Verdissons le centre-ville de Gatineau dès 2020

Enjeu

Le climat détermine de plusieurs manières la façon dont nous conce­vons, construisons et vivons dans nos villes. Avec les changements en cours, nous devons repenser nos habitudes urbaines, autant sur le plan personnel que sur le plan de l’aménagement de notre territoire.

Chaleur extrême, inondations, vents violents, pluies diluviennes et perte de la biodiversité en sont quelques exemples… Ces événements peuvent survenir à n’importe quel moment, et les zones urbaines et leurs résidents y sont particulièrement vulnérables. Le défi des changements climatiques présente toutefois une occasion d’améliorer la santé, la sécurité et la qualité de nos milieux de vie. Depuis 2017, le Conseil régional de l’environnement et du dévelop­pement durable de l’Outaouais (CREDDO) accompagne les communautés et les municipalités de la région dans l’adaptation aux changements climatiques en leur proposant des projets de verdissement urbain qui assureront la qualité de vie des générations actuelles et à venir.

Développé en 2017, le Programme Airouvert a pour objectif d’augmenter la qualité des milieux de vie et la durabilité des centres urbains au moyen du verdissement. Les projets réalisés en partenariat avec les communautés et ses acteurs locaux se distinguent par leur approche participative. Avec ces derniers, nous identifions les besoins et les problématiques liées aux changements climatiques et à la qualité de vie afin d’y trouver des solutions grâce aux arbres.

L’actualité du programme Airouvert

Pétition pour le verdissement de l’Île de Hull grâce à la plantation de près de 2 000 arbres

La communauté du centre-ville de Gatineau est fragilisée par de nombreuses problématiques écologiques, dont la plus importante est l’augmen­tation des îlots de chaleur. Cette problématique affecte le patrimoine et la santé de centaines de milliers de personnes chaque année au centre-ville, qu’ils y vivent, qu’ils y travaillent ou qu’ils ne soient que de passage. 

La solution? Une étude de faisabilité que le CREDDO a réalisée en 2018 en collaboration avec la Ville de Gatineau et l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT). Cette solution s’est avérée être la plus efficace et la moins coûteuse en ce qui a trait à l’adaptation pour le secteur concerné. En sachant que les arbres procurent de nombreux bénéfices comme l’embellissement des quartiers, le rafraîchissement de l’air et la captation de CO2, il ne reste qu’à passer à l’acte.

En signant cette pétition, vous signifiez votre intérêt envers le verdissement du centre-ville et vous confirmez qu’il y a urgence d’agir.

Lien pour signer la pétition

https://www.change.org/p/creddo-pour-le-verdissement-du-centre-ville-de-gatineau-dès-2020?

Les arbres comme solution

Plusieurs solutions sont mises de l’avant en vue de s’adapter à ces changements. L’arbre reste la meilleure technologie pour y arriver avec un excellent rapport avantages-coûts!

Effectivement, l’arbre en milieu urbain procure de nombreux services écologiques, sociaux, esthétiques et économiques.

DURABLE
Durée de vie de 20 ans à 150 ans s’il est bien choisi

EFFICACE
Peut séquestrer jusqu’à 250 kg de CO2

COMPACT
Nécessite seulement 9 m2 d’espace au sol

ESTHÉTIQUE
Apporte un plus-value à un quartier

Ils améliorent notre qualité de vie

Les arbres améliorent la qualité de vie des quartiers tout en embellissant l’espace, purifiant l’air, offrant un refuge à la biodiversité, réduisant les coûts énergétiques et favorisant le bien-être physique et mental. Il s’agit d’une solution d’investissement à long terme aux retombées mesurables.

www.creddo.ca/programmeairouvert  | www.creddo.ca

Trouver le sens de sa vie

Aimeriez-vous connaître le sens de votre vie? Je l’ai découvert en lisant plus de 500 livres traitant de développement personnel.

Quand votre vie a un sens, vous avez motivation d’avancer chaque jour. Vous persévérez dans la joie comme lorsque vous courez un marathon. L’excellence vous anime. Vous êtes heureux.

Depuis que j’ai trouvé le sens de ma vie, ma confiance en moi est bien meilleure. Je saisis les occasions, profite des bons moments et redonne aux gens autour de moi.

Le bonheur
Je crois que le secret du bonheur est le développement personnel. L’être humain est fait pour grandir, pour devenir une meilleure personne. Les enfants n’en sont-ils pas la preuve?

En effet, les enfants apprennent, et, comme eux, j’ai décidé de ne jamais cesser d’apprendre. Vous pouvez apprendre le bonheur, la joie, la productivité, le leadership, la cuisine, tout finalement parce que toute compétence s’apprend et s’améliore.

Être heureux demande de garder son cœur d’enfant et de rêver grand pour le bien de sa communauté. Pourquoi vivre une vie ordinaire quand nous sommes des êtres extraordinaires?

Trouver la clé pour ouvrir son monde intérieur
La meilleure façon de trouver le sens de sa vie est d’avoir un idéal, une belle et grande idée qui soit parfaite. L’idéal est comme un aimant qui tire vers le haut. Et puisque l’idéal est impossible à atteindre, vous progressez à l’infini. Un exemple d’idéal peut être la protection de la biodiversité par le biais de l’innovation. Les mots protection, biodiversité et innovation sont sans limite, alors ils vous permettent de cheminer inépuisablement.

Il est préférable de n’avoir qu’un seul idéal pour un maximum d’efficacité. Lorsque j’étais jeune, je voulais devenir vulgarisateur scientifique. Mon idole de jeunesse était Charles Tisseyre de l’émission Découverte à la télévision de Radio-Canada. J’ai donc fait mon baccalauréat bidis­ci­plinaire en communication et en sciences politiques à l’Université d’Ottawa. Puis, j’ai fait un master en changements climatiques à l’Université d’Aix-Marseille. À mon retour à Gatineau, je me suis retrou­vé devant un dilemme : j’avais à cœur l’environnement, le leadership, la bourse, la spiritualité et parler en public. J’avais trop d’idéaux. J’ai donc dû faire un choix : celui de devenir conférencier idéaliste. Je me suis rendu compte que je ne pouvais exceller dans deux domaines à la fois, les changements climatiques et les conférences. Depuis que je n’ai qu’un seul idéal, celui de faire du développement personnel vers le progrès et la prospérité, j’ai le vent dans les voiles.

Le moment parfait
Il n’y a jamais eu un meilleur moment que maintenant dans l’histoire pour apprendre, trouver un sens à sa vie et aller au bout de ses rêves. Toute personne qui fréquente une bibliothèque municipale a accès à une mine d’information et peut parfaire son éducation. Il suffit d’avoir le désir d’explorer les possibilités inconnues de l’existence.

Non au gazon conventionnel

Les travaux à réaliser et les comportements à adopter dans la maison pour réduire notre empreinte écologique sont de mieux en mieux connus. Mais qu’en est-il des espaces extérieurs? Cours,  jardins, terrasses et bassins ne sont pas à négliger. Quelques améliorations bien adaptées aux spécificités (climatiques, géographiques, pédologiques, etc.) du site pourraient y encourager la biodiversité locale, permettre un entretien minimum, optimiser l’utilisation de l’eau de pluie et créer des zones de fraicheur… Sans faire appel aux produits chimiques synthétiques.

L’article suivant, que nous vous présentons qui a été écrit par l’équipe de Écohabitation, n’aborde qu’un de plusieurs aspects qui touchent l’aménagement paysager. Nous avons placé à la conclusion de cet article les nombreuses autres réponses à vos questions que vous pourrez trouver sur son site Internet. Nous souhaitons que cet article vous inspire!

NON AU GAZON CONVENTIONNEL!
Tonte, fertilisation, arrosage…

La pelouse (gazon Kentucky) rend esclave et n’est aucunement écologique. Plusieurs couvre-sols peuvent être plantés comme solution de rechange.

Le gazon Kentucky rend esclave et n’est aucunement écologique. S’il est net, propre, protège contre l’érosion et offre une aire de jeu, il possède aussi de nombreux inconvénients :

• dans certaines régions, l’arrosage du gazon, qui nécessite environ 4 à 5 litres d’eau par m², est responsable du gaspillage de grandes quantités d’eau potable
• il nécessite beaucoup d’entretien (tonte régulière)
• dans les sols non adaptés, l’engrais chimique est souvent nécessaire. Il est donc en partie responsable de la pollution des nappes phréatiques, des cours d’eau, de l’air et des sols
• il uniformise les paysages

Autre option
Privilégier les couvre-sols qui nécessitent peu ou pas d’entretien.

A. LES PRAIRIES FLEURIES

Avantages des fleurs des champs indigènes :

• résistent à la sécheresse et aux périodes très humides
• s’adaptent à tous les types de sol (sec, humide, rocailleux…), exposées au soleil ou à l’ombre
• grande diversité, effets multiples et couleurs variées
• possibilité d’étaler différentes floraisons pendant la saison
• pas d’entretien (une fauche par an)
• attirent papillons, oiseaux, abeilles
• éloignent les pucerons et autres insectes nuisibles
• aucun engrais nécessaire

Inconvénient  :  prévoir cinq ans pour passer d’un gazon homogène à la prairie fleurie.

B. LES COUVRE-SOLS

Par exemple  :  quatre-temps ou cornouiller du Canada (fleur blanche), buchloé faux-dactyle ou herbe à bison (fleur rose), fétuque ou trèfle nain (effet très vert).

Avantages  :
• améliorent la qualité du sol
• résistent à la sécheresse, aux zones ombragées et aux sols humides
• ne nécessitent pas de tontes, d’herbicides
• empêchent la prolifération des mauvaises herbes. Les tiges courent à même le sol; il est donc très difficile pour les autres plantes de pousser au travers
• résistent au piétinement
• fixent l’azote
• réduisent l’évaporation de l’eau au niveau du sol
• préviennent l’érosion provoquée par le ruissellement
• existent dans une grande variété de formes, couleurs, volumes et effets.

C. LA PELOUSE ÉCOLOGIQUE
Si, malgré tout, on ne trouve pas son bonheur parmi les prairies fleuries et les couvre-sols, et que l’on tient absolument à avoir une pelouse, on optera pour une pelouse écologique. Elle se distingue de la pelouse traditionnelle en permettant à la diversité biologique de s’exprimer librement. Elle repose donc sur un équilibre écosystémique… Sans engrais!

Quelques conseils
• accepter le fait que les mauvaises herbes ne sont pas forcément nocives pour la pelouse (par exemple, le trèfle favorise la fixation de l’azote atmosphérique et joue le rôle de fertilisant)
• ratisser pour ramasser les débris (gazon mort)
• aérer la pelouse pour diminuer le compactage du sol, pour augmenter sa capacité de rétention d’eau et pour améliorer la circulation d’air aux racines
• après l’aération, et avant de semer, étaler une couche de compost pour nourrir la terre
• réensemencer chaque année les zones dégarnies – la pelouse clairsemée favorise l’apparition de mauvaises herbes
• favoriser un mélange de graminées avec trèfle (diminue le besoin de fertilisants)
• vérifiez que le pH se situe entre 6 et 7 (si inférieur à 6, ajouter de la cendre de bois à la chaux)
• tondre le gazon haut (8 cm/3 po) – il empêche ainsi la pousse de mauvaises herbes et ombrage le sol, ce qui retient l’humidité et favorise le développement des racines
• aiguiser les lames de tondeuse pour éviter de déchirer les brins d’herbe – ce qui rendrait la pelouse plus sensible aux maladies et aux insectes
• laisser les résidus de gazon coupé sur le sol – cela réduit l’utilisation d’engrais et limite la quantité d’ordures ménagères.

À savoir : pendant la sécheresse, le gazon jaunit, mais ne meurt pas! Nul besoin de l’arroser, il reverdira avec les pluies.

D. LES INSECTES
Trop souvent considérés comme nuisibles, on oublie que certains insectes peuvent être de véritables alliés dans le jardin. Par exemple, les vers de terre favorisent une bonne aération du sol et la transformation des matières organiques. Les coccinelles se nourrissent en moyenne d’une centaine de pucerons par jour, ce qui en fait un insecticide très efficace, peu coûteux et écologique. (On peut en trouver dans certaines jardineries et dans les magasins spécialisés). Les crapauds se nourrissent de limaces, perce-oreilles et autres insectes. L’utilisation de pesticides peut les faire disparaître, et leur tâche devra être effectuée par votre main ou des produits. Il est donc bien de penser son aménagement de manière à préserver ces espèces animales.

PELOUSE ÉCOLOGIQUE VS TRADITIONNELLE

Pelouse écologique

Activité biologique intense dans le sol
Traitements naturels – les prédateurs naturels contrôlent les infestations, la hauteur du gazon le protège
Biodiversité végétale
La vie du sol et la vigueur des plantes s’améliorent constamment
Des organismes vivants décomposent les tiges coriaces, telles que le chaume. Les racines profondes rendent le gazon résistant à la sècheresse

Pelouse traditionnelle

Faible activité biologique du sol
Traitements chimiques (insecticides et fongicides)
Monocultures, avec herbicides sélectifs
La pelouse devient de plus en plus vulnérable
Les engrais chimiques favorisent le chaume et la sècheresse

SAVIEZ-VOUS QUE…
• Pendant l’été, 1/3 de l’eau résidentielle (potable) est utilisée pour le jardinage, alors que l’eau de pluie récupérée est idéale pour les plantes.
• Au Québec, 380 l d’eau potable sont consommés par personne par jour, alors qu’en France, la consommation d’eau potable est plutôt de l’ordre de 150 l/p/j.

Au Québec, la consommation d’eau potable double durant la saison estivale. Cela est causé en partie par l’arrosage des pelouses et des plates-bandes.

Utilisé à plein régime, un boyau d’arrosage débite 1 000 litres d’eau potable à l’heure, soit l’équivalent de la consommation d’eau recommandée pour une personne pendant près d’un an et demi!

AUSSI À LIRE SUR LE SITE DE ECOHABITATION.COM
• Avant de commencer l’aménagement
• Aménagement extérieur
• Agriculture urbaine
• Aménagement
• Aménagement paysager
• Biodiversité
• Cour et jardin
• Eau de pluie
• Eau potable
• Espaces verts
• Gestion de l’eau
• Jardin écologique
• Plantes indigènes
• Récupération eau de pluie
• Terrasse végétalisée
• Végétation

Source : ÉCOHABITATION

Réduire notre empreinte écologique pour notre bien commun et pour celui de notre unique refuge : la planète bleue

Les signes et les symptômes de l’impact des activités humaines sur la biosphère sont apparents : dérèglements climatiques, disparition de la biodiversité, pollution, espèces envahissantes, etc. Les écosystèmes marins sont aussi affectés, notamment par les déchets plastiques et par la surpêche, qui sont des consé­quences directes de notre surconsommation. J’ai traversé cette année l’Indonésie en sac à dos, et l’état des océans et, surtout, celui des coraux m’a bouleversé. Les organismes vivants ont avant tout besoin d’air pur et d’eau potable, et ni l’argent ni la technologie ne pourront les remplacer. En divers lieux sur notre planète, ces ressources fondamentales sont en péril.

1

À la suite des nombreuses rencontres internationales sur le climat, le changement social attendu peut nous paraître lent, voire dérisoire. ­ Les gouvernements sont plus réceptifs aux doléances de l’industrie et des multinationales qu’aux impératifs environnementaux. Trop occupés à préserver un système économique à bout de souffle qui profite à une minorité, ils donnent à leurs programmes environnementaux une envergure trop limitée. Cela veut dire que le véritable pouvoir de décision revient aux citoyens. Par conséquent, un peu partout sur la planète, des mouvements s’organisent, des associations se créent et des personnes se mobilisent afin de promouvoir un système social plus solidaire, une agriculture saine et respectueuse de l’environnement et des actions citoyennes basées sur les 3 R (réduire, recycler, réutiliser). Cette tendance est en cours; elle est nécessaire, et son influence fait boule de neige. Les pays scandinaves, entre autres, posent des jalons (voir le documentaire « Demain », de Mélanie Laurent et Cyril Dion), et nos élus devraient suivre leur exemple.

2

Chaque geste compte pour freiner et, si possible, renverser cette surconsommation qui est à l’origine de nombreux problèmes qui affectent notre santé et notre environnement. Le simple citoyen a le pouvoir de décider de consommer moins et d’agir de façon responsable, forçant ainsi l’industrie à produire et à proposer des produits moins dommageables pour l’environnement. Ces gestes quotidiens pourront, à terme, inverser la tendance. On pourrait, par exemple, réduire et réutiliser les sacs de plastique (et les produits en matières plastiques en général) qui peuvent subsister dans l’environnement durant plusieurs centaines d’années (les sacs en plastique sont aujourd’hui interdits dans plusieurs pays); éviter le gaspillage alimentaire; réduire la consommation de produits tels que les pesticides, les herbicides, les nettoyants de tous genres et les cosmétiques, qui aboutissent inéluctablement dans nos cours d’eau et, par conséquent, dans l’eau que nous buvons, et en disposer de façon adéquate; préférer des produits réutilisables aux produits jetables; réduire la consommation des énergies non renouvelables et le gaspil­lage de l’eau; choisir les produits avec le minimum d’emballage; favoriser les produits locaux à faible bilan carbone; louer ou emprunter les matériaux et les équipements qu’on n’utilise pas au quotidien au lieu de les acheter; réparer au lieu de jeter à la première panne; éviter l’achat frénétique des plus récents modèles, car le bilan carbone dépend beaucoup de leur durée de vie; offrir plutôt des cadeaux dématérialisés tels que des billets de spectacle, de concert, d’événement sportif ou encore une invitation au restaurant, un abonnement ou une carte-cadeau pour une activité particulière; utiliser les transports publics ou le vélo; choisir des automobiles moins énergivores (pourquoi tant de VUS sur la route?).

3

Un nouveau mouvement de conscientisation environnementale est en marche à l’échelle planétaire. L’avenir nous dira si nous avons été suffisam­ment proactifs. En attendant, nous sommes tous liés par un destin commun, une cause supérieure que nous avons en commun. Toute action privilégiant l’égoïsme ou la cupidité est contre nature.

Consultez : Avaaz, le monde en action (https://secure.avaaz.org/fr/)