Guérir sa vie

Toutes mes années de réflexion ainsi que toutes les découvertes que j’avais faites, je me devais de les partager avec le plus grand nombre de personnes possible, mais comment? Il fallait que je réussisse à mettre en place un concept de santé globale adapté.

Après des heures de réflexion dans la nature, l’application de ce concept m’est apparu comme étant la solution.

L’objectif premier de cette approche ne se résume pas uniquement à guérir une maladie comme étant un élément isolé, mais bien comme le symptôme d’un déséquilibre touchant la personne dans son entier. Ce concept aurait pour nom Guérir sa vie.

Son but est d’aider la personne à reprendre le volant de sa vie bien en mains en comprenant pourquoi cette maladie a pris place en elle, ce qu’elle doit faire pour en stopper la progression, pour se guérir et mettre en place une hygiène de vie capable de prévenir l’apparition de nouvelles maladies.

La santé en six points

Le concept de santé globale Guérir sa vie porte sa réflexion sur les six points suivants, domaines de notre vie que l’on doit questionner avec conscience afin de pouvoir repérer quels sont nos indicateurs de santé et de maladie.

  • L’alimentation

Voilà la première piste à explorer. La personne est invitée à devenir consciente de sa façon de manger, de la qualité des aliments qui entrent dans son assiette ainsi que des émotions qui sont associées au fait de manger. « Est-ce que tu manges tes émotions? ». Voilà une question à laquelle chacun de nous doit répondre.

  • Le stress

Quelle place occupe le stress dans votre vie? Ici, je m’intéresse surtout aux petits stress anodins qui passent trop souvent inaperçus. La gestion du stress est aussi une question de gestion des émotions : colère, tristesse et de la surchauffe des cerveaux.

  • Le mouvement

Dans l’application du concept de prise en charge de sa vie, l’activité physique est primordiale. Comment bouger sans devenir des martyrs? Il faut d’abord bouger intérieurement, se mettre en action et, tout comme pour l’alimentation, retrouver son centre et son instinct pour découvrir le type d’exercices approprié pour nous.

  • L’environnement

On ignore trop souvent que notre habitat peut être à l’origine de nombreux problèmes de santé : moisissures, champs électromagnétiques, micro-ondes, etc. Voilà autant d’éléments dont il faut tenir compte dans notre quête de guérison.

  • La spiritualité

La spiritualité est pour moi synonyme de la réflexion que l’on porte sur le sens de sa vie. Est-ce que votre vie fait du sens? Dans quelle direction allez-vous? Quels sont vos objectifs? Toutes ces questions et bien d’autres encore doivent trouver réponse.

  • La génétique (nos ancêtres et notre code génétique)

Notre monde rapide a vite fait d’oublier ses ancêtres. Par l’intermédiaire du méridien du rein, la médecine chinoise nous rappelle que ceux et celles qui nous ont précédés ont non seulement laissé des traces génétiques, mais aussi des traces émotives en nous. Plusieurs conflits actuels viennent de vieilles lésions familiales. Chaque personne est donc invitée à faire un bilan généalogique durant son voyage intérieur.

Dans les chroniques qui vont suivre, nous allons explorer ensemble ces points un à un, nous allons même les décortiquer afin de vous aider à mieux les maîtriser, à jouer avec chacun d’eux pour vous permettre de maintenir l’équilibre dans votre vie, pour vous aider à guérir votre vie.

Anecdote

Durant un stage en recherche, je demande au pathologiste responsable comment il explique le fait que les gens attrapent la grippe après avoir eu froid aux pieds. Pour toute réponse, il me dit : « Je ne le sais pas! ». Je restai bouche-bée! Dans mon esprit, la science venait d’en prendre un coup. J’ai trouvé plus tard la réponse avec la médecine chinoise, qui nous enseigne qu’un coup de froid peut amener un déséquilibre dans les circuits d’énergie du méridien rein-vessie ouvrant la porte à une faiblesse potentielle des autres méridiens, dont celui du poumon.

Réflexions :

« Bien que le cours de médecine se déroule sans histoire, déjà l’autre côté des choses m’attire. » Jean Drouin

« Chaque être humain porte un trésor. À nous de le découvrir. » Gilles Vigneault

« Si l’ennemi est trop fort, reculez, et s’il faiblit, revenez, mais demeurez toujours là en évitant judicieusement tous les tirs. » Mao Tsé Toung

« Tout se tient dans l’Univers, ici encore la médecine chinoise l’avait observé bien avant nous. » Jean Drouin

Les champs électromagnétiques (CEM), un enjeu sur notre santé

Je reviens d’une fin de semaine de formation continue avec les naturopathes agréés du Québec. Un sujet à la table, était l’enjeu des champs magnétiques dans notre environ­nement quotidien et notre santé.

James McConnell copropriétaire de chez Sol, fait beaucoup de recherche personnelle à ce sujet : conférences, livres, articles de journaux, etc. Bref, il est très informé sur l’impact des champs électromagnétiques (CEM), les radios fréquences et les champs électriques sur la santé.

Nous baignons dans un monde électromagnétique que nous connaissons à peine.

Aujourd’hui, personne ne nous contredirait sur l’impact de la cigarette, la fumée secondaire, les pesticides, l’alcool au volant, l’alcool pendant la grossesse, une relation sexuelle non protégée, etc. Sommes-nous aussi ignorants ou indifférents vis-à-vis les CEM, comme nous l’étions dans le passé envers ces dangers reconnus de nos jours?

Qu’attendons-nous pour agir? Déjà beaucoup d’êtres humains sont incommodés par des symptômes liés aux champs électromagnétiques (CEM) et restent sans ressources. Selon des études, ils créent des malaises tels que des hypersensibilités qui s’expriment par des maux de toutes sortes et même des cancers du sein, leucémie, incidence accrue de l’Alzheimer, des possibilités de baisse de la capacité de raisonnement, jugement, mémoire, apprentissage et comportement et bien d’autres.

Nos cellules réagissent à ce bombardement de CEM. Et cette exposition quotidienne se fait de façon insidieuse, imperceptible et n’est pas atténuée par les obstacles.

L’exposition aux champs électriques, elle, est invisible mais atténuée par les obstacles physiques, et perceptible par la peau. Elle diminue d’intensité selon la distance et selon les sources. Dès qu’un fil est sous tension, il émet un champ électrique.

Nous parlons donc ici des sources de champs électromagnétiques à basses ou hautes fréquences tels que : les lignes hydro électriques, nos ordinateurs, les téléphones cellulaires, les téléphones sans-fils, les tours de cellulaires, les fours micro-ondes, nos appareils électriques, etc.

Avant les années 40-50, pas si loin de nous, ce n’était pas une préoccupation. La vie était beaucoup plus simple qu’aujourd’hui. La liste des facteurs de risque pour la santé liés à notre environnement n’était pas du même ordre.

Sommes-nous prêts à faire confiance aux standards proposés par les gouvernements, Santé Canada, l’Organisation mondiale de la Santé? Sommes-nous prêts à payer ce prix? Comme par exemple les compteurs intelligents d’Hydro-Québec, installés sans bien connaître les risques qu’ils auront sur notre santé. En Europe, les normes reliées aux champs magnétiques sont beaucoup plus sévères.

Quelques solutions s’offrent à nous : Mettre le cellulaire en mode « avion » et le porter sur soi le moins possible, débrancher le plus possible vos appareils électriques (petit four, télévision, micro-ondes, éviter d’installer un téléphone sans fil dans la chambre à coucher, débrancher l’ordinateur pour la nuit, faire faire une évaluation de votre maison par un expert en électromagnétisme environnemental.

À suivre…

NOTA : James McConnell et Marie Couture, ND.A, co-propriétaires de l’épicerie Santé Sol, ont écrit cet article ensemble.

Est-ce une confiance aveugle?

Les champs électromagnétiques (CEM), un enjeu sur la santé (la suite)

Il n’y a plus de fin à ce bombardement insidieux des champs électromagnétiques. Maintenant, aveuglés par la technologie et le côté pratique qu’ils apportent, on se laisse tenter par tous ces gadgets disponibles, Bluetooth entre autres (technologie sans fils). Nous acceptons cette technologie car nous avons l’impression qu’ils vont nous libérer du temps. On ne questionne même pas l’innocuité et l’impact qu’ils ont sur notre santé physique et mentale. Des facteurs de risque qui s’ajoutent sournoisement à la liste déjà longue de nos mauvaises habitudes de vie.

En plus, on consomme ces objets qui vite deviennent désuets pour être remplacés par d’autres plus performants, mais pas moins toxiques pour notre santé.

Dans nos maisons, on se croit à l’abri des CEM. Chauffage radiant électrique (plafonds, planchers), maisons sous des lignes de haute tension, etc. Sans nommer les trois écrans plats, les cellulaires de chaque membre de la maison, les laptops, etc. Lors de l’achat d’un laptop, demandez au vendeur celui qui émet le moins de champs électromagnétiques ou s’il y a des mesures à prendre pour se protéger des CEM.

Savez-vous que maintenant il y a même dans vos appareils ménagers comme la laveuse et la sécheuse, le lave-vaisselle et tous les autres appareils ménagers, un mécanisme sans fil qui nous permet d’avoir l’heure exacte d’utilisation par l’entremise du compteur intelligent d’Hydro-Québec?

Hydro-Québec veut installer un compteur intelligent à chaque maison. À l’heure actuelle, il y a des projets pilotes comme dans le quartier Villeray à Montréal qui est soumis à cette mesure. Pour qu’il ne soit pas installé à votre domicile, vous devrez payer un montant initial et finalement un forfait mensuel.

Les compteurs intelligents sans fil provoquent une vive controverse au sein de groupes scientifiques. Le Dr David Carpenter, professeur de santé publique à l’université d’Albany (New York), ses collègues et des professionnels de la santé dénoncent le manque d’information sur le développement d’hypersensibilités électromagnétiques après l’installation de ces compteurs.

Ces compteurs émettent des micro-ondes pulsées atypiques qui n’ont jamais été prouvées sans effets secondaires. Ces décharges de micro-ondes qui durent des millisecondes et qui se répètent de 9 à 190 mille fois par jour, dépendamment du temps de la journée intense ou moins intense, multiplient l’exposition et les facteurs de risque.

Tant que les problèmes reliés aux CEM ne nous touchent pas directement, il est bien sûr que nous occulterons cette question. Surtout aussi à cause de la subtilité des symptômes et qu’ils se manifestent souvent à retardement, lorsque le mal est déjà implanté. Ils peuvent se manifester par des maux de tête de légers à violents, des engourdissements, des pertes d’équilibre, des problèmes de vision, des pertes de mémoire et bien d’autres symptômes.

Pour plus d’informations sur les CEM, Le magazine « La Maison du 21e siècle » avec ses articles de Stéphane Bélainski (Expertise Électromagnétique, Environnementale 3E) et Le journal Vert sont de très bonnes sources.

James McConnell et Marie Couture, ND.A

Copropriétaires chez Sol Épicerie Santé www.solbio.ca

L’épi…….…quoi? L’épigénétique ou la primauté de l’environnement dans l’expression des gènes

L’épigénétique est une nouvelle branche de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité des gènes.

Simplement, en d’autres termes, l’épigénétique par le préfixe « épi » qui veut dire au-dessus de, signifie au-delà de la génétique.

Le concept révolutionnaire de l’épigénétique est que les gènes ne peuvent s’activer ou se désactiver d’eux-mêmes. Ils ont besoin d’un signal environnemental. Par exemple : les gènes associés au cancer ne peuvent s’activer d’eux-mêmes, ils ont besoin d’un signal environnemental.

Depuis la découverte des gènes (ADN) en 1953 par Watson et Cricks, on croyait à tort que nous étions victimes de nos gènes, de notre hérédité. Après plus de 10 ans de recherche sur le génome humain, de nouvelles informations démontrent l’invalidité du déterminisme génétique. Seulement 5 % des maladies seraient de vrais défauts génétiques s’exprimant alors dès la naissance. 95 % de la population possèdent des gènes adéquats. Cependant des facteurs environnementaux peuvent affecter l’expression de leurs gènes pourtant normaux… et permettre l’apparition de maladies telles que le diabète, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires, divers cancers…

Ces influences environnementales peuvent modifier les gènes sans en changer leur structure de base. Ainsi pour chaque gène, on a répertorié la possibilité de plus de 2 000 variations. Ces variations étant transmissibles aux générations futures.

Deux expériences convaincantes

Ces deux souris Agouti âgées d’un an ont les mêmes gènes et cependant, leur expression génétique est toute autre. L’une a un pelage jaune, est obèse, diabétique et est sujette au cancer comme le sont habituellement les souris Agouti. L’autre souris a le pelage brun, non obèse, et présente peu d’incidence au diabète et au cancer. Cette dernière est issue d’une mère Agouti ayant reçu pendant la gestation une alimentation riche en suppléments tels l’acide folique, B12, bétaïne et choline. Ces substances ont la particularité d’intensifier les liaisons des protéines régulatrices des chromosomes, ceci ayant pour effet de modifier ou d’inhiber l’expression génétique.

Que penser encore des travaux surprenants effectués par John Cairns en 1988. Il a mis des bactéries incapables de digérer le lactose dans un milieu où la seule nourriture disponible pour survivre était justement le lactose. À son grand étonnement, les bactéries ne sont pas mortes, elles se sont même multipliées. Dans cet environnement hostile, elles ont réussi à créer de nouveaux gènes leur permettant de produire l’enzyme nécessaire à la digestion du lactose. Cette expérience a dérangé les dogmes génétiques de l’époque où l’on croyait que les mutations génétiques n’étaient que le fruit du hasard.

Quels sont donc ces stimuli ou signaux environnementaux pouvant modifier nos gènes pourtant adéquats pendant les 20…30…40…50…60…premières années de notre vie?

Ils incluent nos choix alimentaires, notre consommation d’alcool, drogues, tabac, notre capacité à éliminer les diverses toxines provenant de notre environnement extérieur et intérieur. Si vous n’êtes pas convaincus que nous vivons dans un environnement toxique, sachez que le cordon ombilical d’un bébé naissant contient plus de 280 subs­tances toxiques. Vos pensées, vos émotions, vos croyances conscientes et inconscientes sont transformées en champs électromagnétiques et en sécrétions de neuropeptides qui baignent vos tissus incluant vos gènes et affectent instantanément votre biologie. Même la réalité émotionnelle de votre mère ayant façonné votre vie intra-utérine fait partie des signaux environnementaux affectant votre vie actuelle.

Vos cellules baignent-elles dans un environnement chronique de stress, de peur, de peine, de colère, ou dans un environnement de support, de confiance, de joie ou d’amour? Qu’en est-il de votre environnement biomécanique?

Les accidents, les chutes, les traumatismes physiques incluant ceux de l’enfance peuvent laisser leurs empreintes dans votre structure corporelle et affecter les diverses fonctions cellulaires. La matrice corporelle vivante, via son tissu conjonctif forme le cytosquelette (squelette cellulaire) qui rejoint le squelette nucléaire (noyau de la cellule) abritant les gènes. Ce réseau microscopique squelettique participe activement à toutes les réactions biochimiques cellulaires. Structure et fonction sont intimement liées. Fascinant n’est-ce pas?

Tous ces facteurs environnementaux affectent votre langage cellulaire. Votre style de vie favorise-t-il le langage de la résistance à l’insuline précurseur du diabète ou bien le langage inflammatoire lié au développement de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires, de la dégénérescence du cerveau, l’arthrite…Toute personne qui a un excédent de poids est une personne inflammée et cela, même si elle est sans symptôme. De nombreuses maladies qui engloutissent les budgets en santé peuvent être prévenues.

Faites l’inventaire de votre écosystème personnel. Quels sont les aspects que vous pouvez améliorer? Quels sont les endroits où vous avez besoin du support d’une personne ressource, d’un professionnel de la santé? S’il existe des situations que nous ne pouvons changer directement, nous pouvons parfois en changer notre perception intérieure et maximiser ainsi notre biologie.

Soyons proactif maintenant. Osons prendre nos responsabilités sans attendre l’apparition de symptômes, de douleurs. Les pilules miracles n’existent pas. Elles ne peuvent remplacer la correction des causes diverses.

Meilleurs vœux de conscience et de persévérance à tous.

Activons nos gènes santé!

• Alimentation quotidienne équilibrée, protéines, légumes variés minimum 5-7 t/jour, noix, fruits, eau, peu ou pas de produits laitiers, peu de féculents.

• Repos, détente, exercices.

• Faites tester votre vitamine D3 afin de supplémenter adéquatement.

• Soyez conscients de vos pensées, de vos émotions.

• Prenez soin de votre structure corporelle.

• Supportez vos fonctions de détoxination.

• Cultivez le bonheur dans toutes les sphères de votre vie.

Références :

Lipton Bruce – La biologie des croyances

Church Dawson – The genie in your genes

Pert Candace – Molecules of emotions

Ingber Donald – Mechanobiology and diseases of mechanotransduction

Lagacé Jacqueline – Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation

Oschman James – Energy medicine, the scientific basis

www.netmindbody.comwww.awakeningpotentials.com

Protéger la santé des enfants vulnérables

Le Rassemblement Électro-Sensibilité Québec (RESQ) salue le dépôt aujourd’hui par le député de la circonscription de Borduas, M. Simon Jolin-Barrette, d’une pétition de 1 100 signataires réclamant des accommodements permettant aux enfants et adolescents électrohypersensibles (EHS) du Québec de fréquenter l’école sans nuire à leur santé.

Le recours aux technologies câblées ainsi que l’interdiction des technologies sans fil sont des mesures déjà mises en place dans les écoles et garderies de certains pays, ou en voie de l’être (voir l’annexe). Par exemple, en France, depuis 2016, le Wi-Fi est interdit dans les garderies et encadré au primaire. À partir de septembre 2018, l’usage du cellulaire y sera  interdit au primaire et au secondaire. Aux États-Unis, le Maryland recommandait fin 2016 la réduction du Wi-Fi à l’école. De plus, le Département de la Santé publique de la Californie publiait avant les Fêtes des recommandations sur l’usage prudent du cellulaire, mentionnant que cette technologie pourrait poser un risque accru pour les enfants.

Le RESQ souligne que ces politiques ont été adoptées ailleurs dans le but d’accommoder les enfants et les jeunes EHS, mais aussi dans le but de protéger tous les enfants et les jeunes de l’exposition aux champs électromagnétiques dans les établissements pré-scolaires et scolaires. Elles contribueront à préserver la santé des générations  à venir. Le RESQ souhaite vivement que le gouvernement tienne compte des problèmes de santé vécus par les enfants et les jeunes d’âge scolaire affectés par les rayonnements électromagnétiques dans nos établissements d’enseignement. Nous faisons appel aux élus de l’Assemblée nationale afin que les droits fondamentaux à l’éducation et le droit de tous à un environnement sain soient respectés.

Pour plus d’information
Rapport du Groupe de travail, Gouvernement de l’Ontario, 2017 :
Le temps est au leadership : reconnaître et améliorer les soins pour les personnes atteintes d’encéphalomyélite myalgique/du syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie, et de manifestations d’intolérance au milieu/de sensibilité chimique multiple – Rapport de la première étape. Note : le rapport précise qu’« intolérance au milieu » renvoie aux champs électromagnétiques.

Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des Canadiens. Comité permanent de la Santé, Chambre des Communes, gouvernement du Canada, 2016

Quand l’environnement rend malade, UQAM, 2012

Directive de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des maladies liées aux champs électromagnétiques (syndrome CEM), 2012

Sears, M. Le point de vue médical sur l’hypersensibilité environnementale,  Commission canadienne des droits de la personne, 2007

En France :
Loi Abeille, France, 2015 : LOI n° 2015-136 du 9 février 2015 relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (1)

2017 – le gouvernement français annonce que l’usage du téléphone cellulaire sera interdit dans les écoles primaires et les collèges à partir de la rentrée scolaire de 2018.

2015 – France : règlement interdi­sant­ le Wi-Fi en garderie, en limitant l’usage au primaire

Rapport, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (ANSES) sur les enfants, 2016 : Exposition des enfants aux radiofréquences : pour un usage modéré et encadré des technologies sans-fil

Jugement de tribunaux :
le tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse reconnaît l’électrohypersensibilité comme étant un handicap, 2015

le Tribunal de Grande Instance de Grenoble interdit, le 20 septembre 2017, à la SA ENEDIS (qui gère l’électricité en France) d’installer un compteur intelligent chez un couple avec un enfant électrosensible.

Aux États-Unis :
Maryland, États-Unis, 2016 :
Wi-Fi Radiation in Schools in Maryland Final Report, Maryland Children’s, Environmental Health and Protection Advisory Council

En Californie, le département de santé publique publie des lignes directrices sur l’usage prudent du cellulaire, et s’inquiète des effets possibles sur la santé des enfants (2017).

Les champs électromagnétiques (CEM)

C’est quoi le problème?
Ces champs, électriques et magné­tiques, sont générés par les réseaux­ électriques, une mauvaise « mise à la terre » (soit le piquet qui évacue le courant électrique dange­reux), les transformateurs de courant, le wi-fi, les fours à micro-ondes, les sèche-cheveux, les aspirateurs, les rasoirs­ électriques, les réfrigérateurs, les téléphones et antennes cellulaires… L’omniprésence de l’électri­cité­ au Québec fait de notre province le territoire le plus exposé aux CEM dans le monde!

Quels effets sur la santé?
L’Organisation mondiale de la santé­ (OMS) vient de reconnaître (31 mai 2011) les liens potentiels entre CEM et cancer. On a par exemple de fortes raisons de croire que le risque de leucémies infantiles est plus grand pour les enfants fortement expo­sés aux champs magnétiques (transformateurs, réfrigérateurs, défauts­ d’installations électriques, pylônes).­

Que faire pour y échapper?
C’est difficile, les ondes électroma­gnétiques sont partout. Néanmoins­ : évitez de dormir ou de passer de longues heures la tête à côté d’appareils électriques allumés (réveils,­ téléphones, appareils en veille); faites inspecter l’entrée électrique (dont la « mise à la terre ») de votre maison pour corriger les erreurs de câblage. Dans la chambre : ni cellulaire, ni radio-réveil fonctionnant au courant AC, ni  téléviseur! Utilisez les oreillettes filaires pour le téléphone cellulaire et ne vous déplacez pas en téléphonant (les ondes émises sont beaucoup plus fortes). Evitez le wi-fi ou au moins éteignez-le quand vous ne l’utilisez pas. Supprimez le four à micro-ondes, surtout s’il est vieillissant! Et renoncez à offrir un téléphone cellulaire à votre nièce de dix ans et demi. Le cerveau des enfants est particulièrement sensible aux ondes.

Les hautes fréquences transitoires (HFT)
C’est quoi le problème? Les HFT font partie des CEM. Elles sont générées par les lampes fluo-compactes et les appareils électroniques (téléviseur, laveuse, gradateurs de lumière…). Cette électricité à haute fréquence dans les réseaux peut affecter la santé.­

Quels effets sur la santé?
Les HFT peuvent provoquer des problè­mes de glycémie et de géno­toxicité (d’où risque de cancers).

Que faire pour y échapper? Idéalement, il faudrait renoncer au tout-électronique… En attendant, vous pouvez acheter des lampes DELs et non fluocompactes (voir « S’éclai­rer »),­ renoncer aux gradateurs de lumières, éteindre complètement les appareils en veille et ne pas dormir à côté de sa télé, même éteinte.

Source : Écohabitation

Le pouvoir bénéfique des ions négatifs

L’atmosphère contient des ions, c’est-à-dire de fines particules électrisées; les unes sont chargées d’électricité positive, les autres d’électricité négative. On serait porté à croire que les ions positifs sont positifs et que les ions négatifs sont négatifs. N’en croyez rien, le terme est trompeur! Les ions négatifs sont positifs; ils nous sont très positifs.

Les ions négatifs chargés d’oxygène sont indispensables à notre bien-être et ils améliorent notre qualité de vie en maintenant des niveaux élevés d’énergie et un état d’esprit positif. Aussi, ils permettent d’améliorer les situations d’anxiété, de stress, de perte de concentration et de mémoire.

Quant aux ions positifs, ils détruisent les ions négatifs, sont nocifs, et sont issus principalement de la pollution et des champs électromagnétiques qui nous intoxiquent.

D’ailleurs, certaines circonstances favorisent la production d’ions positifs : la pollution, le temps orageux jusqu’à ce que l’orage éclate, l’usage d’appareils électriques, les ordinateurs et imprimantes, l’éclairage fluorescent, les lignes à haute tension, le WiFi, l’air conditionné, les frottements de tissus synthétiques, la pleine lune, pour n’en nommer que quelques-unes.

Yves Guin, ingénieur en électroni­que physique, nous apprend que les écrans de nos téléviseurs et ordinateurs envoient des ions positifs en très grande quantité; on mesure 5 000 à 10 000 ions positifs/cm3, à un mètre de l’écran.

Ions négatifs, où faire le plein?
Au pied d’une cascade : 50 000 ions négatifs/cm3; en montagne et en moyenne altitude : 8 000; au bord de la mer : 4 000; en forêt : 3 000; après un orage : 2 000 à 5 000; lors d’une promenade à la campagne : 1 200.

Par comparaison, et de façon appro­ximative, cette concentration chute drastiquement à + ou – 200 ions négatifs par cm3 en ville, 150 à 200 à l’intérieur de nos logements, 100 à 150 dans une chambre à cou­cher non aérée pendant la nuit, 50 dans un bureau fermé, au travail, et 15 dans une voiture. Cette baisse de concentration d’ions négatifs entraîne fatigue, manque de con­cen­tration, irritabilité, somnolence, migraines…

« L’idéal serait qu’il y ait par cm3 au minimum 1 500 à 2 000 ions négatifs, et moins d’ions positifs », explique le Dr Hervé Robert, médecin nutritionniste.

Puisqu’en général nous passons beaucoup plus de temps à l’intérieur qu’à l’extérieur, nous sommes « sous-alimentés » en ions négatifs. Une solution s’offre à nous pour enrichir l’air de nos bureaux de travail et de nos maisons : un ioniseur. C’est un appareil qui recharge l’air en ions négatifs et rend donc l’air plus sain. Un ionisateur ne produit pas d’ions à proprement parler, mais propulse des électrons vers l’oxygène contenu dans l’air, lequel se fait transformer en ions négatifs.

Les ions négativement chargés s’attachent aux contaminants et allergènes, lesquels sont positivement chargés. Les particules formées deviennent trop lourdes pour rester dans l’air et tombent au sol, hors de l’air que nous respirons.

« Les lampes de cristaux de sel de l’Himalaya ont la propriété de générer des ions négatifs et d’assainir l’air », écrit Jacques Largeaud. Géobiologue, dans son livre : Géobiologie de l’habitat et géobiologie sacré.

En terminant, sachez qu’une bonne façon d’obtenir une dose d’ions négatifs au quotidien, c’est de prendre une douche!