qu’arroser les feuilles (travailler en surface).

Avant de s’engager dans un processus thérapeutique en profondeur – qui est contraire à une thérapie à tonalité rééducative -, il est primordial de savoir que ce n’est pas une excursion touristique vers les souvenirs de son enfance.  Il faut être prêt à faire face à ses vérités cachées.  Nous ne pouvons pénétrer dans notre monde intérieur sans y rencontrer les blessures et la souffrance refoulées.  Et ce voyage, personne d’autre que soi ne peut le faire.

Lorsque nus commençons une thérapie, nous sommes souvent retranchés à l’intérieur d’une forteresse.  Inconsciemment, au fil des années, nous avons appris à ériger une structure d’attitudes, de comportements et de compensations.  Petit à petit, tout un système de défense s’est mis en place, laissant peu d’espace à toute spontanéité, souplesse, ouverture et joie de vivre.

La thérapie est un voyage d’autodécouverte et un processus de réconciliation avec soi-même.  La thérapie ne peut effacer le passé.  Elle va plutôt traiter le passé en fonction de ses effets sur le présent.  Elle vise à mettre à jour notre inconscient et à nous permettre de prendre conscience de notre façon d’être en relation avec les autres.  L’espace que fournit la thérapie est un lieu où l’on peut briser le silence, désamorcer ses mécanismes de défense et apprivoiser son monde intérieur.  Elle nous fournit l’opportunité de s’interroger sur soi – ce qui nous construit -, alors qu’accuser l’autre nous détruit.  La thérapie peut également nous aider à passer d’un mode émotionnel plus mature.  Autrement dit, être en mesure d’exprimer librement ses besoins, ses sentiments et ses émotions, plutôt que de les réprimer ou de les extérioriser d’une manière tordue ou bien explosive.  Un travail thérapeutique en profondeur réussi généralement à faire de nous des individus plus conscients, authentiques et transparents.

Dans un travail en profondeur – qui demande considérablement d’investigation de la part de la personne qui consulte – il ne s’agit pas d’analyser pour trouver des causes explicatives ou des responsables, mais bien de dénouer les éléments qui nous empêchent d’exister selon ce que nous sommes.  Accuser son père ou sa mère de ne pas nous avoir aimés autant que nous en sentions le besoin ne mène nulle part.  En revanche, on peut explorer en nous ce que cela a fait à notre cœur d’enfant.  De même, explorer l’origine de nos difficultés en cherchant à comprendre pourquoi n’est pas suffisant.  Mieux vaut sentir comment ces blessures du passé, accompagnées de leurs influences nuisibles, se manifestent, à notre insu, dans notre vie actuelle.  Et pour ce faire, il ne s’agit pas de dissoudre quelque chose qui s’est produit durant notre enfance, mais de dissoudre quelque chose qui se reproduit depuis l’enfance.

Pour tout travail thérapeutique en profondeur, un climat de confiance et de sécurité se doit d’être présent.  En effet, explorer notre monde souterrain peut nous conduire dans les ténèbres de nos plus lointains souvenirs et nous faire faire l’expérience de l’atroce terreur de la mort.  Cette impression que l’on va mourir est ressentie par l’enfant en nous qui, lorsque jeune, a dû refouler sa souffrance parce qu’elle était trop grande par rapport à ses forces d’alors.  Ressentir à nouveau cette souffrance lui rappelle qu’elle peut l’envahir totalement; c’est ce qui lui donne l’impression qu’il va mourir ou s’éclater en mille morceaux.  Mais l’adulte d’aujourd’hui – qui accompagne en thérapie le petit enfant en lui blessé – accompagné à son tour par un thérapeute en qui il a confiance, peut avoir accès à cette souffrance de jadis.  Si le rythme de la personne est respecté, rien n’émergera à la conscience avant que la personne ait les forces pour y faire face.  Respecter le rythme de la personne équivaut à travailler en douceur.  Mieux vaut séduire les mécanismes de défense que de les défoncer.  Ainsi, la personne se sent de plus en plus confiante, sécurisée et prête à lâcher, une à une, ses résistances.  De surcroît, à mesure que le travail se poursuit, la personne apprend de plus en plus à se confier et non à commenter sur ce qui l’habite.

Entreprendre un travail en profondeur est habituellement un travail à long terme.  L’évacuation de sa souffrance, restée longtemps muette, fait partie du processus, mais cela ne saurait suffire.  L’analyse de son vécu, avec son influence dans le quotidien, est également une composante essentielle du processus.

En somme, un travail en profondeur, s’il est bien réussi, produira chez la personne un état de mieux-être avec des répercussions bénéfiques, intégrées et durables dans tous les aspects de sa vie.  Cependant, n’oublions pas qu’un état de mieux-être n’est pas un but à atteindre, mais bien un état à bâtir et à habiter un peu plus chaque jour.

La voie sans issue

« Les autres s’arrangent pour que je me sente coupable de me choisir. Et ça marche. Je finis par faire plaisir aux autres et je me laisse tomber. C’est eux le problème; ils pourraient bien faire un effort! »

Les autres sont-ils vraiment un problème pour moi?

J’ai peur de faire de la peine à l’autre! J’ai peur de le blesser! J’ai peur qu’il vive du rejet! J’ai peur qu’elle tombe malade si je parle! Je dois la ménager! Je vais la faire mourir!

Mon inquiétude pour l’autre m’empêche de sentir ce qui se passe chez moi : j’ai peur de perdre la relation si j’ose le dire, si je pose mes limites, ou si j’exprime mes émotions!

Au fond c’est moi qui vis la peur du rejet, de perdre la relation et je projette cette peur sur l’autre, en étant convaincu qu’elle lui appartient. Si je parlais de moi, de ce que je ressens, cela pourrait donner : « J’ai tellement de peine à l’intérieur de moi. J’ai tellement été blessé souvent dans mon enfance. J’ai tellement mal d’avoir vécu le rejet ». S’inquiéter continuellement des émotions des autres est une façon de fuir notre propre souffrance.

Il est impossible de vivre une relation sans frustration car nous sommes tous des êtres distincts et que les choix de l’autre ne peuvent pas nous convenir à tout moment. Ce qu’il y a derrière est une peur existentielle de se choisir et de perdre la relation. Cette peur est souvent liée à une douleur d’abandon de la petite enfance ou une menace que l’enfant a vécu de perdre la relation. Je peux tenter de satisfaire les besoins de l’autre pour éviter de ressentir l’ampleur de cette peur, mais je risque de vivre frustration sur frustration et d’aller jusqu’à la dépression.

Assumer la satisfaction de ma vie, c’est me donner la liberté; assumer la satisfaction de la vie des autres, c’est risquer de me détruire. Cela ne peut se faire sans prendre le risque de faire face à nos peurs et de perdre des relations. Chaque être humain, au cours de son existence, sera confronté à plusieurs reprises à cette opportunité qui va le ramener à son droit fondamental : celui d’exister. Dès que je me choisis, je me donne le droit d’exister, je prends ma place.

Se choisir n’a rien à voir avec le narcissisme ou l’égoïsme. Se choisir, c’est de dire sa vérité sans se couper, en restant en contact avec sa vulnérabilité, contrairement à la personne narcissique qui ne pense qu’à elle et qui s’assure que tout tourne autour d’elle. Le narcissique ne se choisit pas pour évoluer, il est coupé des autres, il n’est pas concerné par les émotions d’autrui et préoccupé uniquement de sa personne.

C’est un piège en thérapie que je rencontre souvent. Les gens se détournent de l’enfant à l’intérieur d’eux qui souffre en silence depuis des années parce que personne ne s’est intéressé à sa détresse. Aujourd’hui, en thérapie, c’est l’adulte qu’ils sont devenus qui demande encore à l’enfant en eux de se comprendre, d’être raisonnable, de se taire. Si je laisse tomber, encore une fois l’enfant qui souffre en moi, je continuerai à souffrir et reproduire la souffrance. Les conséquences de ce choix vont s’avérer dévastatrices tant pour moi que pour tous ceux qui sont en relation avec moi.

Finalement, je ne peux changer mon passé, mais je peux en changer les conséquences dans ma vie d’aujourd’hui. Nous n’avons pas grand pouvoir sur les événements qui arrivent chaque jour, mais il nous est possible d’en avoir dans la façon d’y faire face et d’en atténuer les conséquences.

Petit témoignage d’un grand cheminement

Ce témoignage se veut un message d’espoir – et de grand amour- à ceux et celles qui, désillusionnés, ne parviennent plus à espérer connaître un jour la paix ni même un peu de bonheur, après avoir essayé comme moi médicaments, thérapies, ou encore la religion… Parfois, la souffrance nous oblige vraiment à remonter à la source.

18 novembre 2000, 43 ans. – Depuis maintenant 4 mois, je prépare bien discrètement une quatrième tentative d’un suicide qui passera inaperçue, camouflée sous le prétexte d’un travail à l’étranger. Du compte bancaire à la cessation du bail, tout est prévu. Il n’y a strictement personne dans ma vie et je ne suis dans la vie de personne; il se passera des mois, voire des années, avant que quelqu’un ne porte attention à mon absence. En ce samedi matin, la souffrance n’est plus tenable. Flacon de médicaments à la main, assise à mon bureau, je rédige un petit mot excusant mon acte… et mon regard s’échappe vers une revue, « Cheminement », qui m’attendait, depuis quand… Sur une page grande ouverte, des gens offrant toute leur aide… Je suis idiote de me faire une fois de plus un quelconque espoir; ça n’a jamais marché. Et… je compose un premier numéro, un deuxième… tout est fermé en ce samedi matin. Un dernier essai : Médecine énergétique et relation d’aide… pourquoi pas… Il m’attend chez lui.

J’espérais un vrai psychothérapeute dans un vrai bureau avec des diplômes au mur. François m’accueille dans sa cuisine remplie de soleil et de plantes, je me retrouve devant un café, des pantoufles tricotées aux pieds et un chat qui s’y frotte en ronronnant. Réticence et distance, puis je finis par avouer ce qui m’amène. Il pose deux ou trois questions et à mon étonnement, me décrit mon enfance, mon adolescence et la nature des sévices subis à tel ou tel âge. Il m’explique toutes ces mêmes théories que j’avais jadis étudiées en pédagogie. Et il m’écoute. Une heure, deux heures, trois heures. François m’écoute, me rassure quand je regarde l’heure… et m’écoute encore. Nouvelle réticence : ces traumatismes avaient causé des soi-disant blocages d’énergie qu’il pouvait débloquer. (Ben voyons, c’est quoi ces histoires de chakras et d’énergie qu’il me chante là?) Je le suis dans son bureau – un vrai -, pour un « traitement » : une heure de relaxation sur une table de massage. Yeux fermés, j’entends sa respiration alors qu’il se déplace autour de moi, rien de plus. Aucun effet, sinon un certain sentiment de détente. Je quitte sa maison avec un rendez-vous la semaine suivante. J’y retourne… avec l’intention de lui annoncer que c’était la dernière fois : je voulais un vrai psychothérapeute, membre d’une vraie association professionnelle. J’y suis restée. Il a continué à m’écouter. Au bout d’un mois, mon éternel mal de dos s’était suffisamment amélioré pour un traitement couchée sur le ventre. François se place à mes pieds. Un picotement au pied droit, puis à gauche, monte jusqu’au dos et y reste jusqu’à la nuit. À un autre traitement, un spasme secoue subitement une jambe, puis l’autre. Aujourd’hui, je n’ai plus mal au dos et ne boîte plus. Ce n’était pas toujours aussi facile. À chaque séance de placotage précédant un traitement, resurgissaient des souffrances soigneusement enfouies dans l’oubli. Il fallait ensuite « écouter » ce qui me venait à l’esprit durant le traitement. Un étrange voyage a commencé. Je me suis « vue » à l’âge de 15 ans… 3 ans… 18 mois… 12 mois. Ma mère m’a confirmé les détails concernant notre maison jadis : meubles, rideaux, bibelots, s’étonnant de ma drôle de mémoire. Mais ce n’était pas drôle. Plusieurs séances se sont passées les poings bien serrés devant le visage, avant d’accepter finalement de laisser jaillir la souffrance. Ça aura pris 4 mois. Ma vie n’a pas changé subitement lors d’une scène spectaculaire, il n’y a jamais eu de tambour ni fanfare pour marquer une guérison miraculeuse.  Les 7 mois passés à la cuisine et dans le « bureau » n’ont fait qu’enclencher un processus qui continue d’évoluer, années après années. Je n’ai pu que constater ici et là des changements, au fur et à mesure que les circonstances se présentaient : un peu comme si quelqu’un s’était ingénié à déplacer les objets dans votre maison, et que vous les découvriez au hasard en ouvrant un tiroir ou un placard. Je me souviendrai toujours de ce tout premier constat : je subissais au travail l’attitude et les comportements abusifs d’une collègue jouissant de la protection de la directrice. Lorsqu’elle ou un autre me tombait dessus, je me laissais blesser et humilier pour finalement quitter et me réfugier chez moi en pleurs. Ça durait depuis des années. Et un beau jour… elle s’est vue remise à sa place avec une fermeté pleine d’une nouvelle assurance, qui me sortait je ne sais d’où. Je ne sais pas laquelle des deux en fut la plus étonnée. Comble de surprise, elle a dû s’y prendre à deux fois pour que j’accepte… des excuses. Vous devinez la suite, tant au niveau professionnel que personnel. Permettez-moi une confidence plus familière : j’ai retrouvé le plaisir d’être femme… après 9 ans d’abstinence.

28 juillet 2003, 46 ans. J’ai quitté cet emploi où je croupissais depuis 17 ans sous une directrice arbitraire. J’ai réalisé un vieux rêve : je suis à l’université et entame (déjà!) ma dernière année au bac. J’ai un nouveau boulot avec équipe et directrice formidables que j’adore. La fibromyalgie qui me rongeait est disparue, j’ai délaissé les médicaments depuis deux ans. J’ai coupé les liens abusifs et toxiques, remis les pendules à l’heure avec certains membres de ma famille, et récemment créé une merveilleuse relation d’amour avec d’autres. Le reste suivra.

Ma vie, jadis si vide, s’enrichit de personnes que je chéris affectueusement. Le processus est enclenché, les résultats définitifs.

Pour vous, qui avez tout essayé, de grâce, croyez encore. N’abandonnez pas. Accordez-vous la chance d’aller d’abord à la source. Simultanément, la thérapie se fera, la découverte de cette énergie qui habite et anime votre corps vous rapprochera de ces Jésus, Bouddha et autres. Et un jour, peut-être serez-vous étonné comme moi de réaliser que les résultats sont ENFIN permanents. Offrez-vous la donc enfin, votre vie!!

(Et un p’tit merci à toi François C., mon M’sieur Energiser! J)

Anonyme

Oser être soi et pouvoir en rire… est-ce possible?

J’ai fini ma thérapie! Rassurez-vous, ce n’est pas parce qu’on va chez le psychologue que ça veut dire que l’on est fou… Au contraire, je dirais même que, dans certains cas, ça fait du bien d’en voir un plus malade que nous…

Cheminer, ce n’est pas toujours de tout repos et parfois il faut pouvoir en rire! Comment est-ce possible?

Je vous dirai que la première chose à faire est de consommer de l’humour… Il est très important de consommer de l’humour, car ainsi nous éduquons notre esprit à en faire.

Supposons que vous voulez apprendre à parler espagnol. Qu’allez-vous faire?

Vous allez fréquenter des espagnols, vous allez écouter des films en espagnol, vous allez lire en espagnol. Bref vous allez consommer de l’espagnol!

C’est la même chose pour l’humour!

Il faut en consommer pour « éduquer » notre esprit si on veut être quelqu’un de qui on dira : Hé qu’il est donc spirituel!

Il faut ensuite apprécier l’humour et ceux qui en font…

Êtes-vous le genre de personne qui fait la moue (dans le genre hannnnnnnn) lorsque l’on vous raconte une histoire drôle?

Ce n’est pas très fort! Lorsque vous agissez ainsi, vous êtes en train de faire fuir les comiques et ensuite vous vous plaindrez qu’il y a juste du monde ennuyant autour de vous…

Je conviens qu’il y a parfois des histoires qui sont plates! Mais en avez-vous une meilleure?

Hum… Facile de critiquer. N’êtes-vous pas toujours un peu comme ça dans tous les domaines de votre vie?

J’ai observé depuis plusieurs années que les blagues ou les humoristes qui ne nous font pas rire ou que nous avons carrément en aversion viennent toucher une corde sensible à l’intérieur de nous et que l’on pouvait s’en servir pour faire un peu d’introspection. Mais soyons plus précis.

Il y a des jours où les blagues sexistes antifemme me font beaucoup rire et d’autres jours où elles m’agressent! Pourtant ce sont les mêmes blagues! Alors qu’est-ce qui fait que je les reçois différemment?

C’est très simple : lorsque je suis fâchée contre un homme, je ne trouve pas cela drôle et lorsque j’ai réglé le problème et que je suis revenue à de meilleurs sentiments, je suis la première à raconter les histoires en question!

Il y a des blondes qui trouvent les blagues de blondes très drôles parce qu’elles ont une bonne estime d’elle-même et ne se sentent pas concernées par le côté niais associé aux blondes et les autres qui ont une piètre opinion d’elle-même qui se sentent offusquées parce que ça les touche dans le peu de confiance qu’elles ont en elles!

En général, les blagues à caractère sexuel font rire les gens qui sont à l’aise avec la sexualité et « titillent » ceux qui le sont moins!

Si une blague ne vous fait pas rire, au lieu de faire la moue, sautez sur l’occasion pour vous demander ce que ça vient toucher de vulnérable à l’intérieur de vous et concentrez-vous à le régler pour étendre votre réceptivité au rire et à l’humour!

L’afflux de sève

Purification d’ici

Pour les peuples iroquois et plusieurs autres nations autochtones, le premier signe annonciateur du printemps est le tonnerre qui réveille les érables et les encourage à laisser couler leur sève. Pour eux, mais aussi pour combien d’autres peuples, les rites joyeux du printemps étaient précédés de rites de purification. Ils remerciaient l’esprit de l’érable pour la douceur de son offrande et pour ses propriétés curatives. En effet, on utilisait d’abord l’eau d’érable comme purgatif pour nettoyer le système digestif des parasites accumulés durant l’hiver, comme tonique, puis on la faisait bouillir pour se régaler.

Ailleurs au Canada, il y a à peine une ou deux générations, le printemps était synonyme de grand ménage. On lavait et repeignait les maisons de la cave au grenier; on faisait bouillir des épices à ketchup dans du vinaigre pour purifier l’air et… il y avait la fameuse « purgation ». Cette tradition a commencé à disparaître avec l’influence accrue de la médecine allopathique et de la pharmaceutique. Mais ces médicaments n’éliminent pas nécessairement les parasites et les substances non digérées par notre corps, du moins pas complètement. La chercheuse et naturopathe Hulda R. Clark, originaire de Saskatchewan, avance même que les parasites sont la cause du cancer.

Purification en profondeur

Partout dans le monde, les civilisations et les gens près de la nature se purifient au changement de saison. Dans la tradition ayurvédique (ayurvéda = « science de la vitalité » qui vient de l’Inde), les processus de purification et de rajeunissement ont été perfectionnés au rang de l’art. Le panchakarma, qui signifie « science du rajeunissement ». Cette thérapie renverse les mécanismes de la maladie en permettant à notre système digestif d’éliminer les toxines. Dans sa forme la plus élaborée, le processus dure 40 jours. Il comprend un régime doux, la prise d’herbes, des lavements, des purgations et des massages. La majorité des étapes doivent être effectuées par des médecins ayurvédiques, sauf la première, soit la « purification des sens » effectuée par des praticiens formés en ayurvéda, et qu’on peut pratiquer à l’année longue, par soi-même dans certains cas.

La purification des sens comprend cinq traitements simples, efficaces et tellement relaxants! Le nasya nettoie les passages du nez et du troisième œil, améliore la respiration et sert entre autres à régler les problèmes d’allergies, de sinusites, de congestion et même de migraines.

Le gandus nettoie la langue, les gencives, les dents et les glandes salivaires. Il élimine les mucus accumulés, règle certains problèmes de mauvaise haleine et réduit les rides. On dit aussi qu’il rend la voix des gens plus douce… avis aux chanteurs et chanteuses.

Le karma purana oukarntarpan protège contre l’accumulation de cire et traite les irritations, infections et douleurs aux oreilles, tout en améliorant les fonctions de l’ouïe, la mémoire et le système nerveux. Il facilite la méditation.

L’akshitarpana traite merveilleusement les yeux fatigués par les nombreuses heures de travail passées à l’ordinateur ou les excès de soleil. À répétition, il atténue les problèmes de glaucome. Et il réduit des rides.

Enfin, le traitement le plus connu est sans doute le shirodara. Les plus grands salons de beauté du monde entier en font la promotion, mais souvent sans en connaître tous les bénéfices. En plus d’être extrêmement relaxant, il réduit les irritations du cuir chevelu, les pellicules, les excès de transpiration, mais aussi l’irritabilité et la colère.

Et je n’ai pas encore parlé des processus de purification ailleurs dans le monde, ni ceux pour la santé mentale, émotive et spirituelle… Ce n’est que partie remise.