Établir des priorités

« Au cœur de chaque être humain existe le désir de s’améliorer et de se perfectionner… Vous recherchez naturellement votre être originel. Jusqu’à maintenant, vous avez été enfant, jeune ou vieillard, un individu soit pauvre, riche, soucieux ou heureux. Aujourd’hui, libérez-vous du concept que vous êtes ceci ou cela, et retournez à votre source. Mon message est que vous devez méditer. Grâce à cette pratique, votre conscience s’émancipera. » Swami Shyam

La méditation est complémentaire à notre vie quotidienne, elle l’enchérit des merveilleux éléments de calme, de satisfaction et de détachement. Une pratique régulière nous ouvre de nouveaux horizons, car l’esprit clair et reposé nous procure l’énergie nécessaire pour entreprendre ce qui nous tient à cœur.

Si l’on faisait un recensement pour voir si la majorité des gens croyaient que d’établir une liste de priorités serait essentiel à son bien-être et à son évolution, on verrait fort probablement qu’ils y croient. Il deviendrait aussi sans doute évident que d’obtenir une force intérieure, un état général d’équilibre, de bien-être et de compassion devrait se trouver tout en haut de cette liste. Surtout si ces gens réalisaient qu’il est en fait facile d’obtenir ces états de conscience et qu’il en est bien sûr très avantageux pour eux-mêmes, ainsi que pour tous ceux qui les entourent.

Établir une liste de priorités nous permettrait d’éviter toute forme d’atermoiement et ceci nous permettrait d’utiliser le temps qui nous est alloué plus adéquatement pour parvenir à un état de satisfaction, un objectif digne d’attention.

Ne pas se prendre en mains tandis que nous le pouvons peut avoir de sérieuses conséquences. Voici donc pourquoi il faudrait considérer le temps passé au développement de l’équilibre et de la force intérieure une priorité. Une fois cet équilibre acquis, ce développement demeurera avec nous, qu’importe où nous allions.

L’expérience directe me permet d’affirmer que le yoga et la méditation sont des alternatives de choix. Tout d’abord, il est important de saisir que cette science, lorsqu’enseignée par un instructeur qualifié, est une science de vivre qui s’adresse à tous les êtres humains, de toutes les races et religions.

Il y a des milliers d’années, les sages virent que la tendance du mental était de courir après les choses et les idées, tentant ainsi de combler ses espoirs. Divers cheminements spirituels furent fondés sur une réalisation similaire : dans le calme repose la paix, l’ultime santé et la force intérieure, tel que mentionné dans le psaume 26 : « Sois calme et sache que je suis Dieu. » (« Be still and know that I am God. »).

En fait, nous avons peu d’alternatives pour gérer notre existence. J’en décèle deux :

  1. On peut courir continuellement, éviter de réfléchir et espérer pour le mieux. Cependant, il y a la possibilité d’en venir à devoir prendre des remèdes et à accepter leurs effets secondaires ainsi que leur potentiel de dépendance.
  2. On peut prendre le temps d’arrêter, de respirer, ainsi que de vivre une existence fondée sur la force intérieure, sur la connaissance du mécanisme de la conscience humaine. On met ainsi les chances de note côté, dans le but de vivre une vie plus saine et paisible.

Ne cherchons-nous pas à vivre libre de malaises physique et mental?

Carl Jung l’affirme clairement : la réflexion est essentielle, elle nous éveille, nous permet de réaliser l’univers de notre propre conscience et son potentiel. Je le cite : « Votre état de conscience ne deviendra clair que lorsque vous regarderez dans votre cœur et dans votre esprit. Ceux qui regardent vers l’extérieur d’eux, rêvent. Ceux qui regardent en eux, sont éveillés. ».

À cette fin, la méditation est une des plus anciennes techniques connues. Elle est fondée sur trois étapes fondamentales, une science qui demeure toujours efficace, même de nos jours : respirer, réfléchir et méditer avec une profondeur. Une pratique régulière produira les résultats remarquables d’une vie comblée de bonheur et de satisfaction.

Il est important de prendre le temps d’explorer notre vie et son potentiel. Seulement quinze minutes par jour nous le démontreront. S’y adonner une heure par jour aura des résultats encore plus profonds. S’accorder une journée ou même une fin de semaine de retraite aura un impact revitalisant, profond et durable sur notre existence entière. Expérimenter une période prolongée de méditation nous permet de faire encore plus sérieux, pour équilibrer notre être entier.

En méditation, le mental et les émotions sont séparés de la source de notre être, de l’observateur pur en nous, ou bien de ce que les écritures nomment la vie sous son aspect le plus pur et absolu. Être en contact avec le cœur de notre être éveille stabilité et force.

Si on a la chance d’être déjà en santé, méditer nous donnera la force nécessaire pour maintenir notre santé et bien-être.

Je n’ai plus de doute car ceux que j’ai connus qui ont appliqué ces préceptes dans leur vie ont obtenu des transformations positives remarquables. Un arbre dont les racines ne pénètrent pas profondément dans le sol peut avoir l’air glorieux, donner l’impression d’être en parfaite santé, mais si une tempête s’élevait, il ne la supporterait pas, il craquerait. Par contre, un arbre dont les racines sont enfouies profondément dans un sol de conscience et de stabilité supporterait la tempête avec grâce et flexibilité. Il parvient à faire face aux intempéries aisément. Adopter la pratique de la méditation nous permet de renforcer nos propres racines spirituelles pour obtenir une vie comblée d’aise, de bonheur et de sagesse. On le mérite bien!

La foi, un héritage divin

Même si nous l’ignorons, la foi est absolument nécessaire dans notre vie. Elle joue un rôle beaucoup plus important qu’on peut le croire, elle est même primordiale, car toute action est accompagnée par la foi, que l’action soit positive ou négative. Un bel exemple se trouve dans Job, quand il dit : « Toutes les craintes que j’éprouve se réalisent, tous les malheurs que je redoute fondent sur moi. ». La foi se manifeste dans l’action, dans le positif comme dans le négatif. Dans les deux sens, c’est toujours la foi.

Presque toutes les lois scientifiques sont basées sur la foi, mais une foi rationnelle. Vous avez aussi confiance dans votre comptable, votre avocat, votre médecin, votre banquier, dans votre pays, etc… En vérité, vous ne feriez absolument rien si vous n’aviez pas la foi. C’est la base de la vie!Le jeune enfant place d’abord sa foi en ses parents, avant de parvenir à un âge où il peut choisir par lui-même. Le grand trait caractéristique des croyants, c’est de se référer à l’invisible auquel ils se sentent tous reliés. On sent chez eux qu’une part du réel ne se fait pas voir, mais n’en existe pas moins. Ainsi on peut, dans la vie quotidienne, entrer en relation avec cette partie secrète par la méditation mystique.

La loi de la vie est une loi de croyance, et la croyance peut se résumer brièvement en disant que c’est la pensée qui entretient l’esprit. Tel un homme pense, sent et croit, telle est la condition de son esprit, de son corps et des circonstances de sa vie. La croyance en notre esprit, c’est simplement la pensée que nous entretenons dans notre esprit.

Les deux personnalités agissant à l’intérieur de nous.
La seule chose qui empêche une personne d’agir, à la suite d’une idée, est le doute de soi ou manque de confiance en soi. Les gens qui passent à l’action agissent par la foi. Il y a deux moi ou identités qui existent en chaque personne. La première est l’identité temporaire qui a été créée par les conditionnements ou codages de la société, et qui a habituellement une estime limitée de soi ou de ses possibilités. L’autre est le vrai moi; c’est cette étincelle de vie qui vous permet d’être en vie. Cette étincelle de vie fait partie d’une réalité infinie qui existe en toutes choses et qui est l’ultime ou la véritable identité de notre propre identité. On ne doit jamais oublier que nous ne sommes pas seuls pour agir. Souvent, les gens n’agissent pas parce qu’ils ont le sentiment d’être seuls dans ce qu’ils veulent réaliser.

La méditation quotidienne, ainsi qu’une constante affirmation de notre identité supérieure, produit éventuellement la réalité de cette identité personnelle dans l’esprit d’une personne. Les idées n’ont de valeur que si elles sont suivies d’une action! L’action engendrée par la méditation qui donne l’inspiration (intuition) devrait être la clé de la vie d’un individu. Le manque de confiance en nous, le doute et/ou l’hésitation sont les seules choses qui nous retiennent de passer à l’action. N’oublions surtout pas que la même intelligence supérieure qui nous a donné cette idée, est prête à passer à l’action pour nous aider à atteindre le succès et la prospérité dans notre vie.

Une autre raison qui fait que les gens abandonnent même en ayant une bonne idée, c’est qu’ils ont le sentiment qu’ils n’auront peut-être pas les autres idées nécessaires pour réaliser l’idée de départ avec succès. Encore une fois, notre esprit supérieur ou intelligence cosmique nous guidera avec d’autres idées au fur et à mesure du développement de notre idée de départ. Lorsque nous allons mettre une idée en application, disons-nous que ce n’est pas nous-mêmes qui le faisons, mais notre intelligence supérieure qui agit à l’intérieur de nous. C’est la foi qui nous pousse à passer à l’action!

De bons conseils

Visualisez constamment que par votre intelligence cosmique et votre moi supérieur, vous êtes déjà en possession et en train de vivre l’idée qui est dans votre esprit…. comme un fait déjà accompli.

Ne prenez jamais une attitude défaitiste quand il y a un creux momentané dans les circonstances de votre action. Souvenez-vous qu’il y aura toujours des ajustements à faire lorsque vous commencez quelque chose de nouveau.

Considérez les idées négatives qui vous viennent à l’esprit, créant le doute ou l’hésitation, comme partie de votre vieille personnalité. Annulez-les immédiatement!

Dites-vous sans arrêt que vous êtes une nouvelle personne avec une nouvelle façon de conduire votre vie. Si vous faites cela continuellement, votre esprit subconscient en viendra à l’accepter, et bientôt vous serez agréablement surpris d’être devenue une toute autre personne.

Chaque jour, dites-vous : « Le succès et le bonheur sont des idées réalisées dans ma vie. ». C’est mon intelligence supérieure qui a fait le travail.

Votre intellect personnel (esprit conscient) devrait se comporter comme un observateur qui regarde et loue la sagesse qui s’exprime par votre intelligence supérieure. Gardez ceci à l’esprit lorsque vous rencontrez quelqu’un et continuez à y penser en sa présence. Le fait de pouvoir conserver une attitude positive dans sa vie, crée un état d’esprit conscient qui permet mieux à votre intelligence supérieure de vous activer. Si vous vous efforcez de conserver cette attitude positive, cela va créer un état d’esprit conscient qui permet mieux à votre intelligence supérieure de vous guider dans l’action. Ce que je souhaite à tous.

L’art du bonheur selon la philosophie bouddhiste tibétaine

Chaque être est à la recherche du bonheur. Même les animaux et les insectes, si petits soient-ils, tendent à rechercher le confort et éviter la souffrance. Si l’on prête attention à chacun de nos gestes, on verra qu’ils sont tous posés dans un seul but précis : être heureux. Pourquoi aime-t-on les bons plats, pourquoi préfère-t-on certains gens à d’autres, pourquoi se fâche-t-on parfois même? Tout cela parce qu’on veut plus de bonheur.

Dans notre désir de bien-être, nous sommes tous égaux. Alors pourquoi certains souffrent-ils plus que d’autres? Le Bouddha a enseigné que la cause profonde de la souffrance réside dans l’ignorance sur la nature de la réalité. C’est vrai : qui choisirait consciemment la souffrance s’il savait comment l’éviter? Bien que nous voulions être totalement heureux, nous ne savons pas comment y parvenir. Le Bouddha était auparavant dans la même situation que nous, a pris le temps de méditer sur la question et a finalement trouvé la paix véritable et est devenu un Bouddha. Dans sa grande compassion, il a décidé de partager ce qu’il avait réalisé et c’est une immense chance que son enseignement soit encore accessible jusqu’à nos jours.

Tout d’abord, il importe de comprendre que le bonheur, tout autant que la souffrance, provient de causes bien précises; il est donc primordial de les connaître. Si le bonheur pouvait se trouver dans l’abondance matérielle, alors nous saurions ce que nous avons à faire : nous diriger immédiatement pour acheter un billet de loterie! Comme nous le savons tous, cela est impossible, surtout lorsqu’on voit des célébrités s’engouffrer dans le monde de la drogue et qui vont même parfois jusqu’à s’enlever eux-mêmes leu vie qui est si précieuse.

D’où vient donc le bonheur? Le Bouddha a dit que le bonheur réside en notre esprit. Si notre esprit est dominé par des émotions perturbatrices telles que la colère, l’envie ou la jalousie, il est impossible d’être heureux. Pourtant, ces sentiments s’installent parfois en nous à notre insu. Il convient donc d’étudier l’enseignement du Bouddha pour savoir comment reconnaître ces vrais fauteurs de trouble, les émotions négatives et leur appliquer l’antidote approprié à chacune. Par exemple, face à la haine, pratiquer la compassion. Face à l’orgueil, pratiquer l’humilité, etc. C’est par la force de l’habitude et de l’entraînement uniquement que l’on peut voir s’opérer un changement en notre esprit. Une personne dont l’esprit est réellement entraîné reste heureuse même lorsque tout bascule autour d’elle et trouve la joie partout et en tout temps.

Toutes nos souffrances sont basées sur des modes incorrects de perception de la réalité, tandis que toutes les joies proviennent d’un mode de vue juste. Il est donc possible de déloger les afflictions mentales de notre esprit et de développer les qualités humaines telles que l’amour, la compassion et la sagesse de manière illimitée.

Tant que durera l’espace.
Tant qu’il y aura des êtres vivants
puisse moi aussi demeurer
Pour dissiper les souffrances du monde
Shantideva, maître bouddhiste indien du 8e siècle

La spiritualité

Le dictionnaire définit la spiritualité comme suit : « Propre et relatif à l’âme en tant qu’émanation et reflet d’un principe supérieur, divin ». On a associé la spiritualité à différentes sortes de philosophies, de croyances, à la prière, la méditation, la contemplation etc. Pour bien comprendre sa signification profonde, on doit d’abord prendre conscience de notre vraie identité. Notre vraie identité est que nous sommes une âme divine, une particule de Dieu, venue s’incarner sur la terre pour prendre conscience d’une partie de son potentiel divin, apprendre à le développer à travers les expériences que la vie nous amène, pour finalement être capable de le manifester au quotidien, dans nos pensées, nos paroles et nos actions. Je ne peux pas être quelque chose que je ne connais pas, que je n’ai pas expérimenté ou que je ne peux pas manifester en tout temps.

Quel est-il ce potentiel divin? C’est l’amour divin, l’amour pur, l’amour inconditionnel, car Dieu est amour. En tant qu’âme divine, je suis moi aussi amour pur, mais tant que je n’en ai pas pris conscience graduellement, que je ne l’ai pas développé, pour être ensuite capable de la manifester, je ne peux pas retourner à la source. Le plus grand principe spirituel est : « Je suis une âme divine et j’existe parce que Dieu m’aime. ».

Je peux résumer la signification de la spiritualité dans un seul mot, le mot « amour ». La spiritualité est le long chemin qui m’amène à être amour pur, à devenir un avec l’esprit saint, la voix de Dieu qui me parle à moi l’âme, par la lumière et le son. Le long chemin se dessine à travers de nombreuses incarnations dans les mondes inférieurs, c’est-à-dire la vie au quotidien. La vie, (esprit saint) connaissant le but de l’âme dans cette vie, nous amène des expériences, des situations, des opportunités qui vont nous permettre de prendre conscience de ce potentiel divin et de le développer. Nous devons comprendre que Dieu dans son grand amour nous a donné le libre arbitre en tout, c’est-à-dire le choix de retourner à lui en prenant la route que nous voulons, peu importe le temps que nous prendrons, car pour Dieu et l’âme, le temps n’existe pas.

La spiritualité doit se vivre dans les plus petites choses du quotidien et je peux connaître mon degré de spiritualité en prenant conscience du pourcentage d’amour inconditionnel dont je me sers dans mes pensées, mes paroles, mes actions et mes comportements. La spiritualité ne se retrouve pas dans les commérages, les jugements, les critiques, les calomnies, les mensonges, etc. Pour être capable de vivre une vie spirituelle, je dois me pratiquer à vivre dans l’ici et maintenant, car si je n’applique pas ce principe, je ne peux pas être conscient de la valeur de mes expériences et du pourquoi. N’oublions surtout pas que lorsque je vis une expérience dans laquelle je ne découvre pas la leçon, je devrai la revivre encore et encore. Dans la vie, les seules expériences que nous pouvons voir comme négatives, sont celles dont nous n’apprenons rien.

Tous les êtres humains sont spirituels à différents degrés, car chaque corps humain est habité par une âme divine qui s’éveille de plus en plus à ce qu’elle est. Pour arriver à développer mon potentiel d’amour inconditionnel, j’ai besoin de deux choses : un guide spirituel et un exercice spirituel pour contacter ce guide ou l’esprit saint. Le guide spirituel ne nous emmène pas sur le haut de la montagne spirituelle sur ses épaules, nous devons l’escalader nous-mêmes au prix de nombreux efforts. Le guide spirituel est présent pour nous montrer la meilleure route à suivre pour retourner à Dieu, à partir d’où nous sommes rendus et pour nous assister dans les efforts que nous faisons. Mon propre guide le Mahanta (la conscience Mahanta est le plus haut niveau de conscience connu dans les mondes de Dieu) avec qui je parle de la même façon que je parlerais avec mon meilleur ami, me fait prendre conscience des opportunités ainsi que des leçons qui se présentent à moi dans ma journée et de ce que je peux en faire. Chaque personne peut parler avec un guide en qui elle a confiance, que ce soit Jésus, Marie, Bouddha, Mahomet, etc.

J’ai besoin de faire aussi à tous les jours un exercice spirituel (prière, méditation, contemplation) pour aller à l’intérieur de moi, ce qui me permet de dialoguer et surtout d’écouter ce que mon guide et/ou l’esprit saint ont à me dire. L’exercice spirituel est aussi important pour l’âme que l’est l’exercice physique pour le corps humain. L’exercice spirituel, c’est aussi la nourriture et les vitamines de l’âme. Pour les personnes qui n’en connaissent pas ou qui voudraient en expérimenter un autre, je vous suggère le chant du Hu (se prononce « hiou »). Hu est un ancien nom sacré de Dieu et c’est le son qui a les plus hautes vibrations dans tous les univers. Assis ou étendu, détendez-vous, portez votre attention à votre œil spirituel situé en arrière du front, entre les deux sourcils, sans forcer et commencez à chanter à voix basse ou intérieurement le son Hu (hiou-ou-ou…) simplement, sur l’expiration, pendant cinq à vingt minutes. Le hu nous permet, durant la contemplation, d’ouvrir notre conscience aux messages de la vie et possiblement à une expérience spirituelle avec la lumière et/ou le son de Dieu. Si durant cet exercice je me pose une question ou regarde une expérience que j’ai vécue et que je ne comprends pas, le chant du hu me permet d’élargir ma vision. On peut avoir la réponse immédiatement, dans un rêve, un rêve éveillé, un livre, par une phrase entendue, etc. Pour entendre la réponse, on doit être à l’écoute.

« La spiritualité, c’est l’évolution, l’éveil de l’âme.
Son secret, c’est l’action.
Son lien d’action est le quotidien.
Son déroulement est dans l’ici et maintenant. »

Les essences vibratoires pour le bien-être émotionnel, le développement de l’âme et la santé du corps-esprit

Les essences vibratoires sont une modalité de guérison spécifique. Les plus connues sont les essences de fleurs de Bach qui ont leur origine dans les années 1920 et 30 dans le travail d’Edward Bach, un médecin anglais. Depuis ce temps, un grand nombre d’essences ont été créées. Nous pensons par exemple à celles qui viennent des fleurs, des arbres, d’organismes marins et de pierres précieuses.

Que sont les essences énergétiques ou vibratoires? D’où viennent-elles? Comment les prépare-t-on? Comment agissent-elles et de quelle nature est leur action? Pourquoi devons-nous les prendre?

Lorsque nous disons que les essences sont de nature vibratoire ou énergétique, c’est vrai. Ce n’est pas une métaphore.

Tout comme l’être humain, l’arbre ou la fleur possèdent des qualités tout à fait uniques. Nous pourrions même parler de leur nature essentielle ou même de leur esprit. Permettons-nous de prendre l’exemple du bouleau jaune (un arbre retrouvé dans le parc de la Gatineau). Lorsqu’en sa présence, nous y portons particulièrement attention, nous pouvons ressentir certaines des qualités que nous ne retrouverions pas en la présence d’un autre arbre. Une essence vibratoire de bouleau jaune peut être perçue comme une impression énergétique de l’arbre ou une façon d’enregistrer sa présence, sa musique et toutes ses qualités.

L’infusion subtile est préparée, n’utilisant qu’une petite quantité de feuilles et de fleurs de bouleau jaune (environ une poignée). À noter : dépendamment de l’arbre, nous utilisons soit les fleurs, les feuilles, les bourgeons, les cônes ou d’autres parties de l’arbre sans jamais l’abîmer.

C’est un processus de méditation et de cocréation (l’arbre étant impliqué dans ce processus) et il est conçu afin de permettre à l’arbre d’imprégner l’infusion de sa présence. L’infusion originale est connue comme la teinture mère et celle-ci est diluée quelques fois de plus pour finalement obtenir un niveau de dilution qui peut être ingéré oralement. Ce niveau de dilution ne contient tout au plus que des quantités infinitésimales de résidus physiques tout en retenant la mémoire ou l’impression énergétique de l’arbre. Elle nourrit et supporte l’individu tout en adressant différentes questions sur le bien-être émotionnel, le développement de l’âme et la santé du corps-esprit.

Il est important de noter que les essences vibratoires n’ont ni odeur, ni goût et elles n’agissent pas du tout à un niveau physiologique. Par contre, il ne faudrait pas confondre les essences vibratoires des plantes avec les huiles essentielles, qui sont des substances végétales hautement concentrées et aromatiques (la partie de la plante qui lui donne son arôme caractéristiques). Il ne faudrait pas non plus les confondre avec les teintures de plantes qui favorisent surtout la guérison du corps.

Les lecteurs qui connaissent l’homéopathie, une autre forme de guérison énergétique, se demanderont peut-être si les essences vibratoires en font partie. En gros, la réponse est non : ce sont deux modalités de guérison distinctes, que l’on regroupe sous la rubrique de la guérison vibratoire. En fait, l’homéopathie est une système médical fondé à la fin du 18e siècle par un médecin allemand nommé Samuel Hahnemann. Elle utilise des préparations dynamisées provenant de sources diverses, dont un bon nombre, mais pas toutes, sont des substances naturelles. L’homéopathie repose sur la loi des similitudes (guérir le mal par le mal).

L’homéopathie s’utilise pour stimuler d’une façon précise la réaction de guérison du corps, et ses remèdes ne sont prescrits qu’après une évaluation complète de l’ensemble des symptômes. L’homéopathie possède une énorme pharmacopée.

La guérison au moyen d’essences vibratoires diffère de l’homéopathie d’un certain nombre de façons : même si les essences vibratoires sont ingérées, elles ne devraient pas être perçues comme des médicaments. Elles ne s’utilisent pas pour traiter des maladies, mais elles touchent « des questions profondes relatives au bien-être émotionnel, au développement de l’âme et à la santé du corps-esprit ».

Les essences vibratoires agissent selon le principe de la résonance; elles nous nourrissent des qualités d’un arbre, d’une fleur, d’une pierre précieuse ou d’une créature marine. Elles nous offrent la possibilité d’explorer et d’épanouir les qualités intérieures que nous souhaitons voir en nous-mêmes. L’attention est une nourriture. Les qualités comme l’amour, l’appréciation de la beauté, le calme, le contentement et la force intérieure s’épanouissent lorsque nous leur accordons de l’attention. Guérir au moyen d’essences vibratoires suppose donc une participation consciente à un processus de guérison continuel et dynamique, le voyage de toute une vie. Elles nous aident à voir, à reconnaître, à absorber et à éventuellement abandonner les éléments de nous-mêmes que nous pourrions qualifier de négatifs. Elles nous aident à devenir conscients des paires de qualités opposées comme amour/haine, force/faiblesse intérieure, et ainsi de suite.

Les essences vibratoires remplissent un vide important dans l’éventail des guérisons, un vide qui n’est pas rempli par d’autres modalités. Bien que l’avenir décide si elles deviendront une approche communément acceptée, nous vous invitons à faire connaissance des merveilleuses essences disponibles.

Le pouvoir du vide

Permettez-moi de vous raconter une histoire. « Désuette » est une professionnelle mise à la retraite anticipée. Elle n’a plus de grandes motivations et se sent loin du monde. Maintenant, toutes ses semaines se ressemblent. Certes que « Désuette » sait bien remplir ses journées. Elle est même retournée aux études avec l’Université du troisième âge. Plus elle est connaissante et plus elle est désolée de ne pouvoir mettre ses trésors intellectuels au service de la communauté.

« Désuette » reconnaît que sa grande liberté est propice à son évolution spirituelle. Elle médite, pratique le yoga, le Tai Chi, et s’offre un massage mensuel. De nombreux séminaires de fin de semaine lui permirent de se bâtir une discipline, un genre d’entraînement journalier. Le but ultime de sa routine matinale est l’ouverture de sa conscience. Elle souhaite devenir meilleure, bien qu’en dedans d’elle « Désuette » souffre de plus en plus. À quoi lui sert tout ce savoir, toute cette évolution, tout cet amour si elle n’a personne avec qui les partager.

Elle a bien ses enfants, mais ces derniers ont leur vie. Ils ont leur famille. Ils sont tellement occupés. Comme elle, ils sont presque tous « workaholic ». De plus, « Désuette » ne veut surtout pas les déranger…

Suite à une bonne lecture sur la voix intuitive, « Désuette » différencie son intuition des autres voix intérieures. Un jour, il en est une pour lui dire de ne plus remplir ou fuir son vide. Cette petite voix l’invite même à méditer sur ce dernier. Progressivement, elle découvre que le vide est un espace où Dieu peut encore créer. Puis il y a eu cette autre voix lui demandant de visualiser de la lumière blanche à la fin de chacune de ses méditations. Après quelques semaines, lorsque cette visualisation lumineuse fut nette et claire, cette même petite voix l’invite à s’en remplir. Très vite, son sentiment de vide se métamorphosa en agréable sensation de plénitude. Sa méditation se transforma en rendez-vous avec sa grande lumière intérieure.

Au fil des jours, sa connaissance de la lumière grandit. Elle sent la grande conscience qu’est cette dernière. Intuitivement, elle commence à irradier de la lumière aux personnes malades, aux soldats canadiens en Afghanistan, ainsi qu’aux dirigeants de la planète. En écoutant les nouvelles du soir, elle se met à envoyer de la lumière aux accidentés, aux voleurs, aux victimes, aux personnes seules. Elle est surprise de ne plus se sentir parmi elles. À force de tisser des liens de lumière avec différentes personnes de sa communauté, de son pays, de son continent et de sa planète, elle se sent concernée par ce qui touche l’ensemble de l’espèce humaine.

Elle perfectionne son approche. Sachant que nous sommes tous reliés dans l’inconscient collectif de la planète, elle décide d’y envoyer de la lumière. Ainsi, chaque personne qui a besoin de mieux voir dans son cœur ou dans sa vie y trouve la lumière. Ceux et celles que leur vie ne nourrit plus pourront s’y rassasier puisque la lumière est amour…

Un jour, sa petite fille de trois ans et demi lui dit : « Mammy tu illumines comme le réverbère ». Sur le coup, ça la fit bien rire. Mais la petite l’avait bien vu. De « Désuette » une mise à jour lumineuse avait fait d’elle un « Réverbère psychique ».

Le hasard n’existant pas, elle découvrit que la lumière est une substance vivante. Qu’elle est aussi puissante que le laser, qu’elle purifie, qu’elle éclaire, qu’elle nourrit, qu’elle réconforte, qu’elle protège, qu’elle est un instrument de connaissance… Selon l’enseignement des grands maîtres, la lumière est le seul moyen véritablement efficace pour se transformer et transformer le monde. Elle se réjouit d’avoir été vraie avec elle-même et d’avoir accueilli son vide.

En tant que « réverbère psychique », elle se sent enfin utile. À chaque soir, après le téléjournal, elle se recueille et envoie de la lumière à ceux et celles qui en ont besoin. Se levant avec le soleil, elle s’emplit de lumière et irradie dans sa famille et dans la communauté.

Un soir, elle eut une vision. La vision d’un monde meilleur pour y vivre. Ce monde de lumière était entretenu par des millions et des millions de personnes qui comme elle, à chaque jour, envoyaient de la lumière et contribuaient à l’élévation du taux vibratoire de la planète…

Vairaagya, le non-attachement

Nous pouvons aisément comprendre que la joie et la tristesse sont des émotions de nature transitoire. Tout ce qui existe subit l’influence d’une fluctuation constante, leur existence étant momentanée. Il demeure donc essentiel de méditer sur le non-attachement. Le Vairaagya n’implique pas l’abandon de nos relations, ni de notre travail, non plus de se réfugier dans la forêt ou dans un monastère. Il ne s’agit que de saisir que la nature de l’univers est transitoire et, par conséquent, nous désirons réaliser que notre être véritable réside derrière le sens du Je et de l’attachement, et que lui seul nous offre de la stabilité. En effet, dans son essence, notre être intérieur ne change pas.

Les quatre niveaux du non-attachement :

  1. Devenir conscient du fait que notre mental est malléable, qu’il transporte des idées et concepts, des mémoires (bonnes et mauvaises, et leurs effets) ainsi que du potentiel qui repose en nous.
  2. Après quelque temps, la pratique de la méditation nous transforme, nous devenons plus sensibles et conscients. L’ignorance et ses manifestations deviennent plus évidentes. Ce fait est inévitable.
  3. Si nous persévérons, nous réalisons un fait puissant : le monde entier réside dans notre esprit. De là, nous débutons une pratique personnelle, en acceptant que chaque individu a une leçon à apprendre qui lui est propre, une voie à suivre. Nous travaillons dès lors sur nous-mêmes, sur notre propre état de conscience, plutôt que de travailler sur celui des autres. Nous saisissons que nous pouvons faire une différence, si nous vivons avec plus de conscience, avec un état de conscience plus équilibré. Ainsi, nous devenons une source d’inspiration pour notre famille et nos proches, et nous parvenons simultanément à apprécier notre vie, avec satisfaction.
  4. Et si l’on persévère sur la voie du non-attachement, nous atteignons un état de maîtrise, de sagesse. Le contentement séjourne à ce niveau. La joie demeure, en fait, elle augmente, car elle est inspirée d’une clarté et d’un équilibre intérieur.

Néanmoins, il ne faut pas faire l’erreur d’associer le non-attachement à l’austérité, à un état de froideur ou d’insensibilité. Lorsque nous progressons et que nous atteignons une maîtrise croissante, nous voyons que nous n’avons renoncé qu’à l’indésirable, nous nous sommes libérés de besoins ou de désirs imaginaires.

L’état de non-attachement n’est pas de l’indifférence, nous ne le dirons jamais assez souvent. Certains rejettent parfois l’objectif de cette philosophie, la qualifiant d’inhumaine ou d’égoïste car ils imaginent qu’il s’agit d’une voie qui rejette tout, ayant un objectif égoïste : sa propre libération.

Il est important de comprendre que le résultat de cette pratique est l’approfondissement suprême d’un amour et d’une compassion véritables.

Quelle est la façon la plus facile d’obtenir le non-attachement? Il ne faut qu’entamer une pratique régulière de la méditation. Cette vie introspective mène à la force intérieure, à l’éveil de la conscience.

Dès lors, le moment présent est saisi dans toute sa plénitude. Loin d’engendrer de l’indifférence, notre amour pour ceux qui nous entourent est inclus dans notre objectif.

Enraciner le corps dans le Divin!

Comment nous enraciner dans notre corps pour vivre notre essence? Quelles sont les avantages? Pourquoi nous libérer de nos blocages pour élever notre conscience? Je ne sais pas pour vous, et parfois pour moi, quand les blocages inconscients deviennent conscients, ça peut être difficile, un peu comme une sensation d’être dans une machine à laver! Reconnaissez-vous la sensation?

Pendant plusieurs années, j’ai voyagé de par le monde à la recherche de réponses. Réponses à des questions telles que : Pourquoi sommes-nous sur terre? Pourquoi est-ce que je ressens si fortement que la vie est autre chose que le 9 h à 17 h? Qu’est-ce qui fait vibrer l’être humain? Quel est le plein potentiel humain? J’ai lu des centaines de livres, vécu dans des monastères Bouddhistes et côtoyé plusieurs traditions et cultures; toutes plus enrichissantes les unes que les autres. Malheureusement, peu de temps après avoir pris la résolution de mettre en application ce que j’avais appris auprès de tous ces sages ou dans les livres, j’oubliais. Je n’arrivais pas à continuer, comme si mes « programmes par défaut » revenaient au galop! Familier?

Pourtant, j’ai toujours ressenti que la « recherche » en valait la peine (ou la chandelle)! Quelle peine et quelle chandelle? Pendant longtemps, il me semblait que méditer m’apportait énormément pendant le temps que durait la méditation. Mais quand je revenais dans mon corps, la vie retrouvait son voile gris. Je ne savais pas comment intégrer mes connaissances et mes expériences dans ma vie de tous les jours. Je trouvais cela très souffrant car l’état d’expansion et la sensation de faire partie du Tout que j’ai vécus en méditation ou parfois dans un moment spontané dans ma vie, s’effaçaient éventuellement, plus ou moins rapidement.

J’ai donc modifié ma recherche, changé mon questionnement. D’aussi loin que je puisse me rappeler, la question qui surgissait continuellement en moi se résumait à : « Qu’est que l’illumination (ou l’ascension)?  ». J’ai commencé à m’interroger sur le corps, la vie humaine et sur le lien entre l’humain et le divin. Comment vivre le divin dans un corps humain? Je ne pouvais pas me douter de ce que la vie allait m’enseigner à travers ce qui semble à priori un simple changement d’angle sur un même thème. Ce changement d’angle s’est avéré une toute nouvelle expérience de vie!

J’avais déjà entendu dire que si nous voulons nous sentir bien, nous n’avions qu’à penser à donner un cadeau à quelqu’un et un sentiment de bien-être nous envahira et d’autres « trucs » comme celui-là! La pensée positive à tout prix! Il y a juste un problème, je ne peux pas penser à de belles choses à longueur de journée et être branchée sur le moment présent! Je voulais sincèrement me libérer de ce qui me bloquait et vivre naturellement un sentiment de sérénité, de paix intérieure, de joie de vivre et d’abondance…

J’ai toujours eu l’impression que toute la joie, la sagesse et l’amour étaient en-dedans de moi (et en chacun de nous) et que je n’y avais pas accès pour quelque raison que ce soit. J’ai toujours cru que chacun d’entre nous est un diamant à la naissance, un être extraordinaire d’ouverture, d’amour, de joie. Quand nous regardons un bébé, notre cœur s’ouvre, la joie nous envahit, nous sommes dans le moment présent! Dans l’essence de notre Être! Qu’est-ce qui fait que nous n’y avons pas accès à chaque moment? Qu’est-ce qui fait que nos souffrances émotionnelles prennent le dessus et que nous réagissons à partir de nos vieux « patterns » et non pas à partir de notre essence! Comme si l’être humain portait en même temps toute la beauté du monde et toute la souffrance du monde. Mais comment nous sortir de cette souffrance, comment la guérir pour que notre état inné d’amour et d’ouverture puisse se révéler et ce dans tous les aspects de notre vie?

La dimension émotionnelle de l’être humain peut paraître complexe. Je cherchais midi à quatorze heures à comprendre et à analyser. Pour finalement découvrir que c’est simple. Simple ne veut pas nécessairement dire facile. Nous sommes tellement conditionnés à ne pas ressentir nos émotions pleinement. Nous avons l’habitude de les cacher, les enfouir, les disperser en mangeant, en parlant, en faisant de l’exercice à l’extrême, en regardant la télévision ou en blâmant les autres, la vie ou nous-mêmes!

Nous n’avons pas appris à laisser les émotions nous traverser. Petit, nous nous sommes fait dire « Tu n’as pas de raison de pleurer! » « Tu n’as pas à avoir peur! » « Bien voyons, il n’y pas de quoi te choquer! ». Nous avons appris à ne pas faire confiance à nos émotions et, par le fait même, nous n’écoutons pas ce que notre corps nous dit. Nous ne lui faisons pas confiance! Une émotion est seulement de l’énergie qui veut passer à travers nous (énergie en motion)! Une sage a dit « C’est en restant dans le cœur de l’émotion que tu trouveras la sérénité tant recherchée. ».

Comment vivre dans un corps humain pour découvrir notre essence? La magie se produit quand nous laissons les émotions nous traverser. Une fois que l’émotion nous a traversé en étant ressentie pleinement, elle passe tout simplement! Et elle nous guérit sur son passage. Je ne parle pas ici de l’exprimer ou de la disperser, mais bien de la ressentir! De s’asseoir et de rester dans l’émotion! Non seulement l’émotion passe, ce qui reste une fois l’émotion passée, c’est notre essence! Nous pouvons Être facilement et naturellement au lieu de réagir à partir d’émotions refoulées. Nous pouvons être l’Être libre que nous sommes vraiment! Vivre dans le Tout en vivant dans notre corps, vivre dans toutes nos dimensions sur la terre! S’enraciner à la VIE sous toutes ses formes!

Éveil de soi – Témoignage

J’aimerais vous raconter une grande expérience de guérison que j’ai vécue cet hiver, par le biais de ma « Liste de sagesse », dans laquelle je partage les brins de sagesse qui viennent me chercher au plus profond de mon être lors de mes lectures et mes méditations quotidiennes.

Depuis le début de mon parcours de guérison, j’ai cheminé à travers des douzaines de techniques différentes, chacune avec leurs points forts et leurs points faibles, mais toujours, semblait-il, j’en arrivais au même point névralgique : une incapacité quasi insurmontable à laisser aller la souffrance. À chaque fois que j’en arrivais à ce point, je blâmais la technique de guérison même – comme si c’était sa faute que je ne voulais pas lâcher prise! Et je partais à la recherche d’une nouvelle technique plus puissante, plus apte à me forcer à guérir… Évidemment, après quelques mois à suivre une nouvelle technique, le même « problème » se présentait à nouveau.

Un jour, en pleine méditation à ce sujet, tentant de parler avec mon enfant intérieur pour le convaincre de laisser aller son amertume et son attachement envers la souffrance, le dialogue est devenu tellement agité que ce petit être blessé en moi a hurlé : « Je REFUSE de lâcher prise car si je fais ça, ça veut dire que toute ma souffrance a été pour rien! Je REFUSE d’oublier, je REFUSE de laisser aller le blâme que je porte envers ceux qui m’ont blessée. Ils ne méritent PAS que je leur pardonne leurs erreurs!!! ». Et, croyez-moi ou non, je l’ai vu, par mon troisième œil, se plier les bras autour du cœur et me tirer la langue! J’étais hors de moi!!! Véritable petit monstre celle-là!!! Comment allais-je réussir à lui montrer que toute cette souffrance était inutile???

C’est à ce moment que j’ai commencé la « Liste de sagesse », espérant qu’en me concentrant sur des lectures supplémentaires, je trouverais la phrase clé qui allait désarmer cette petite fille, si belle, si frustrée. J’ai plongé tête première dans des écrits sur le pardon, et lentement mais sûrement, ma pensée au sujet de ce dont j’avais besoin pour guérir s’est transformée. J’ai compris une chose incroyable : le pardon n’existe pas!

La plus grande impasse à devenir un être qui crée sa vie de façon consciente, c’est l’acceptation intégrale du fait que personne ne nous fait souffrir autant que nous-même, c’est-à-dire, nous sommes tous pleinement responsable de notre souffrance. Souffrance et inconscience vont main dans la main, tous deux consistent à chercher à l’extérieur de nous la cause de ce qui se passe à l’intérieur de nous. Penser que l’on doit pardonner les autres est donc une projection de notre propre croyance envers le fait qu’on ne peut guérir à moins de se pardonner. Et c’est envers cette croyance que la petite Julie se révoltait, car elle savait déjà que sa libération impliquait que moi, la grande Julie, je me libère de cette croyance de la nécessité du pardon, intérieur ou extérieur.

La seule chose que nous avons besoin de nous pardonner, c’est d’avoir oublié notre statut d’artiste, de créateur. Personne ne peut véritablement nous blesser à moins que le portrait que nous nous sommes faits de nous-mêmes le permette. Et voilà où se trouve la beauté cachée des miroirs que les autres nous offrent : ils nous montrent les failles de notre propre portrait! Loin d’avoir à être pardonnés, il faudrait plutôt les célébrer, eux et leur subconscient critique! Et notre propre subconscient? C’est une véritable fête qu’il faudrait lui préparer – une fête de remerciement et non de pardon – car qui a donné à notre conscience les informations de base pour construire ce portrait?

J’en étais arrivée là dans mon élan de compréhension. J’étais bien fière de moi car je ressentais déjà un changement en moi. Mon enfant, la petite Julie, était moins frustrée et plus apte à me laisser célébrer la vie et moi, la grande Julie, je célébrais! Je croyais avoir trouvé la clé qui résoudrait mon « impasse de souffrance ». Or, il manquait encore un élément important : la clé ne pouvait tourner car la serrure était tellement rouillée qu’elle avait figé. Et c’est suite à cette constatation que je suis tombée sur une citation qui a tout changé :

« Oublier est le secret des existences fortes et créatrices » Honoré de Balzac, 1799-1850.

En l’envoyant sur la « Liste de sagesse », je l’ai moi-même pleinement reçu. J’ai compris au plus profond de mon être que le pardon n’existe pas, qu’il n’y a rien à pardonner, et que la véritable force de l’humain est sa capacité de changer de portrait quand il veut – c’est-à-dire, oublier ce qui était afin de créer ICI et MAINTENANT ce qui sera. Du jour au lendemain, j’ai senti le poids de la résistance partir de mon être, me libérant de ces archétypes typiques de l’Ère du Poisson que je traînais comme des boulets le long de mes épaules et de mon dos : Victime, Sauveur, Martyr…

Et depuis lors, la petite et la grande Julie en moi célèbrent la vie à tous les jours, sachant que quand le portrait ne convient plus à notre bonheur, c’est le temps de s’amuser à le détruire et à en créer un autre! Nous sommes tous, après tout, des créateurs de vie, non?

Manifester la plus belle version de soi

Au fil du temps et des cultures, beaucoup de personnes ont perdu ou laissé leur pouvoir divin sacré à l’extérieur d’elles-mêmes et souhaitent maintenant se donner le droit de le retrouver. Par le cheminement pour retrouver notre sacré, nous reprenons notre pouvoir pour créer notre vie en conscience, pour purifier, libérer, guérir et ramener l’harmonie par le don de l’amour (PAR le DON), et ainsi manifester la version la plus belle et la plus élevée de soi.

Retrouver son sacré, c’est s’accueillir totalement en être humain-divin, debout, centré et aligné dans le chemin du cœur. C’est retrouver l’essentiel (essence-ciel) de l’être, laisser cette lumière sacrée habiter totalement notre corps, et choisir de rayonner et manifester cet amour-lumière de l’intérieur vers l’extérieur, pour soi et vers les autres, bien enraciné les deux pieds sur terre.

Choisir de retrouver son sacré, c’est un cheminement pour se révéler à soi-même, pour permettre au sacré de redevenir le maître d’œuvre, et choisir de manifester un état véritable d’amour, de paix, de joie, de santé, de gratitude, etc. Lorsque le sacré émerge, nous pouvons enlever les masques et costumes de personnalités que nous avons portés au fil de la vie. Et lorsque nous nous libérons des programmes et secrets humains individuels, générationnels et karmiques que nous portons, nous pouvons devenir trans-parents et nous ouvrir aux secrets de la vie. Ce qui reste est notre essence sacrée.

Dans la vie quotidienne, retrouver son sacré se vit dans l’expérience de l’instant présent, dans l’état de conscience que le divin sacré est l’essence même de chaque cellule, de tous nos pleins et vides, de tout ce qui est et ce qui n’est pas, dans l’état d’accueil et d’amour inconditionnel que nous avons pour nous-mêmes et la vie, et lorsque nous choisissons que l’essence du sacré devient le pilier, la fondation première sur laquelle nous bâtissons le monde de paix où nous voulons vivre. C’est aussi d’utiliser nos connaissances, dons, forces, talents et compétences au service du cœur, en gardant les deux pieds sur terre.

C’est couler avec la vie et prendre le temps de respirer en amenant son attention consciente au niveau du cœur, afin d’installer graduellement un état de cohérence cardiaque et de faciliter la synchronisation des communications neurophysico-biochimiques des circuits cœur-cerveau-corps. Respirer est une clé puissante pour créer un état de calme et de cohérence qui favorise l’unité de notre expérience d’être humain-divin, l’harmonie émotionnelle et l’état de santé global du corps.

Retrouver son sacré, c’est aussi une porte d’éveil qui s’ouvre lorsque de nos multiples expériences de vie, nous osons nous détacher des formes-pensées qui ont modelé notre expérience de la réalité, et nous rappeler que notre identité véritable n’est pas celle d’un nom ou d’un métier/profession, mais plutôt de notre essence spirituelle incarnée sur terre pour vivre une expérience humaine.

Retrouver son sacré, c’est être fidèle et intègre à soi-même, c’est-à-dire en choisissant ce qui éveille le ressenti de la joie en nous, et que nous choisissons d’écouter la voix de notre cœur et de suivre cette voie. C’est aussi apprendre à cesser de nourrir ce qui alimente la disharmonie et nourrir ce qui fait grandir nos forces d’amour, une relation aimante avec notre corps et notre vie, des relations pures en commençant par la relation à soi-même, la reconnaissance, la confiance et l’estime de soi. C’est un choix par lequel, au nom de la lumière que nous sommes, nous choisissons de reprendre totalement et définitivement notre pouvoir d’amour et de le manifester concrètement dans la sagesse et l’unité d’amour-lumière infinie.

C’est aussi apprendre à accueillir les messages de sagesse de notre corps qui nous renseigne de façon physique et symbolique sur ce qui a besoin d’être harmonisé et notre état de santé véritable. La maladie, c’est un langage que le corps peut utiliser lorsque qu’une disharmonie, un blocage ou une résistance est cristallisée dans notre corps, empêchant l’énergie de circuler librement et nos systèmes de bien fonctionner. Qu’elle soit d’origine personnelle, transgénérationnelle, génétique ou karmique, la maladie indique que quelque chose est mal intégré dans notre cheminement d’unité humain-divin. Notre capacité d’accueil de ce que le « mal-a-dit » favorise l’harmonisation de la santé par l’éclairage de la conscience, le choix d’actions cohérentes et la purification des formes-pensées, afin que notre expérience humaine puisse retrouver ses voies de liberté dans notre expérience du divin sacré.

Retrouver son sacré, c’est vibrer un état de gratitude que nous ressentons à l’intérieur et rayonnons à l’extérieur par un sourire, une présence centrée dans le cœur, un état de joie, de compassion, une prière pour remercier la terre des bénédictions qu’elle nous offre en abondance, la conscience d’offrir des soins en traitant chaque personne comme un être divin sacré, une parole ou un geste qui rappelle que notre valeur vient de ce que nous sommes, que nous sommes des êtres d’amour aimés à l’infini et que nous n’avons rien à faire pour être aimés, un silence de sagesse et de respect du chemin de chacun, un accompagnement qui enseigne l’amour par l’exemple, un ressenti du cœur d’être à la bonne place au bon moment et d’y être présent dans un état de profonde sérénité…

Il y aurait mille regards possibles pour éclairer les multiples facettes sous lesquelles nous pouvons retrouver le sacré dans notre vie. Voici simplement quelques outils et pistes de réflexions pour éclairer ce que « Retrouver son sacré » signifie pour vous.

Respiration pour se centrer, favoriser la cohérence cardiaque et l’état d’harmonie

  • Respirez profondément jusque dans le bas du ventre et expirez lentement (3 fois)
  • Respirez normalement et tout doucement, amenez l’attention au niveau du cœur
  • Conservez votre conscience au niveau du cœur, comme si c’était le centre de la respiration et respirez avec les intentions suivantes : Inspirer amour – expirer harmonie (3 fois), inspirer amour – expirer pardon (3 fois), inspirer amour – expirer merci (3 fois), inspirer amour – expirer bénédictions (3 fois).

Méditation dans l’espace sacré du cœur

  • Commencez avec la respiration pour favoriser la cohérence cardiaque et l’état d’harmonie
  • Respirez calmement et laissez doucement l’état d’amour émerger/grandir en vous
  • Par le pouvoir de l’intention et la concentration, amenez votre attention dans l’espace sacré du cœur
  • Respirez calmement et autorisez-vous à y entendre et ressentir la voix et la voie du cœur
  • Ramenez doucement votre conscience à votre cœur physique, puis à tout votre corps et ouvrez vos yeux, ici et maintenant, parfaitement calme et détendu
  • Si vous le désirez, notez la guidance ou l’intuition qui vous a été révélée par votre essence sacrée

Connecter le sacré et les expériences de la vie quotidienne

Affirmation

Je choisis d’être en paix et même si je ne sais pas comment, je commande d’être dans mon cœur au point zéro. Je commande à mon mental de se déposer au point zéro et de se redresser, se centrer et s’aligner au service du cœur divin sacré. Qu’il en soit ainsi. Merci.

Choix de vie

Que ferait mon divin sacré s’il était à ma place? Permettez-vous d’accueillir les réponses sous formes de mot, image, sensation, odeur, goût, intuition, ressenti du cœur. Prenez le temps de dire merci à votre divin sacré de vous avoir éclairé.

État personnel

Dans quel état désirez-vous être? Quel état le divin sacré en vous souhaiterait-il pour votre plus grand bien? Acceptez de vous révéler à vous-mêmes, d’accueillir ce qui est vulnérable et sensible en vous et de les laisser nous montrer le chemin vers la source sacrée intérieure. Laissez-la rayonner de l’intérieur vers l’extérieur.

Le présent

Imaginez une salle remplie de bagages. Par le pouvoir de l’intention, déposez les bagages du passé dans une partie de la salle, ceux du futur dans une autre partie et regarder ce qui reste qui appartient au présent. Si nécessaire et que cela est une action juste de votre cœur divin sacré, déposez ce qui n’est plus nécessaire dans un bac à recyclage, remettez les valises de bagages qui ne vous appartiennent pas au Guide qui est assis dans la section « valises à redonner ». Il les acceptera si vous les lui donnez avec l’intention « pardon, amour inconditionnel, gratitude et bénédictions ». Regardez enfin ce qu’il vous reste pour vivre l’instant présent. Si nécessaire, permettez-vous d’ouvrir la porte à de nouveaux choix pour vivre l’expérience que vous avez choisie, et peut-être pour vivre l’expérience de la paix…

Retrouver son sacré, c’est intégrer la vie spirituelle et humaine. C’est retrouver le pouvoir de l’amour divin sacré et choisir de le manifester ici et maintenant, les deux pieds sur Terre. C’est rentrer à la maison et être soi pour vivre l’expérience de la paix véritable.