La grenouille

Olivier Clerc, écrivain et philosophe, m’a envoyé un petit conte d’une grande richesse d’enseignement. Il s’agit du principe de la grenouille chauffée.

Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.

La température continue à grimper. L’eau est maintenant chaude.

C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.

L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s’extraire de la marmite.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50o, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite…

Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés dans le passé nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à sa beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes ignorantes et démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire dramatiques.

Le gavage permanent d’informations de la part des médias sature les cerveaux (- Serf – Veaux -) qui n’arrivent plus à faire la part des choses entre le réel et le virtuel, entre les films et la réalité.

L’énergie nucléaire, les engrais chimiques, les clonages, le génie génétique, ont grignoté progressivement notre libre arbitre au point qu’il est devenu illégal de vouloir manger bio, condamnable de vouloir échapper aux vaccinations.

Mais le meilleur est à venir, car voici qu’arrivent les puces « Verchip », microprocesseurs, de la taille d’un grain de riz, mises au point par la société Applied Digital Solutions, en Floride.

Ces puces sont implantées sous la peau et émettent un signal lisible par un décodeur spécial qui identifie tous nos paramètres sociaux, médicaux et autres… Les malades en sont les premiers « bénéficiaires » aux États-Unis.

L’implantation coûte 200 dollars, plus 19 dollars d’abonnement mensuel pour l’entretien des bases de données.

Vos enfants seront la prochaine cible. Pratique n’est-ce pas? Et puis bientôt, ceux qui refuseront perdront l’accès aux établissements publics, aux autoroutes, aux banques; sur les routes, la police vérifiera si vous avez bien votre puce et si elle est à jour.

Lorsque j’ai annoncé ces choses pour la première fois, c’était pour demain.

Là, c’est pour aujourd’hui. Alors, si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard!

Marie-Christine

Non au gazon conventionnel

Les travaux à réaliser et les comportements à adopter dans la maison pour réduire notre empreinte écologique sont de mieux en mieux connus. Mais qu’en est-il des espaces extérieurs? Cours,  jardins, terrasses et bassins ne sont pas à négliger. Quelques améliorations bien adaptées aux spécificités (climatiques, géographiques, pédologiques, etc.) du site pourraient y encourager la biodiversité locale, permettre un entretien minimum, optimiser l’utilisation de l’eau de pluie et créer des zones de fraicheur… Sans faire appel aux produits chimiques synthétiques.

L’article suivant, que nous vous présentons qui a été écrit par l’équipe de Écohabitation, n’aborde qu’un de plusieurs aspects qui touchent l’aménagement paysager. Nous avons placé à la conclusion de cet article les nombreuses autres réponses à vos questions que vous pourrez trouver sur son site Internet. Nous souhaitons que cet article vous inspire!

NON AU GAZON CONVENTIONNEL!
Tonte, fertilisation, arrosage…

La pelouse (gazon Kentucky) rend esclave et n’est aucunement écologique. Plusieurs couvre-sols peuvent être plantés comme solution de rechange.

Le gazon Kentucky rend esclave et n’est aucunement écologique. S’il est net, propre, protège contre l’érosion et offre une aire de jeu, il possède aussi de nombreux inconvénients :

• dans certaines régions, l’arrosage du gazon, qui nécessite environ 4 à 5 litres d’eau par m², est responsable du gaspillage de grandes quantités d’eau potable
• il nécessite beaucoup d’entretien (tonte régulière)
• dans les sols non adaptés, l’engrais chimique est souvent nécessaire. Il est donc en partie responsable de la pollution des nappes phréatiques, des cours d’eau, de l’air et des sols
• il uniformise les paysages

Autre option
Privilégier les couvre-sols qui nécessitent peu ou pas d’entretien.

A. LES PRAIRIES FLEURIES

Avantages des fleurs des champs indigènes :

• résistent à la sécheresse et aux périodes très humides
• s’adaptent à tous les types de sol (sec, humide, rocailleux…), exposées au soleil ou à l’ombre
• grande diversité, effets multiples et couleurs variées
• possibilité d’étaler différentes floraisons pendant la saison
• pas d’entretien (une fauche par an)
• attirent papillons, oiseaux, abeilles
• éloignent les pucerons et autres insectes nuisibles
• aucun engrais nécessaire

Inconvénient  :  prévoir cinq ans pour passer d’un gazon homogène à la prairie fleurie.

B. LES COUVRE-SOLS

Par exemple  :  quatre-temps ou cornouiller du Canada (fleur blanche), buchloé faux-dactyle ou herbe à bison (fleur rose), fétuque ou trèfle nain (effet très vert).

Avantages  :
• améliorent la qualité du sol
• résistent à la sécheresse, aux zones ombragées et aux sols humides
• ne nécessitent pas de tontes, d’herbicides
• empêchent la prolifération des mauvaises herbes. Les tiges courent à même le sol; il est donc très difficile pour les autres plantes de pousser au travers
• résistent au piétinement
• fixent l’azote
• réduisent l’évaporation de l’eau au niveau du sol
• préviennent l’érosion provoquée par le ruissellement
• existent dans une grande variété de formes, couleurs, volumes et effets.

C. LA PELOUSE ÉCOLOGIQUE
Si, malgré tout, on ne trouve pas son bonheur parmi les prairies fleuries et les couvre-sols, et que l’on tient absolument à avoir une pelouse, on optera pour une pelouse écologique. Elle se distingue de la pelouse traditionnelle en permettant à la diversité biologique de s’exprimer librement. Elle repose donc sur un équilibre écosystémique… Sans engrais!

Quelques conseils
• accepter le fait que les mauvaises herbes ne sont pas forcément nocives pour la pelouse (par exemple, le trèfle favorise la fixation de l’azote atmosphérique et joue le rôle de fertilisant)
• ratisser pour ramasser les débris (gazon mort)
• aérer la pelouse pour diminuer le compactage du sol, pour augmenter sa capacité de rétention d’eau et pour améliorer la circulation d’air aux racines
• après l’aération, et avant de semer, étaler une couche de compost pour nourrir la terre
• réensemencer chaque année les zones dégarnies – la pelouse clairsemée favorise l’apparition de mauvaises herbes
• favoriser un mélange de graminées avec trèfle (diminue le besoin de fertilisants)
• vérifiez que le pH se situe entre 6 et 7 (si inférieur à 6, ajouter de la cendre de bois à la chaux)
• tondre le gazon haut (8 cm/3 po) – il empêche ainsi la pousse de mauvaises herbes et ombrage le sol, ce qui retient l’humidité et favorise le développement des racines
• aiguiser les lames de tondeuse pour éviter de déchirer les brins d’herbe – ce qui rendrait la pelouse plus sensible aux maladies et aux insectes
• laisser les résidus de gazon coupé sur le sol – cela réduit l’utilisation d’engrais et limite la quantité d’ordures ménagères.

À savoir : pendant la sécheresse, le gazon jaunit, mais ne meurt pas! Nul besoin de l’arroser, il reverdira avec les pluies.

D. LES INSECTES
Trop souvent considérés comme nuisibles, on oublie que certains insectes peuvent être de véritables alliés dans le jardin. Par exemple, les vers de terre favorisent une bonne aération du sol et la transformation des matières organiques. Les coccinelles se nourrissent en moyenne d’une centaine de pucerons par jour, ce qui en fait un insecticide très efficace, peu coûteux et écologique. (On peut en trouver dans certaines jardineries et dans les magasins spécialisés). Les crapauds se nourrissent de limaces, perce-oreilles et autres insectes. L’utilisation de pesticides peut les faire disparaître, et leur tâche devra être effectuée par votre main ou des produits. Il est donc bien de penser son aménagement de manière à préserver ces espèces animales.

PELOUSE ÉCOLOGIQUE VS TRADITIONNELLE

Pelouse écologique

Activité biologique intense dans le sol
Traitements naturels – les prédateurs naturels contrôlent les infestations, la hauteur du gazon le protège
Biodiversité végétale
La vie du sol et la vigueur des plantes s’améliorent constamment
Des organismes vivants décomposent les tiges coriaces, telles que le chaume. Les racines profondes rendent le gazon résistant à la sècheresse

Pelouse traditionnelle

Faible activité biologique du sol
Traitements chimiques (insecticides et fongicides)
Monocultures, avec herbicides sélectifs
La pelouse devient de plus en plus vulnérable
Les engrais chimiques favorisent le chaume et la sècheresse

SAVIEZ-VOUS QUE…
• Pendant l’été, 1/3 de l’eau résidentielle (potable) est utilisée pour le jardinage, alors que l’eau de pluie récupérée est idéale pour les plantes.
• Au Québec, 380 l d’eau potable sont consommés par personne par jour, alors qu’en France, la consommation d’eau potable est plutôt de l’ordre de 150 l/p/j.

Au Québec, la consommation d’eau potable double durant la saison estivale. Cela est causé en partie par l’arrosage des pelouses et des plates-bandes.

Utilisé à plein régime, un boyau d’arrosage débite 1 000 litres d’eau potable à l’heure, soit l’équivalent de la consommation d’eau recommandée pour une personne pendant près d’un an et demi!

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Source : ÉCOHABITATION

La nature au service du défi d’attention

J’aimerais vous faire une confidence. Vivre avec le défi d’attention, c’est rencontrer un éventail de difficultés complexes. Ce côté obscur reçoit trop d’attention et enflamme mon envie de plutôt faire jaillir le positif et l’extraordinaire et d’exposer avec amour le non-sens véhiculé sur le sujet. De cette façon, je peux contribuer à apporter un changement dans vos vies.

Tant de négativité amplifie la lourdeur d’une facette de nous-mêmes, qui rend l’acceptation difficile, alors que c’est la clé.

Nous avons le droit d’être différents. C’est même excellent que nous le soyons. Chaque être vivant est unique. Alors pourquoi faire autant de tapage autour du défi d’attention?

En mettant l’accent sur le côté lumi­neux du défi d’attention, il devient insensé, pour moi, de « gérer » le défi d’attention avec des substances chimiques.

La journaliste en moi a donc fait appel à ses atouts d’investigatrice, convaincue de l’existence d’une avenue naturelle.

Une véritable autoroute de solutions, allant de la nutrition à la supplémentation en passant par l’activité physique et la méditation, s’est manifestée. Ces découvertes sont réunies dans mon livre TDAH : Un pouvoir insoupçonné (disponible sur Amazon).

Sans fondation solide, tout s’écroule
Un ensemble de facteurs est à considérer dans une approche holistique. La façon de nourrir le corps est la base sur laquelle reposent les efforts déployés. Un cerveau en manque de nutriments ne peut fonctionner à son plein potentiel, avoir une concentration béton et une attention inébranlable.

Une alimentation inadéquate équi­vaut à essayer de construire une maison en commençant par le toit!

Les cellules ont besoin d’une quantité de nutriments nettement supé­rieure à celle des apports journaliers recommandés (AJR), établis au début des années 40 afin de prévenir des maladies comme le scorbut et le rachitisme.

Selon le Food and Nutrition Board, (conseil de l’alimentation et de la nutrition) « l’AJR est l’apport alimentaire quotidien moyen suffisant à remplir les besoins de presque tous les individus en bonne santé appa­rente à une étape donnée de la vie et pour chaque sexe ».

Ce conseil définit aussi le terme « besoin » comme « l’apport continuel le plus bas d’un nutriment qui, selon un indicateur de consommation suffisante, permettra de maintenir un degré défini d’équilibre sur le plan nutritionnel ».

Simplement dit, l’AJR équivaut au minimum requis pour prévenir les carences sans toutefois répondre aux besoins des cellules et sans tenir compte de la réalité des temps modernes.

Sols déminéralisés, engrais chimiques et nutrition
Les aliments de consommation ont perdu énormément de leur teneur en nutriments. Le chou, les tomates et les épinards, par exemple, ont perdu près de 80 % de leur teneur en calcium, en fer et en magnésium.

Les carences en vitamines (la vitamine D en particulier) et en minéraux (fer, zinc, magnésium) sont fréquentes chez les personnes avec un défi d’attention.

Leur grande sensibilité aux produits chimiques et artificiels (additifs, colorants alimentaires, édulcorants artificiels, nettoyants, etc.) est l’un des facteurs qui aggravent certains symptômes. Une déficience en nutriments exacerbe davantage le problème.

Diminuer l’impulsivité, l’inattention et l’hyperactivité
En apportant ces quelques changements, ma clarté d’esprit s’est grandement améliorée. Vous avez donc tout à gagner à les essayer.

  1.  Ajoutez un complément alimentaire, des acides gras essentiels et des probiotiques en vous assurant de choisir des produits de qualité pharmaceutique.
  2.  Éliminez autant que possible, sinon complètement, les aliments transformés.
  3. Favorisez une alimentation contenant le moins de sucre possible. L’Organisation mondiale de la Santé recommande un maximum de 25 grammes de sucre par jour.
  4.  Soutenez le système digestif adéquatement en complétant vos repas avec un supplément de fibres de qualité supérieure.

La patience est de mise. Allez-y graduellement et donnez-vous du temps pour constater les bienfaits.