Photo 101 :  As-tu vu?

Quand nos passions sont réunies, ça donne généralement de la magie! Et bien, je vous présente les miennes : la photographie, la communication sous toutes ses formes et la croissance personnelle. Pour cet article, je vous propose donc un doux mélange de réflexions à saveur à la fois spirituelle et visuelle!

Tout d’abord, j’ai pensé vous faire une introduction « Photo 101 », les bases de la photographie. Au-delà de posséder un appareil photo et de prendre des ateliers, une mise au point s’impose, pourquoi ne ferions-nous pas quelques exercices, question de se dégourdir un peu? Commençons!

En lisant ce paragraphe, levez les yeux de cette revue, et regardez autour de vous (oui-oui maintenant). Qu’y a-t-il? Une table, une tasse de café, une pile de livres, des arbres, votre conjoint à côté de vous dans le lit? Prenez une profonde respiration par le nez et hop : Regardez à nouveau autour de vous. Qu’y a-t-il maintenant? Ah, il y a des textures de nœuds dans la table en bois, des miettes de pain à côté de votre tasse de café, des bouts de pages pliées dans un des livres et une tache d’encre sur l’autre, une fourmi travaillante qui monte sur l’écorce abîmée de l’arbre ou une lueur intéressante bleutée que la lampe de chevet émet à côté de vous…Ah?

Vous me direz peut-être que je fume du bon « stock » et à quoi ça sert de voir les miettes de pain à côté de la tasse de café, je vous l’accorde, l’exercice est anodin, mais, vous l’aurez compris, je parle ici de voir. Voir avec un grand « V ». Cette capacité exceptionnelle que nous avons et que nous oublions parfois, soit par le rythme rapide de notre société ou par nos tourments personnels. Souvent trop facile parfois de se placer en mode de « pilote automatique »… Donc, s’arrêter un peu, quelques secondes. Regarder rapidement en surface, on balaye des yeux. Puis lentement en détails, on s’arrête, soudainement on voit.

Plein de conditions externes, mais surtout internes, deviennent des filtres que nous installons devant nos yeux, la plupart du temps, inconsciemment. Aujourd’hui, je porte le filtre gris, car je suis en conflit avec le voisin d’en arrière. En ce moment, je porte le filtre noir, car je vis le décès d’un être cher. Ce matin, je portais le filtre brun, car j’ai oublié mon sac à « lunch » sur le comptoir en quittant pour le bureau. Tous ces filtres, à chaque seconde de notre vie, nous bloquent de voir ce qui nous entoure et d’être totalement présent. Demandons-nous, est-ce que mon esprit est assez dégagé ou libre pour voir en ce moment?  Suis-je grognon ou déprimé? Suis-je triste ou enragé? En amour ou débordant de gratitude? Ces émotions, toutes aussi importantes les unes que les autres, viennent teinter notre réalité du moment et notre vision du monde. Il n’y a pas de recette miracle, mais un truc intéressant est tout d’abord de s’en rendre compte. Pas si simple vous me direz. Être conscient. « Ah? Je suis triste ce matin, mon garçon s’est cassé un bras en jouant au soccer, mon filtre doit donc être teinté un peu… ». Quoi? Vivre dans le conscient, en permanence? Ouch! Vraiment?

Ce matin, je conduisais et je me suis prise à regarder dans le vide (oups) et à un moment donné, j’ai aperçu au loin, comme lorsqu’on arrive de Calgary et qu’on voit les Rocheuses pour la première fois en conduisant vers Banff, une chaîne de nuages blancs incroyables qui ressemblaient à des montagnes juste en face de moi. Wow! Incroyablement beaux. Je me suis sentie légère soudainement, absorbée par les nuages douillets et captivants, ils m’ont plongé dans le présent : Je suis dans le présent et consciente de l’être. Yeah! Je ressens mes pieds sur les pédales, je ressens mes doigts sur le volant, ma tête est calme, mon attention est sur la route avec un fond de nuages au loin, je suis dans mon corps, et je suis tranquillement plus calme. Je prends une grande respiration profonde par le nez. Je suis là. Et j’y suis parce que j’ai vu d’abord.

Un autre truc est de prendre un élément de référence stable ou qui ne bouge jamais dans son environnement. Regarder cet objet tous les jours, puis « évaluer » votre état du moment. Comme citoyenne dans la belle Capitale-Nationale, mon point de référence à chaque matin, en traversant le pont du Portage en direction d’Ottawa, je regarde la tour de la Paix du Parlement canadien, et je lui dis « Merci ». Oui, c’est un peu fou! C’est le Premier ministre qui serait content! Pourquoi merci? Je la remercie d’être simplement encore là, oui symboliquement, malgré mes états d’âme, mes chagrins ou mes joies. Dans cette constante inconstance, cette tour est là. Simplement. Chaque matin. Sous un ciel bleu ou gris. Chaque matin, je la vois pour un instant. Puis lorsque je suis capable de m’accorder quelques secondes pour voir quelque chose, je suis donc en mesure de « me » voir aussi. Je m’accorde donc ces secondes à moi-même. Comprendre où j’en suis. Apprécier le moment pour ce qu’il est. Me suivez-vous?

Voir est une façon particulièrement intéressante de se « grounder » dans le moment. D’être reconnaissant de ce qui nous entoure, nous pouvons aussi décrire ce que nous voyons en mots, ou en pensées. Je vois une pomme devant moi. Cette pomme est rouge. Cette pomme de forme arrondie est posée sur un banc de parc. Cette pomme qui a reçu des centaines d’heures d’ensoleillement dans un verger. Cette pomme qui a été cueillie, puis transportée chez un cultivateur. Cette pomme qui fut ensuite probablement triée, empaquetée et livrée dans mon marché. Cette pomme qui a donc reçu des dizaines d’heures de soins et qui a généré des revenus à son cultivateur, à son transporteur, à son marché. Cette pomme devant moi, comment ne pourrais-je pas apprécier sa forme, sa texture lisse et bientôt le goût, en ce moment bien précis? Lui donner le temps d’arrêt et l’attention qu’elle mérite en la regardant comme il faut…Je te vois.

Après ces petits moments de conscience et de gratitude, je vous le confirme, vous serez certifié photographe dans mon cours de « Photo 101 ». Photographe du présent. Photographe reconnaissant. Photographe qui voit vraiment. Puis éventuellement, la technique suivra. Simplement!

Les couleurs des chakras dans l’assiette

C’est la fin d’un avant-midi semblable à tant d’autres. Pleine d’une bonne lecture sur la vie des grands maîtres, en automate, j’entre dans la cuisine pour me concocter un petit dîner. Ce n’est pas la faim qui m’appelle au réfrigérateur, c’est l’heure.

Une petite voix intérieure me dit : « Toute vérité inscrite dans tes beaux livres se doit d’être inscrite dans la nature, faute de quoi, ce n’est pas une vérité »… Tout en lavant ma laitue, je trouve que ce sont de bien belles pensées, mais comment lire la nature? Je cherche ce qui pour moi est une vérité… Ça y est, j’ai trouvé! « Le véritable changement est celui qui vient de l’intérieur ». Il est bien connu que lorsqu’un changement nous est imposé, à la première occasion le naturel revient au galop. Où pourrais-je bien trouver cette vérité dans la nature?

Machinalement, je prends ma tomate qui est encore un peu verte à l’extérieur, ma hâte de me nourrir de mon jardin m’a fait la cueillir un peu prématurément. En la tranchant, je constate qu’elle est d’une belle couleur orangée à l’intérieur. Extraordinaire! Elle mature de l’intérieur tout comme le véritable changement.

Je sens une immense joie en moi comme si je venais de découvrir quelque chose de grand. Dès lors, mes repas en solitaire deviennent plus intéressants. En observant ma nourriture, je laisse monter tout discours intérieur pendant les repas. Je me surprends à penser que les fruits et légumes captent de l’énergie, qu’ils l’emmagasinent et que lorsqu’on s’en nourrit, ils nous la transmettent. Je sens monter en moi une grande gratitude envers eux.

Pourquoi ont-ils telle ou telle couleur? Et si cela m’informait de l’énergie dominante emmagasinée en eux? Qu’est-ce que la couleur? C’est de la lumière diffusée par la matière. D’où capte-t-elle la lumière qu’elle irradie? En ce qui concerne les plantes, probablement de notre mère la terre et de notre père le ciel. Le ciel… Quelles couleurs y a-t-il dans le ciel? Le soleil jaune et le beau bleu. Est-ce parce qu’elle capte ce bleu et ce jaune que l’herbe est verte? On sait bien que bleu et jaune donnent vert sur la palette de l’artiste. Il semble en être de même sur celle du créateur.

Et si les couleurs qui sont de la lumière nourrissaient mes corps énergétiques qui eux aussi sont lumière! Alors la couleur des fruits et légumes nous indiquerait quels chakras ils restaurent et par ricochet, les organes s’y reliant.

La solitude des repas ne me pèse plus, elle est devenue indispensable à ma recherche intérieure… Le rouge de ma pomme serait bon pour restaurer la couleur de mon premier chakra et renforcerait ainsi mes reins, mes surrénales et ma colonne vertébrale.

L’oranger de ma tomate agirait sur mon deuxième chakra et serait bon pour mes organes génitaux et mes glandes sexuelles. Que ferait le jaune de ma poire? Il irradierait mon troisième chakra et par le fait même serait bon pour mon estomac, mon foie, ma vésicule biliaire, mon pancréas et mon système nerveux.

Quelle merveille! Il serait possible de se régénérer par la couleur… Le vert de ma laitue trouverait sa résonance à mon quatrième chakra et serait favorable pour mon cœur, ma glande thymus et mon système circulatoire. Je peux associer le bleu du raisin au cinquième chakraet à mon appareil respiratoire, ma glande thyroïde et le canal alimentaire.

Le violet de l’aubergine me donne enfin la couleur que je cherchais pour le sixième chakra, celui qui est relié à la partie inférieure de mon cerveau, le corps pituitaire et mon système nerveux.

Et que dire du chou-fleur qui m’apporte le blanc du septième chakra irradiant la partie supérieure de mon cerveau et ma pinéale.

Le créateur dans sa grande sagesse a étiqueté les aliments en marquant la pelure de ceux-ci d’une couleur correspondante à nos chakras. Quelle sagesse, la couleur est un langage universel.

Essayez! Mangez en silence, mastiquez bien vos aliments, gardez votre attention sur eux et laissez monter leur enseignement. Ne jugez pas vos pensées, vous mettriez fin à l’expérience.

Bon appétit!

Photo 101 : Se permettre du noir et blanc

Nous nous souviendrons du temps gris et des pluies abondantes du printemps 2011. C’était parfois difficile pour le moral. Je me suis même aperçu que la température m’affectait. Période d’ermitage, d’isolement. Petite déprime. Manque de motivation. Et comme je clique à tous les jours de l’année en participant au Défi photo 365, les changements d’humeur sont « visuels » et bien perceptibles. Consciente de tout cela, tout en ayant confiance que le soleil allait bientôt revenir, je me suis amusée à trouver des symboliques photographiques. Période sombre, période de lumière. Explorons.

Univers gris

L’intérieur peint de pluie et de gris, mon œil n’avait plus envie de regarder la vie en couleur. Il ne la voyait plus en fait. Comme si mon cœur et mon doigt, normalement alignés, eux qui appuient sur le déclencheur de mon appareil, s’étaient éteints. Panne de courant. Tout était désaturé. C’est au jour 153 du Défi que j’ai décidé d’explorer visuellement ce que je vivais depuis quelques semaines. Ici, des fleurs, du muguet. Petites clochettes blanches, tiges et feuilles très vertes… Et si je les montrais en noir et blanc? Ce serait inattendu! Désaturées, transformées, question de refléter mon état. Une nouvelle expérience sensorielle? On perd certains sens, on ne les voit plus d’un même œil. Ici, on a presque l’impression qu’elles sentent moins bon. Leur parfum de miel s’est un peu dissipé. Leur douceur s’est durcie. Est-ce une illusion ou le ressentez-vous aussi? En noir et blanc, je regarde les courbes, la grâce. Les tiges alignées. L’unité. La cohésion du groupe. La douceur dans l’essence. Du muguet, oui, même en noir et blanc, pourquoi pas! L’idée symbolique d’associer le noir et blanc à une période plus sombre de sa vie.

L’obscurité aspire ou inspire?

On m’a dit que ce côté mélancolique et blasé, que l’on associe souvent aux artistes, est très « occidental », que c’est en quelque sorte « bon » ou « accepté » par la société que les artistes soient déprimés, qu’ils aient du vague à l’âme. « Les artistes eux, ils ont le droit. » Alors qu’en Orient, si j’ai bien compris, les peintres ou autres artistes seraient encouragés à présenter des œuvres réalisées dans un état d’esprit serein, méditatif et empreint de joie. Je ne connais pas la source de cette idéologie, alors je peux me tromper, mais ce concept est tout de même intéressant. On s’entend que du Baudelaire ou de la musique « country », ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus joyeux, ça peut être triste, dramatique, agonisant! On aime ou on déteste, mais c’est tout de même de l’art! Donc le fait de puiser dans la noirceur de notre être a toute une puissance d’innovation, une raison. C’est fascinant.

Qu’est-ce qui vous inspire le plus en création? Les moments joyeux ou les peines d’amour? Les regards d’enfants ou la sécheresse? Les mariages heureux ou le documentaire désolant? Peu importe. Vous avez raison. Affirmez-vous. La photographie est un médium d’expression exceptionnel qui nous permet de démontrer toutes ces facettes de la vie. Nos choix de scènes ne sont qu’un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous ou de ce que nous cherchons à éviter à tout prix. Si je crois que la dépression est « mauvaise » en soi, je chercherai à montrer des scènes joyeuses dans mes photos. Si je crois que les scènes de bonheur extrême sont fausses, je me dirigerai vers le documentaire réaliste. Si je ne suis pas confortable avec mes propres émotions, j’irai peut-être explorer des sujets plus cérébraux. Ces exemples sont des extrêmes, mais l’idée est là. Qui suis-je comme photographe? Quel est l’état d’âme que je décide d’afficher? Apprendre à se connaître par les scènes que l’on se permet de prendre en photo. Le Défi 365 me fait réaliser que j’évite un bon nombre de sujets, je reste le plus souvent dans un connu confortable. Le beau, le gentil, le mignon… Mais si on est déprimé, il y a ce conflit intérieur qui n’a plus envie de montrer tout ce qui est positif tandis que d’autres, à l’inverse, se poussent à l’extrême pour y arriver quand même. Quel est votre mécanisme face à la noirceur et au manque d’inspiration? Et quand pour une raison ou une autre, les choses changent, le goût à la vie revient, que se passe-t-il…?

Et quand la couleur revient

Ah! Les étoiles dans les yeux sont revenues? Lumières de Noël! Bonbons! Sourires d’enfants! Champs de lavande! Chiots dans un panier! Bonjour!

Quand le soleil est revenu, à l’extérieur comme à l’intérieur, quel soulagement. Je n’avais plus assez de secondes dans une journée pour tout montrer ce que je voulais montrer!! Mes photos et mes textes reprenaient vie, enfin. Trop de choses, mes yeux étaient excités, stimulés, les couleurs soudainement tellement plus vives! Puis, je me suis souvenue de mon épisode d’obscurité. Avec du recul. J’ai eu de la gratitude. Mes yeux s’étaient reconnectés à mon cœur, puis à mon doigt qui clique, mais je pouvais maintenant comparer deux états, celui d’ombre, celui de lumière. Je pouvais maintenant apprécier.

« La nuit n’est qu’une partie du jour. » Traduction libre – Paulo Coelho

Pourquoi je vous dis tout ça? Je n’ai rien inventé avec ce concept, mais le message que j’ai envie de passer, est d’embrasser à part entière la personne que nous sommes. Avec nos hauts et nos bas. C’est le Yin et le Yang. Si tu ne connais pas la nuit, tu ne connais pas le jour. Le blanc existe par le noir. Le bon existe par le mal. Ce ne sont que des états de passage. Puis pourquoi ne pas explorer notre médium photo à travers toutes ces phases humaines et émotives.  Ça peut être tellement riche. Thérapeutique ! S’efforcer de prendre en photo ce que nous n’aimons pas voir. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Il s’agit d’être conscient de ce que nous vivons, et d’apprécier où nous sommes dans notre démarche personnelle. Déprimé ou pas.

Et si notre propre noirceur était présente pour nous amener à mieux apprécier la lumière quand elle revient? Et si notre noirceur était une source incroyable de créativité et d’exploration? …Plusieurs gens s’interdisent de vivre de la noirceur, la nient, la repoussent, et surtout ils s’interdisent d’en parler aux autres de peur d’être jugés. Elle fait peur, c’est une mal aimée de notre société, mais elle est importante. Selon moi, la noirceur est un dénominateur commun chez les gens, elle nous rassemble. Elle est. Elle est là. Elle est là pour nous rappeler comment la vie est belle. Pour nous rappeler comment la vie, en couleur ou en noir et blanc, a de multiples facettes, ni meilleures, ni bonnes ou mauvaises. Pour voir ces facettes, nous devons avoir confiance!

« Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont. Nous les voyons telles que nous sommes. » Traduction libre – The Green Children

Avoir confiance

Marcher dans le noir n’est pas agréable, mais il faut avoir confiance. Dans la seconde qui passe, je vois noir, mais j’ai la certitude que dans un futur rapproché, je verrai la couleur ou la lumière. Croire. S’autoriser. Se donner le droit. Se donner le droit de voir en noir et blanc de temps en temps. Être humain, dans toute sa splendeur, sa folie, son absurdité, sa confusion, son bien et son mal-être, c’est ça la vie! Remercier nos périodes d’ombre, pour mieux apprécier la couleur quand elle revient. Se permettre du noir et blanc…tout simplement!

Je vous souhaite un très bel été.

Manifester la plus belle version de soi

Au fil du temps et des cultures, beaucoup de personnes ont perdu ou laissé leur pouvoir divin sacré à l’extérieur d’elles-mêmes et souhaitent maintenant se donner le droit de le retrouver. Par le cheminement pour retrouver notre sacré, nous reprenons notre pouvoir pour créer notre vie en conscience, pour purifier, libérer, guérir et ramener l’harmonie par le don de l’amour (PAR le DON), et ainsi manifester la version la plus belle et la plus élevée de soi.

Retrouver son sacré, c’est s’accueillir totalement en être humain-divin, debout, centré et aligné dans le chemin du cœur. C’est retrouver l’essentiel (essence-ciel) de l’être, laisser cette lumière sacrée habiter totalement notre corps, et choisir de rayonner et manifester cet amour-lumière de l’intérieur vers l’extérieur, pour soi et vers les autres, bien enraciné les deux pieds sur terre.

Choisir de retrouver son sacré, c’est un cheminement pour se révéler à soi-même, pour permettre au sacré de redevenir le maître d’œuvre, et choisir de manifester un état véritable d’amour, de paix, de joie, de santé, de gratitude, etc. Lorsque le sacré émerge, nous pouvons enlever les masques et costumes de personnalités que nous avons portés au fil de la vie. Et lorsque nous nous libérons des programmes et secrets humains individuels, générationnels et karmiques que nous portons, nous pouvons devenir trans-parents et nous ouvrir aux secrets de la vie. Ce qui reste est notre essence sacrée.

Dans la vie quotidienne, retrouver son sacré se vit dans l’expérience de l’instant présent, dans l’état de conscience que le divin sacré est l’essence même de chaque cellule, de tous nos pleins et vides, de tout ce qui est et ce qui n’est pas, dans l’état d’accueil et d’amour inconditionnel que nous avons pour nous-mêmes et la vie, et lorsque nous choisissons que l’essence du sacré devient le pilier, la fondation première sur laquelle nous bâtissons le monde de paix où nous voulons vivre. C’est aussi d’utiliser nos connaissances, dons, forces, talents et compétences au service du cœur, en gardant les deux pieds sur terre.

C’est couler avec la vie et prendre le temps de respirer en amenant son attention consciente au niveau du cœur, afin d’installer graduellement un état de cohérence cardiaque et de faciliter la synchronisation des communications neurophysico-biochimiques des circuits cœur-cerveau-corps. Respirer est une clé puissante pour créer un état de calme et de cohérence qui favorise l’unité de notre expérience d’être humain-divin, l’harmonie émotionnelle et l’état de santé global du corps.

Retrouver son sacré, c’est aussi une porte d’éveil qui s’ouvre lorsque de nos multiples expériences de vie, nous osons nous détacher des formes-pensées qui ont modelé notre expérience de la réalité, et nous rappeler que notre identité véritable n’est pas celle d’un nom ou d’un métier/profession, mais plutôt de notre essence spirituelle incarnée sur terre pour vivre une expérience humaine.

Retrouver son sacré, c’est être fidèle et intègre à soi-même, c’est-à-dire en choisissant ce qui éveille le ressenti de la joie en nous, et que nous choisissons d’écouter la voix de notre cœur et de suivre cette voie. C’est aussi apprendre à cesser de nourrir ce qui alimente la disharmonie et nourrir ce qui fait grandir nos forces d’amour, une relation aimante avec notre corps et notre vie, des relations pures en commençant par la relation à soi-même, la reconnaissance, la confiance et l’estime de soi. C’est un choix par lequel, au nom de la lumière que nous sommes, nous choisissons de reprendre totalement et définitivement notre pouvoir d’amour et de le manifester concrètement dans la sagesse et l’unité d’amour-lumière infinie.

C’est aussi apprendre à accueillir les messages de sagesse de notre corps qui nous renseigne de façon physique et symbolique sur ce qui a besoin d’être harmonisé et notre état de santé véritable. La maladie, c’est un langage que le corps peut utiliser lorsque qu’une disharmonie, un blocage ou une résistance est cristallisée dans notre corps, empêchant l’énergie de circuler librement et nos systèmes de bien fonctionner. Qu’elle soit d’origine personnelle, transgénérationnelle, génétique ou karmique, la maladie indique que quelque chose est mal intégré dans notre cheminement d’unité humain-divin. Notre capacité d’accueil de ce que le « mal-a-dit » favorise l’harmonisation de la santé par l’éclairage de la conscience, le choix d’actions cohérentes et la purification des formes-pensées, afin que notre expérience humaine puisse retrouver ses voies de liberté dans notre expérience du divin sacré.

Retrouver son sacré, c’est vibrer un état de gratitude que nous ressentons à l’intérieur et rayonnons à l’extérieur par un sourire, une présence centrée dans le cœur, un état de joie, de compassion, une prière pour remercier la terre des bénédictions qu’elle nous offre en abondance, la conscience d’offrir des soins en traitant chaque personne comme un être divin sacré, une parole ou un geste qui rappelle que notre valeur vient de ce que nous sommes, que nous sommes des êtres d’amour aimés à l’infini et que nous n’avons rien à faire pour être aimés, un silence de sagesse et de respect du chemin de chacun, un accompagnement qui enseigne l’amour par l’exemple, un ressenti du cœur d’être à la bonne place au bon moment et d’y être présent dans un état de profonde sérénité…

Il y aurait mille regards possibles pour éclairer les multiples facettes sous lesquelles nous pouvons retrouver le sacré dans notre vie. Voici simplement quelques outils et pistes de réflexions pour éclairer ce que « Retrouver son sacré » signifie pour vous.

Respiration pour se centrer, favoriser la cohérence cardiaque et l’état d’harmonie

  • Respirez profondément jusque dans le bas du ventre et expirez lentement (3 fois)
  • Respirez normalement et tout doucement, amenez l’attention au niveau du cœur
  • Conservez votre conscience au niveau du cœur, comme si c’était le centre de la respiration et respirez avec les intentions suivantes : Inspirer amour – expirer harmonie (3 fois), inspirer amour – expirer pardon (3 fois), inspirer amour – expirer merci (3 fois), inspirer amour – expirer bénédictions (3 fois).

Méditation dans l’espace sacré du cœur

  • Commencez avec la respiration pour favoriser la cohérence cardiaque et l’état d’harmonie
  • Respirez calmement et laissez doucement l’état d’amour émerger/grandir en vous
  • Par le pouvoir de l’intention et la concentration, amenez votre attention dans l’espace sacré du cœur
  • Respirez calmement et autorisez-vous à y entendre et ressentir la voix et la voie du cœur
  • Ramenez doucement votre conscience à votre cœur physique, puis à tout votre corps et ouvrez vos yeux, ici et maintenant, parfaitement calme et détendu
  • Si vous le désirez, notez la guidance ou l’intuition qui vous a été révélée par votre essence sacrée

Connecter le sacré et les expériences de la vie quotidienne

Affirmation

Je choisis d’être en paix et même si je ne sais pas comment, je commande d’être dans mon cœur au point zéro. Je commande à mon mental de se déposer au point zéro et de se redresser, se centrer et s’aligner au service du cœur divin sacré. Qu’il en soit ainsi. Merci.

Choix de vie

Que ferait mon divin sacré s’il était à ma place? Permettez-vous d’accueillir les réponses sous formes de mot, image, sensation, odeur, goût, intuition, ressenti du cœur. Prenez le temps de dire merci à votre divin sacré de vous avoir éclairé.

État personnel

Dans quel état désirez-vous être? Quel état le divin sacré en vous souhaiterait-il pour votre plus grand bien? Acceptez de vous révéler à vous-mêmes, d’accueillir ce qui est vulnérable et sensible en vous et de les laisser nous montrer le chemin vers la source sacrée intérieure. Laissez-la rayonner de l’intérieur vers l’extérieur.

Le présent

Imaginez une salle remplie de bagages. Par le pouvoir de l’intention, déposez les bagages du passé dans une partie de la salle, ceux du futur dans une autre partie et regarder ce qui reste qui appartient au présent. Si nécessaire et que cela est une action juste de votre cœur divin sacré, déposez ce qui n’est plus nécessaire dans un bac à recyclage, remettez les valises de bagages qui ne vous appartiennent pas au Guide qui est assis dans la section « valises à redonner ». Il les acceptera si vous les lui donnez avec l’intention « pardon, amour inconditionnel, gratitude et bénédictions ». Regardez enfin ce qu’il vous reste pour vivre l’instant présent. Si nécessaire, permettez-vous d’ouvrir la porte à de nouveaux choix pour vivre l’expérience que vous avez choisie, et peut-être pour vivre l’expérience de la paix…

Retrouver son sacré, c’est intégrer la vie spirituelle et humaine. C’est retrouver le pouvoir de l’amour divin sacré et choisir de le manifester ici et maintenant, les deux pieds sur Terre. C’est rentrer à la maison et être soi pour vivre l’expérience de la paix véritable.

Le hasard n’existe pas

Le rythme imposé par la société actuelle est une course en avant, une course contre le temps. Nous vivons à une très grande vitesse, le stress étant le résultat. Il est difficile d’aller à l’encontre d’une façon de vivre, d’une façon de penser, dictée par l’uniformité collective. Pourquoi diminuer le tempo? Peut-être souhaitons-nous vivre autrement! Peut-être voulons-nous être le maître de notre vie!

Le début de l’automne, après les sorties estivales et les vacances d’été, arrive à bon point. Cette saison nous invite à rentrer chez soi, à retrouver l’équilibre et l’harmonie. C’est une période pour prendre du recul, y voir un peu plus clair, se questionner, apprécier. Bien qu’on ait l’impression d’avoir profité au maximum de l’été, il est bien de faire un léger bilan et ainsi prendre conscience de ce qui reste de solide et de durable en soi. Non dans le but de nous culpabiliser ou de rejeter quoi que ce soit, mais simplement pour tirer des compréhensions des expériences vécues. Faire un tri entre ce qui est bien ou inutile. Réaliser, d’après notre ressourcement ou notre fatigue, si l’on a agi de façon juste.

L’automne nous éveille aussi à la remise en question, à faire quelque chose de différent, à mettre en place un but qui nous tient à cœur, développer une qualité, manifester un nouveau comportement, transformer un défaut. Ce retour vers une valeur éternelle maintient la porte du cœur ouverte.

Quel est l’intérêt de tout cela? Peut-être est-ce par amour… L’amour, ce grand idéal que nous voulons tous atteindre et partager avec les autres. L’amour que l’on veut connaître, ressentir, donner. L’amour qui est chanté, qui donne des ailes, qui nous élève. Cet amour vrai et pur n’est pas inné, Il faut faire des efforts pour le chercher en soi, le cultiver et l’amener dans le monde. Il demande de maîtriser des élans de colère ou des émotions négatives, de se tourner la langue avant de parler, d’accepter la différence de l’autre, de faire taire la critique qui monte en nous. Il demande de sacrifier des parts d’égoïsme pour penser un petit peu à l’autre.

C’est donc par amour que nous allons nous transformer et donner le meilleur de ce que l’on est, de ce que l’on porte. La vie, avec les aventures qu’elle place sur notre route, défis, rencontres, conflits, a toujours ce but-là en tête. Prendre conscience de cette notion est une source d’espérance et donne un sens à ce que nous vivons. Notre regard sur le monde change. Nous ne sommes pas sur la terre sans raison.

Oser être soi dans la communauté prend alors une toute autre tournure. Le hasard n’existe pas. Le secteur, l’immeuble, les commerces qui forment cette communauté et dont nous faisons partie, ont leur raison d’être. Notre intérêt s’éveille et nous reconnaissons que nous pouvons y avoir une certaine influence par un comportement différent, plus ouvert envers ces gens qui logent à la même enseigne que nous ou qui y travaillent.

Nous pouvons donner un peu de nous-même parce que nous sommes présents dans nos actions, plus à l’écoute. On n’a pas besoin de faire de grandes choses. L’état d’esprit que nous véhiculons, notre gratitude contribuent au bien-être de la communauté, Nous pouvons en plus nous impliquer et mettre nos compétences au service d’une cause qui nous tient à cœur si nous souhaitons faire un peu plus. Ce sont ces forces réunies qui ont un impact.

Le cheminement humain est ainsi fait pour progresser, s’améliorer, donner. Défi, victoire, accalmie. Combat pour garder notre esprit ouvert, clair, émerveillé. Combat pour se garder droit intérieurement et ainsi faire preuve d’endurance face aux aléas de la vie. Combat pour faire des choix et les maintenir. Combat pour s’intéresser aux autres. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, comme on aimerait parfois, Peut-être serions-nous alors dans l’ennui et la torpeur…

Au fil du temps, cette vérité nous habite. Nous savons que les hauts et les bas font partie de l’évolution. Nous reconnaissons la sagesse de l’univers à l’œuvre derrière les événements qui jalonnent notre vie. Cette certitude acquise qu’il n’y a rien pour rien, prend racine en nous. Nous nous sentons responsables de ce qui nous arrive. Le jeu de la vie commence. Notre cœur s’ouvre à la beauté qui existe dans le monde. Nous nous sentons à notre place, parce que nous avons joué notre rôle.

La joie profonde

Comme la plénitude, la paix ou la sérénité, la joie profonde ne se laisse pas facilement décrire, il serait peut-être plus aisé de la peindre. Tout ce qui a trait à l’intériorité, à l’âme et au cœur, aux sentiments, relève à mon sens d’une certaine mystique, de l’ineffable, du secret et bien évidemment de l’expérience. La joie profonde m’apparaît comme un mélange d’eau, d’orangé, de chaleur et de tranquillité, d’humilité, d’amour, de sourire et de larmes. Serait-ce la quintessence du bien-être? La résultante du bonheur de donner et d’accueillir? Le plaisir de partager ou de lâcher prise? La sagesse de vivre ce qui nous est donné avec simplicité et gratitude? Ce qui peut-être se rapproche le plus de la joie profonde, c’est l’Amour.

Le plaisir n’est pas la joie profonde. Il est spontané, éphémère, nécessaire certes, mais léger comme une bulle de champagne; il relève de l’émotion tandis que le bonheur est plutôt un sentiment, plus stable, il se cultive, il s’entretient, si nous prenons la peine d’éloigner le ressentiment, la rumination, la méchanceté…, mais il manque de permanence. Le plaisir ou le bonheur se manifeste rarement dans la souffrance et la désespérance, alors que la joie profonde est ce quelque chose, difficile à cerner, qui nous habite en tout temps, à la condition de lui laisser l’espace nécessaire pour qu’elle puisse vivre, respirer et œuvrer en nous, malgré les épreuves, les blessures et les déceptions. La joie profonde règne au plus profond du cœur profond comme un noyau, un diamant, une source, une lumière qui jamais ne s’éteint. On peut ignorer son existence, ne pas savoir, on peut aussi lui porter attention, entretenir cette braise bien vivante, l’attiser et l’animer de son souffle ou la faire vivre du souffle qui vient on ne sait d’où, mais qui vient comme il est dit dans les écritures sacrées.

La joie profonde apaise les angoisses, elle donne un sens aux souffrances, elle nous montre la vie dans ses réalités les plus difficiles, elle permet le rêve doux, elle invite à aimer, à cesser de nous détruire et à anéantir le bonheur des autres, elle est prière et méditation, elle brille sobrement, elle danse, elle berce nos peines et calme les ennuis, elle est compagne fidèle et aimante des solitudes, elle protège des intempéries sentimentales. Elle se tait si nous ne l’invitons pas à parler, elle se dissout délicatement si nous ne voulons pas la voir; mais elle demeure présente comme une mère décédée, un amour de jeunesse, un événement mémorable, comme le souvenir olfactif d’un parfum, comme un baiser, invisible et indélébile. Elle accompagne les plaisirs fragiles, elle prend soin de nos bonheurs, elle embrasse nos projets en devenir et adoucit nos chutes irrémédiables. Sa présence est contagieuse.

La joie profonde serait-elle une étoile, un amour inconditionnel, l’esprit du corps que nous avons reçu? La joie profonde pourrait ressembler à la lame XVIII du Tarot, à cette femme aimante et aimée qui laisse couler l’eau dans l’eau, agenouillée, mais insoumise, humble et fière, généreuse, protectrice, libre et consentante, matrice de vie éternelle, douce et apaisante, forte et fragile, silencieuse et porteuse de paroles qui font naître, incarnant sans fioriture, le don de soi et la venue de temps plus propices à l’amour comme à l’amitié, comme un temps de Noël… sans cartes de crédit!

Elle est sans doute aussi la douceur du chat qui vient se frôler, le goût de l’orange juteuse et bien mûre, l’odeur du premier feu de bois, en automne, les bougies pour le repas en tête-à-tête et le présent que vous offrirez ou celui que vous recevrez au moment le plus inattendu.

Mais vous savez très bien ce qu’est la joie profonde au moment où vous l’éprouvez et sachez qu’elle est éternelle! Elle est aussi présente dans les vœux que je vous offre, des vœux de paix, d’amour et de joie profonde!

Pouvons-nous vivre dans l’abondance et faire une démarche spirituelle en même temps?

Il existe deux écoles de pensée à ce sujet.  Certains croient que pour être spirituels, ils doivent être capables de vivre dans le plus grand dénuement possible.  Pour eux, le dénuement est synonyme de détachement.

D’autres croient que l’argent et les biens matériels sont le symbole matériel de l’énergie divine.  L’abondance en argent et en biens matériels les aide à devenir de plus en plus conscients de leur grande puissance divine, ce qui les aide d’autant plus à créer davantage d’abondance.

Personnellement, j’adhère à cette dernière école de pensée.  Il va de soi qu’il y a des avantages et des désavantages aux deux systèmes de croyances.  En autant que nous choisissions de croire à ce qui est bénéfique pour soi et non croire à quelque chose parce que quelqu’un d’autre nous l’a suggéré.

La personne qui possède peu de biens matériels a beaucoup plus de facilité à vivre dans le détachement, ce à quoi l’être humain veut en arriver un jour.  Cependant, cela peut être difficile de faire un cheminement intérieur à travers des cours et des lectures ou encore de prendre du temps pour soi afin de connaître davantage si une personne est uniquement occupée à survivre dans ce monde matériel.  Qu’on le veuille ou non, nous vivons sur une planète où le matériel fait partie de notre dimension physique et nous ne pouvons vivre sans un toit sur la tête.  Ces besoins matériels sont absolument essentiels et doivent donc se payer.

La personne qui vit dans l’abondance matérielle a plus de facilité à faire sa démarche spirituelle, car elle vit dans un confort physique qui ne peut faire autrement que l’aider.  Cependant, cette même personne peut en arriver à trop s’attacher à son argent ou à ses biens et avoir ainsi beaucoup de difficulté à vivre dans le détachement.

L’idéal, c’est d’en posséder beaucoup et d’utiliser cet avoir pour nous aider à être heureux et non à faire de ce dernier le but de notre vie.  C’est aussi de savoir au plus profond de soi que si, présentement, je suis parvenu à ce niveau d’abondance matériel et que, du jour au lendemain, je le perds, je peux réussir tout de même à être heureux, car je sais comment recommencer.  C’est cela le détachement, en avoir, mais ne pas en dépendre pour son bonheur.

Comment arriver à cette abondance?

Pour débuter, il est important de développer une attitude de prospérité plutôt que de viser l’abondance pour l’abondance seulement.

Vivre dans l’abondance signifie avoir en quantité supérieure à nos besoins, de quoi répondre aux nécessités de la vie.  La prospérité est un état d’être.  Cela ne signifie pas seulement avoir de l’argent ou encore posséder des biens matériels, c’est avant tout une façon de penser et de vivre.  Il s’agit du contraire de la pauvreté qui est également une façon de penser et de vivre et non seulement un manque d’argent ou de biens.

Celui qui possède une attitude prospère peut arriver facilement à l’abondance s’il le désire véritablement.  Il se révèle beaucoup plus généreux, car il sait qu’il y en aura toujours.  Il croit fondamentalement à l’inépuisable source divine.  Il se trouve beaucoup de personnes qui n’ont pas tellement de surplus et qui, pourtant, sont très heureuses, car leurs besoins sont toujours comblés grâce à cette attitude de prospérité.

De l’autre côté, beaucoup de gens qui ont de l’argent ou des biens en abondance sont très malheureux, car ils vivent dans la peur de perdre ce qu’ils ont.  Ils agissent généreusement, seulement s’ils peuvent en profiter.

Pour la plupart d’entre nous, quel est le plus grand obstacle pour avoir du surplus?  C’est notre mental qui adhère à des croyances non bénéfiques, et ce, dès notre jeune âge.  Nous étions entourés de gens qui disaient alors des choses comme :

  • « Je ne suis pas riche, mais je suis en santé ».  Ce qui veut dire « Être riche = être malade ».
  •  Les riches sont des voleurs » ce qui laisse entendre que seuls les pauvres sont honnêtes.
  •  Les riches ont de la difficulté à entrer au ciel ».  Nous ne savions pas que le ciel est un état d’être, l’état d’être heureux et non un endroit spécifique.
  • « L’argent est à la source de tout mal ».  Comme si quelque chose d’inerte pouvait créer du mal.  C’est plus l’amour de l’argent et notre dépendance envers lui qui créent un mal-être.

Dans la vie, il ne nous arrive pas ce que nous voulons, il nous arrive plutôt ce à quoi nous croyons.  Si vous ne vivez pas dans l’abondance voulue, vérifiez à l’intérieur si vous vous sentez prospère ou pauvre.  Sachez que vous avez adhéré à des croyances qui ne sont plus bonnes pour vous et qui font que vous n’obtenez pas le résultat voulu.

Voici quelques moyens pratiques pour arriver à changer votre attitude intérieure face à la prospérité et l’abondance.

  • Soyez conscient de vos paroles, de vos pensées, de vos sentiments et de vos actions.  À chaque jour, notez au moins trois choses concernant votre attitude dans ce domaine.  Ce que vous notez dénote-t-il de la prospérité ou de la pauvreté?  Une fois devenu conscient, constatez votre attitude comme étant temporaire et acceptez-la pour le moment.  Ne vous critiquez pas.  Sachez qu’il n’y a rien de permanent.
  • Remarquez si vous avez du mépris pour l’argent.  Vous arrive-t-il de penser ou de dire : « Maudit argent!  Si seulement ça ne coûtait pas si cher!  Si seulement il y avait un autre système et que je n’avais pas à toujours en faire arriver! ».  Apprenez à considérer l’argent comme une énergie divine, un moyen d’échange utilisé sur cette planète.
  • Remarquez si vous vous sentez coupable quand vous vous payez un surplus.  Cette attitude vous informe que vous ne croyez pas mériter de surplus.  Décidez de croire que vous êtes une personne spéciale qui mérite un surplus autant que ceux qui y croient.
  • Apprenez à avoir plus de gratitude.  Dites merci même pour les petites choses.  Accueillez l’abondance comme naturelle.  Voyez l’abondance dans tout : un compliment, un sourire, un repas payé au restaurant, une pièce de monnaie trouvée par terre, etc.
  • Soyez heureux quand quelqu’un d’autre vit dans l’abondance.  Ne les enviez pas.  Souhaitez de l’abondance à quelqu’un à tous les jours.  Comme nous récoltons ce que nous semons, ce que vous souhaitez sincèrement pour quelqu’un vous revient toujours.
  • Pour développer une attitude prospère, considérez d’abord la valeur que vous accordez à ce que vous voulez acheter plutôt qu’à son coût d’achat.
  • Faites circuler cette énergie divine.  N’accumulez rien qui ne vous est plus utile.  Tout ce que vous n’avez pas utilisé depuis un an, donnez-le à quelqu’un qui saura s’en servir.  Faites de la place pour du nouveau.
  • Gardez une attitude prospère en payant vos comptes.  Au lieu de critiquer que tout coûte trop cher, remerciez pour les services reçus.  Soyez heureux d’envoyer de la prospérité aux autres en payant vos impôts, téléphone, électricité, taxes, loyer, nourriture, etc.
  • Donnez sans attentes.  Sachez que tout vous revient.  N’essayer pas de contrôler comment, quand et par qui cela va vous revenir.  Ayez confiance en la loi du retour, cette grande loi de cause à effet toujours présente et qui gère tout ce qui vit.  Le vrai don, et celui qui rapporte le plus, est celui qui demande un sacrifice ou un effort.  Lorsque c’est facile, c’est plutôt à vous-même que vous faites plaisir.
  • Soyez conscient d’où vient ce que vous donnez plutôt que de vous préoccuper de ce que vous donnez et à qui vous le donnez.
  • Apprenez aussi à recevoir.  Reconnaissez votre valeur.  Quand vous refusez de recevoir quoi que ce soit, vous enlevez l’opportunité à quelqu’un de donner.  Savoir donner et savoir recevoir est un des meilleurs moyens pour s’ouvrir à l’abondance.  Ne pas savoir comment recevoir se remarque davantage chez les gens qui font une démarche spirituelle.  Il y en a même qui ont des dons de guérison ou d’autres capacités d’aide d’ordre spirituel et qui se sentent coupables de se faire payer pour leurs services.  Pour être avocat, médecin, coiffeur ou cuisinier, cela nécessite également un don particulier.  Trouvez-vous cela intelligent de s’attendre à ce que ces gens offrent leurs services gratuitement?  Ils ont besoin de gagner leur vie.  Il en va de même si c’est votre cas.  Vous avez autant droit d’utiliser vos dons pour atteindre l’abondance.  Appréciez davantage votre divin et arrêtez de vous tourmenter à ce sujet.
  • En conclusion, il est important de réaliser que l’être humain est beaucoup plus heureux à donner en sachant qu’il y en aura toujours là d’où cela vient.  Il n’est donc pas intelligent d’être pauvre, car nous nous mettons dans une position de dépendance face à autrui et nous nous privons du grand bonheur de donner.
  • Ouvrez-vous à l’abondance dans tous les domaines : l’amour, le succès, les amis, l’affection, les compliments, les biens, l’argent, etc.
  • Apprenez à vous aimer et à aimer tous ceux qui vous entourent en vous servant de votre argent et de vos biens; et non pas aimer votre argent et vos biens en vous servant de ceux qui vous entourent.

La réponse à la question du tout début est OUI!  Oui, nous pouvons vivre dans l’abondance en nous rapprochant sans cesse de Dieu.  L’être humain peut et doit profiter avec amour et joie de ce que Dieu a créé.  L’humanité s’est beaucoup nui en croyant que les biens matériels étaient incompatibles avec l’élévation spirituelle.  Cette croyance a été la cause de beaucoup d’émotions et de culpabilités et a contribué davantage à retarder l’humain plutôt que de l’avoir aidé à avancer.

Heureusement que nous devenons plus conscients et que nous acceptons de nous défaire de nos fausses conceptions pour entrer dans une époque d’abondance et de prospérité en tout.

L’outil de création

Bienvenue à cette rencontre avec de grandioses énergies que sont les vôtres! Lorsque nous parlons de rencontre, nous parlons d’engagement sincère envers vous-même et de la collaboration avec ces énergies que vous émanez. Dans toutes ces informations que vous lisez en rapport avec les événements cosmiques et terrestres présents et à venir, vous retrouverez un lien direct avec ce que vous vivez. Lorsque vous réalisez ce lien, vous réalisez que tout part de vous et c’est à ce moment précis que démarre votre engagement envers vous-même. Soyez convaincu de votre engagement, soyez convaincu que vous créez votre réalité. Nous ne vous parlerions pas de conviction aujourd’hui si vous étiez réellement convaincu et convainquant… pour vous-même naturellement! Car souvenez-vous que vous n’avez personne d’autre à convaincre que vous.

Chers collaborateurs, permettez aux énergies de dimension élevée de passer à travers vous, vos cellules et de stimuler en vous de nouveaux programmes avec l’aide de la plénitude et la gratitude. Plus vous êtes dans cette plénitude et cette gratitude, plus vous permettez le déploiement de l’amour en vous et sur cette terre. Contactez vos intentions, vos convictions, votre moi profond, contactez ce pouvoir intérieur qui est en vous afin de déployer pendant le prochain mois des émanations propices à la création. Les mois précédents vous stimulaient à trouver vos intentions, à découvrir vos convictions. Maintenant que cette découverte est accomplie, il est temps pour vous de les émettre, de les vibrer, d’habiter ces convictions.

La conviction est une énergie légèrement tranchante et parfois dérangeante. Cette énergie a besoin d’être exprimé et fera bouger votre vie. Vous êtes à l’étape d’exprimer ces énergies décisives, à l’étape de devenir cet outil de transformation. Nous vous invitions à vous retirer quotidiennement afin d’émettre vibratoirement ces intentions, ces convictions. Vous êtes divinement accompagnés dans ce processus, un déploiement d’aides invisibles s’affairent présentement sur terre afin de propulser ces intentions et de les multiplier. Souvenez-vous, ces intentions ne sont pas planétaires, mais personnelles et vous recevez de l’aide à un niveau personnel pendant tout le mois qui vient. Vous êtes accompagnés chers collaborateurs, vous êtes tendrement aimés.

Plusieurs auront des sensations de tristesse car un détachement d’anciennes valeurs se produit présentement. Et à un autre niveau, il y a aussi des guérisons au niveau physique, mental et émotionnel qui se produisent et se produiront, ces guérisons catalysant des réunions avec des êtres visibles et invisibles, afin de vous propulser de l’intérieur vers l’extérieur. Guérisons, réunions, unions, chacun entrant dans un processus fusionnel avec lui-même relié à la vibration de sa conviction.

Ne mélangez pas le travail personnel au travail planétaire, car il y a encore un travail individuel à faire sur vous-même. Ne perdez pas contact avec cette réalité. Certes, vous avez cette pulsion très grande de servir et d’aider, mais, premièrement, devenez votre propre serviteur, soyez votre propre thérapeute, fusionnez d’abord en vous et voyez par la suite la création du processus intérieur se dérouler. Vous voulez créer à l’extérieur, alors habitez votre intérieur.

Vous voulez un partenaire dans votre vie, créez-le d’abord à l’intérieur, devenez ce partenaire pour vous-même, vous voulez une maison, créez-la à l’intérieur de vous, habitez-la, habitez-vous. Vous désirez un travail enrichissant, goûtez ce travail en vous, enrichissez-vous de cette énergie, vibrez-la. Aucune nouvelle notion ne se trouve dans ces énoncés, simplement un rappel de la conviction et de l’intention. Vous êtes votre plus beau terrain de jeu et vous ne le voyez pas; vous êtes le plus beau terrain d’expérimentation et vous ne l’utilisez pas.

Vous êtes l’outil parfait pour la création. Comme s’il y avait un clou devant vous et que vous ne voyiez pas le marteau. Ne cherchez pas le marteau, il est là, il est en vous, il est vous. Vous êtes l’outil ultime de création. Soyez-en convaincu et utilisez-le, utilisez-vous! Vous pouvez planter des clous tant que vous le voulez, mais si vous ne réalisez pas que vous êtes le marteau, vous ne pourrez ancrer consciemment vos convictions, vos intentions, vos réalisations. Réappropriez-vous l’outil de la création ultime et parfait, vous-même, consciemment, amoureusement, divinement!

Les Archanges, canalisation de Louise Nassif

Choisir le bonheur

« Ce que nous faisons n’est pas important, mais il est important que nous le fassions. » Gandhi

De toutes les conditions nécessaires au bonheur, l’estime de soi est sans doute la plus nécessaire. Comment arriver à être heureux si l’on pense que nos besoins ne sont pas importants, que nous n’avons pas de valeur ou que ce que nous faisons n’est pas important?

S’aimer est donc la base de tout cheminement vers le bonheur ou même de tout cheminement tout court.

S’aimer, c’est répondre à ses propres besoins. À ses besoins physiques d’abord. S’aimer c’est respirer à fond, c’est connaître et pratiquer le plaisir de bouger, c’est vivre dans un environnement sain, c’est se nourrir selon les besoins réels, c’est aimer son corps, apprécier tout ce qu’il fait pour nous et pourquoi pas, le mettre beau. Nous avons parfois tendance à prendre notre corps pour acquis tant qu’il n’est pas malade ou douloureux.

Une visualisation que j’aime faire et faire faire consiste à porter son attention successivement sur chacune des parties de son corps : bras et mains, jambes, colonne vertébrale, estomac, cœur, yeux, oreilles, bouche, puis à imaginer durant quelques secondes que nous sommes privés de cette partie, ensuite, à voir les conséquences de cette perte sur notre vie quotidienne, et enfin, à réintégrer consciemment cette partie de nous en sentant l’énergie vitale qui l’habite et en éprouvant de la reconnaissance pour cette partie de notre corps. Je l’appelle ma visualisation d’appréciation de son corps.

Cette visualisation transforme notre relation à notre corps. Il y a longtemps, j’ai été immobilisée dans le plâtre pendant deux ans. Je me souviens encore de l’émerveillement lorsque j’ai pu recommencer à marcher. Je me répétais : « Je marche! Je marche! Quelle liberté! Quelle merveille! ». Une merveille que l’on oublie souvent dans notre vie de tous les jours où l’on prend son corps pour acquis.

S’aimer, c’est aussi répondre à ses besoins psychologiques. Psychologiquement, nous avons besoin d’amour, de contact, du sentiment d’appartenance. Souvent nous allons de par le monde quêtant l’approbation ou l’amour des autres.

S’aimer, c’est se donner à soi-même l’amour et l’approbation dont nous avons besoin, s’accepter totalement comme on est maintenant et se promener de par le monde en distribuant gratuitement cet amour qui nous habite.

Je dis souvent que devenir adulte, c’est devenir son propre père et sa propre mère. C’est assumer soi-même les fonctions que nos parents assumaient pour nous quand nous étions enfants.

Les parents assumaient une fonction d’amour. Être adulte, c’est s’adopter soi-même et se traiter comme son propre enfant. Qui d’entre nous taperait ou insulterait son enfant qui tombe en apprenant à marcher? Et pourtant, nous nous insultons et nous nous tombons dessus lorsque nous faisons des erreurs dans l’apprentissage de notre vie de grand. Qui déciderait lors du premier « gaga » de son enfant qu’il n’est vraiment pas habile en communication et que si c’est tout ce qu’il sait produire, il n’a aucun talent et il est aussi bien de laisser tomber. Et pourtant, nous exigeons de nous la réussite immédiate et nous sommes bien peu tolérants devant nos erreurs. Si je demande à une classe d’enfants de cinq ans qui sait dessiner, toute la classe lève la main. Si je demande à un groupe d’adultes qui sait dessiner, deux ou trois seulement lèvent la main. À un endroit de l’équation, nous avons introduit un jugement sur nous-mêmes. Un jugement qui nous paralyse, qui paralyse notre évolution et nos apprentissages. Une phrase que j’aime répéter aux perfectionnistes qui se jugent : Si seuls les meilleurs oiseaux chantaient, nos bois seraient bien silencieux. Ce qui nous rend heureux, ce n’est pas d’être parfaits, c’est d’apprendre. C’est pour nous donner le plaisir et la stimulation d’apprendre que nous sommes créés imparfaits.

S’aimer, c’est aussi prendre soin de nos besoins intellectuels. Sur le plan intellectuel, nous avons besoin de nous réaliser. Nous avons besoin d’apprendre, de créer, de nous développer. La curiosité et le désir de connaître et de comprendre nous apportent des joies multiples. Notre cerveau devient vite fatigué des nourritures fades et répétitives, des activités passives et sans défi. Lui aussi recherche la stimulation et l’excitation. C’est pourquoi les gens heureux répondent aux besoins de leur cerveau en étant créateurs, en apprenant sans cesse des choses nouvelles, en lisant, en suivant des cours ou en développant un passe-temps (quel mot horrible! On devrait plutôt parler d’un riche-temps), un riche-temps énergisant!

Nous avons besoin finalement de répondre à nos besoins spirituels. Donner un sens à notre vie n’est pas une activité de luxe réservée à ceux qui n’ont rien à faire. Ne pas savoir pourquoi on est sur terre est une maladie mortelle, comme me l’ont démontré bien des clients suicidaires. Devenir conscient que notre visite sur terre a un sens et que nous avons une mission, une raison d’être, nous donne un sens d’accomplissement et de joie. Aucun de nous n’est inutile. Chaque geste que nous faisons compte, même s’il n’est pas important en soi.

Gandhi disait : « Ce que nous faisons n’est pas important, mais il est important que nous le fassions ».

Sur le plan spirituel, la plus grande conviction est celle que nous ne sommes pas isolés, nous faisons partie d’un tout et chacune de nos émotions, chacune de nos pensées influence ce tout.

Pour faire la paix dans le monde, il faut faire la paix en soi. Pour amener l’honnêteté dans le monde, il faut créer l’honnêteté en soi. Pour guérir le monde, il faut se guérir.

Et cela sans se mettre de poids sur le dos, sans « il faut que… ». Notre mission n’est pas une tâche, un devoir, mais une manière d’être. Je me souviens d’avoir reçu l’énoncé de mission suivant en méditation alors que je demandais ce que je devais faire dans la vie. La réponse vint immédiatement : « Tu n’as rien à faire, ici-bas. Sois, tout simplement. Sois une rivière d’amour ». L’activiste que je suis était sous le choc « rien à faire », puis vint le soulagement « rien à faire », la liberté, je peux faire ce que je veux, il n’y a pas de « il faut que… tu fasses telle chose ». Et la prise de conscience que ce n’est pas ce que l’on fait qui compte, c’est comment on le fait.  Les bouddhistes ont un proverbe que j’aime bien : « Avant l’illumination, couper du bois et transporter l’eau, après l’illumination, couper du bois et transporter l’eau ». Prendre soin de soi spirituellement ce n’est pas changer ce que l’on fait, c’est donner un sens à ce que l’on fait.

S’aimer, c’est donc prendre soin de soi à tous les niveaux, savoir que j’ai de la valeur et que chaque chose que je fais compte, non pas parce que je la fais, mais à cause de l’intention que j’y mets, tout a un sens et même ne « rien à faire », si j’y mets l’intention de me reposer, est un acte d’amour pour moi et pour les autres.

Et, cette fois-ci, je ne finirai pas par une série de conseils, mais par une prescription.

À chaque jour, avant de vous coucher, prenez le temps de noter trois ou quatre choses belles, intéressantes ou pleines d’amour que vous avez vécues ou observées durant la journée. Prenez le temps de vous féliciter ou d’exprimer votre gratitude en écrivant ces trois ou quatre lignes. Et, si tout a mal été, félicitez-vous encore : « Tout allait mal et j’ai continué à respirer, j’ai survécu ».

La conséquence de cette activité sera de vous amener à focaliser, à centrer votre attention sur ce que vous faites de bien et sur ce qui se passe de bien dans votre vie et ce faisant, à changer graduellement votre image de vous et du monde.

Cette pratique du « journal de gratitude », même si elle semble simple en apparence, a un effet transformateur extraordinaire si elle est utilisée à long terme.

Les gens qui ont adopté cette pratique sur quelques semaines m’ont tous rapporté qu’ils avaient vécu une hausse d’énergie extraordinaire, qu’ils observaient plus la beauté de la vie et des gens et leur propre beauté. Beaucoup de profits pour un petit investissement, Alors allez-y, osez vous aimer et vous apprécier malgré et avec tous vos défauts.

Soyez heureux, c’est le sentier.

Feng shui et la purification de l’espace

Au dernier numéro, nous vous suggérions des étapes pour faire le grand ménage Feng Shui, ce qui nous amène à nous libérer, nous et notre habitation, afin que l’énergie circule librement car, on le rappelle, l’énergie aime circuler et préfère l’espace, les plantes vivantes, les petits animaux et les éléments naturels aux bibelots et souvenirs.

Ceci étant fait, nous pouvons passer à la purification de l’espace. Étape d’autant plus importante si vous emménagez dans un nouvel espace :

  1. Repeindre en toute conscience = une excellente façon de purifier l’énergie d’une habitation est de la repeindre de fond en comble. Si vous n’aimez peindre, assurez-vous de déléguer cette tâche à quelqu’un conscient de l’impact et de l’importance de ce rituel. En effet, si à chaque coup de pinceau ou de rouleau, vous imprégnez une énergie d’amour pour le lieu, pour l’utilisation que vous en ferez, votre habitation vibrera et vous redonnera au centuple.
  2. Connexion ciel et terre : assurez-vous que vous êtes en harmonie avec le sol sur lequel vous marchez pieds nus en vous levant le matin (ou du moins, assurez-vous de sa purification en lui offrant un bon savonnage); et le toit qui recouvre votre tête : vous pouvez vous sentir en connexion avec le ciel et la terre, ce qui contribuera à augmenter de beaucoup la qualité de votre énergie.
  3. Purification par les quatre éléments :
    Terre
    Fleurs fraîches : de belles couleurs que vous aimez, de parfums que vous aimez savourez ou de belles plantes qui vous plaisent. Ces éléments habiteront subtilement, embelliront et égaieront votre atmosphère
    Note : assurez-vous que vos fleurs et plantes soient en pleine vitalité.
    Pierres : les pierres aident à fixer l’énergie, si possible les placer dans les coins de la maison.
    Sel : (sel de mer brut) purificateur par excellence. Dans un premier temps, vous pouvez en propager partout dans vos pièces et attendre 24 heures avant de le balayer; le sel absorbe les impuretés de l’environnement. Par la suite, vous pouvez en placer dans chaque coin d’une pièce et le renouveler périodiquement.
    Cristaux (bruts) : vous pouvez les programmer de façon à ce qu’ils maintiennent et diffusent l’énergie pour vous aider à conserver une atmosphère de grande qualité dans votre maison. Cependant, assurez-vous de bien vous sentir, d’être en harmonie avec l’énergie de votre demeure avant d’y installer des cristaux car ceux-ci augmentent l’énergie, qu’elle soit positive ou négative.
    Eau
    Agent naturel de purification; on n’a qu’à penser à une bonne pluie fraîche après quelques jours de soleil.
    De petites fontaines intérieures qui accentuent le flux d’énergie.
    Nettoyer avec de l’eau salée.
    Aspersion d’eau bénite.
    Air
    Encens : permet d’augmenter rapidement et facilement le degré de vibrations d’une atmosphère.
    Huiles essentielles : créent et maintiennent une atmosphère agréable.
    Ventilateur ou carillon éolien : aide à renouveler quotidiennement la pureté d’une atmosphère, lorsqu’ils sont en mouvement.
    Feu
    Le feu purifie les émotions et nettoie l’énergie de votre corps. Le feu est le seul élément qui purifie et reste pur lui-même.
    Feux de foyer : si vous avez la chance d’avoir un foyer dans votre demeure, profitez-en le plus souvent possible; le feu réchauffe le cœur d’une maison tout en le purifiant. Si vous y ajoutez des herbes purificatrices telles que la sauge, c’est encore plus efficace.
    Bougies : elles activent le processus de purification.
  4. Intention : l’ingrédient magique de la purification de l’espace est de mettre une intention à chaque objet que l’on utilise pour purifier.
  5. Appréciation et gratitude : que vous emménagiez, déménagiez ou demeuriez au même endroit, il est primordial de prendre quelques minutes pour apprécier la beauté de chacune des pièces de votre habitation, d’en apprécier l’utilisation que vous en faites.
  6. Revitalisation de votre atmosphère : pulvérisez dans l’air un mélange d’eau et d’huile de lavande… faites jouer une belle musique… allumez des bougies et écoutez votre cœur chanter sa gratitude.