Notre planète arc-en-ciel

Le 10 janvier 2011, nous avons été les témoins privilégiés d’un phénomène exceptionnel de la nature. C’était à l’heure du soleil couchant, lors de notre marche quotidienne à travers le parc La Baie à Gatineau… C’était tellement extraordinaire que nous avons douté de la réalité du phénomène. Tout en échangeant nos perceptions sur ce qui se déroulait sous nos yeux, nous pressions le pas vers la boutique avec un désir gamin de partager ce que nous venions de vivre.

Aussitôt le récit transmis, une certaine déception pouvait se lire sur le visage de ceux et celles qui avaient manqué le spectacle. J’ai alors annoncé spontanément que le phénomène se répèterait de plus en plus souvent et que tout le monde pourrait voir ces manifestations prochainement. La rapidité avec laquelle le phénomène s’est renouvelé (deux jours plus tard) m’a rappelé l’importance, voire l’urgence, de la transmission des messages arc-en-ciel qui me sont confiés depuis l’an 2000.

Voici ce que nous avons vu lors de notre marche : Au-dessus du soleil couchant s’élève tout droit vers l’infini du ciel un rayon lumineux de la largeur du soleil. Ce rayon arc-en-ciel hors du commun est immense et très défini. Ses couleurs vibrantes se meuvent telle une aurore boréale. Des sensations physiques exquises accompagnent cette manifestation visuelle. Elles sont très proches des sensations ressenties lorsqu’on est exposé aux tonalités des bols de cristal, mais encore plus parfaites et plus touchantes.

Puis on l’entend. Cet arc-en-ciel joue une mélodie. Nous sommes enveloppés d’une sensation de douceur et d’une intensité indescriptible. De toute évidence, l’arc-en-ciel nous harmonise. Tous nos chakras y répondent naturellement. Deux jours plus tard, le 12 janvier, l’Ottawa Citizen publie un article et trois photos prises à l’aube par divers résidents. Vous pouvez voir ces photos (et une copie de l’article) sur le site lessence-ciel.com ou à la boutique.

Diverses explications scientifiques, opinions et interprétations sont émises…

Je vous partage la mienne. On dit de ce phénomène qu’il est rendu visible par la suspension des cristaux dans l’air. Nous percevons alors des émanations arc-en-ciel jaillissant de la terre. Qu’elles soient visibles ou non, ces émanations lumineuses sont présentes et nous pouvons en profiter, car nous baignons au cœur d’elles. Ce phénomène terrestre est comparable au rayonnement de l’aura humaine lorsqu’une personne a atteint l’équilibre et l’harmonie et que ses chakras tournent et dansent aisément. Elle a ainsi une aura arc-en-ciel. C’est l’état obtenu lorsque nous nous centrons dans notre cœur. La terre signale qu’elle est bien établie dans son centre. Par ses émanations, elle nous invite et nous encourage à la suivre dans son parcours d’ascension. Soyons donc au rendez vous, et participons à l’éveil, à la libération et à l’ascension planétaire.

Le temple et la porte sacrée

La libération sexuelle des années soixante a accouché d’une vaste industrie libre-échangiste du sexe tarifé. Le sexe a été récupéré par le capitalisme qui a réussi à marchandiser le désir.

Dans cet univers où la norme sociale est si importante, la pornographie et ses images sont devenues des références, comme s’il ne s’agissait plus de savoir ou non aimer, mais seulement de consommer…

À voir le désœuvrement et la perte de repères de nombreuses personnes au regard de trop de sexe, de n’importe quel sexe ou pas de sexe du tout, un constat sans équivoque : encore trop de tabous et d’hypocrisie.

Aimer, c’est jouir de la vie. Le plaisir de jouir de la vie n’est rien d’autre que de jouir de sa vie au quotidien. Pour cela, nul n’a besoin de payer! Simplement en jouir à tous moments, du soir au matin et du matin au soir. Facile à dire me direz-vous, plus difficile à faire? Pas précisément, jouir de la vie au quotidien, c’est aimer ou retrouver le goût d’aimer au présent, dans la simplicité du cœur, en harmonie avec soi, avec l’autre et en résonance avec la nature!

Aimer consiste à apprendre à créer de la beauté à tous moments, en toutes situations, dans la rencontre de toute personne. Aimer, c’est vivre l’amour, sans compter, sans rien attendre pour enfin goûter l’essentiel de sa vie! Un chemin pour cela : réconcilier sexe, cœur et spiritualité en une seule dimension. Il va s’agir de restaurer et d’assumer son potentiel orgasmique en abandonnant une fois pour toute l’idée de vitesse, de performance. C’est à cette condition, et seulement à cette condition, que votre corps peut devenir ou redevenir le « Temple » et votre sexe sa « porte sacrée »!

Pour cela, accepter de prendre le temps de la transformation par l’éveil de vos sens, la relaxation et le lâcher–prise. Il va s’agir de se réconcilier avec le corps, dans le présent, pour réparer les blessures du passé. Réparer les blessures du passé, c’est ne pas s’y attarder. Il n’y a pas d’autre esclavage dans la vie que celui du passé. Celui qui est libre du passé est libre. Parce que seul le passé est cause du futur. Le passé insatisfait cherche sa satisfaction dans le futur!

Une première étape pour y arriver, prendre le chemin de la « voie royale du cœur ». Oser ouvrir ou réouvrir ses ailes. Suffisamment d’approches permettent cela, mais toujours garder en vigilance que chaque pas doit vous permettre de vivre des moments extraordinaires pour vous reconnecter avec l’essentiel. C’est aussi apprendre à toucher, à être touché(e), en vivant l’expérience. Et découvrir, grâce à cet art du toucher, une entrée en relation avec l’autre dans une autre dimension!

Aimer ou comment créer de la beauté et vivre au quotidien le cœur ouvert, c’est plonger dans l’immensité de l’océan, sans savoir!

Rencontrer l’autre, c’est le voir, le comprendre et le sentir comme il est. C’est cela accepter. L’acceptation de ce qui est à l’intérieur et à l’extérieur. L’acceptation seule, et en fin de compte, cette acceptation devient complète. Il s’agit de savoir si l’on aime ou si l’on espère! Car aimer, c’est cesser de vivre dans l’attente!

Aimer, c’est une invitation à découvrir, une initiation à un art de vivre, à un art du plaisir… Au début de l’histoire, il convient d’accueillir le doute. C’est à ce moment qu’il faut choisir entre sécurité et inconnu! Ensuite, vient la confirmation du chemin, un signe vient confirmer ce que vous pressentiez! Apparaît l’écueil du destin, aller dans l’ombre et se relever. Intervient, alors, la mort de l’illusion, l’abandon de tout espoir. Il ne reste qu’à accepter. Cela amène à avancer les mains ouvertes dans l’espace du… « je ne sais pas ».

Vous pourrez, alors, à ce moment, déployer vos ailes pour, en toute liberté, aimer! Disparaître dans le vide et soudain s’éveiller. La rencontre du bien-aimé, enfin possible, dans la même coupe, boire le même vin et partager l’ivresse. Se réjouir enfin dans l’union. S’agenouiller devant la beauté et recevoir le cadeau!

Accepter de se retrouver entre hommes et femmes pour aborder, enfin, la vraie sexualité masculine et féminine. Vivre, avant tout, une expérience hors du commun, les mots quant à eux viendront dans un deuxième temps! Oser aller à la rencontre de l’homme et de la femme sauvage et renouer avec la puissance masculine et féminine, tout en intégrant la vulnérabilité. Redonner du « cœur » au ventre en abandonnant les croyances. Abandonner toute performance, toute séduction pour découvrir, enfin, l’essence de la sexualité. À partir de ce moment, il est possible de vivre dans l’authenticité et la sérénité, le cœur et la sexualité, enfin, réconciliés. Décider de vivre libre de la honte et de la culpabilité! Oser une exploration, un lâcher-prise, une rencontre avec la simplicité d’être. Lâcher le passé pour réveiller votre sensualité naturelle et enfin pouvoir se rencontrer dans l’intimité. Apprendre à ne rien attendre pour enfin sortir de l’illusion. Vivre seulement l’essence du moment présent…, car demain n’est qu’une construction du passé!

Les visages de sa passion

Vivre avec passion, vivre intensément et être passionné pour ce que l’on fait. Voilà une invitation qui met la barre haute dans nos vies déjà bien remplies.

Mais elles sont remplies de quoi au juste nos vies? Nous sommes trop souvent pris par les il-faut-que, les je-devrais et les je-n’ai-pas-le-choix-parce-que… et nous nous perdons de vue dans le tourbillon de nos activités. À force de se sentir prisonnier de notre vie, nous n’osons plus aller dans la direction de ce qui nous correspond vraiment et finissons par croire que nous n’avons de passion pour rien et la flamme en nous s’éteint petit à petit. Rallumer cette flamme, c’est faire le choix de la vie, de la joie et de l’expression de son essence.

Mais qu’est-ce qui me passionne vraiment? Chercher à reconnaître ses différentes passions, c’est poser les premiers jalons pour reconnecter avec ce qui nous fait vibrer. Les passions concernent différents champs d’intérêts qui nous animent. Toutes ne nous font pas vibrer au même degré d’intensité, mais toutes nous prédisposent à la joie, au bien-être et à donner le meilleur de soi. Plus nous les intégrons à notre vie, plus nous créons un équilibre en nous et autour de nous. Mais vient un moment où elles ne suffisent pas à donner un sens à notre vie, nous recherchons alors quelque chose de plus profond, de plus significatif et c’est là qu’entre en jeu la passion essentielle. Pour moi, la passion est du domaine de l’âme. Et la passion essentielle est un appel de l’âme à manifester son essence. Elle est la trame de fond de nos passions et de tout ce qui nous anime. La passion essentielle se révèle à nous. Alors que nous choisissons nos passions, la passion essentielle, elle, nous choisit. Elle est très rarement explicite d’entrée de jeu. Mon expérience m’a appris qu’il fallait l’apprivoiser en s’engageant dans le voyage vers son cœur.

Les visages de la passion essentielle
À quoi peut ressembler une passion essentielle?

  • Une valeur qui sous-tend toute notre vie comme celle de promouvoir la justice, la dignité, l’authenticité ou encore l’harmonie dans les relations. La passion essentielle mue par une valeur mène parfois à se consacrer à une cause.
  • Une activité qui nous passionne et qui habite notre être, notre vie et notre temps et qui, lorsque nous la pratiquons, nous nourrit et nous fait grandir. Cette forme la plus courante et la plus évidente s’exprime dans toutes sortes de domaines.
  • Un talent ou un don qui, en s’exprimant, nous comble de bonheur. Ce peut être un talent pour l’écoute, pour communiquer, pour stimuler les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes, un don pour la guérison. On peut avoir une passion pour la musique sans pour autant avoir de talent pour celle-ci. La musique devient passion essentielle lorsque s’exprime un talent et que la personne devient même un canal pour la musique.
  • Un idéal qui nous pousse à créer et à contribuer comme celui d’avoir la pulsion de rendre meilleur, de créer de la richesse, de développer la conscience ou de créer de la beauté.

Apprivoiser la passion essentielle
Reconnaître sa passion essentielle peut prendre un certain temps. Nous vous proposons ici deux chemins pour y arriver :

En trouvant le fil conducteur de ses passions
Identifiez d’abord ce qui vous passionne le plus. Ensuite, regardez ce qui est à l’essence même de chacune de vos passions en tentant de cerner qu’est-ce qui, dans cette passion, vous anime et vous motive vraiment. Regardez ensuite le thème qui les unit. Pour certains, ce sera tout ce qui concerne l’humain, pour d’autres, ce sera la communication ou la relation. Après avoir trouvé votre thème central, réfléchissez à l’action que vous faites dans ce domaine. Cherchez-vous à harmoniser, guérir, concrétiser, unir, créer… Puis interrogez-vous sur votre aspiration, sur le sens profond de cette action. En allant au cœur de vos passions, votre passion essentielle a des chances d’émerger.

En observant les moments-clés de sa vie
Il y a des moments dans la vie où nous ressentons un appel pour quelque chose. Certains sont appelés à enseigner, d’autres à bâtir quelque chose, d’autres encore à orienter. Entendez-vous parfois les chuchotements intérieurs vous murmurer depuis longtemps un appel que vous ignorez? À quoi vous sentez-vous appelé? Il y a des moments-clés dans notre vie où ces appels peuvent être plus présents. Autour de 18 ans, 38 ans, 56 ans et dans une fenêtre de plus ou moins deux ans, il y a des signes qui nous indiquent ce à quoi nous sommes appelés. Amusez-vous à regarder ces périodes où vous avez ressenti une attirance irrésistible pour faire quelque chose qui vous corresponde dans votre essence.

Une fois reconnue, la passion essentielle peut offrir une direction consciente à notre vie. Celle-ci devient plus simple et plus centrée sur ce qui est en intégrité avec qui nous sommes. Bon cheminement vers votre passion essentielle.

Les coïncidences ou les joies du hasard

Selon le petit Robert, les coïncidences sont des événements qui arrivent ensemble, par hasard; des faits qui se produisent au même moment, dans l’espace et le temps, par synchronisme.

Einstein disait que « le hasard, c’est le nom que Dieu se donne lorsqu’il ne veut pas qu’on le reconnaisse. ». Le frère Philippe Devoucoux, qui a signé la préface du livre Marie de Magdala de Pierrette Brès, affirme que « rien n’est hasard, tout est providence de Dieu qui, à travers des visites, des rencontres, des circonstances, nous adresse autant de clins d’œil pour nous inviter à le suivre et à entrer dans sa ronde d’amour et de vérités. ».

Le phénomène des coïncidences me fascine depuis toujours. Il m’apparaît évident qu’elles sont l’expression du flot d’énergie universelle et du support constant de l’univers pour notre évolution.

Nous faisons partie d’un univers d’énergie dynamique où tout est relié. Nous sommes une expression de cette énergie. L’énergie universelle n’a qu’un objectif : nous guider et nous supporter inconditionnellement vers l’éveil, la conscience totale, l’expression de notre plein potentiel. Cette énergie est amour, bonté, compassion; elle répond toujours à nos attentes, prend la forme de nos pensées. Elle coule là où nous mettons notre attention, notre focus. J’aime ce que dit Sondra Ray à cet effet : Dieu, c’est de l’énergie ajustée à nos pensées!

Les coïncidences sont les réponses de l’univers à nos interrogations profondes aux demandes et aux besoins de notre âme.

Avez-vous observé comment les coïncidences provoquent toujours en nous un regain de vie, créent l’enthousiasme et la joie? Nous nous sentons tout à coup en communication avec notre âme, en harmonie avec l’univers!

James Redfield, que plusieurs connaissent par son livre La prophétie des Andes déclare que « le fait de devenir conscient de la réalité des coïncidences et d’être attentif à leur message et à leur signification constitue le premier pas pour évoluer de façon consciente et plus rapide. En nous intéressant aux coïncidences dans notre existence, nous comprendrons le véritable but de la vie humaine sur cette planète et la nature réelle de notre univers. ».

Les coïncidences, mystérieuses et excitantes, nous poussent vers notre destin. Nous sommes nombreux à être conscients qu’un indice inattendu, une rencontre fortuite, un rêve significatif, des paroles échappées par hasard constituent un message, une guidance, une direction, une opportunité potentielle de dépasser nos limites et d’avancer vers notre pleine réalisation.

Selon Peter, un ami, les coïncidences sont partout, à tout instant. Nous devons vivre dans le présent, le cœur ouvert, pour les percevoir.

Oui, en effet, mais comment devenir plus conscient du support de l’univers, de la direction de l’énergie? Comment participer plus consciemment à notre évolution et vivre notre vie comme une joyeuse aventure remplie de découvertes et d’émerveillement?

D’abord, voici les deux conditions principales nécessaires pour susciter les coïncidences dans notre vie :

Faire une demande sincère, profonde, associée à une forte charge émotive (émotion vive, désir intense).

Quand vous êtes dans une période de changement, d’incertitude, d’insatisfaction, remarquez comme votre désir d’une réponse est fort et provoque des coïncidences.

Concentrez-vous sur les demandes en rapport avec le plan d’évolution de votre âme… ex. : travail harmonieux, plus d’amour dans ma vie, équilibre, etc.

Demeurer dans un état d’esprit d’ouverture, d’attente positive et de lâcher-prise. (éliminer l’impatience, le contrôle, l’anxiété…)

Vivez le présent!

Expérimentez, jouez avec l’univers pour découvrir votre façon personnelle et unique d’être partenaire conscient avec l’énergie universelle.

Voici quelques suggestions pour expérimenter :

  1. Notez dans un cahier spécial vos questions clairement (une question précise par page).
    D’abord, prenez conscience des insatisfactions présentes dans votre vie. Quelle est votre préoccupation principale à ce point-ci? Réfléchissez à ce que vous voulez profondément.
     quoi votre âme aspire-t-elle? Posez vos questions dans le sens de comment?
  2. Notez les indices, les signes, les messages intérieurs et extérieurs, les coïncidences de la journée dans votre cahier, le soir.
  3. Glorifiez votre relation avec la vie, Dieu, l’univers, le patron; si vous n’êtes pas clair et en bons termes avec ce principe, comment pourrez-vous croire et accepter qu’il vous supporte?
  4. Lâchez prise sur votre besoin de contrôler; apprenez à faire confiance.
  5. Cultivez des pensées d’amour et d’appréciation envers les gens, les événements, la vie.

Le fait que vous reconnaissiez et appréciez les coïncidences les fera augmenter dans votre vie.

  • Faites ce qui vous incite le plus à aimer et vous apporte la joie.
  • Libérez-vous des croyances et des pensées qui vous empêchent de croire que vous êtes créateur!
  • Actualisez vos intuitions.
  • Restez en contact avec vos questionnements.
  • Suivez votre énergie personnelle en écoutant les messages de votre corps.
  • Décidez consciemment chaque matin dans quel état d’être vous voulez vivre cette journée et créez-le.
  • Gardez votre cœur ouvert comme un enfant.

Pour nous laisser porter par ce puissant flot d’énergie universelle, nous devons nous abandonner, faire confiance, car l’énergie répond selon nos pensées.

Notre plus grand défi est de croire, que nous sommes en sécurité, soutenu et aimé à tout instant, que tous nos besoins seront comblés. Tout l’univers concourt à notre plus grand bien!

L’énergie universelle, par l’intermédiaire des coïncidences, nous offre à tout instant l’occasion de vivre une vie facile, simple et joyeuse.

Apprenez la danse de l’énergie avec l’univers… les faux pas n’existent pas!

Trouver son chemin…

Il arrive un moment dans la vie où nous nous trouvons dans une forêt épaisse; nous avons perdu notre chemin.

Quelle direction allons-nous prendre? À quel carrefour sommes-nous? De quel endroit arrivons-nous? De la naissance à la mort, la vie nous apporte des joies, des peines, des occasions et des leçons particulières pour nous permettre de nous transformer.

Que vous l’appeliez roue de la vie, roue du karma, la voie, le grand mandala, l’horloge de la destinée, le cycle des saisons, nul n’échappe à la loi de la nature, personne ne peut nous libérer de ce processus de transformation où le passé se fond dans le présent et en retour le présent fusionne avec le futur. Pour tous, il est nécessaire de connaître les stades de cette métamorphose; pour les femmes, c’est essentiel parce qu’elles vivent ces différentes saisons de l’âme, en premier lieu dans leur corps.

Parcourons donc ensemble les 4 directions de la vie, l’est, le sud, l’ouest et le nord. Chaque direction doit être honorée, parce qu’en empruntant chacune d’elles, nous découvrons sa valeur en nous laissant pénétrer de ses enseignements.

Imaginons que la durée idéale du parcours de la vie d’une personne sera de 84 ans, le cycle de révolution d’Uranus, la planète de l’individualité.

De la naissance à la 21e année, nous empruntons la voie de l’est qui correspond à l’élément air dans la nature, au mental. Durant l’enfance et l’adolescence nous voyageons à l’est. Temps d’apprentissage scolaire où nous apprenons à nous exprimer avec des mots justes et à échanger des idées avec les autres, temps de la découverte de l’autre et du tissage de liens entre amis.

De 21 à 42 ans, nous nous déplaçons vers le sud qui correspond à l’élément feu de notre vie, nos passions et notre intuition. Nous affrontons le monde avec beaucoup d’enthousiasme et de confiance. Nous sommes alors habités d’une expression créatrice, alliée à une énergie presque inépuisable et à une incessante activité. Nous sommes orientés vers l’avenir que nous envisageons toujours avec beaucoup d’espoir.

Entre 42 et 63 ans, nos pas se dirigent vers l’ouest qui correspond à l’élément eau, c’est-à-dire nos sentiments et nos émotions. Nous affrontons alors la crise de la quarantaine, la nuit obscure de l’âme. La grande sensibilité et la grande vulnérabilité que nous vivons durant cette période nous amènent à être inconstants et instables. Nous ne voulons ni reculer, ni avancer, ni aller vers le haut, ni vers le bas, ni changer de place. Nous circulons, nous glissons, nous tombons, nous nous relevons. Des frémissements, des frissons, des tremblements, des spasmes nous traversent le corps. Nous ne pouvons plus suivre la cadence de ce ballet mascarade qui nous oblige à revêtir différents masques. Nous tournons en rond! Durant cette période qui est la plus cruciale de la vie, parce qu’elle nous permet d’entreprendre le processus de l’individuation, c’est-à-dire de devenir réellement soi-même, des forces psychiques sont souvent en action. Il en résulte des angoisses sans fondement et une certaine hypersensibilité. Nous devons respecter notre besoin de solitude, de calme et de paix avant d’entreprendre la prochaine étape.

De 63 à 84 ans, si nous avons pris soin de notre corps et de notre âme durant la période précédente, nous atteignons le nord qui correspond à l’élément terre, la maturité, l’ici et maintenant. Nous devenons réceptifs à l’énergie cosmique. Nous circulons alors avec lenteur, économisant nos forces, en harmonie avec la terre et ses créatures, en particulier les femmes, ces gardiennes de la connaissance ancestrale. Cette période de la vie représente un lieu secret et sacré où nous pouvons transmettre la sagesse que nous avons acquise à travers les jeux de notre langage, le feu de nos passions, la force de nos émotions et la guérison de notre corps.

Mais le parcours de toutes les personnes suit-il toujours cet itinéraire? Non, évidemment! Certains cheminements conduisent à des voies sinueuses, où la route est dangereuse, étroite, glissante, tortueuse, parfois impraticable, aboutissant à des impasses. Durant leur traversée, d’autres personnes accueillent les embranchements qui mènent à des panneaux de signalisation, d’interdiction, d’obstacles, d’obligation ou de localisation. D’autres parcours exposent à des signaux lumineux, fixes, clignotants, des arrêts, des sens interdits, des sens uniques, des déviations, une circulation bloquée, intense, difficile, dangereuse.

Certaines personnes conduisent leur vie comme leur voiture. Elles tiennent le volant de façon ferme, tiennent leur droite, respectent les limitations de vitesse, observent les signaux, roulent en file, cèdent le passage, n’empruntent jamais de route secondaire, leur cheminement est agréable bordée d’arbres, ensoleillé, pittoresque, sans virages.

Même si nous empruntons différents chemins, notre destination est toujours la même. Celle du personnage du fou dans le tarot. La mort, le détachement suprême, la fusion avec la divinité.

À la cinquantaine, nous arrivons à un carrefour; l’heure de la prise de conscience a sonné, Souvent nous n’avons pas encore accouché de nous-mêmes. Nous vivons les ténèbres en plein midi. La vie a perdu son insouciance et son éternité. Comment affronter cette noirceur?

Comment retrouver son chemin?
Encore une fois, les approches sont multiples. Mais il est un sentier que tous nous devons emprunter, la voie de la maturité, de l’individuation, l’itinéraire vers le nord, la sagesse de la grande mère de l’univers. Le but ultime du passage de la noirceur à la lumière est de nous guérir et de nous faire évoluer.

En Grèce, la religion ancienne, permettait de faire des rituels où les disciples de la grande déesse empruntaient de longs couloirs sombres qui symbolisaient ce passage.

Déchiffrer les secrets de la mort pendant que nous sommes en vie
L’épreuve du milieu de la vie débute toujours par la désintégration de quelque chose. Que ce soit la perte d’une relation, d’un travail, de notre santé, cet éclatement survient pour nous faire comprendre que ces vieux attachements et ces vieilles habitudes ne sont plus utiles à notre développement. Cette cassure peut aussi se produire au niveau psychologique, lorsque des circonstances nous forcent à réévaluer notre système de croyances qu’il soit spirituel, philosophique ou intellectuel. Nous nous sentons alors désorientés, fragmentés, incapables de nous concentrer et de prendre des décisions.

La seconde étape de ce processus de transformation se nomme purification. Nous laissons aller nos concepts, nous purifions nos émotions et nous acceptons notre douleur. La souffrance devient notre compagne et nous plongeons parfois dans la dépression. Nous ne pouvons retrouver le fil d’Ariane pour sortir du labyrinthe. C’est un temps pour pleur et pour ouvrir nos cœurs à la peine des autres.

Le dernier stade nous conduit à la renaissance. Nous retrouvons le nord que nous avions perdu, nous réclamons notre pouvoir de créer et de transmettre. En transformant nos démons intérieurs, en accueillant notre ombre, nous permettons à la lampe de psyché d’éclairer notre futur.

Ce qui nous est demandé à cette étape est de récolter la graine de la sérénité, de la semer dans un sol fertile et de l’arroser de nos pensées positives et de nos émotions chaleureuses afin de lui permettre de germer et de créer un futur merveilleux. Dans cette graine se trouve toute la sagesse acquise jusqu’à maintenant, notre karma, nos habitudes inconscientes et nos engagements pour un cycle nouveau et éternel.

À la dernière étape de la vie, nous devons examiner nos rêves et nos désirs. Ce que nous voulons faire pour nous-mêmes et pour les autres personnes qui se présentent dans notre vie, que nous accueillons maintenant avec compassion, et pour sauver la planète.

De notre cheminement de l’ombre vers la lumière, rien d’important ne pourra être accompli, si ce n’est à partir de notre centre.

Réharmonisation par le son et l’image

La musique détient un pouvoir qui provoque une réaction d’ordre émotionnel. Elle peut ainsi communiquer directement avec les sentiments le plus profondément enfouis dans la mémoire et l’imaginaire.

Le corps est souvent comparé à un instrument de musique. Fragile et sensible, il peut être désaccordé par une émotion découlant d’un événement perturbant. On remarquera alors une fatigue plus accentuée, son esprit s’assombrira et s’il ne retrouve pas l’harmonie, la maladie s’installera doucement.

La visualisation guidée et de la musique vibratoire sont d’excellents outils pour atteindre un bien-être intérieur. On peut se servir de cette alliance comme thérapie de l’âme. Avec le bol tibétain, on peut augmenter notre taux vibratoire pour sortir du mental et ouvrir les portes de l’inconscient. Le son de cet instrument de musique prépare notre conscience à rencontrer les personnages blessés qui sont en nous et qui influencent notre vie d’aujourd’hui. Ces personnages sont parfois reliés à d’autres vies. Ainsi, grâce à la musique, on peut faciliter la communication télépathique et se transporter par l’image intérieure exactement à la période où l’émotion s’est cristallisée.

On peut, grâce à certains instruments de musique créer un son pour décristalliser l’émotion et réharmoniser le champ d’énergie de l’être humain. Le didgeridoo est souvent favorisé dans l’exercice du déblocage émotif. Et pour ce qui est de l’harmonisation, on peut choisir le violon, la cornemuse ou une chanson qui fait vibrer notre cœur. Il s’agit alors d’imaginer que le personnage blessé reçoit une belle boule d’amour offerte par quelqu’un qui nous aime. Cette boule vient alors illuminer le personnage et cicatriser la blessure émotive.

On a souvent l’impression d’assister à tout un cinéma que notre imaginaire nous envoie, mais le résultat de cette pratique est tellement efficace que les sceptiques ne peuvent que remarquer de grands changements dans leur vie actuelle.

Alors soyons notre propre médecin de l’âme et laissons-nous bercer par la musique qui fait vibrer notre cœur et imaginons-nous heureux!

Bon cinéma!

Feng shui et le grand ménage!

Le Feng shui est de plus en plus répandu. Pour certains, ça demeurera une mode de décoration ou d’aménagement harmonieux de nos maisons. Mais pour les personnes plus sensibles à l’énergie qui les entoure, le Feng Shui fera partie intégrante d’une qualité de vie au même titre qu’une saine alimentation.

Cette vieille science chinoise issue du Taoïsme nous enseigne que notre environnement influence fortement notre vie et notre destin. En appliquant les principes Feng Shui, nous favorisons la circulation de l’énergie vitale et améliorons de façon positive les divers secteurs de notre vie : amour, santé, richesse, etc.

Un des premiers principes, pour ne pas dire le plus important, est l’ordre.

Tout ce qui nous entoure, objets, meubles ou autres, est vibratoire et influence notre propre taux vibratoire; nous y sommes reliés comme par un fil énergétique. Partant de cette compréhension, il est simple de sentir à quel point il est primordial de faire le ménage de ce qui nous entoure avant même de réaménager nos maisons ou d’y installer des cristaux ou miroirs ou autres trucs qui accentuent l’énergie (positive ou négative).

  1. Commencez par faire le ménage de vos garde-robes, tiroirs, armoires de rangement, garde-manger, etc. et débarrassez-vous de tout ce qui n’est plus totalement en harmonie avec vous. Tout ce que vous n’avez pas porté ou utilisé au cours de la dernière année devrait disparaître.
  2. Les au cas où : ces objets, en plus de ne plus servir, créent de la stagnation d’énergie.
  3. Les souvenirs ou cadeaux reçus : assurez-vous que lorsque vous regardez ces objets, ils vous donnent de l’énergie au lieu de vous en prendre. S’ils vous retournent dans le passé, que vous vous sentez nostalgiques… ou si parce que tante Georgette s’annonce en visite, vous ressortez son cadeau de noces pour ne pas l’offusquer… débarrassez-vous-en. Faites place au présent, au nouveau.
  4. L’ordre au quotidien : lorsque vous avez terminé d’un objet, rangez-le à sa place, ça donne la satisfaction d’avoir terminé une étape et ça permet de le retrouver facilement. Vous avez des enfants? Que le rangement devienne partie intégrante du jeu et faites-leur grâce de ne plus les entourer de montagne d’objets et de jouets… D’ailleurs vous avez sûrement remarqué que les enfants utilisent toujours les mêmes jouets pour une certaine période et n’y reviennent plus. Ils sont friands du moment présent.
  5. Entourez-vous de choses vivantes : plantes, petits animaux…
  6. Faire un avec ce qui vous entoure : lorsque le gros du ménage est fait, assoyez-vous tour à tour dans chacune de vos pièces et sentez-y l’énergie, observez chaque objet et écoutez votre énergie. Est-ce totalement en harmonie avec vous? Est-ce agréable pour la vue, le cœur, le toucher? Pour les adeptes de la radiesthésie, à l’aide d’un pendule, vous pouvez vérifier le taux de résonnance entre vous et l’objet.
  7. Lorsque vous vous sentez en parfaite harmonie avec ce qui vous entoure, vous pouvez installer cristaux et miroirs qui stimuleront cette belle énergie.

Bravo! Ça demande du courage de faire le grand ménage, ça demande du lâcher-prise, mais c’est tellement libérateur que vous y prendrez goût. En plus de libérer, le grand ménage accentue et fait circuler l’énergie vitale; préparez-vous pour du bon changement!

Une règle d’or : moins c’est plus! L’énergie aime circuler.

Votre principe masculin est-il dominant?

Chaque personne est constituée d’un principe féminin et d’un principe masculin. Par contre, selon le plan de vie de chacun, il y en a un qui est présent plus souvent et qui donne le pas à l’autre.

Par exemple, une personne qui se dirige dans le domaine scientifique va devoir avoir un principe masculin dominant. Une autre qui est plutôt artiste vivra le contraire, son féminin sera plus actif. Si une personne se dirige dans l’aide aux autres, le domaine social, et si elle ne laisse pas l’intuition de son côté féminin se manifester, elle ne pourra pas être véritablement au service de l’autre, car elle s’accrochera surtout aux techniques apprises.

Voici quelques indices pour savoir à quel moment votre principe masculin est à l’œuvre.

  • Vous aimez prendre le temps de réfléchir avant de prendre une décision au lieu d’être spontané.
  • Vous voulez que les informations soient précises, vous donnez plein de détails pas toujours nécessaires pour les autres.
  • Quand vous désirez quelque chose, vous restez très persévérant, vous avez de la difficulté à changer d’idée.
  • Vous aimez les choses concrètes, si c’est trop vague ou irréel pour vous, vous ne vous sentez pas bien.
  • Vous êtes plus rationnel qu’intuitif.
  • Vous vous sentez plus à l’aise de donner que de recevoir.
  • Vous êtes gauche dans l’expression de vos sentiments. Vous préférez montrer votre force et votre courage.
  • Vous passez à l’action rapidement, sans savoir si cette dernière répond véritablement à votre besoin.

L’important est de se souvenir que lorsque votre principe masculin est à l’œuvre, si vous ne laissez pas votre principe féminin l’aider en quoi que ce soit, il s’avérera difficile pour vous de savoir si vous répondez véritablement à votre besoin.

Prenons l’exemple d’une personne qui réfléchit à ses futures vacances. La force de son principe masculin consiste à savoir les actions à prendre pour arriver à son but. Son principe féminin lui dira comment elle se sent avec les différents choix qu’elle a en tête. Le principe féminin saura également pourquoi elle veut prendre des vacances, c’est-à-dire à quel besoin cela répondra. Ensuite, c’est le principe masculin qui sait le meilleur moment ainsi que les actions à poser pour manifester ces vacances.

Donc, peu importe le principe prédominant (celui qui passe avant l’autre) si vous laissez les deux se compléter et s’entraider au besoin, tout se passera bien.

Revenons à l’exemple du thérapeute avec une dominance masculine, mais qui accepte son principe féminin. Il commencera la rencontre avec son client en utilisant les méthodes apprises et, peu à peu, il laissera sa capacité de sentir et son intuition le guider pour décider quelle méthode utiliser avec son client.

Si le thérapeute est dominant féminin, il débutera l’entrevue en posant des questions en se basant sur ce qu’il ressent de la personne et s’il ne veut pas accepter l’aide de son côté masculin, il risque de se laisser distraire par les propos du client et la consultation ira dans tous les sens. Il perdra le fil de l’entretien. Il manquera de direction et de méthode précise, le propre du principe masculin.

Il est possible, de plus, que vous vous aperceviez que, dans le domaine personnel, un principe est dominant et dans un autre secteur, professionnel par exemple, l’autre principe est dominant. Il importe peu à quel moment ou dans quel domaine un principe est conducteur, l’important est de se rappeler que les deux doivent être complices, des partenaires dans votre vie.

Le grand avantage à avoir de bonnes relations entre vos deux principes est que cela vous aidera à vivre de bien meilleures relations avec les personnes des deux sexes. Vous pouvez donc vérifier votre capacité à laisser les deux principes bien s’entendre en vous, en étant attentifs à vos relations autant personnelles que professionnelles.

Être conscient ne veut pas dire penser

L’état d’éveil normal est un état d’ignorance du potentiel cosmique et infini de l’être humain.

On invente, on analyse, on observe, cela dure depuis des millénaires. Et l’individu n’est pas plus heureux, pas plus en santé pour autant. Sa vie est remplie de problèmes et d’obstacles et, par ricochet, la société en est une de problèmes, d’erreurs, de violence, de guerres, de maladies et de problèmes de toutes sortes.

Être pleinement conscient ou pleinement éveillé, c’est faire l’expérience de la conscience pure. La conscience pure réside au niveau transcendantal, pas au niveau superficiel de l’esprit conscient.

Établis-toi dans l’Être, engage-toi dans l’action. Voilà l’éternel et le vrai principe de l’action. Et lorsque plusieurs individus s’établissent dans l’Être ensemble, ceci a pour effet de créer une société libre de problèmes.

Quand la conscience est éveillée à elle-même et à rien d’autre, quand la conscience est pleinement développée, la vie est vécue dans la béatitude, en harmonie avec le potentiel total de la loi naturelle. Les désirs se réalisent spontanément, étant alignés directement avec la source de toute pensée et de toute la création. Une influence de cohérence et d’harmonie est alors créée dans la société. C’est l’état d’invincibilité.

La nature essentielle de la plante, c’est le vide non manifesté, le « nothingness », « pur abstraction », qui contient toutes les mémoires manifestées de la plante manifestée, tels la tige, les feuilles, les branches, les fleurs et les fruits. Si on veut savourer les fruits, il faut d’abord arroser la racine. « Water the root to enjoy the fruit. »

Être conscient des détails, des point relatifs de la vie a son importance, mais mettre la priorité sur des points de création plutôt que sur la création même épuise l’esprit et est une perte de temps par rapport au but de la vie, qui est de développer le potentiel cosmique de l’individu.

Quelqu’un qui arrive au sommet de la montagne a une vue élargie et complète de tout l’horizon devant lui. Il voit le tout, l’infini horizon. Ce qui prédomine, c’est le tout. Chaque point de cet horizon diversifié est là aussi, mais ce qui est prédominant dans sa conscience, c’est l’horizon infini.

Mettre l’emphase sur être conscient à partir de l’état de veille n’est pas le fondement de la vie. Être conscient veut dire être illuminé. Être totalement conscient veut plutôt dire penser et agir à partir de la conscience pure et illimitée, la conscience d’unité, qui est le 7e état de conscience.

L’essentiel pour être conscient, c’est faire l’expérience de l’Être qui est la source de la pensée, de l’océan qui est la source de toutes les vagues.

Être conscient veut dire être établi dans la conscience pure et transcendantale, là où la conscience est éveillée à elle-même et à rien d’autre.

Être créatif ne veut pas non plus dire inventer ou imaginer, mais plutôt irradier la béatitude intérieure qui est la nature même de la vie.

Toucher par les sons : les sons nous touchent, devenez une per-sonne…

Se faire toucher par un son peut paraître surprenant…  Néanmoins la plupart d’entre nous ressentent tous les jours des vibrations acoustiques à l’intérieur du corps.  Trop souvent hélas, ces sons proviennent de la pollution sonore que nous subissons bien malgré nous au quotidien.  La perception corporelle du son (développée par la méthode verbo-tonale du Pr Petar Guberina – Zagreb, Croatie – afin d’enseigner, entre autres la musique aux sourds) est une perception vibro-tactile produite par le ressenti cutané et sous-cutané des vibrations sonores.  Notre peau devient alors la membrane d’une oreille à l’échelle du corps dans son ensemble et les vibrations sonores pénètrent par chacun de ses pores.

Depuis une quinzaine d’années, nous avons développé une technique de toucher originale qui s’adresse en particulier aux « bodyworkers » et aux massothérapeutes.  Néanmoins, il n’est pas obligatoire d’être thérapeute pour pratiquer le toucher par les sons® ou sonologie®.  La seule condition nécessaire à sa pratique étant d’apprendre à être thérapeute pour soi-même (techniques d’autoguérison) et de vouloir se donner de l’amour…

Grâce à l’expérience énergétique des sons et des vibrations, vécue durant des jeux vocaux et des exercices, chacun peut ressentir son corps devenir un instrument et résonner en différents points selon les sons qu’il émet ou reçoit et ainsi, de devenir une per-sonne… en laissant les sons s’écouler à travers la caisse de résonnance de son propre corps.

Vivre une expérience de toucher par les sons® est l’occasion unique de vivre et ressentir le principe de la résonance corporelle et de comprendre au passage comment les sons, la musique et les vibrations peuvent être bénéfiques, thérapeutiques ou nocifs, selon les cas.  D’où l’importance du choix conscient de notre environnement sonore et vibratoire de toute nature (pensées, émotions, paroles, ondes de formes, couleurs, senteurs, tellurisme, matériaux, aliments, eau, etc.).

Le but du toucher par les sons® est d’apprendre à ressentir comment les sons et les vibrations nous influencent et qu’ils caractérisent tout ce qui nous constitue (infiniment petit) et ce que nous constituons (infiniment grand).  Le but est aussi de découvrir le principe de base de la résonance harmonique qui explique l’interaction des vibrations les unes avec les autres et qui conditionne notre relation énergétique avec notre environnement et avec l’univers.  Cette prise de conscience permettant de se sentir relié à tout.

Dans le toucher par les sons®, nous utilisons, entre autres la voix, le plus bel instrument.  Il n’est pas nécessaire de savoir chanter ni de connaître la musique.  Une seule condition est nécessaire : être prêt à se donner de l’amour et à en donner aux autres, grâce aux sons thérapeutiques et aux vibrations harmonisantes.  Nous utilisons aussi divers instruments (cordes vibrantes, diapasons, bols tibétains, etc.) qui ont pour but de nous sensibiliser à la dimension harmonique et pythagoricienne de la vie.

Le son touche l’enveloppe musicale de l’être

L’expérience montre que le son agit sur la matière par massage vibratoire en créant de magnifiques formes géométriques.  Ces formes aux architectures parfois complexes peuvent ressembler à des mandalas.  Par ses propriétés tactiles harmonisantes, le son fait résonner notre enveloppe musicale.  Rappelons que chacune de nos cellules et de ses composantes émettent des vibrations et que notre corps est de nature « symphonique ».  Puis cette résonance se diffuse dans notre corps à un niveau cellulaire et peut induire aussi des changements au niveau moléculaire, en particulier dans la structuration de la molécule d’eau.  N’oublions pas que cette molécule nous constitue à 80 %.

Le toucher par les sons® ou sonologie® est donc basé sur la bio-résonance corporelle du son et sur son ressenti vibratoire.  Sa pratique concerne donc la dimension auditive de la perception sonore et inclut aussi en complément la perception cutanée, sous-cutanée, intra-corporelle et énergétique des vibrations.  L’apprentissage de techniques simples permet de développer l’intégration de la bio-résonance harmonique du son ainsi que le ressenti global des vibrations au niveau du corps humain et leur application en complément des techniques de massothérapie et de toute autre forme de soins énergétiques.