Le temple et la porte sacrée

La libération sexuelle des années soixante a accouché d’une vaste industrie libre-échangiste du sexe tarifé. Le sexe a été récupéré par le capitalisme qui a réussi à marchandiser le désir.

Dans cet univers où la norme sociale est si importante, la pornographie et ses images sont devenues des références, comme s’il ne s’agissait plus de savoir ou non aimer, mais seulement de consommer…

À voir le désœuvrement et la perte de repères de nombreuses personnes au regard de trop de sexe, de n’importe quel sexe ou pas de sexe du tout, un constat sans équivoque : encore trop de tabous et d’hypocrisie.

Aimer, c’est jouir de la vie. Le plaisir de jouir de la vie n’est rien d’autre que de jouir de sa vie au quotidien. Pour cela, nul n’a besoin de payer! Simplement en jouir à tous moments, du soir au matin et du matin au soir. Facile à dire me direz-vous, plus difficile à faire? Pas précisément, jouir de la vie au quotidien, c’est aimer ou retrouver le goût d’aimer au présent, dans la simplicité du cœur, en harmonie avec soi, avec l’autre et en résonance avec la nature!

Aimer consiste à apprendre à créer de la beauté à tous moments, en toutes situations, dans la rencontre de toute personne. Aimer, c’est vivre l’amour, sans compter, sans rien attendre pour enfin goûter l’essentiel de sa vie! Un chemin pour cela : réconcilier sexe, cœur et spiritualité en une seule dimension. Il va s’agir de restaurer et d’assumer son potentiel orgasmique en abandonnant une fois pour toute l’idée de vitesse, de performance. C’est à cette condition, et seulement à cette condition, que votre corps peut devenir ou redevenir le « Temple » et votre sexe sa « porte sacrée »!

Pour cela, accepter de prendre le temps de la transformation par l’éveil de vos sens, la relaxation et le lâcher–prise. Il va s’agir de se réconcilier avec le corps, dans le présent, pour réparer les blessures du passé. Réparer les blessures du passé, c’est ne pas s’y attarder. Il n’y a pas d’autre esclavage dans la vie que celui du passé. Celui qui est libre du passé est libre. Parce que seul le passé est cause du futur. Le passé insatisfait cherche sa satisfaction dans le futur!

Une première étape pour y arriver, prendre le chemin de la « voie royale du cœur ». Oser ouvrir ou réouvrir ses ailes. Suffisamment d’approches permettent cela, mais toujours garder en vigilance que chaque pas doit vous permettre de vivre des moments extraordinaires pour vous reconnecter avec l’essentiel. C’est aussi apprendre à toucher, à être touché(e), en vivant l’expérience. Et découvrir, grâce à cet art du toucher, une entrée en relation avec l’autre dans une autre dimension!

Aimer ou comment créer de la beauté et vivre au quotidien le cœur ouvert, c’est plonger dans l’immensité de l’océan, sans savoir!

Rencontrer l’autre, c’est le voir, le comprendre et le sentir comme il est. C’est cela accepter. L’acceptation de ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur. L’acceptation seule, et en fin de compte, cette acceptation devient complète. Il s’agit de savoir si l’on aime ou si l’on espère! Car aimer, c’est cesser de vivre dans l’attente!

Aimer, c’est une invitation à découvrir, une initiation à un art de vivre, à un art du plaisir… Au début de l’histoire, il convient d’accueillir le doute. C’est à ce moment qu’il faut choisir entre sécurité et inconnu! Ensuite, vient la confirmation du chemin, un signe vient confirmer ce que vous pressentiez! Apparaît l’écueil du destin, aller dans l’ombre et se relever. Intervient, alors, la mort de l’illusion, l’abandon de tout espoir. Il ne reste qu’à accepter. Cela amène à avancer les mains ouvertes dans l’espace du… « je ne sais pas ».

Vous pourrez, alors, à ce moment, déployer vos ailes pour, en toute liberté, aimer! Disparaître dans le vide et soudain s’éveiller. La rencontre du bien-aimé, enfin possible, dans la même coupe, boire le même vin et partager l’ivresse. Se réjouir enfin dans l’union. S’agenouiller devant la beauté et recevoir le cadeau!

Accepter de se retrouver entre hommes et femmes pour aborder, enfin, la vraie sexualité masculine et féminine. Vivre, avant tout, une expérience hors du commun, les mots quant à eux viendront dans un deuxième temps! Oser aller à la rencontre de l’homme et de la femme sauvage et renouer avec la puissance masculine et féminine, tout en intégrant la vulnérabilité. Redonner du « cœur » au ventre en abandonnant les croyances. Abandonner toute performance, toute séduction pour découvrir, enfin, l’essence de la sexualité. À partir de ce moment, il est possible de vivre dans l’authenticité et la sérénité, le cœur et la sexualité, enfin, réconciliés. Décider de vivre libre de la honte et de la culpabilité! Oser une exploration, un lâcher-prise, une rencontre avec la simplicité d’être. Lâcher le passé pour réveiller votre sensualité naturelle et enfin pouvoir se rencontrer dans l’intimité. Apprendre à ne rien attendre pour enfin sortir de l’illusion. Vivre seulement l’essence du moment présent…, car demain n’est qu’une construction du passé!

Les croyances

J’y crois, J’y crois pas, les deux sont des croyances!

Une croyance est une cristallisation d’énergie. Imagez l’eau qui devient glace… telles sont nos croyances. Elles ralentissent, stagnent ou emprisonnent notre énergie vitale!

Elles se logent dans notre corps mental. Elles proviennent des expériences de nos vies antérieures, du moment de la conception, de la naissance, des conditionnements religieux, politiques, sociaux, familiaux et personnels. Elles maintiennent des blocages qui empêchent la circulation de la fluidité de notre âme, à se vivre, dans sa manifestation divine à travers les événements, les gens, bref, les expériences que nous avons choisies d’expérimenter. Elles peuvent nous distancer complètement de notre âme en nous déroutant de nos désirs, nos besoins, nos rêves les plus profonds. Ceux-là même qui étaient nécessaires à notre réalisation au quotidien!

Le monde des croyances est un univers en soi. Elles sont une édification de notre mental. Elles ont bâti notre identité. Elles ont créé une partie de notre personnalité. Elles sont directement reliées à l’ego. Le jeu du mental est fort puissant! Nos croyances bonnes ou mauvaises, selon l’évaluation de l’ego, sont limitatives pour nous.

Nos croyances sont des formes-pensées qui, répétées à l’intérieur de nous-mêmes, agissent comme un effet hypnotique et s’inscrivent dans notre cerveau. Nous sommes programmés et c’est cette programmation qui dirige une grande partie de notre vie. Notre ego aime juger selon ses propres systèmes de croyances. Elles amènent automatiquement un jugement sur nous et les autres.

Les croyances ont déclenché des guerres de religion; mon Dieu est le vrai Dieu. Des guerres entre les pays; nous sommes plus avancés que vous, donc nous allons prendre possession de votre pays pour vous éduquer, ou encore, notre race est supérieure à la vôtre. Ici, en Amérique du Nord, un des critères de beauté est la minceur! (croyance) Par contre, dans d’autres pays, si la femme est grasse, elle représente l’abondance. (croyance)

Dans notre inconscient collectif québécois, quand tu es né pour un petit pain, tu n’es pas né pour un gros pain. (croyance) N’allez surtout pas vous acheter un billet à la loterie si vous y croyez!

Dans notre société, celui ou celle qui exprime sa colère est un être méchant. (croyance) Vous allez prendre grand soin de cacher la vôtre! Vous allez juger et quelquefois condamner celui ou celle qui l’exprime.

Sur le plan personnel, comment vous nourrissez-vous? Comment s’exprime votre juge intérieur? Je ne suis pas digne, je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas capable, je ne suis pas important, je ne le mérite pas, je ne suis pas intelligent, etc. (croyance)

Aussitôt que votre forme-pensée arrive, vous remarquerez qu’elle est immédiatement accompagnée d’une émotion. La colère, la tristesse, ou la déception s’ensuit et vous vous repliez sur vous-même. Vous venez de bloquer instantanément l’élan de votre énergie vitale au lieu de vous laisser porter par la fluidité de votre âme dans le désir ou l’action que vous vouliez vous manifester! Vous avez augmenté la charge énergétique qui vous habitait déjà! Prenez conscience que vous vous laissez mener par le bout du nez! Par votre propre intérieur!

Quelles sont les croyances que vous véhiculez à l’intérieur et à l’extérieur de vous sur Dieu, l’amour, le couple, le parent, l’enfant, le professionnel que vous êtes, votre personnalité, votre âme, la vie, les gouvernements, les institutions, l’argent, le pauvre, le riche, la liste est sans fin!

Une croyance dite positive peut être néfaste également. Ainsi, si vous croyez qu’il faut toujours être gentil pour être aimé, vous vous limitez dans votre expression, n’est-ce pas? Il y a beaucoup d’interdits! Vous accumulez de la colère, du ressentiment, de la haine parfois. Vous avez de la difficulté à accueillir ces émotions, à les reconnaître en vous, car vous les juger mauvaises! Par contre, tout votre non-verbal et votre aura le disent! Cette énergie-là demeure à l’intérieur de vous, elle est votre processus et se sont vos cellules qui l’absorbent!

Il se peut qu’en lisant, votre ego réagisse par peur de perdre. Votre personnalité peut paniquer car elle agit, ressent, touche, parle en fonction des références prises dans vos systèmes de croyances Vous pouvez croire que vous n’existez plus! Illusion!

Vous ne perdez pas votre personnalité! Vous la rendez transparente à votre âme. Vous ne perdez pas votre identité! Vous allez retrouver celle de votre âme. Vous ne perdez pas votre ego! Car vous en avez besoin pour fonctionner. Il fait partie de l’attraction terrestre. Il est divin lui aussi. Il sera au service de votre lumière! Les formes-pensées sont la nourriture de votre esprit! Vous êtes ce que vous pensez!

Attention à l’attachement! En découvrant vos croyances, vous allez constater que nous sommes fort attachés à nos formes-pensées. Nous, les humains, nous aimons beaucoup posséder, retenir.

Une croyance est une sécurité à l’intérieur de nous-mêmes. Si vous choisissez de la laisser aller en la remplaçant par une autre croyance que vous jugez positive, vous créerez une autre charge énergétique. Très souvent, on éprouve de la tristesse, de la colère ou de l’abandon en se séparant d’elles.

Nous sommes divins! Serait-il possible d’être, en toute simplicité! La vie n’est ni difficile ni facile, elle est! Écoutez la voix de votre cœur qui est aussi intelligent que votre tête. Nous pouvons désamorcer ces charges énergétiques, nous avons ce pouvoir, par l’amour et l’essence qui nous habitent.

Méditez-vous? Par la méditation, vous pouvez amener les croyances que vous ne désirez plus à se fondre dans votre feu sacré à l’intérieur de vous-même. Vous pouvez les écrire et en rire, car le rire décristallise, guérit! Devenez le maître de votre existence! Ce que vous recevrez en échange est la sérénité! La fusion de votre personnalité à votre âme! L’augmentation de l’amour inconditionnel en vous! Libérez votre énergie vitale! C’est possible! Le choix vous appartient…

L’herboristerie au fil des saisons

On dit de l’herboristerie qu’elle est une médecine alternative, mais le terme complémentaire est, selon moi, plus approprié. Cet art, c’est celui d’utiliser les plantes médicinales à des fins curatives, et ce, tout au fil des saisons. Médecine ancestrale, traditionnelle, l’herboristerie demeure encore et toujours la médecine la plus répandue dans le monde. Le coût des plantes médicinales est de beaucoup inférieur à celui des médicaments de synthèse et leurs effets secondaires sont souvent moins prononcés. À l’instar du médicament, la plante porte en elle la synergie de ses principes actifs et non point une seule molécule qui, isolée, s’avère beaucoup plus dangereuse.

Les herboristes ont de tout temps récolté les plantes, cultivées biologiques ou sauvages, afin de les utiliser telles quelles ou transformées. Ils en ont fait des infusions, des décoctions, des teintures, des vinaigrés, des glycérés, des onguents, des sirops, des élixirs et j’en passe. La plupart des propriétés des plantes ne sont pas prouvées scientifiquement, mais l’histoire n’est-elle pas l’étude la plus vaste et la plus concluante qui soit en ce domaine?

De nos jours, l’on remarque un intérêt croissant pour les médecines douces, incluant l’herboristerie. C’est le retour aux sources. L’herboriste guide son client vers une autonomie en santé. De philosophie holistique, il prend le temps de discuter avec son client, puis de déceler ses forces et ses faiblesses à travers ses habitudes de vie, son alimentation, ses croyances et son état d’esprit. Il travaille le corps physique tout comme le corps mental, car l’un ne va pas sans l’autre.

À chaque saison ses maux! Le printemps est synonyme de grand ménage, c’est pourquoi c’est le moment idéal pour s’offrir une cure de désintoxication. Les plantes aideront l’organisme à éliminer les toxines au niveau des intestins, du foie, des reins et du sang. Voici quelques plantes associées à chaque organe :

-Intestins : les laxatifs et régulateurs intestinaux tels que le cascara, le psyllium et les pruneaux.

-Foie : les plantes cholagogues et cholérétique, comme le pissenlit ou l’artichaut, qui permettent l’augmentation de la sécrétion et de l’évacuation de la bile.

-Reins : les diurétiques tels que le pissenlit et la verge d’or.

-Sang : la bardane et le trèfle rouge, des altératives (ou dépuratives) sanguines.

Je recommande de traiter les intestins les trois premiers jours, puis de jumeler les plantes foie-reins-sang pour le reste du traitement, soit 21 jours minimum, temps nécessaire au corps pour se détoxiquer. Débutez avec une tasse par jour la première semaine, deux la deuxième, puis trois. Les racines étant plus coriaces (cascara, pissenlit, bardane), il faudra en faire des décoctions : Déposez les plantes dans une casserole de verre puis recouvrez d’eau à raison d’une cuillère à thé par tasse. Portez le tout à ébullition, puis laissez frémir 20 minutes à feu doux avant de filtrer et déguster.

Alors qu’attendez-vous? Tous à vos plantes! Mais surtout, tous à votre herboriste, car il est conseillé de consulter avant d’entreprendre un traitement (surtout si vous prenez des médicaments ou souffrez d’un problème de santé). Fiez-vous aux conseils des experts, ainsi vous mettrez toutes les chances de votre côté pour atteindre l’état de bien-être que vous méritez.

Les coïncidences ou les joies du hasard

Selon le petit Robert, les coïncidences sont des événements qui arrivent ensemble, par hasard; des faits qui se produisent au même moment, dans l’espace et le temps, par synchronisme.

Einstein disait que « le hasard, c’est le nom que Dieu se donne lorsqu’il ne veut pas qu’on le reconnaisse. ». Le frère Philippe Devoucoux, qui a signé la préface du livre Marie de Magdala de Pierrette Brès, affirme que « rien n’est hasard, tout est providence de Dieu qui, à travers des visites, des rencontres, des circonstances, nous adresse autant de clins d’œil pour nous inviter à le suivre et à entrer dans sa ronde d’amour et de vérités. ».

Le phénomène des coïncidences me fascine depuis toujours. Il m’apparaît évident qu’elles sont l’expression du flot d’énergie universelle et du support constant de l’univers pour notre évolution.

Nous faisons partie d’un univers d’énergie dynamique où tout est relié. Nous sommes une expression de cette énergie. L’énergie universelle n’a qu’un objectif : nous guider et nous supporter inconditionnellement vers l’éveil, la conscience totale, l’expression de notre plein potentiel. Cette énergie est amour, bonté, compassion; elle répond toujours à nos attentes, prend la forme de nos pensées. Elle coule là où nous mettons notre attention, notre focus. J’aime ce que dit Sondra Ray à cet effet : Dieu, c’est de l’énergie ajustée à nos pensées!

Les coïncidences sont les réponses de l’univers à nos interrogations profondes aux demandes et aux besoins de notre âme.

Avez-vous observé comment les coïncidences provoquent toujours en nous un regain de vie, créent l’enthousiasme et la joie? Nous nous sentons tout à coup en communication avec notre âme, en harmonie avec l’univers!

James Redfield, que plusieurs connaissent par son livre La prophétie des Andes déclare que « le fait de devenir conscient de la réalité des coïncidences et d’être attentif à leur message et à leur signification constitue le premier pas pour évoluer de façon consciente et plus rapide. En nous intéressant aux coïncidences dans notre existence, nous comprendrons le véritable but de la vie humaine sur cette planète et la nature réelle de notre univers. ».

Les coïncidences, mystérieuses et excitantes, nous poussent vers notre destin. Nous sommes nombreux à être conscients qu’un indice inattendu, une rencontre fortuite, un rêve significatif, des paroles échappées par hasard constituent un message, une guidance, une direction, une opportunité potentielle de dépasser nos limites et d’avancer vers notre pleine réalisation.

Selon Peter, un ami, les coïncidences sont partout, à tout instant. Nous devons vivre dans le présent, le cœur ouvert, pour les percevoir.

Oui, en effet, mais comment devenir plus conscient du support de l’univers, de la direction de l’énergie? Comment participer plus consciemment à notre évolution et vivre notre vie comme une joyeuse aventure remplie de découvertes et d’émerveillement?

D’abord, voici les deux conditions principales nécessaires pour susciter les coïncidences dans notre vie :

Faire une demande sincère, profonde, associée à une forte charge émotive (émotion vive, désir intense).

Quand vous êtes dans une période de changement, d’incertitude, d’insatisfaction, remarquez comme votre désir d’une réponse est fort et provoque des coïncidences.

Concentrez-vous sur les demandes en rapport avec le plan d’évolution de votre âme… ex. : travail harmonieux, plus d’amour dans ma vie, équilibre, etc.

Demeurer dans un état d’esprit d’ouverture, d’attente positive et de lâcher-prise. (éliminer l’impatience, le contrôle, l’anxiété…)

Vivez le présent!

Expérimentez, jouez avec l’univers pour découvrir votre façon personnelle et unique d’être partenaire conscient avec l’énergie universelle.

Voici quelques suggestions pour expérimenter :

  1. Notez dans un cahier spécial vos questions clairement (une question précise par page).
    D’abord, prenez conscience des insatisfactions présentes dans votre vie. Quelle est votre préoccupation principale à ce point-ci? Réfléchissez à ce que vous voulez profondément.
     quoi votre âme aspire-t-elle? Posez vos questions dans le sens de comment?
  2. Notez les indices, les signes, les messages intérieurs et extérieurs, les coïncidences de la journée dans votre cahier, le soir.
  3. Glorifiez votre relation avec la vie, Dieu, l’univers, le patron; si vous n’êtes pas clair et en bons termes avec ce principe, comment pourrez-vous croire et accepter qu’il vous supporte?
  4. Lâchez prise sur votre besoin de contrôler; apprenez à faire confiance.
  5. Cultivez des pensées d’amour et d’appréciation envers les gens, les événements, la vie.

Le fait que vous reconnaissiez et appréciez les coïncidences les fera augmenter dans votre vie.

  • Faites ce qui vous incite le plus à aimer et vous apporte la joie.
  • Libérez-vous des croyances et des pensées qui vous empêchent de croire que vous êtes créateur!
  • Actualisez vos intuitions.
  • Restez en contact avec vos questionnements.
  • Suivez votre énergie personnelle en écoutant les messages de votre corps.
  • Décidez consciemment chaque matin dans quel état d’être vous voulez vivre cette journée et créez-le.
  • Gardez votre cœur ouvert comme un enfant.

Pour nous laisser porter par ce puissant flot d’énergie universelle, nous devons nous abandonner, faire confiance, car l’énergie répond selon nos pensées.

Notre plus grand défi est de croire, que nous sommes en sécurité, soutenu et aimé à tout instant, que tous nos besoins seront comblés. Tout l’univers concourt à notre plus grand bien!

L’énergie universelle, par l’intermédiaire des coïncidences, nous offre à tout instant l’occasion de vivre une vie facile, simple et joyeuse.

Apprenez la danse de l’énergie avec l’univers… les faux pas n’existent pas!

La foi, un héritage divin

Même si nous l’ignorons, la foi est absolument nécessaire dans notre vie. Elle joue un rôle beaucoup plus important qu’on peut le croire, elle est même primordiale, car toute action est accompagnée par la foi, que l’action soit positive ou négative. Un bel exemple se trouve dans Job, quand il dit : « Toutes les craintes que j’éprouve se réalisent, tous les malheurs que je redoute fondent sur moi. ». La foi se manifeste dans l’action, dans le positif comme dans le négatif. Dans les deux sens, c’est toujours la foi.

Presque toutes les lois scientifiques sont basées sur la foi, mais une foi rationnelle. Vous avez aussi confiance dans votre comptable, votre avocat, votre médecin, votre banquier, dans votre pays, etc… En vérité, vous ne feriez absolument rien si vous n’aviez pas la foi. C’est la base de la vie!Le jeune enfant place d’abord sa foi en ses parents, avant de parvenir à un âge où il peut choisir par lui-même. Le grand trait caractéristique des croyants, c’est de se référer à l’invisible auquel ils se sentent tous reliés. On sent chez eux qu’une part du réel ne se fait pas voir, mais n’en existe pas moins. Ainsi on peut, dans la vie quotidienne, entrer en relation avec cette partie secrète par la méditation mystique.

La loi de la vie est une loi de croyance, et la croyance peut se résumer brièvement en disant que c’est la pensée qui entretient l’esprit. Tel un homme pense, sent et croit, telle est la condition de son esprit, de son corps et des circonstances de sa vie. La croyance en notre esprit, c’est simplement la pensée que nous entretenons dans notre esprit.

Les deux personnalités agissant à l’intérieur de nous.
La seule chose qui empêche une personne d’agir, à la suite d’une idée, est le doute de soi ou manque de confiance en soi. Les gens qui passent à l’action agissent par la foi. Il y a deux moi ou identités qui existent en chaque personne. La première est l’identité temporaire qui a été créée par les conditionnements ou codages de la société, et qui a habituellement une estime limitée de soi ou de ses possibilités. L’autre est le vrai moi; c’est cette étincelle de vie qui vous permet d’être en vie. Cette étincelle de vie fait partie d’une réalité infinie qui existe en toutes choses et qui est l’ultime ou la véritable identité de notre propre identité. On ne doit jamais oublier que nous ne sommes pas seuls pour agir. Souvent, les gens n’agissent pas parce qu’ils ont le sentiment d’être seuls dans ce qu’ils veulent réaliser.

La méditation quotidienne, ainsi qu’une constante affirmation de notre identité supérieure, produit éventuellement la réalité de cette identité personnelle dans l’esprit d’une personne. Les idées n’ont de valeur que si elles sont suivies d’une action! L’action engendrée par la méditation qui donne l’inspiration (intuition) devrait être la clé de la vie d’un individu. Le manque de confiance en nous, le doute et/ou l’hésitation sont les seules choses qui nous retiennent de passer à l’action. N’oublions surtout pas que la même intelligence supérieure qui nous a donné cette idée, est prête à passer à l’action pour nous aider à atteindre le succès et la prospérité dans notre vie.

Une autre raison qui fait que les gens abandonnent même en ayant une bonne idée, c’est qu’ils ont le sentiment qu’ils n’auront peut-être pas les autres idées nécessaires pour réaliser l’idée de départ avec succès. Encore une fois, notre esprit supérieur ou intelligence cosmique nous guidera avec d’autres idées au fur et à mesure du développement de notre idée de départ. Lorsque nous allons mettre une idée en application, disons-nous que ce n’est pas nous-mêmes qui le faisons, mais notre intelligence supérieure qui agit à l’intérieur de nous. C’est la foi qui nous pousse à passer à l’action!

De bons conseils

Visualisez constamment que par votre intelligence cosmique et votre moi supérieur, vous êtes déjà en possession et en train de vivre l’idée qui est dans votre esprit…. comme un fait déjà accompli.

Ne prenez jamais une attitude défaitiste quand il y a un creux momentané dans les circonstances de votre action. Souvenez-vous qu’il y aura toujours des ajustements à faire lorsque vous commencez quelque chose de nouveau.

Considérez les idées négatives qui vous viennent à l’esprit, créant le doute ou l’hésitation, comme partie de votre vieille personnalité. Annulez-les immédiatement!

Dites-vous sans arrêt que vous êtes une nouvelle personne avec une nouvelle façon de conduire votre vie. Si vous faites cela continuellement, votre esprit subconscient en viendra à l’accepter, et bientôt vous serez agréablement surpris d’être devenue une toute autre personne.

Chaque jour, dites-vous : « Le succès et le bonheur sont des idées réalisées dans ma vie. ». C’est mon intelligence supérieure qui a fait le travail.

Votre intellect personnel (esprit conscient) devrait se comporter comme un observateur qui regarde et loue la sagesse qui s’exprime par votre intelligence supérieure. Gardez ceci à l’esprit lorsque vous rencontrez quelqu’un et continuez à y penser en sa présence. Le fait de pouvoir conserver une attitude positive dans sa vie, crée un état d’esprit conscient qui permet mieux à votre intelligence supérieure de vous activer. Si vous vous efforcez de conserver cette attitude positive, cela va créer un état d’esprit conscient qui permet mieux à votre intelligence supérieure de vous guider dans l’action. Ce que je souhaite à tous.

La mémoire émotionnelle et ses conséquences

Ouvrir sa conscience, c’est permettre à l’intelligence suprême de pénétrer en nous et de nous éclairer sur nos manques d’amour, de paix, d’abondance, de liberté, de santé et de compassion.

Tous, nous savons que, profondément, nous sommes des êtres d’amour et de lumière. Alors qu’est-ce qui nous retient ou nous empêche de réaliser cette conscience d’être amour et vérité? La mémoire émotionnelle.

La plupart des gens sont mal à l’aise avec eux-mêmes ou encore, sont effrayés d’écouter ce qui se passe en eux, de peur d’y découvrir des parties d’eux jugées inacceptables. La vérité, c’est que la plupart d’entre nous avons abusé de pouvoir. C’est pourquoi nous souffrons de culpabilité et tentons par différents moyens de garder secrètes ces expériences passées. Comme rien ne peut rester caché puisque nous créons notre réalité à partir de nos ressentis et de nos pensées, nous devenons ainsi prisonniers de notre non-acceptation ou de notre manque d’amour envers nous-mêmes.

Il est primordial de prendre conscience du mouvement de la mémoire émotionnelle parce qu’elle influence les pensées et les pensées créent notre réalité physique. Par ailleurs, nos créations produites par nos pensées et soutenues par notre centre émotionnel viennent nous refléter notre moi souffrant.

Je ressentirai alors exactement ce qui vibre en moi. Si c’est de la tristesse, la tristesse sera présente chez les gens autour de moi et aussi dans mes activités. Si c’est de la colère, la colère sera présente chez les gens autour de moi, et aussi dans mes activités et ainsi de suite. C’est comme tourner autour du pot autrement dit, avoir peur de dire la vérité. Plutôt que de réagir au monde extérieur, il est préférable de bien identifier les différents miroirs t cibler les émotions à libérer et les pensées à transformer.

Existe-t-il des moyens efficaces pour contrer toutes ces créations qui rendent la vie si pénible et si lourde parfois?

Oui, fort heureusement il en existe plusieurs. Cependant pour avoir accès à ces moyens, il est essentiel de s’ouvrir à l’amour et sa lumière. Avec l’amour vient plusieurs moyens comme : l’accueil, l’ouverture, la compassion, le lâcher-prise, le non-jugement, la confiance, la patience, l’abondance, la santé, la liberté et plusieurs autres. À nous de les découvrir au fur et à mesure que l’amour prend de l’expansion dans nos vies. Pour reconnaître l’amour, je dois expérimenter l’amour.

Mais par où commencer direz-vous? En s’aimant soi-même. Comment? En se respectant. Premièrement, s’exercer quotidiennement à ressentir le langage émotionnel et décoder ses messages. Par exemple : quelqu’un me propose une activité, je ne me sens pas très en forme, mais je suis incapable de refuser. Par conséquent (par amour pour moi) je questionne l’émotion qui m’empêche de dire ma vérité. Peut-être que j’aurai comme réponse que ce n’est pas poli de refuser une invitation (croyance) ou encore si je refuse, peut-être que cet ami ne me rappellera plus (peur d’être abandonné).

Dans cet exemple, les choix possibles sont : soit que je réalise ma croyance et que je choisisse de la conserver ou l’abandonner. Si je choisis de l’abandonner, je prends conscience que je choisis de me respecter (m’aimer) et si je choisis d’y répondre, je choisis de me nier (me rejeter).

Il est essentiel ici, de ne pas se juger, que j’opte pour l’un ou l’autre des choix, je m’accepte tel que je suis.

L’amour ne juge pas!
Toutefois, prendre conscience ici, que la peur d’être rejeté est activée par le rejet intérieur de ma vérité. C’est comme si je résistais à ma propre lumière et ensuite dans mes expérimentations (forcées), je ressens différents malaises et j’en arrive à croire que je suis abandonné et à supplier le ciel de me donner de l’amour. L’amour est vérité! Et c’est uniquement par la vérité avec moi-même que je peux renouer avec l’amour qui a toujours été présent.

L’important ce n’est pas d’être soumis ou insoumis à des croyances, mais plutôt de se respecter de l’intérieur. Lorsque je ne me sens pas l’énergie de répondre à une invitation, l’amour m’invite à dire la vérité à cet instant précis. Si le doute m’habite, il est sage de dire à la personne que l’on prendra quelques instants pour y réfléchir et faire cette mise au point sincèrement avec soi-même. Ensuite, informer la personne franchement sur notre décision.

Le deuxième point à développer, c’est la maîtrise des formes pensées. Une façon très simple de maîtriser les pensées, c’est de stopper celles qui ne correspondent pas à mes aspirations profondes. Lorsque se présente une pensée limitée ou négative, je dis : stop! Cette pensée ne correspond pas à mes buts élevés; et je tourne mon esprit plutôt vers des pensées d’abondance, de réussite, de paix, etc. puisque je suis un être d’amour illimité.

Un troisième point à rajouter est celui de laisser l’intelligence se manifester naturellement. C’est-à-dire de ne pas entretenir d’attentes, mais plutôt rester le cœur ouvert et rempli de reconnaissance pour toutes les manifestations réalisées dans le lâcher-prise et la confiance absolue. L’univers est bon et bienveillant!

Comment accéder à l’amour de soi?
Premièrement, cela doit être un choix conscient. En affirmant que dorénavant l’amour est ma motivation essentielle de vivre, consciemment j’affirme : je m’accepte tel que je suis maintenant. Je pratique l’amour sans tarder ici et maintenant. L’accueil et l’acceptation de soi sont comme un soleil ardent qui permettra à toutes les énergies denses ou lourdes comme la colère, la jalousie, la peine, etc. de se dissoudre. J’imagine chaque énergie négative comme une glace et l’accueil, comme un soleil; alors je visualise cette glace (énergie dense) se dissoudre sous la chaleur de l’acceptation (énergie subtile).

Cette pensée : je m’accepte tel que je suis maintenant répétée plusieurs fois par jour, et je te suggère même de l’écrire et l’afficher à plusieurs endroits pour ainsi y revenir souvent durant la journée, transformera ta vie. Pour activer le processus, utilise cette affirmation vis-à-vis des autres aussi. Je t’accepte tel que tu es maintenant. L’autre recevra énergétiquement cette acceptation et l’aidera à s’accueillir. Si tu choisis de lui faire ce cadeau, fais-le dans l’amour inconditionnel, c’est-à-dire sans attente. Ensuite, ouvre-toi pour recevoir cet amour multiplié qui te reviendra. Puisque l’univers fonctionne ainsi tout retourne toujours à la source.

En t’accueillant et t’acceptant, tu ressentiras rapidement un changement vibratoire. Lorsque tu ressentiras cet apaisement intérieur sous forme de paix et de sérénité, ajoute cette autre affirmation : je suis amour inconditionnel. Utilise toujours les affirmations au temps présent. Laisse aller ton imagination et tes rêves les plus chers en créant toutes les affirmations qui t’élèveront en pensée, en ressenti et en réalisation.

En terminant, j’aimerais préciser ceci : à chaque nouvelle création, par exemple, si tu désires plus d’argent, plus de temps, plus de connaissance, etc. termine toujours ta demande par : Je désire…, pour mon plus grand bien et celui de tous les autres. Voici un exemple : Je désire changer d’emploi pour mon plus grand bien et celui de tous les autres. Ainsi tu crées en résonance avec la suprême volonté divine.

Car telle est la suprême volonté, tes créations respecteront tes besoins et ceux des autres. Aucun déséquilibre ne sera engendré en restant proche de ton bien-être et de celui des autres puisque telle est la vibration de l’amour, bienveillante et respectueuse pour tout ce qui est.

Bonne démarche de libération! Dans la vibration de l’amour réalisé.

La spiritualité

Le dictionnaire définit la spiritualité comme suit : « Propre et relatif à l’âme en tant qu’émanation et reflet d’un principe supérieur, divin ». On a associé la spiritualité à différentes sortes de philosophies, de croyances, à la prière, la méditation, la contemplation etc. Pour bien comprendre sa signification profonde, on doit d’abord prendre conscience de notre vraie identité. Notre vraie identité est que nous sommes une âme divine, une particule de Dieu, venue s’incarner sur la terre pour prendre conscience d’une partie de son potentiel divin, apprendre à le développer à travers les expériences que la vie nous amène, pour finalement être capable de le manifester au quotidien, dans nos pensées, nos paroles et nos actions. Je ne peux pas être quelque chose que je ne connais pas, que je n’ai pas expérimenté ou que je ne peux pas manifester en tout temps.

Quel est-il ce potentiel divin? C’est l’amour divin, l’amour pur, l’amour inconditionnel, car Dieu est amour. En tant qu’âme divine, je suis moi aussi amour pur, mais tant que je n’en ai pas pris conscience graduellement, que je ne l’ai pas développé, pour être ensuite capable de la manifester, je ne peux pas retourner à la source. Le plus grand principe spirituel est : « Je suis une âme divine et j’existe parce que Dieu m’aime. ».

Je peux résumer la signification de la spiritualité dans un seul mot, le mot « amour ». La spiritualité est le long chemin qui m’amène à être amour pur, à devenir un avec l’esprit saint, la voix de Dieu qui me parle à moi l’âme, par la lumière et le son. Le long chemin se dessine à travers de nombreuses incarnations dans les mondes inférieurs, c’est-à-dire la vie au quotidien. La vie, (esprit saint) connaissant le but de l’âme dans cette vie, nous amène des expériences, des situations, des opportunités qui vont nous permettre de prendre conscience de ce potentiel divin et de le développer. Nous devons comprendre que Dieu dans son grand amour nous a donné le libre arbitre en tout, c’est-à-dire le choix de retourner à lui en prenant la route que nous voulons, peu importe le temps que nous prendrons, car pour Dieu et l’âme, le temps n’existe pas.

La spiritualité doit se vivre dans les plus petites choses du quotidien et je peux connaître mon degré de spiritualité en prenant conscience du pourcentage d’amour inconditionnel dont je me sers dans mes pensées, mes paroles, mes actions et mes comportements. La spiritualité ne se retrouve pas dans les commérages, les jugements, les critiques, les calomnies, les mensonges, etc. Pour être capable de vivre une vie spirituelle, je dois me pratiquer à vivre dans l’ici et maintenant, car si je n’applique pas ce principe, je ne peux pas être conscient de la valeur de mes expériences et du pourquoi. N’oublions surtout pas que lorsque je vis une expérience dans laquelle je ne découvre pas la leçon, je devrai la revivre encore et encore. Dans la vie, les seules expériences que nous pouvons voir comme négatives, sont celles dont nous n’apprenons rien.

Tous les êtres humains sont spirituels à différents degrés, car chaque corps humain est habité par une âme divine qui s’éveille de plus en plus à ce qu’elle est. Pour arriver à développer mon potentiel d’amour inconditionnel, j’ai besoin de deux choses : un guide spirituel et un exercice spirituel pour contacter ce guide ou l’esprit saint. Le guide spirituel ne nous emmène pas sur le haut de la montagne spirituelle sur ses épaules, nous devons l’escalader nous-mêmes au prix de nombreux efforts. Le guide spirituel est présent pour nous montrer la meilleure route à suivre pour retourner à Dieu, à partir d’où nous sommes rendus et pour nous assister dans les efforts que nous faisons. Mon propre guide le Mahanta (la conscience Mahanta est le plus haut niveau de conscience connu dans les mondes de Dieu) avec qui je parle de la même façon que je parlerais avec mon meilleur ami, me fait prendre conscience des opportunités ainsi que des leçons qui se présentent à moi dans ma journée et de ce que je peux en faire. Chaque personne peut parler avec un guide en qui elle a confiance, que ce soit Jésus, Marie, Bouddha, Mahomet, etc.

J’ai besoin de faire aussi à tous les jours un exercice spirituel (prière, méditation, contemplation) pour aller à l’intérieur de moi, ce qui me permet de dialoguer et surtout d’écouter ce que mon guide et/ou l’esprit saint ont à me dire. L’exercice spirituel est aussi important pour l’âme que l’est l’exercice physique pour le corps humain. L’exercice spirituel, c’est aussi la nourriture et les vitamines de l’âme. Pour les personnes qui n’en connaissent pas ou qui voudraient en expérimenter un autre, je vous suggère le chant du Hu (se prononce « hiou »). Hu est un ancien nom sacré de Dieu et c’est le son qui a les plus hautes vibrations dans tous les univers. Assis ou étendu, détendez-vous, portez votre attention à votre œil spirituel situé en arrière du front, entre les deux sourcils, sans forcer et commencez à chanter à voix basse ou intérieurement le son Hu (hiou-ou-ou…) simplement, sur l’expiration, pendant cinq à vingt minutes. Le hu nous permet, durant la contemplation, d’ouvrir notre conscience aux messages de la vie et possiblement à une expérience spirituelle avec la lumière et/ou le son de Dieu. Si durant cet exercice je me pose une question ou regarde une expérience que j’ai vécue et que je ne comprends pas, le chant du hu me permet d’élargir ma vision. On peut avoir la réponse immédiatement, dans un rêve, un rêve éveillé, un livre, par une phrase entendue, etc. Pour entendre la réponse, on doit être à l’écoute.

« La spiritualité, c’est l’évolution, l’éveil de l’âme.
Son secret, c’est l’action.
Son lien d’action est le quotidien.
Son déroulement est dans l’ici et maintenant. »

Les cailloux – Gestion du temps et des priorités

Un jour, un vieux professeur de l’école nationale d’administration publique est invité pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour « passer sa matière ».

Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ». De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut possible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein? ». Tous répondirent : « Oui ».

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment? ». Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : « Est-ce que ce pot est plein? ». Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit : « Probablement pas! ». « Bien! » répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : « Est-ce que ce pot est plein? ». Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : « Non! ». « Bien! » répondit le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? ». Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet du cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ». « Non » répondit le vieux prof. « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ». Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie? ».
« Votre santé? »
« Votre famille? »
« Vos amis? »
« Réaliser vos rêves? »
« Faire ce que vous aimez? »
« Apprendre? »
« Défendre une cause? »
« Relaxer? »
« Prendre du temps…? »
« Ou… toute autre chose? »

« Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de passer à côté de l’essentiel. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie .» Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-mêmes la question : « Quels sont les gros cailloux dans ma vie? »

« Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot .» D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

Source inconnue

Le dépassement selon la célèbre théorie des tontons à calotte…

On a tous une vision personnelle du dépassement. Laissez-moi vous présenter la mienne à l’aide d’un exemple que j’aime bien, celui du conducteur typique du dimanche après-midi que nous appellerons ici le tonton à calotte.

Retrouvons-le donc, par un bel après-midi d’été au volant de son automobile, la calotte enfoncée jusqu’aux oreilles, roulant lentement mais sûrement et sifflotant de bonheur. Comme il n’est pas pressé, il s’installe bien confortablement sur la voie de droite de l’autoroute, prenant bien soin de ne pas dépasser la limite permise par la loi. Il se déplace ainsi en toute sécurité, prenant le temps de regarder le paysage défilant lentement autour de lui. Au début, il trouve ça très agréable de suivre docilement les autres promeneurs du dimanche comme lui. Mais après un certain temps, il commence sérieusement à s’ennuyer et la monotonie le gagne. « Suivre c’est bien beau, se dit-il, mais un petit défi ne me ferait pas de mal. » Il remarque alors que, depuis quelques minutes, des conducteurs plus que téméraires le dépassent à vive allure sur la voie de gauche prévue à cet effet. « Mais ils sont fous à lier, lui susurre subtilement à l’oreille son prudent petit ange lumineux, ils vont se tuer, ma parole ! » Tandis que de l’autre côté, son ange noir réplique avec insistance : « Regarde ces délinquants comme ils sont chanceux. Tu les envies n’est-ce pas? Est-ce que ça ne te tenterait pas, toi aussi, de faire comme eux, de prendre des risques et de rajouter un peu de piquant dans ta vie? ». Notre tonton à calotte ne succombe pas tout de suite. Suivre le troupeau est si sécurisant pour lui. C’est d’ailleurs ce qu’il fait à longueur de journée depuis des décennies. Ne pouvant résister plus longtemps à l’appel du petit garnement en lui qui crie à l’aventure, il fait tourner sa calotte de 180 degrés et, palette pointant vers l’arrière, il s’élance avec fugue sur la voie de gauche, dépassant avec frénésie les autres tontons qu’il suivait depuis des heures. Sa hardiesse le remplit d’une joie vivifiante, allumant l’étincelle dans ses yeux. Il retrouve peu à peu la fougue de ses vingt ans et n’en revient pas de constater l’émergence soudaine de sa délinquance qui, à sa grande surprise, n’était pas morte, mais simplement endormie… Il ne se reconnaît plus!

Pendant ce temps, l’enfant qui s’est éveillé à l’improviste en lui s’amuse follement, vous pouvez me croire. Il s’éclate au volant de sa vieille bagnole devenue pour l’occasion un bolide de course supersonique. Ce faisant, il dépasse ses peurs, transcende ses limitations, passe outre ses anciennes croyances qui le gardaient jadis dans le droit et plat chemin. Il ose enfin se dépasser! Cette escapade sur la voie de gauche se poursuit durant de longues minutes, des minutes inoubliables pour notre tonton. Après quoi, rassasié, repu de son aventure et rempli à ras bord de toute l’énergie qu’elle lui a apportée, il retourne sur la voie de droite, essoufflé certes, mais heureux d’avoir enfin laissé son enfant intérieur exprimer son urgent besoin de dépassement. Plus tard, sait-on jamais, reverrons-nous notre tonton à calotte faire une autre escapade sur la gauche, question de se revigorer un peu, sachant – et c’est là la grande différence – qu’il pourra toujours venir se reposer sur la voie de la facilité et de la sécurité, mais cette fois sans culpabilité.

Si je vous ai raconté cette histoire un peu loufoque, c’est pour vous faire comprendre qu’il ne faut jamais craindre de se placer dans des situations où nous savons que nous aurons à nous dépasser, car ce sont elles qui ont le plus de chance de nous garder alertes et d’entretenir notre jeunesse de cœur. C’est également la meilleure façon d’attirer l’abondance à tout point de vue dans notre vie, de se sentir valorisé et de pouvoir enfin se réaliser au maximum.

Éveil de soi – Témoignage

J’aimerais vous raconter une grande expérience de guérison que j’ai vécue cet hiver, par le biais de ma « Liste de sagesse », dans laquelle je partage les brins de sagesse qui viennent me chercher au plus profond de mon être lors de mes lectures et mes méditations quotidiennes.

Depuis le début de mon parcours de guérison, j’ai cheminé à travers des douzaines de techniques différentes, chacune avec leurs points forts et leurs points faibles, mais toujours, semblait-il, j’en arrivais au même point névralgique : une incapacité quasi insurmontable à laisser aller la souffrance. À chaque fois que j’en arrivais à ce point, je blâmais la technique de guérison même – comme si c’était sa faute que je ne voulais pas lâcher prise! Et je partais à la recherche d’une nouvelle technique plus puissante, plus apte à me forcer à guérir… Évidemment, après quelques mois à suivre une nouvelle technique, le même « problème » se présentait à nouveau.

Un jour, en pleine méditation à ce sujet, tentant de parler avec mon enfant intérieur pour le convaincre de laisser aller son amertume et son attachement envers la souffrance, le dialogue est devenu tellement agité que ce petit être blessé en moi a hurlé : « Je REFUSE de lâcher prise car si je fais ça, ça veut dire que toute ma souffrance a été pour rien! Je REFUSE d’oublier, je REFUSE de laisser aller le blâme que je porte envers ceux qui m’ont blessée. Ils ne méritent PAS que je leur pardonne leurs erreurs!!! ». Et, croyez-moi ou non, je l’ai vu, par mon troisième œil, se plier les bras autour du cœur et me tirer la langue! J’étais hors de moi!!! Véritable petit monstre celle-là!!! Comment allais-je réussir à lui montrer que toute cette souffrance était inutile???

C’est à ce moment que j’ai commencé la « Liste de sagesse », espérant qu’en me concentrant sur des lectures supplémentaires, je trouverais la phrase clé qui allait désarmer cette petite fille, si belle, si frustrée. J’ai plongé tête première dans des écrits sur le pardon, et lentement mais sûrement, ma pensée au sujet de ce dont j’avais besoin pour guérir s’est transformée. J’ai compris une chose incroyable : le pardon n’existe pas!

La plus grande impasse à devenir un être qui crée sa vie de façon consciente, c’est l’acceptation intégrale du fait que personne ne nous fait souffrir autant que nous-même, c’est-à-dire, nous sommes tous pleinement responsable de notre souffrance. Souffrance et inconscience vont main dans la main, tous deux consistent à chercher à l’extérieur de nous la cause de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Penser que l’on doit pardonner les autres est donc une projection de notre propre croyance envers le fait qu’on ne peut guérir à moins de se pardonner. Et c’est envers cette croyance que la petite Julie se révoltait, car elle savait déjà que sa libération impliquait que moi, la grande Julie, je me libère de cette croyance de la nécessité du pardon, intérieur ou extérieur.

La seule chose que nous avons besoin de nous pardonner, c’est d’avoir oublié notre statut d’artiste, de créateur. Personne ne peut véritablement nous blesser à moins que le portrait que nous nous sommes faits de nous-mêmes le permette. Et voilà où se trouve la beauté cachée des miroirs que les autres nous offrent : ils nous montrent les failles de notre propre portrait! Loin d’avoir à être pardonnés, il faudrait plutôt les célébrer, eux et leur subconscient critique! Et notre propre subconscient? C’est une véritable fête qu’il faudrait lui préparer – une fête de remerciement et non de pardon – car qui a donné à notre conscience les informations de base pour construire ce portrait?

J’en étais arrivée là dans mon élan de compréhension. J’étais bien fière de moi car je ressentais déjà un changement en moi. Mon enfant, la petite Julie, était moins frustrée et plus apte à me laisser célébrer la vie et moi, la grande Julie, je célébrais! Je croyais avoir trouvé la clé qui résoudrait mon « impasse de souffrance ». Or, il manquait encore un élément important : la clé ne pouvait tourner car la serrure était tellement rouillée qu’elle avait figé. Et c’est suite à cette constatation que je suis tombée sur une citation qui a tout changé :

« Oublier est le secret des existences fortes et créatrices » Honoré de Balzac, 1799-1850.

En l’envoyant sur la « Liste de sagesse », je l’ai moi-même pleinement reçu. J’ai compris au plus profond de mon être que le pardon n’existe pas, qu’il n’y a rien à pardonner, et que la véritable force de l’humain est sa capacité de changer de portrait quand il veut – c’est-à-dire, oublier ce qui était afin de créer ICI et MAINTENANT ce qui sera. Du jour au lendemain, j’ai senti le poids de la résistance partir de mon être, me libérant de ces archétypes typiques de l’Ère du Poisson que je traînais comme des boulets le long de mes épaules et de mon dos : Victime, Sauveur, Martyr…

Et depuis lors, la petite et la grande Julie en moi célèbrent la vie à tous les jours, sachant que quand le portrait ne convient plus à notre bonheur, c’est le temps de s’amuser à le détruire et à en créer un autre! Nous sommes tous, après tout, des créateurs de vie, non?