Ce qui appelle à vivre en nous

J’entame l’écriture de cet article devant un bon café crème, confortablement installée sur une terrasse du vieux Nice, dans le sud de la France.  Dans quelques jours, je suivrai une formation à laquelle je tenais beaucoup et qui me permettra d’approfondir davantage mes connaissances sur le potentiel humain. Cette « pause–cadeau » sur la Côte d’Azur me permet de m’arrêter quelques minutes et de dire merci pour ces moments de douce magie que je me suis autorisée à faire fleurir dans ma vie.

Et vous?  Vous autorisez-vous à faire fleurir votre existence, à votre façon?

Au plus près de votre plus intime désir

Le prêtre, philosophe et psychologue français, Jean-Yves Leloup, répète souvent que la santé, du point de vue des psychanalystes, c’est savoir se tenir au plus près de son plus intime désir.  D’aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu un espace en moi pour ma vie idéale. Comme une petite voix, une petite lumière toute simple, qui ressent le chemin à suivre et la créativité à me donner pour me sentir saine, vivante et en relation privilégiée avec le monde qui m’entoure…

Chaque fois que j’ai le bonheur d’accompagner les gens dans l’écoute rapprochée de cette petite voix, j’ai l’impression de voir soudain le soleil se lever dans leurs yeux. Ce soleil, ils le connaissent, mais ils ont appris à l’enfermer.  En fait, nous sommes tous plus ou moins prisonniers d’une cage de fausses croyances et de non-amour, construite et maintenue par nul autre que nous.  Une cage prenant la forme de masques ou de mécanismes de défense que nous avons installés, convaincus qu’autrement, nous ne pourrions être suffisamment aimés ou protégés.  Tout le défi consiste à oser sortir de la cage pour enfin manifester nos plus intimes et légitimes désirs.

Connaître sa cage et en connaître la sortie

La psychologie et la psychiatrie modernes se sont spécialisées dans l’étude de la cage.  Si l’on veut être véritablement vivant, nous ne pouvons pas faire l’économie de la connaissance des principaux barreaux qui nous enferment.  Par contre, plusieurs font l’erreur de passer leur vie à tourner en rond dans l’étude de la cage et leur âme finit par mourir d’inanition à force de ne pouvoir s’exprimer.

Philon d’Alexandrie, un thérapeute de l’Antiquité, disait ceci : « Prendre soin de l’Être, n’est-ce pas s’occuper d’abord de ce qui va bien en nous, regarder vers ce point de Lumière qui dissipera nos ténèbres? ».  Connaître mieux notre essence, nos talents, nos passions et ce qui donne un sens à notre vie, c’est le point de départ vers cette vie idéale – et nécessaire! – qui attend de rayonner et qui aura raison de nos zones d’ombre les plus tenaces.

Quelques pistes d’exploration

Avant de passer à l’action pour manifester vos rêves, voici deux questions pouvant vous aider à préciser la nature de votre essence et les aspirations de votre être profond :

  • Quand j’étais enfant, quels étaient mes jeux préférés et quels étaient mes rêves?
  • Qui sont les personnes que j’admire le plus?  Quelles qualités m’inspirent-elles?

Explorez à fond ces deux thèmes.  Ils parlent de vous dans ce que vous avez de plus pur.  Si vous restez bien à l’écoute de votre petite voix, vous trouverez bientôt des idées créatives vous permettant de vivre de plus en plus en accord avec vous-même.  En osant un premier pas vers votre existence idéale, la magie des opportunités et des synchronicités se mettront en branle.

Une fois que vous serez passé de l’étape de la vision à celle de la mise en action, ne craignez pas de commettre des erreurs.  On m’a récemment expliqué que pour intégrer un nouvel apprentissage, comme apprendre à marcher par exemple, un enfant vivra en moyenne 256 échecs.  256 fois, il tombera et se relèvera, sans jamais se juger ou se décourager! Seul l’élan de vie compte.  N’est-ce pas prodigieux?  Et nous sommes tous passés par là!  De la même manière, pour sortir de nos vieux schèmes, il faudra nous attendre à tomber et nous relever.  Mais ce faisant, nous nous ferons aussi des muscles et bientôt, c’est l’élan de vie qui sera le plus fort.  Bientôt, la joie et les moments d’extase seront votre récompense.  Oui, je parle bien « d’extase ».  Ces moments bénis où convergent notre essence et l’instant de pure créativité surviendront.  Vous ne serez pas constamment perchés sur votre nuage, mais retenez que cette forme de joie est aussi possible.  Et je sais qu’au fond, vous le savez…

Que vous cherchiez ou non à vivre ces moments de grâce, il ne fait aucun doute que chacun d’entre nous tente plus ou moins adroitement de répondre à ce qui appelle à Vivre en lui-même.  Plus j’avance sur le chemin de la connaissance de soi, plus ces deux grandes vérités s’imposent constamment :

  1. Le point commun à toutes démarches spirituelles authentiques est de favoriser le Vivant en nous;
  2. Et pour y parvenir, il s’agit de retrouver notre spontanéité et notre authenticité.

De toute manière, il n’y a pas d’échappatoire : la Vie veut la vie en nous et tous les mensonges ou demi-vérités qu’on essaiera de se raconter finissent tôt ou tard par éclater d’eux-mêmes.  C’est le grand paradoxe de l’existence, le beau grand Mystère qui fait que, bon gré mal gré, nous avançons vers notre liberté véritable.  Plus nous autorisons la Lumière à se manifester à travers nos paroles, nos gestes et notre œuvre, plus nous nous sentons aimés et aimants et plus la vie nous le rend.

Myriam ou la dimension sacrée du féminin

Interview avec Jean-Yves Leloup

Il y avait longtemps que le personnage de Marie-Madeleine m’interpellait.  Il faut croire que sans bien le comprendre, je pressentais la force de ce symbole féminin par excellence.  En tout cas, depuis le jour où j’ai reçu l’éclairage de Jean-Yves Leloup sur ce personnage mythique, je ne cesse de découvrir les multiples facettes de la Marie-Madeleine en moi et de me mettre au défi de vivre les prises de conscience que cela suppose.  Tout un contrat, vous verrez!  Et en même temps, un chemin fabuleusement transformateur…

Prêtre orthodoxe d’origine française, docteur en psychologie, en philosophie et en théologie, Jean-Yves Leloup est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages hautement inspirés et chaudement accueillis par le public.  Cet homme à l’intelligence du cœur peu commune s’est rapidement intéressé au personnage de Myriam de Magdala (Marie-Madeleine), d’abord dans le cadre d’une démarche personnelle, puis en tant qu’érudit.

Q.  Jean-Yves Leloup, comment vous êtes-vous intéressé au personnage de Marie-Madeleine et à ce qu’elle symbolise?

R.  Cela s’est produit lorsque j’ai visité la Sainte-Baume, en Provence, qui est un lieu sacré dédié à la présence de Myriam de Magdala.  On peut dire que Myriam est l’incarnation du féminin face à la présence du personnage de Jésus, lequel est l’incarnation du masculin.  Tout cela est à réconcilier : que l’on soit de sexe masculin ou féminin, retrouver en soi le féminin sacré passe d’abord par une réconciliation psychologique et même physique avec sa propre mère, avec sa propre matrice.  Tant qu’on n’a pas rencontré son propre féminin ou son propre masculin, on le projette sur l’autre.  Quand on a l’impression de connaître quelqu’un depuis très longtemps et qu’on a ce que l’on appelle un coup de foudre, c’est en fait une partie ignorée de nous-même qui réagit.  La personne aimée nous aide à découvrir ce féminin ou ce masculin qu’on ne connaissait pas.  Lorsqu’on a retrouvé cet autre aspect en soi, il arrive alors qu’on se demande ce qu’on peut bien faire avec cette même personne!  Mais c’est peut-être justement le moment où on va commencer à l’aimer vraiment et à ne plus la considérer comme la projection d’une partie de soi-même.

Q.  Vous voyez donc le personnage de Marie-Madeleine comme un symbole non seulement spirituel, mais aussi purement psychologique?

R.  Je crois que cela a d’abord été une démarche psychologique de connaissance de moi-même à partir des différentes polarités, ce qu’on appelle « l’Anima » chez Jung.  Mais à côté du féminin spirituel, un féminin sacré; on parlera de la Sophia, c’est-à-dire de la sagesse.  Je crois que c’est en se réconciliant avec la dimension féminine de l’être que l’on se réconcilie avec sa dimension spirituelle.  C’est Graf Dürckeim qui disait que le chemin vers le spirituel passe par la reconquête de la dimension féminine, contemplative, creuse : la coupe qui accueille l’Être, le Graal.

Q.  On parle de l’Anima et de l’Animus en psychanalyse, du yin et du yang dans le Tao, mais dans l’enseignement chrétien, il me semble qu’on en parle très peu, hormis peut-être les personnages de Marie et Joseph?

R.  Dans la tradition chrétienne, c’est le personnage de Marie, la mère de Jésus, qui a pris toute la place.  Nous avons tous à vivre ce que Marie a incarné dans sa réceptivité.  Marie, c’est la terre, c’est le cosmos, c’est la matière qui accueille le Verbe, la formation créatrice.  Chacun de nous est appelé à devenir une Mère de Dieu, c’est-à-dire à mettre Dieu au monde.  Cela peut sembler un peu curieux que pour devenir mère, il faille devenir vierge!  Lorsqu’on dit que Marie est vierge, ce n’est pas dans le sens anatomique ou physique du terme, mais c’est la virginité de l’esprit, du cœur.  Dans ce silence du cœur, du corps, de l’esprit, une autre conscience peut naître, le verbe peut naître.

Q.  Dans l’imaginaire de bien des gens, Marie-Madeleine est en effet la prostituée.  Dans vos livres, vous remettez les pendules à l’heure sur ce point.

R.  Nulle part dans les Évangiles, il n’est question de Myriam de Magdala comme une prostituée.  C’est une création de l’Église qui est apparue par la suite.  Myriam était considérée comme une pécheresse, comme quelqu’un de hors-la-loi, qui n’entre pas dans les normes de la religion, dans la société de son époque.  La raison en est qu’elle cherchait la connaissance par l’étude de la Torah et des Écritures, un domaine réservé aux hommes.  Les femmes devaient rester à la maison, s’occuper des enfants et du ménage, et voilà qu’apparaît une femme libre à la recherche de la Connaissance.

Q.  Croyez-vous que les gens sont maintenant prêts à comprendre que ces métaphores s’adressent à des aspects intérieurs de nous-mêmes?

R.  Bien sûr, les écrits sacrés sont des écrits symboliques où Marie n’est pas simplement un personnage de l’Histoire, mais elle représente un archétype.  On pourrait dire qu’elle incarne le « oui originel ».  On parle toujours du péché originel, mais on peut aussi parler de la grâce originelle :  de cet état de Oui qui précède tous les Non.  Dans nos vies, le Oui consiste à découvrir ce qui est plus profond que notre premier Non, c’est-à-dire à trouver ce qui est plus profond que la peur.  Trouver le féminin sacré en nous, c’est découvrir en nous le « Oui à la vie », le « Oui sans peur ».  Chacun de nous a à découvrir en lui-même la Marie de son être, le féminin de son être.  On pourrait dire que chacun de nous a à vivre l’Immaculée conception, c’est-à-dire le silence immaculé qui conçoit le Verbe.  Il y a ce que l’on conçoit parce qu’on l’a appris, on l’a médité, on l’a lu, on l’a acquis.  Et il y a aussi ce qui est conçu à partir du silence, c’est ce qu’on appelle une Immaculée conception.

Q.  À quoi pourrait ressembler une société où le féminin reprendrait tout à coup ses droits?

R.  Ce serait une société beaucoup plus tranquille.  Ce ne seraient pas les valeurs de production et la réussite sociale qui compteraient.  L’important n’est pas d’être riche et d’avoir beaucoup.  L’important, c’est d’être et d’être riche dans ses relations.  Ne pas avoir peur du silence, de l’espace dans lequel la vie apparaît.  Se réconcilier avec le féminin, c’est se réconcilier avec la vacuité, avec cet espace dans lequel apparaissent toutes choses.

Prendre du temps pour soi. Un impératif pour la santé et pour l’épanouissement de l’intuition

Tôt ou tard dans notre vie, vient un moment où, pour une raison ou pour une autre, nos réponses ne semblent plus suffisantes ou appropriées, nos cartes se brouillent… Ces moments sont très souvent l’occasion idéale d’approfondir notre relation à nous-mêmes, de développer davantage notre intuition et de lui faire plus de place.

Pour nous accompagner et nous guider dans ce processus, la méditation est un outil puissant, mais il y a un autre ingrédient essentiel à l’épanouissement de notre intuition. Il s’agit du temps que l’on passe avec soi-même. Pourquoi? Tout simplement parce que notre relation à notre intuition est le résultat de notre rapport à nous-mêmes, à notre essence et à notre lumière. Dans cette optique, le projet de développer son intuition commence par prendre du temps pour soi. Notre rendez-vous avec nous-mêmes se veut notamment un temps pour laisser libre cours à nos pensées, un temps pour être complètement EN soi et un temps pour contempler.

Un temps pour laisser libre cours à nos pensées
Dans notre quotidien chargé, nous nous permettons rarement d’observer les pensées qui nous habitent. S’offrir un moment pour laisser vagabonder nos pensées et observer, sans juger ni contrôler quoi que ce soit, nous permet de dissiper peu à peu la pression que nous subissons et que nous nous imposons, en plus de faciliter la reconnaissance et l’acception de soi.

Un temps pour être complètement EN nous DANS le monde
Être présents à nous-mêmes pendant que nous sommes dans le monde, voilà un bel objectif sous-entendu dans une démarche visant à établir un lien plus intime avec notre intuition et à vivre notre essence. L’aisance ne s’installe pas du jour au lendemain. Se permettre de vivre des moments où nous sommes seuls avec nous-mêmes tout en étant dans le monde, mais sans trop de stimulations ou d’interactions, est donc une excellente pratique. C’est aussi un moment propice pour apprivoiser nos sensations tout en étant en action, pour vivre notre connexion avec la vie dans le monde. Transfor­mer une marche en forêt en marche méditative est un excellent choix : se relier à la vie qui nous entoure, comme les arbres, les plantes et leurs racines sous terre, sentir la terre sous nos pieds et notre con­nexion qui s’active à chaque pas, nous connecter à la terre et aux astres et sentir leur lumière circuler en nous, etc.

Un temps pour contempler
C’est l’occasion de décrocher du mode de fonctionnement analytique et rationnel, cette tendance que nous avons à contrôler et à structurer pour nous sécuriser, et de nous mettre plutôt en mode de réceptivité. Notre façon de vivre depuis la tendre enfance­ nous a amenés à développer un rapport très tendu avec la vie, avec la nature, avec le rythme naturel des choses. Apprivoiser le silence autour de nous, nous relier au monde, à la nature, à notre environnement avec un sentiment de sécurité et de confiance nous aide à nous rappeler que la vie est belle, puissante, qu’elle nous soutient. Lorsque s’atténue l’impression de menace environnante, il devient alors beaucoup plus facile d’entendre ce qui se trouve en nous.

Prendre du temps pour soi contribue à créer un espace propice à notre épanouissement intuitif. Pour entrer en contact avec notre intuition, approfondir notre relation à notre essence/lumière, il faut du temps libre, de l’espace intérieur calme, de la confiance en la vie, de l’accueil envers TOUT ce qui est en nous, que nous le jugions beau ou laid.

Développer son intuition et se rapprocher de son essence ne veut pas dire se rapprocher de quelque chose d’extérieur à soi; il s’agit bien de se rapprocher de soi!

S’honorer de sa propre présence

L’hiver, saison par excellence des pantoufles et des feux de foyer, vous invite à ralentir vos activités, à habi­ter votre intérieur et à le réchauffer de votre présence. Vous pouvez pen­ser à votre maison, mais vous pouvez aussi simplement penser à votre corps. Avez vous remarqué combien peu de temps vous passez à être bien avec lui, en lui? Et savez-vous à quel point incorporer cette habitude peut changer votre vie?

Je n’habite pas mon corps
L’expression « être dans son corps » semble simplette. Et si vous êtes d’avis qu’elle est futile, vous serez peut-être d’autant plus surpris d’apprendre que vous passez le plus clair de votre temps ailleurs que dans votre corps. Essayez ceci : dirigez toute votre conscience vers vos pieds et ressentez intensément toutes les sensations qui les habitent comme si vous n’étiez que vos pieds. Faites abstraction de tout le reste autant que possible et respirez par vos pieds. Maintenant, en habitant toujours vos pieds, pensez à ce que vous avez fait hier. Pas facile, hein! Hier, ou demain, ne se trouve pas dans vos pieds. Quand vous êtes dans votre corps, vous êtes aussi, proportionnellement, dans le présent. Donc, tout le temps que vous passez à penser à hier ou à demain, vous le passez généralement à l’extérieur de votre corps (et, avouons-le, nous passons le plus clair de notre temps à penser à hier, à demain ou à une autre machination de l’esprit qui n’a rien à voir avec le présent). Dans le monde de l’énergie, on dit que l’énergie va là où la conscience se trouve. Rappelez-vous des jours où vous étiez préoccupés ou éparpillés; n’étiez-vous pas épuisés avant la fin de la journée?

Habiter son corps
Être dans votre corps se vit d’abord en prenant le temps de ressentir votre corps. Observez votre respiration, sans chercher à la contrôler. Sentez votre abdomen se gonfler et se dégonfler. Ressentez la chaleur dans vos membres, ainsi que les tensions qui peuvent habiter votre corps. Permettez-vous de vous en approcher; imaginez que vous entrez à l’intérieur de ces zones avec toute votre présence.

S’il est plus facile d’ancrer cette habitude lorsqu’on ne fait rien, l’idéal est éventuellement d’inclure cette perspective, ce ressenti, peu importe votre activité, tout au long de la journée. Ressentir vos mains en lavant la vaisselle, ressentir vos pieds se poser sur le sol lorsque vos marchez, ressentir votre bouche lorsque vous mangez, ressentir vos épaules en conduisant la voiture, etc. En faisant l’exercice régulièrement, vous en viendrez à reconnaître le bien-être que votre présence vous apporte, que ce qui se passe dans votre vie ou dans votre corps soit perçu comme agréable ou désagréable. C’est la magie de la présence.

Pourquoi pratiquer la présence dans le corps?
Au moyen de cette pratique, vous développez une saine relation à vous-même. Vous apprenez à connaître et à reconnaître votre essence. Vous apprenez à observer votre rapport au monde extérieur, vos blessures et les réactions qu’elles suscitent dans votre corps. Vous développez un sentiment de confiance et de sécurité reposant sur votre Être plutôt que sur le monde environnant. Et en pratiquant assidûment, vous vous permettez même de transcender vos acquis, c’est-à-dire d’agir non pas en étant motivé inconsciemment par vos sensations, mais en partant de cet état de présence cultivé et ancré en vous, cette présence qui ne vit en fonction ni du passé, ni du futur.

La présence dans le corps est un outil puissant (et peu coûteux) qui ouvre la voie de la conscience et de la guérison. Ce processus d’amour, d’accompagnement et de reconnais­sance de soi nourrit sans cesse de nombreux enseignements qu’il permet.

Projets d’éducation

En harmonie avec les valeurs humaines et la spiritualité. Des projets pour la paix.

Une des belles façons d’être en paix dans notre vie, est d’être centré dans notre cœur et que les valeurs humaines et les projets auxquels nous participons soient en harmonie avec notre essence spirituelle.

Cela permet que l’épanouissement de nos qualités d’être et de notre potentiel soient cohérents avec notre essence spirituelle. Cela nous permet aussi de participer à des accomplissements qui sont en harmonie avec ce pour quoi nous sommes incarnés sur la Terre, et d’explorer qui nous sommes et nous reconnaître dans ce processus. Cela permet de vivre l’expérience concrète de la spiritualité.

Alors que nous arrivons à la rentrée scolaire…
… il pourrait être intéressant pour les enseignants, parents et autres personnes qui accompagnent les enfants, de proposer des apprentissages avec des projets basés sur les valeurs humaines.

Projets et valeurs humaines
C’est quoi en concret un projet basé sur les valeurs humaines? C’est un projet qu’on réalise en harmonie avec les valeurs humaines et notre essence spirituelle. Cela permet de vivre le processus de réalisation des projets avec conscience, et de vivre l’expérience concrète de ces valeurs humaines et d’être en paix avec soi.

Étape 1. Valeur
Quelles sont vos valeurs fondamentales?
Quels sont les apprentissages et expériences des valeurs humaines et de reconnaissance de leur essence spirituelle que vous voulez proposer aux enfants? …que vous voulez faire?
Si vous amenez votre attention dans votre cœur, qu’est-ce qui vous est inspiré?

Étape 2. Sujet-Domaine-Matière-Intérêt
En conservant votre attention dans votre cœur…
Quels sont les apprentissages que vous voulez proposer aux enfants? …que vous voulez faire?
Qu’est-ce qui les intéresse? …qui vous intéresse?
Quels sont les sujets et domaines dans lesquels les enfants et vous-même aimeriez apprendre, découvrir, expérimenter, réaliser, créer, exprimer, jouer… quelque chose qui est en harmonie avec votre intuition du cœur, avec la lumière dans votre cœur?

Étape 3. Contexte-Application
Dans quels domaines et pour quelles applications les enfants aimeraient-ils épanouir leurs qualités d’être et développer leur potentiel? …et vous, dans quels domaines et pour quelles applications aimeriez-vous épanouir vos qualités d’être, développer et utiliser votre potentiel?

Étape 4. Projet
Aligner les réponses aux étapes 1, 2 et 3 pour créer un projet en harmonie avec les valeurs humaines et qui vous permet d’être en paix avec vous-même et avec les façons dont vous épanouissez vos qualités d’être, et dont vous développez et utilisez votre potentiel.

Un exemple.
1. Valeur humaine : paix
2. Sujet-domaine-matière-intérêt : apprentissage sur l’alimentation bio
3. Contexte concret du projet : dégustation
Aligner les étapes 1, 2 et 3
4. Projet : faire l’expérience de la paix dans…
– la préparation et l’organisation d’une dégustation pour apprécier plusieurs aliments biologiques ou plusieurs variétés d’un même fruit ou légume biologique
– la préparation personnelle avant de commencer la dégustation
– être présent à l’expérience de manger, déguster, savourer, etc. (éveil des sens, conscience, état d’être, santé)
– le partage d’information pour contribuer aux apprentissages par rapport aux aliments biologiques (plusieurs thèmes peuvent être abordés avec des recherches, partages d’expériences, compositions, présentations orales, projets de germinations, collations-dégustations régulières, etc.)

C’est une approche simple. Lorsque les projets et valeurs sont en harmonie avec notre essence spirituelle, cela nous permet de matérialiser la spiritualité et d’avancer avec plus de cohérence dans nos chemins de réalisation personnelle et de paix intérieure. Cela contribue aussi à la motivation et à des états positifs, harmonieux et conscients pour apprendre, découvrir et créer.
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Un projet plein de lumière et de conscience
Je prépare des projets en harmonie avec les valeurs humaines et notre essence spirituelle depuis un bon moment déjà. C’est un projet plein de lumière et de conscience pour aider et faciliter de rester centré, enraciné et aligné dans cette période de changements qui élève les vibrations de la Terre vers la 5e dimension, et dans laquelle plusieurs êtres ascensionnent et se réalisent… Projets basés sur les valeurs humaines préparés pour plusieurs sujets, matières, domaines d’intérêts différents, projets de communication positive et bienveillante et autres thématiques, ateliers ou formations complètes.