Un cocktail explosif : estime de soi, talents et mission!

Voici une recette gagnante pour oser « être soi » dans la collectivité que ce soit au travail ou par votre implication sociale et bénévole. Il suffit de marier ces trois ingrédients essentiels que je décrirai d’abord; j’insisterai ensuite sur le dosage requis et les risques d’intoxication psychologique.

Estime de soi
L’estime de soi, c’est la perception de la valeur que vous vous octroyez dans tous les domaines de la vie. C’est l’opinion que vous avez de vous-même. Votre succès dans la vie est intimement lié à l’estime de vous-même.

L’estime est liée à la composante que nous nous croyons dignes et méritants de succès, de bonheur et d’amour. Cette perception intime de soi peut grandement fausser toute notre conception de la vie et du rôle que nous pouvons y jouer.

Mission personnelle
La mission personnelle se définit par notre raison d’être. Elle s’exprime par un besoin ressenti de s’épanouir dans des actions correspondant à notre nature propre, à notre nature unique.

Votre mission est intimement liée à votre estime personnelle, à la valeur que vous vous accordez. Vous serez en mesure d’accomplir votre mission seulement à partir du moment où vous croirez à votre « unicité », et à la différence que vous pouvez produire.

Talents
Notre mission de vie n’est pas un rôle à remplir, mais un talent à laisser exprimer dans un agir essentiel pour soi et qui se veut utile à la société.

Mélanger le tout adéquatement…
L’estime de soi s’avère sans doute la ressource psychologique la plus importante que vous possédiez pour la prise en charge de votre vie, pour demeurer authentique et intègre vis-à-vis vous-même. Poursuivre des buts pour plaire aux autres, au détriment de notre moi profond, causera la déroute intérieure.

Une personne dotée d’une faible estime d’elle-même aura beaucoup de difficulté à se respecter elle- même, et par conséquent à respecter ses besoins, ses objectifs et ses rêves. Elle donnera priorité aux autres et se reniera elle-même.

Au travail, ces mêmes gens vont se démener sans se donner le droit de se reposer ni de profiter de ce qu’ils ont réalisé. De fait, ils vont démontrer que la vie est difficile et se défoncer pour prouver leur valeur. Comme ils se comparent facilement aux autres, en se dévalorisant bien sûr, cela peut compliquer leurs relations interpersonnelles.

Être ou ne pas être bénévole : un couteau à deux tranchants!
Les Québécois ont une riche histoire en matière de bénévolat et d’engagement communautaire et loin de moi l’idée de restreindre votre investissement personnel en ce sens. Mais voici l’occasion de vous questionner sur les motifs profonds de cet engagement et sur les risques qui y sont liés.

Deux comportements possibles peuvent être adoptés : se donner sans compter ou offrir le minimum requis pour survivre dans notre collectivité.

Miroir, miroir : dis-moi pourquoi je me donne tant?
L’être humain fait tellement de choses pour être considéré. La première étant de se renier et d’adopter des masques tel celui « du bon gars » ou « de la fille aimable » pour s’attirer l’attention de ses proches. Pour remplir le vide affectif de son enfance. Pour cacher les blessures du passé et camoufler sa vulnérabilité.

Pour compenser ces vides intérieurs, nombre de personnes vont se défoncer : par le travail, les drogues ou toute autre dépendance. Parmi eux, on comptera les dévoués excessifs et les bénévoles chroniques : c’est leur façon de prouver leur valeur, de « se prouver » à eux-mêmes.

Il est sain de vouloir plaire, mais pas à son propre détriment. Posez-vous ces questions : est-ce que je m’investis au détriment de ma santé physique? psychologique? ou au détriment de mes proches? Est-ce que je les prive de quelque chose?

Vient un moment dans la vie où il faut accepter que l’on ne sera jamais parfait aux yeux des autres, jamais à la hauteur de leurs attentes. Acceptez que certaines personnes vont vous aimer et d’autres pas, peu importe ce que vous ferez.

L’important, c’est d’être conscient et satisfait de votre apport ainsi que des bénéfices que vous y trouvez.

Miroir, miroir : dis-moi pourquoi je me donne si peu?
Certaines personnes ne réalisent pas l’importance du partage, peut-être ceci est-il en lien avec un manque de sentiment d’appartenance à leur groupe de travail, à la collectivité. Le travail du bénévole est essentiel, il joue un rôle de premier plan dans la prestation de tous les services offerts au sein de notre communauté et cela est appelé à l’être davantage encore avec le vieillissement de la population.

Une magnifique chanson de madame Ginette Reno qui s’intitule « Vivre et donner » dit ceci : « Il y a trop de gens brillants et cachés qui sont pauvres d’avoir tout gardé », ne soyez pas de ceux-là!

Dégustez le partage
Bref, à choisir entre trop et trop peu, personnellement j’ai souvent opté pour donner le plus possible dans le respect de mes limites afin de remettre à la société les talents que j’ai reçus et en rendre grâce à la Vie!

Chirologie védique : un outil pour trouver le bonheur

Nous souhaitons tous être liés à quelqu’un ou à quelque chose. Nous nous tournons vers notre famille, nos amis, notre collectivité, notre carrière et notre culture pour nous aider à déterminer qui nous sommes. Lorsque nous perdons un être cher, que nous déménageons loin de nos amis ou que nous amorçons une nouvelle carrière, le sentiment de perte que nous éprouvons pourrait nous amener à croire que nous avons laissé derrière nous une partie de nous-mêmes. Pourtant, notre solitude nous offre la chance de prendre conscience de notre nature véritable. Au lieu de chercher à satisfaire notre besoin instinctif de créer des liens avec les autres, nous sommes obligés de nous tourner vers nous-mêmes.

Cette impression que le « moi » est distinct des « autres » fait partie de notre compréhension de la dualité inhérente de l’univers. Cependant, comme on le retrouve dans l’explication des gunas, la dualité n’est en réalité qu’une illusion. Il existe un point où le moi devient l’autre et où l’autre devient le moi. Il règne dans ce point central une grande paix et une énorme puissance. En trouvant ce centre en nous, nous réalisons que nous ne pouvons jamais être séparés de ceux que nous aimons et que nous n’avons pas besoin d’être seulement une partie d’un tout. Nous sommes aussi ceux que nous aimons et vice-versa; nous pouvons atteindre l’être suprême en nous, et la multitude devient l’unique.

De nos jours, notre souci d’être indépendant et d’affirmer notre individualité a conduit à un sentiment croissant d’aliénation. Nos structures sociales et politiques sont de plus en plus décentralisées. Les cycles de prospérité et de récession économique, ainsi que les luttes visant l’affirmation de l’identité nationale et religieuse forcent une redéfinition géographique mondiale. De nouvelles technologies, conçues pour nous faciliter la vie, réduisent les contacts humains. La plupart des gens changent de carrière de trois à six fois durant leur vie. Même si les idiomes que nous utilisons trahissent notre sentiment d’aliénation. En périodes de crise, on dit que l’on est « hors de soi ». Nous nous sentons perdus, coupés non seulement du monde, mais aussi de notre vraie nature. Nous pouvons avoir besoin de temps pour « nous retrouver », mais où faut-il chercher? Bon nombre d’entre nous se tournent vers les voyages ou les nouvelles amitiés; nous adoptons de nouveaux passe-temps ou de nouveaux intérêts; nous pouvons aussi changer de partenaire ou suivre une thérapie. Nous cherchons à l’extérieur de nous le remède à un problème que nous ressentons intuitivement comme un malaise intérieur.

Pourquoi ces méthodes échouent-elles? Ou, si elles semblent fonctionner pour un certain temps, pourquoi n’engendrent-elles pas des changements durables? Même si nous éprouvons au fond de nous le désir profond de nous unir à quelqu’un, à quelque chose ou à une force inexplicable, notre esprit a accepté l’illusion que nous sommes des êtres uniques et différents. Si nous avons une croyance religieuse, Dieu pourrait nous sembler inaccessible et tout-puissant, totalement différent de nous, pauvres mortels. De nombreuses religions véhiculent la notion d’une vie après notre existence terrestre qui constitue la récompense d’une « bonne vie » et où nous pourrons rencontrer notre Créateur. Pourtant, selon les enseignements védiques, nous pouvons ressentir la béatitude promise par Dieu avant notre mort; nous pouvons découvrir le monde de l’âme dans cette vie.

La chirologie védique

Au fil des siècles, de nombreuses techniques ont été mises au point pour nous aider à trouver l’harmonie. La chirologie est une méthode qui permet d’établir le degré d’intégration entre les forces de sattwa, de rajas et de tamas en chacun, par l’examen des caractéristiques de la main.

En chirologie védique, tous les aspects de la main sont examinés du point de vue de l’équilibre. Les endroits où les deux mains diffèrent constitueront la plus grande cause de friction et la meilleure chance de transformation personnelle. En découvrant où les déséquilibres existent dans nos mains, et en comprenant l’origine du déséquilibre, nous pouvons apprendre à nous débarrasser de nos comportements négatifs et à atteindre un équilibre. Voici un cas illustrant comment les lignes changent.

Laurent, qui avait du succès dans le monde du spectacle grâce à son numéro de clown, décida de se mettre à son compte. Cependant, la pression du trac l’angoissait de plus en plus. Son mode de vie se traduit dans l’empreinte « avant » par un réseau très serré de lignes. L’empreinte « après » montre la même personne, 18 mois plus tard. Pendant cette période, tout en assurant le succès de son entreprise, Laurent a fait du yoga et de la méditation, ce qui lui a permis de changer sa façon de voir la vie. Le réseau de lignes sur sa main montre moins de stress et reflète son nouveau mode de vie. Laurent éprouve donc moins de stress comme l’indique un réseau de lignes moins serré dans l’empreinte « après ».

Un regard védique sur les planètes et leurs effets

Le 12 août, la communauté hindoue du monde entier a tenu son jeûne à la mémoire du Seigneur Ganesh, le Dieu de l’astrologie védique. Selon la tradition, ceux qui veulent obtenir sa bénédiction vont prier, méditer et chanter son nom de l’aube au crépuscule.

L’astrologie védique repose sur la position réelle des constellations et des planètes. En tenant compte de ce facteur dans le calcul du thème astral védique d’une personne, il faut reculer chaque planète d’environ 23 degrés par rapport à sa position dans le thème astral tropical, mieux connu en Occident. Prenons un exemple. La planète Jupiter se trouve dans le signe du Lion selon l’astrologie tropicale. Cependant, selon l’astrologie védique, Jupiter est en Cancer, c’est-à-dire dans le signe précédent. Nous avons cru bon d’expliquer brièvement cet aspect de l’astrologie védique, car beaucoup de gens familiers avec l’astrologie tropicale et la position des planètes pourraient croire que nous avons mal calculé les positions planétaires mentionnées dans le présent article.

Selon l’astrologie védique, le 1er août 2002, plusieurs planètes étaient regroupées en Cancer, signe d’eau régi par la Lune qui représente nos émotions et nos sentiments. La conjonction de nombreuses planètes est synonyme de rencontres intenses. Pendant l’été., cette force dirigeante a été l’inspiration et l’intuition, conjuguée à une sensibilité excessive pouvant conduire à des déferlements émotifs nuisibles aux relations intimes. Pour l’automne, cette force dirigeante sera la régénération et la transformation.

Le 28 juin, la planète Jupiter, associée à Brahaspati, le Dieu de la vertu, s’est installée en Cancer, signe des plus favorables dans lequel elle peut exprimer toute sa noblesse et sa nature expansive. Elle y restera jusqu’au 23 juillet 2003. Jupiter représente notre but; ce but s’ennoblit lorsque Jupiter est en Cancer. Ceux qui sont nés avec ce placement planétaire peuvent devenir enseignants universels, philanthropes et guérisseurs. Jupiter se traduit par gourou, c’est-à-dire qui chasse la noirceur. Durant le transit de Jupiter en Cancer, on peut s’attendre à exprimer le meilleur de nous-mêmes. Nous pouvons alors poser des gestes nobles qui nous vaudront respect et gratitude pour le bon travail que nous aurons accompli.

Cependant, par polarité, Jupiter affecte le Capricorne, signe à l’opposé de sa position actuelle en Cancer. Jupiter en Capricorne est considéré en chute, placement difficile qui peut créer certaines difficultés. Selon le dicton, celui qui a mérité les plus grands honneurs a aussi relevé les plus grands défis. Par conséquent, ce placement nous donnera une foule d’occasions de devenir soit égoïste, soit altruiste.

Nous avons le choix d’opter pour le bien-être de la collectivité ou de rechercher la réalisation de nos propres désirs. Le défi sera de voir si nous percevons objectivement la vérité dans chaque situation, pour ensuite prendre des décisions judicieuses fondées sur notre perception.

Jupiter, planète bénéfique synonyme d’expansion, de bonté, de gentillesse et de générosité, s’opposera aux desseins égoïstes de certains individus. Nous aurons l’occasion de faire de grandes choses pour notre famille, nos amis et l’humanité.

Remercions Dieu de ce placement positif. Les bouleversements politiques que nous vivons n’ont pu qu’être amplifiés par le transit précédent de Jupiter en Gémeaux, placement difficile dans un signe ennemi. Jupiter était alors incapable d’exprimer sa nature bénéfique, et le déroulement des événements semblait indiquer nous nous dirigions vers une destruction massive. Pendant un an, Jupiter en Cancer contribuera à éviter le pire, en nous donnant un environnement stable où règneront la moralité et la décence dans l’esprit de chacun et, espérons-le, dans celui des dirigeants mondiaux.

Jusqu’au 17 août, Mars, la planète de l’énergie, de la vitalité, du courage et de l’action, était placé dans le signe émotif du Cancer. Dans ce signe, la nature bouillante et belliqueuse de Mars peut pousser à réagir instinctivement et défensivement. Incapable de fonctionner dans la joie, on peut souffrir d’angoisse. Mars est maintenant en Lion jusqu’au 4 octobre, placement beaucoup plus favorable qui nous permettra de viser nos objectifs avec plus de détermination.

Après avoir séjourné un peu plus de deux ans en Taureau, Saturne est entrée en Gémeaux le 10 juillet 2002 où elle restera jusqu’au 23 août 2004. Sature et Mercure (la planète qui régit Gémeaux) sont des planètes amies synonymes d’intelligence, de sagesse, d’esprit analytique et de planification stratégique pour la réalisation d’un but constructif. Cette période sera favorable aux mineurs et aux géologues pour trouver les richesses du sol, car Saturne en Gémeaux peut donner des indices quant aux secrets de Mère nature.

Rahu et son opposé polaire Ketu sont des planètes fantômes. Ce sont des points d’intersection où l’orbite de la Lune croise l’écliptique à l’équateur céleste ainsi que l’orbite du Soleil. Leurs effets sont toutefois bien réels et significatifs. Rahu est en Taureau depuis le 13 mars 2001 et y restera jusqu’au 11 septembre 2003. Ce placement nous donnera des bases solides sur lesquelles nous pourrons atteindre nos objectifs.

À l’instar de Saturne dont les stratégies sont infinies, Rahu peut entraîner des gains inattendus et tourner des situations négatives en victoires. Son placement dans le signe du Taureau, régi par Vénus, indique que Rahu nous permettra de jouir d’une réalisation matérielle et physique. Bien qu’il puisse régner méfiance et nervosité dans nos contacts avec autrui, Rahu en Taureau apporte la stabilité.

Sur le plan personnel, l’opposé de Rahu, Ketu en Scorpion indique que nous devons rester impersonnel dans l’exécution de nos tâches. Nous devons faire preuve d’intégrité et reconnaître que la manière d’atteindre un objectif est tout aussi importante que sa réalisation.

Soulignons toutefois que chacun de nous réagit différemment aux stimulis planétaires. Par conséquent, les tendances mentionnées dans cet article sont des lignes directrices. Il n’existe aucun absolu et il est nécessaire d’examiner l’incidence des planètes à mesure qu’elles transitent le thème astral d’un individu pour déterminer avec plus de précision la réaction qu’il aura ou les effets qu’il ressentira.

Réflexions sur cette époque de turbulence

Notre époque est de toute évidence le théâtre d’immenses changements de conscience. Depuis le côté intérieur, des stimulations spirituelles sont induites ayant pour effet de bouleverser nos esprits, nos émotions et nos corps. Ce qui se produit en nous se produit également dans le monde entier tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Ces stimulations de la conscience s’apparentent à l’eau déversée sur un jardin qui permet aux bonnes comme aux mauvaises herbes de croître. Or, nous assistons autant à des déploiements de pure bonté du genre humain qu’à des atrocités les plus infâmes. De nouveaux paradigmes s’entrechoquent à d’anciennes certitudes. Des idéologies s’anéantissent pour l’émergence de nouvelles.

Le pire comme le meilleur émerge de partout, dans nos sociétés, comme dans le monde entier. Même notre planète nous transmet le meilleur et le pire d’elle-même. Autant elle nous fait goûter à ses printemps prolongés, qu’à ses cataclysmes les plus effroyables. Les cotes de la bourse nous séduisent un jour pour s’enfoncer dans l’abîme le lendemain. Nous sommes témoins de l’avidité infinie de l’homme et de sa fascination pour l’horreur, mais en même temps jamais l’humanité n’a connu autant de sages et d’êtres réalisés. Que nous réservent ces temps de chaos? Allons-nous profiter de ces bouleversements pour croître en conscience ou nous placer la tête dans le sable?

Je crois que nous avons tous une formidable occasion de tourner notre regard sur ce qui importe vraiment dans nos vies. De réaffirmer notre désir de donner un sens plus profond à notre existence et de nous engager à atteindre une plus haute maturité. Chaque épreuve qu’une personne traverse au cours de sa carrière terrestre a un but spirituel. Une qualité à développer, une force à déployer ou un talent à servir. Nous sommes collectivement éprouvés pour susciter l’éveil de nos cœurs et de nos esprits à quelque chose de plus grand. À une vision et une compréhension plus sage de la raison de notre passage sur terre. La Nature ne punit jamais. Elle cherche à entraîner dans son expansion les vies qui la composent vers un plus large dessein.

Que nourrissez-vous : La fin du monde ou la naissance d’un nouveau monde?

Oui, nous vivons des temps de turbulence, c’est évident! Nos vies, nos manières de penser, nos attitudes, nos croyances, tout y passe. Partout où se porte notre regard, nous voyons des gens aux prises avec des difficultés matérielles, émotionnelles ou mentales. Mais justement… Comment est-il ce regard? Car c’est lui qui crée le sentiment que nous éprouvons et qui revient ensuite, comme une boucle, teinter à nouveau notre vision des choses. Un cercle vicieux, qui se nourrit de lui-même, qui se confirme, se valide d’avoir porté ce regard…C’est bien là toute la définition de ce qu’est un cercle vicieux, ou vertueux!

Le sentiment qu’on porte en soi, qui teinte le regard sur la vie, crée ensuite notre réalité, puisque, par magnétisme, on attire à soi les mêmes vibrations qu’on émet, souvent bien inconsciemment.

Comment est mon regard sur le chaos qui règne en ces temps dans pratiquement tous les aspects de la Vie sur cette planète et sur ce que nous sommes en train de traverser?

Est-ce que je ne vois que guerres et catastrophes? Est-ce que je vis dans l’inquiétude, la peur, la préoccupation, l’urgence de faire quelque chose sans même savoir quoi? Est-ce que je me sens impuissant devant l’ampleur de ce qui m’apparaît comme un désastre?

Ou est-ce que je vois le désir de l’humanité à vouloir sortir enfin des prisons qu’elle s’est créées? Est-ce que je perçois le chaos comme une étape normale de déstructuration des conditions rigides d’existence, de cette matrice inhumaine qui prévaut depuis si longtemps? Est-ce que je me réjouis de ce vent de liberté qui souffle sur les pays dirigés par des dictateurs? Est-ce que je ressens de l’optimisme à voir les gens parler de plus en plus de ce qui les fait vibrer et de vouloir vivre ce qu’ils portent dans leur cœur? Est-ce que je célèbre mes pas et ceux des autres pour nous affranchir des croyances limitatives et gagner peu à peu notre liberté, tant intérieure qu’extérieure?

Deux regards, deux réalités… Que choisissez-vous?

De ce choix si important dépendra non seulement notre vie, mais aussi ce que collectivement nous nous donnerons à vivre. Car, étant tous reliés ensemble, le choix personnel participe au choix collectif. Et ce choix collectif manifestera une réalité planétaire.

Vous connaissez les égrégores? Ces amas d’énergie qui gravitent tout autour de la planète? Il y en a de toutes sortes : des égrégores d’amour, de bienveillance, de compassion, ainsi que beaucoup d’autres moins lumineux, des égrégores de peur, de domination, de tristesse, etc…

En ce moment, il en est un qui s’amplifie à mesure que la fin de 2012 approche. C’est l’égrégore de peur de la fin du monde! Et pourquoi s’amplifie-t-il? Parce que lorsqu’un être vibre dans une émotion, celle-ci ouvre un chemin vers la même vibration, créant un circuit énergétique qui alimente les deux pôles. Vous ressentez la peur? Vous vous branchez automatiquement sur cet égrégore qui fait en sorte que votre peur augmentera de manière démesurée. Vous devenez ainsi contrôlé par cette émotion intense de peur générée par tous ceux qui la nourrissent.

Parallèlement à ce mouvement de peur qui court sur la planète entière, un autre mouvement, nourri d’amour et de conscience par les êtres humains qui croient en l’avènement d’un nouveau monde et, comprenant que l’ancien doit s’effriter, crée un égrégore de paix, de sérénité et de certitude que nous allons manifester ensemble le monde auquel nous rêvons.

Sachant que nous créons nos vies, individuellement et collectivement, et que chacun de nous est aussi important que l’ensemble, que choisissez-vous de nourrir : la fin du monde ou la naissance d’un nouveau monde?

L’épanouissement que nous procure la pratique artistique

Nous avons tous en nous une énergie qui nous pousse à créer avec le geste, la couleur, la matière. Ce processus amène l’individu à explorer son propre rythme intérieur et à approfondir la dynamique de la perception.

Accomplir un acte de création ou entrer simplement en contact avec notre créativité n’est pas chose acquise pour la plupart d’entre nous. Les milieux de travail sont souvent axés sur la productivité, la rentabilité et la performance. Notre travail ne nous appartient plus et l’environnement stressant dans lequel nous évoluons, loin de favoriser la réalisation de notre potentiel créateur nous conduit à l’ennui, au sentiment de vide, d’échec ou encore, au burnout. Le burnout signifie, entre autres, que nous nous perdons de vue, coupés de nous-mêmes, séparés de ce que nous sommes vraiment, loin de notre besoin fondamental de créer… notre vie.

L’artisan de tous les temps a un lien privilégié avec l’objet qu’il fabrique; il participe à l’ensemble du processus, de la conception jusqu’à l’échange ou la vente de l’œuvre, donnant ainsi un sens au travail accompli. Son action intègre la culture de son époque, l’expression de la vie. L’artiste quant à lui ose redéfinir constamment sa relation avec lui-même et avec les autres. Il est le miroir de la collectivité, l’ange gardien qui lui fait prendre conscience de sa réalité et de son propre mouvement. Son rôle est essentiel, il est un signe de santé et de qualité de vie dans toute société.

Le pouvoir de libérer notre énergie créatrice, s’il n’est pas manifesté pleinement, se transforme en déception toujours renouvelée. L’acte de créer a cette capacité d’exprimer l’indicible, l’ombre qui agit derrière notre personnalité.

L’être humain, dans un acte de création, communique sa vision personnelle du monde perçu et ressenti comme quelque chose d’unique. Ce besoin de créer n’est, en fait que la volonté de dire ce que nous sommes; non pas l’image qui nous est imposée par une « conscience sociale » uniforme, mais celle qui vient du dedans de nous, unique et originale, reflet poétique de nos expériences, de nos perceptions et de nos émotions. Nous y arrivons par la peinture, la sculpture, l’écriture, la danse, le théâtre, et tout ce que notre imaginaire peut inventer afin de communiquer cette vision personnelle d’une réalité visible ou invisible ressentie par le corps et par l’âme.

C’est un signe de santé que d’accepter d’être intimidé par ce contact profond et de se permettre d’être dans un processus de création. En s’exprimant avec des mots, des gestes ou de la matière, il en résulte pour l’être un mieux-être, une satisfaction profonde et durable, allant du plaisir au droit d’exister.

Il est impératif pour l’être humain vivant dans une époque troublée de s’accorder le temps nécessaire à l’expression artistique. D’une part, parce que cela nous met en face de ce qui nous habite et qui agit à travers nous; d’autre part, par cette prise de conscience, nous touchons à un pouvoir, celui de transformer notre réalité.

La pratique artistique, c’est laisser place à l’inconnu, à l’apprivoisement de notre être profond, à la reconnaissance et la validation de qui nous sommes comme personne unique. C’est une source intarissable de plaisirs et de connaissance de soi.

Cet article a été écrit conjointement par Marie-Doris Valois et Normand Roy

En quoi consiste le cadre « One Planet Living »?

Au rythme auquel nous consommons nos ressources naturelles, il nous faudrait l’équivalent de sept planètes Terre pour subvenir aux besoins de notre population grandissante. Puisque nous ne disposons que d’une seule planète Terre, comment allons-nous pouvoir contrer cette réalité? Le cadre « One Planet Living » de l’organisme britannique Bioregional propose une avenue vers un monde où tous les habitants, peu importe où ils vivent, ont un mode de vie sain respectant les limites de la planète, ainsi que la nature.

Il s’agit d’une initiative du début des années 2000 inspirée de la construction de l’écovillage avant-gardiste BedZED, situé au sud de Londres (Royaume-Uni). Appuyé de la science et de l’expérience acquise durant des décennies à réaliser des projets de durabilité, « One Planet Living » est un cadre souple de durabilité ayant pour objectif de créer un plan d’action qui rejoint autant le cœur que l’esprit. Il repose sur 10 principes directeurs de durabilité, lesquels peuvent servir à trouver des solutions complètes.

L’objectif ultime est de bâtir au Canada l’une des collectivités les plus durables et les plus respectueuses de l’environnement au monde. Elle sera construite sur d’anciennes terres industrielles contaminées qui seront transformées en espaces publics, en parcs, ainsi qu’en infrastructures commerciales, résidentielles et de vente au détail. Elle aura le potentiel de devenir une collectivité polyvalente entièrement intégrée qui revitalisera le centre-ville d’Ottawa et de Gatineau.

C’est pourquoi cette collectivité s’est engagée à être transparente et à assumer une responsabilité environnementale, de la conception à l’achèvement des travaux.

Cet engagement sera atteint grâce au plan d’action « One Planet Living » qui détermine les façons dont la collectivité parviendra à répondre aux 10 principes directeurs. Les indicateurs de réussite pourront être quantitatifs (p. ex., la consommation d’énergie) ou qualitatifs (p. ex., des images), et avoir des cibles très précises à court, à moyen et à long terme, lesquelles seront évaluées chaque année.

Les 10 principes directeurs reposent à la fois sur un engagement envers l’environnement et sur la collectivité. Voici comment le projet Zibi compte intégrer chacun des principes dans l’élaboration de son plan d’action :

Zéro carbone
Les bâtiments et les structures seront neutres en carbone : l’électricité et le chauffage proviendront d’un mélange d’énergies renouvelables sur place et hors site.

Zéro déchet
On utilisera un principe de hiérarchisation des déchets, en donnant d’abord la priorité à la prévention des déchets, puis à la réutilisation, au recyclage, au compostage et, finalement, à la récupération d’énergie avant une élimination à la décharge.

Transport durable
En cherchant à restreindre les déplacements, il sera possible d’utiliser des modes de transport durables, notamment les pistes cyclables désignées, les voies piétonnières et un accès facile au transport en commun.

Matériaux durables
On privilégiera les matériaux de construction à faible impact sur l’environnement, durables, locaux et récupérés, évitant ainsi les matériaux à fort impact sur l’environnement ou les matières polluantes.

Aliments locaux et durables
On fera en sorte qu’il soit facile et pratique pour les résidents de se procurer des aliments locaux, sains et durables.

Eau durable
On adoptera des pratiques exemplaires standards en matière de conservation des eaux, d’efficience de l’eau, de recyclage et de la gestion des eaux de ruissellement.

Utilisation des sols et habitat de la faune
Il s’agira d’un modèle de vie urbaine au sein d’un milieu naturel diversifié et productif. On utilisera les sols de manière efficace et on valorisera la beauté des paysages.

Culture et communauté locale
On préservera certains aspects de la culture locale, on les mettra en valeur ou on les ravivera. On renforcera le patrimoine.

Équité et économie locale
On assurera une économie prospère qui favorise l’emploi équitable, un cadre de vie ouvert à tous et le commerce équitable international.

Santé et bonheur
On présentera des moyens attrayants et abordables qui permettront aux gens de mener une vie saine tout en consommant une juste part des ressources de la planète.

South Knowlesville

Dans cette chronique, je vous présente différentes initiatives relatives au mouvement des communautés intentionnelles au Québec et dans le monde. Ces initiatives représentent un mode de vie épanouissant et porteur de sens, de même qu’une solution aux problèmes environnementaux et sociaux.

Aux confins du Nouveau-Brunswick, loin des côtes acadiennes et des grandes villes, aux abords de la frontière canado-américaine, se trouve un petit coin qui vaut le détour… D’abord attirée à Knowlesville par mon intérêt pour la construction écologique et pour le projet de cons­truction de bâtiments à charpente en bois, dite « timber frame », du couple Leland et Tegan, c’est une communauté en émergence qui a le plus retenu mon attention.

À la venue de leur premier enfant, ils construisent leur première maison en ballots de paille en utilisant la technique des « murs en paille porteurs ». Le troisième enfant en route, ils terminent la construction d’une plus grande maison en paille, utilisant cette fois une charpente en bois de type poutres et poteaux assemblés.

Les Wong-Daugherty, eux, ont des aspirations qui vont au-delà du développement de leur propre milieu de vie : un voisinage vivant, écologique et solidaire. Lorsque l’occasion se présente d’acheter une terre devant chez eux, ils n’hésitent pas à le faire et à y investir leurs économies. Sur ce terrain, le premier projet qui voit le jour est le Knowlesville Art and Nature Center, projet d’école alternative basée sur les principes des écoles Waldorf, qui prend forme dans une vieille chapelle qui a été déménagée, rénovée et agrandie (en utilisant des ballots de paille, il va sans dire…).

Tous les bâtiments et infrastructures sont alimentés à l’énergie solaire et chauffés au bois. Toutes les toilettes sont à compost.

Le Land Trust
Le but avoué de ces démarches d’acquisition de terrain est très altruiste, tout en étant très intéressé. Il s’agit de rendre des terrains accessibles par la création d’une fiducie foncière communautaire pour que des gens puissent venir s’installer à côté de chez eux, et ce, à peu de frais, en vue de créer un voisinage de proxi­mité axé sur l’amitié et l’entraide.

Deux caractéristiques principales du groupe contribuent à attirer les gens. D’abord, il existe déjà, au sein du groupe, une belle diversité d’origines ethniques, ce qui permet à des gens de tous horizons de s’y trouver une place. De plus, la dimension familiale est très présente : le couple Tegan et Leland a quatre enfants, et une école et un camp d’été ont déjà été mis sur pied. Ainsi, d’autres parents voient un intérêt à venir s’établir dans cette collectivité et à y élever leurs enfants. À cela s’ajoute un bel équilibre intergénérationnel, car des adultes plus âgés, qui ont déjà élevé leurs enfants, sont heureux de venir s’y établir et de retrouver cette énergie; certains choisissent d’acheter une terre avoisinante et de contribuer à créer un voisinage solidaire sans se joindre directement au projet.

Ces projets phares, portés par le leadership et la détermination de gens rassembleurs, créent un pôle d’attraction étonnamment puissant. Ainsi, au fond d’une campagne isolée et dévitalisée, des dizaines de personnes sont venues chercher l’inspiration et faire l’expérience d’une façon différente de vivre.

Comme cela fait plusieurs années que le bal a été lancé, beaucoup d’infrastructures, physiques et autres, ont déjà été mises en place, dont un groupe d’alliés aux aspirations semblables et un réseau de sentiers forestiers, témoins de ces liens maintes fois renforcés, parsemés de buissons de petits fruits et de grands arbres fruitiers bien garnis. Déjà, un espace communautaire existe. Déjà, des petites maisons permettent d’accueillir des visiteurs et des membres potentiels, le temps pour eux de s’installer.

Et cela, ça a une très grande valeur!

Références South Knowlesville Community Land Trust : http://www.back2land.ca/
Knowlesville Art and Nature Center : http://knowlesvillenature.ca

Le bénévolat, une ressource inestimable!

Saviez-vous, qu’au Québec, plus de 2 millions de personnes âgées de 15 ans et plus font du bénévolat? Ces Québécoises et Québécois, jeunes ou moins jeunes, consacrent en moyenne 123 heures par année au bénévolat. Sans le soutien de toutes ces personnes engagées dans leur collectivité, plusieurs organismes ne pourraient pas continuer d’offrir l’aide et les services qui sont souvent considérés comme essentiels pour certaines personnes vulnérables.

De plus, nous n’en sommes pas toujours conscients, mais les bénévoles sont présents dans toutes les sphères de notre société. Que ce soit le réseau de la santé et des services sociaux, les sports, les loisirs, les arts et la culture, la protection de l’environnement, les secours aux sinistrés, le développement international ou encore l’éducation, tous ces secteurs bénéficient de l’apport de ces gens qui contribuent à poser les fondements de nos collectivités­ locales et régionales. Disons-le franchement, les bénévoles sont le ciment de notre société! Nous ne le dirons jamais assez, mais nous remercions tous ces héros du quoti­dien pour le travail colossal qu’ils accomplissent au sein de notre collectivité.

Petite histoire du bénévolat
Le mot « bénévole » apparaît au Québec au XIXe siècle pour désigner les entreprises charitables; par contre, ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que l’on commence à parler réellement de béné­volat au sens où nous l’entendons aujourd’hui. Le bénévolat proprement dit n’existait tout simplement pas il y a cent ans! À travers notre histoire, c’est grâce à l’Église et à l’État que le mouvement bénévole s’est grandement développé au Québec. De nos jours, le bénévolat est bien ancré dans notre société. Un grand nombre de Québécoises et de Québécois font du bénévolat en donnant près de 300 millions d’heures de leur temps à des organismes afin de les aider à réaliser leur mission. Toutefois, le visage du bénévolat change. L’importance de redonner demeure, mais l’expérience bénévole peut être enrichie lorsque celui-ci peut mettre de l’avant ses compétences, son expertise, ses intérêts.

Plus qu’un engagement, une passion!
Une étude révèle que la principale motivation à faire du bénévolat est le désir de s’engager dans la commu­nauté. Le bénévolat est l’une des meilleures façons d’améliorer et de maintenir la qualité de vie d’une collectivité. De nombreuses autres raisons peuvent également motiver une personne à vouloir s’engager en tant que bénévole, que ce soit pour connaître de nouvelles personnes, pour élargir ses horizons, pour développer­ de nouvelles compéten­ces, pour développer son autonomie ou tout simplement pour avoir du plaisir. Le bénévolat peut répondre à différents besoins d’ordre personnel, professionnel, communautaire ou social. Mais, être bénévole, c’est d’abord et avant tout une question de passion. Une passion pour une cause ou pour un organisme; une passion pour l’humain.

Références :

1. Éric Gagnon, Andrée Fortin, Amélie-Elsa Ferland-Raymond, Annick Mercier, L’invention du bénévolat. Genèse et institution de l’action bénévole au Québec, 2013, Presses de l’Université Laval, 229 p.
2. A. Thibault, J. Fortier, et D. Leclerc, (2011). Bénévolats nouveaux, approches nouvelles, Montréal, Réseau de l’action bénévole du Québec, 63 p.

Témoignage
J’étais récemment assise au chevet de ma grand-tante de 94 ans qui me dit : « Merci de prendre la relève ».
Étant massothérapeute de métier, j’ai le plaisir depuis trois ans, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, d’offrir des massages aux femmes victimes d’agressions à caractère sexuel. J’ai choisi d’offrir mon temps au CALACS francophone de l’est de l’Ontario, car j’ai un désir profond d’aider ces femmes à grandir et à s’épanouir comme des fleurs et, surtout, de réduire la douleur, la peur et l’angoisse d’être touchées. Lorsque je dépose mes mains sur elles en respectant doucement leurs limites, je me laisse guider par mon intuition. Au travers de mon toucher, je leur transmets lumière, amour inconditionnel et confiance.

Mon massage devient alors réconfortant, rassurant, un merveilleux moment de ressourcement. En échange, ces femmes m’offrent le plus beau cadeau : la force intérieure, le courage de continuer et l’espoir d’un monde meilleur. Elles sont une source d’inspiration. Ma grand-tante dit ensuite : « Nous avons tous un cœur pour donner ».

Chantal Faucher, massothérapeute agréée, chantalmassofleur@gmail.com