Aujourd’hui pour toujours

Je l’avoue, je suis jaloux. On entend parler que des personnes super intelligentes vivent le Samadhi à longueur de journées.

Eckart Tolle et Jill Bolte Taylor la chirurgienne du cerveau sont les deux qui me viennent en tête. Comme si l’illumination appartenait aux plus doués, que nous, les simples citoyens n’avons pas accès à l’utopie ultime qu’est l’« éveil ». Que devons-nous faire pour parvenir à la béatitude?

Puis, on dirait que ce sont toujours les autres qui sont « heureux »! « Qu’elle a l’air bien dans sa peau. Ça se voit qu’elle est en santé, elle rayonne, elle est présente, elle dégage. Elle a du charisme quoi! » Argh… La science ne sait pas encore comment le bonheur fonctionne chez-nous les homos sapiens. Comme dit le psychologue Jean Garneau : « Nous cherchons tous à être heureux, pourtant nous atteignons rarement le bonheur.». (http://www.redpsy.com/infopsy/bonheur.html)

Certains essaient de comprendre nos états de consciences supérieurs, l’existence de l’âme, le cerveau dit mystique! Je pense ici au docteur Mario Beauregard de l’Université de Montréal. (http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2006-2007/20060828/R_3.html). D’autres nous disent que nous sommes à l’ère du verseau, que l’an 2012 approche à grands pas et que nous vivrons tous la conscience cosmique… bientôt! Chose certaine, l’intérêt de comprendre l’humain dans sa totalité, de cerner la vérité sur qui nous sommes devient une quête de plus en plus ardente. Où se trouve donc la lumière au bout du tunnel? Comment être bien dans sa peau, se libérer des émotions qui nous empêchent d’être authentique et de ne pas vivre ces fichus de résistances corporelles?

On ne peut pas affirmer que si on pratique la méditation, on obtient l’« éveil ». On ne peut pas affirmer que si on se comporte bien avec les autres, qu’on obéit aux lois de la vie et des hommes, qu’on sera récompensé par un bien être auquel nul autre ne peut accéder. Il n’y a rien de garanti dans cette quête. Que faire, ou ne « pas faire »? Nous nous retrouvons devant plusieurs pratiques, plusieurs lignes de pensées, courants de philosophie, méthodes et techniques d’amélioration de la condition humaine qui fait que nous ne pouvons pas affirmer qu’une méthode est meilleure qu’une autre. Pour atteindre la paix intérieure menant à la « clarté » faut-il dénigrer le chemin de notre voisin? Cette idée va à l’encontre du but recherché. Ce serait comme dire que lorsque le Dalaï Lama passera de l’autre côté, son remplaçant sera cherché, voir trouvé au Tibet même! (ses propres paroles dans « Ce qu’il reste de nous ») (http://www.onf.ca/webextension/cequilrestedenous/)

Tous sont d’accord (et moi aussi) que peu importe l’âge, le sexe, la religion ou la couleur de peau, pour être bien, pour vivre l’utopie de l’utopie, nous devons être responsable et attentif à nos pensées. Les neurones du bonheur ne résident pas dans les Kamasutra du sage Vatsyayana (5e siècle av. J.-C.). (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vatsyayana)

Et pas besoin de forcer pour atteindre la béatitude. Tout vient instinctivement, normalement, sans forcer.

Puis il y a la responsabilité d’être intègre. Car ce qui est le plus important, c’est ce qu’on pense des autres et non ce que les autres pensent de nous. Enfin, l’aspect de la reconnaissance compte beaucoup pour établir un bonheur durable, un bonheur reposant, rafraîchissant et plein de petits instants merveilleux.

Shakespeare n’a pas été le premier à s’interroger sur cette question de l’être. Socrate fut reconnu comme le philosophe des philosophes parce qu’il a admis que la seule chose qu’il savait, c’est qu’il ne savait rien! Hors, avons-nous besoin absolument de comprendre comment l’électricité fonctionne pour utiliser l’éclairage de notre demeure? De savoir qu’on est bien, qu’on est intègre suffit pour « ÊTRE »? Les autres autour de nous comptent pour beaucoup. Soyons reconnaissants et cessons d’être jaloux, ce sera ça d’acquis.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a4/Socrates_Louvre.jpg/450px-Socrates_Louvre.jpg

Ma voix intérieure

Les traditions de tout temps se sont servies de la musique et du chant, pour prier et se relier.

Malheureusement, en Occident, il est de plus en plus rare que l’on se serve de la voix pour prier.

La musique est devenue un outil de vente. Elle est utilisée partout sans même que l’on n’en soit conscient. Films, radio, publicités, propagande, etc. en sont remplis et nous influencent bien souvent à notre insu.

De plus, notre capacité d’écoute est très limitée et il ne nous faut que quelques secondes pour juger de ce que nous recevons avant de changer de canal.

Savons-nous écouter?
En fait, nous n’écoutons vraiment que rarement. Nous ne tendons l’oreille que de temps en temps, lorsque nous le sommes trop, nous nous bouchons les oreilles pour ne pas entendre. Combien de fois ai-je dit ou entendu dire « Tu ne m’écoutes pas! ». Ne pas être entendu est ainsi une de nos grandes blessures.

Et parmi les voix qui crient pour être entendues, il y a celle de notre enfant blessé qui cherche un chemin pour s’exprimer. Dans ce tumulte extérieur et intérieur, comment faire pour retrouver sa route vers une plus grande écoute de soi et de l’autre et une plus grande sérénité?

J’ai hurlé puis chanté pour qu’on m’entende.

Toute jeune déjà, j’ai cherché de toutes mes forces à être écoutée et entendue, vraiment, pour trouver la paix intérieure.

C’est ainsi que je me suis mise à chanter. J’avais une jolie voix et une grande sensibilité et c’était là un outil plus acceptable que de crier pour me faire entendre. Ce qui d’ailleurs était inefficace.

À vingt ans, étudiante en chant dans un conservatoire de musique, j’appris donc à chanter d’abord pour plaire et pour m’exprimer.

Malheureusement, ce que je voulais vraiment dire tels mes anxiétés face à l’avenir, mes besoins, mes appels à l’aide n’étaient toujours pas entendus. Mes émotions se transformaient en gros nœud dans ma gorge. Je ne parvenais plus à chanter et cela augmentait mon anxiété.

Le chant, outil de guérison
J’eus cependant l’intuition que je pouvais me servir du pouvoir vibratoire du chant pour libérer mes émotions. Et c’est ainsi qu’au lieu d’être au service de la musique et de chercher à faire des sons parfaits, j’appris à m’en servir comme outil de guérison. Le son est devenu un baume rempli d’amour m’enveloppant de sa douce chaleur.

J’en découvris les bienfaits, non seulement sur le corps, mais aussi sur l’esprit.

Tendre une oreille tendre pour s’entendre.

Aujourd’hui, je suis persuadée que d’avoir appris à chanter, m’a également appris à écouter.

Le chant me permet dans un premier temps de tendre l’oreille vers moi, de laisser sortir, d’évacuer le trop-plein et tant pis si cela me fait pleurer, je suis assez grande et aimante envers moi pour accueillir ce qui remonte. Quelle libération!

Mais c’est aussi une manière de méditer. Par le chant, je calme mon esprit, je respire, je me laisse habiter par le son comme un temple qui résonne de l’intérieur.

D’une certaine façon, j’occupe mon mental à autre chose que les petits tracas quotidiens et j’entre dans une forme de transe apaisante.

C’est ainsi que tout en chantant, je fais paradoxalement silence et j’ouvre la porte à d’autres voix plus centrées, plus justes.

Écouter le silence
En fait, je crois qu’il existe un son primordial à l’origine de tous les sons. Un son qui contient toute la gamme des émotions, toutes les notes de musique, tous les sons contenus dans le monde audible et inaudible. En faisant silence, je peux l’entendre. Il est subtil et rejoint la vibration de l’essence de l’univers.

C’est ainsi que lorsque je chante, je peux, si je suis attentive, percevoir que chaque son possède un centre énergétique auquel je peux me connecter pour rejoindre l’infini.

Il n’est pas nécessaire pour cela de me mettre absolument en position de lotus et de fermer les yeux. Non pas que ce ne soit pas bon, mais ce n’est pas indispensable.

Ainsi, n’importe quelle chanson qui me rejoint peut faire l’affaire, du moment que je me mets dans une attitude d’écoute sans jugement. J’ouvre mon cœur et mes oreilles et je laisse la musique faire son œuvre en moi et me guider.

Je crois que c’est cette pratique qui m’a permis d’être aujourd’hui une personne qui écoute son intuition et qui sait dialoguer avec sa voix intérieure. Le chant m’apprit à ouvrir mes oreilles et à percevoir les subtilités des informations que mon corps m’envoie sous forme de sensations.

Et si d’aventure le doute s’installe et le brouhaha reprend toute la place, je m’applique à me recentrer, soit en chantant, soit en respirant toujours en recherchant ce lien avec le son primordial pour retrouver le contact avec ma voix intérieure.

Partager avec d’autres cette voie royale vers soi
Enseignant le chant depuis bientôt vingt ans, mon conjoint et moi avons compris à quel point cette approche douce et aimante basée sur la personne a pu permettre à de nombreux élèves d’être plus à l’écoute d’eux-mêmes, de devenir davantage centrés dans leur cœur, de redonner sens à leur vie et de s’épanouir par la musique.

Je m’aime, je m’aime pas

Ça dépend des jours direz-vous, c’est vrai. Mais comment s’aimer à plein temps?

Au début de l’éveil spirituel, plusieurs livres disaient : « Aimez-vous d’abord… La clé du bonheur est l’amour de soi… Pour évoluer, aimez-vous » … Mais personne ne donnait la recette, à savoir comment apprendre à s’aimer.

Pour moi, m’aimer a d’abord voulu dire travailler à améliorer toutes les facettes de moi que je n’aimais pas, tâche pénible et souffrante; je voulais être pure, bonne et sans tache pour pouvoir m’aimer.

Puis un beau jour, un homme d’un certain âge m’a dit : « Nourris tes qualités et tes défauts vont crever! » Quel merveilleux conseil!

Dans ma quête d’amour de soi, j’en étais venue à oublier qui j’étais vraiment, mes qualités d’âme, mes qualités de cœur. J’en ai donc fait une liste que j’ai longtemps trimballée avec moi dans mon portefeuille et que je relisais souvent, très souvent. Cet exercice a eu comme résultat de m’amener à m’accepter et à m’apprécier pour ce que je suis et non ce que je fais.

Un peu plus tard mes lectures m’ont fourni une autre recette : pour être amour, demander à l’amour divin de s’animer en soi! À chaque matin en me réveillant, je me dis : « Je laisse l’amour divin s’animer en moi » … je répète cette phrase jusqu’à ce que je ressente cette énergie d’amour m’envahir, c’est comme un baume sur les cicatrices passées; ça déclenche une grande paix intérieure, une confiance profonde, un lâcher-prise sur la façon dont je pense que ma vie devrait se dérouler.

Avec le temps, j’ai extrapolé cet exercice et lorsque je dois faire face à une nouvelle situation ou si je dois discuter avec quelqu’un, je me dis : « Je laisse l’amour divin penser pour moi, parler à travers moi, agir à travers moi… ».

C’est magique! De vivre ainsi me permet d’utiliser mon vrai potentiel beaucoup plus souvent et sans efforts conscients. Et plus j’utilise mon vrai potentiel, plus j’aime qui je suis et ce que je fais.

Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de me forcer à m’aimer, car ressentant de plus en plus cette énergie d’amour en moi, j’aime… simplement.

Une âme en croissance

Choisir le bonheur

Le but de toute éducation et de nous apprendre à aimer la beauté. Platon, La République

Bonheur et environnement

Y a-t-il une relation entre bonheur et environnement, entre bonheur et écologie? Bien sûr que oui! Il y a du bonheur dans le fait de nous sentir en harmonie avec notre environnement et de sentir que nous participons à créer un environnement sain, beau et prometteur de vie. Qui de nous n’a jamais ressenti le bien-être que procure une marche dans la nature, l’appréciation d’un beau coucher de soleil ou la joie de respirer l’air pur de la montagne ou de la mer? Le contact avec la nature nous met en contact avec nous-mêmes, il nous aide à atteindre la paix intérieure et représente une source de joie.

Mais, il y a certaines conditions pour que cette relation humain/environnement soit harmonieuse. La première condition et d’être conscient de cette loi de l’écologie qui dit que « tout est dépendant, la séparation n’existe pas ». Le bonheur obéit aussi à cette loi. Nous sommes liés à ce qui nous entoure, nous réagissons à notre environnement et nous l’influençons, que cet environnement soit physique, psychologique, intellectuel ou spirituel. Pour arriver au bonheur, il faut accepter d’entrer en communication, je dirais même en communion avec notre environnement, avec la vie sur notre planète, avec tout ce qui nous entoure et tout ce qui se passe à chaque instant. Communion, c’est-à-dire ouverture, partage, sensibilité à l’environnement, à l’influence de l’environnement sur soi et à notre influence sur l’environnement.

Une de mes clientes atteinte d’un cancer du foie était venue me consulter pour apprendre à visualiser. Cette cliente, partie de rien, avait consacré presque toute l’énergie de sa vie à devenir multimillionnaire, ce qu’elle avait réussi. En visualisation, elle a fait des promenades dans la nature, elle s’est détendue, elle a appris à apprécier la vie. Elle a aussi appris à devenir attentive à ce qu’elle ressentait dans son corps et à utiliser l’énergie de la nature pour stimuler sa propre énergie. De ces séances de visualisation, elle ressortait calmée, énergisée, plus heureuse. Elle a survécu près de deux ans au lieu du trois mois annoncé par le médecin. Et peu avant sa mort, je lui demandais si elle croyait que sa thérapie avait valu la peine puisqu’elle allait mourir de toute façon. Elle m’a répondu : « Jamais le ciel ne m’a paru si bleu et les fleurs si belles. Je reviens de chez moi, en Gaspésie, et la mer m’a parlé comme jamais. J’ai enfin pu me sentir attachée à cet univers, j’ai pu l’apprécier. Non! Ces deux ans de sursis m’ont permis de reconnaître ce qui est vraiment important dans la vie. Le monde est beau et j’avais oublié de le remarquer ».

Cette cliente avait appris à ne plus vivre « dans » l’univers, mais à vivre « avec » l’univers et elle en avait retiré beaucoup de joie.

Un autre avantage est que plus cette communion est active et impliquée, plus elle nous apportera de bonheur. Admirer la beauté est une source de joie. Créer de la beauté est une source de joie encore plus importante, c’est un antidépresseur naturel. J’ai souvent observé combien moi-même, mes amies et des clients dépressifs ou malheureux tiraient du plaisir à produire une pièce d’artisanat, une peinture, un vitrail, un meuble, à redécorer ou créer de leur main un nouvel environnement. Les plaisirs de l’horticulture ou du jardinage sont connus de bien de gens et leur éloge n’est plus à faire. Toute interaction avec la vie, la nature, la beauté, l’environnement élève notre âme, la transporte et augmente notre capacité à nous sentir heureux, en paix, bien dans notre peau. Lorsque j’enseignais à l’université, je donnais un cours de créativité et l’un des travaux impliquait la création d’une œuvre d’art avec des matériaux cueillis dans la nature. J’étais toujours surprise et enchantée des résultats. Au début, les étudiants doutaient de leur talent : « Je ne connais rien à l’art. Je ne suis pas un artiste ». Puis ils s’attaquaient à la tâche et découvraient la joie que procure la création et l’interaction… Avec des matériaux tout simples, ils créaient de la beauté. Ils apprenaient à mieux observer et admirer la nature et certains gardent encore leur production avec fierté après de nombreuses années. Plonger les deux mains dans la terre, l’eau ou le sable nous aide à concrétiser et à rendre plus vivante notre relation à l’environnement.

Nous sommes affectés par la beauté et par la laideur. De la même façon que nous sommes calmés et régénérés par un bel environnement ou par un beau paysage, nous sommes déprimés par une maison sale et désordonnée, par un spectacle de laideur ou de destruction. Nous sommes mieux dans notre peau dans un environnement harmonieux et nous ressentons négativement les effets du bruit, de la pollution et d’un environnement dénaturé. Je m’efforce de faire de ma maison un lieu de beauté et un havre de paix et j’en suis bien récompensée quand les gens en entrant me disent : « Je me sens mieux, apaisé, plus calme tout simplement en mettant les pieds ici ». Un psychologue qui loue mon bureau à l’occasion m’a même affirmé : « J’ai l’impression de faire de meilleures interventions ici qu’aux autres endroits où je travaille. L’atmosphère de cette maison est tellement propice au calme et à la réflexion ». Nous interagissons avec la beauté et elle nous crée de la même façon que nous la créons.

La beauté est aussi dans le regard de celui qui regarde. Nous savons tous que nous trouvons les gens et les événements plus beaux lorsque nous sommes heureux et ouverts au moment présent. Lorsque nous sommes en amour, nous trouvons tout le monde beau. C’est pourquoi il est important de choisir et d’embellir notre environnement, mais il est aussi important d’éduquer notre regard, de devenir sensible à la beauté. Léonard de Vinci donnait le conseil suivant aux aspirants peintres : « Regardez les murs rongés par l’humidité et les roches aux couleurs inégales. Vous y trouverez des montagnes, des rochers, des ruines, des vallées, des batailles, des gens, une infinité de choses et de paysages ». En d’autres mots, apprenez à regarder et vous trouverez la beauté dans tout ce que vous regardez, et cette beauté vous rendra heureux.

Les environnements trop froids et encadrés, trop éloignés de la nature, trop bruyants ou trop semblables les uns aux autres ne nous stimulent pas au niveau sensoriel, affectif et intellectuel. Notre cœur, notre esprit a besoin de beauté, d’harmonie, de silence, de contact et d’interaction avec la nature et avec la beauté. Nous ne sommes pas séparés de notre environnement, nous sommes intégrés à lui et affectés par lui. Notre bonheur dépend aussi de notre lien, de notre interaction avec un univers vivant, mouvant, stimulant dont nous pouvons percevoir l’harmonie et la beauté.

Et voici mes petits conseils pour vous aider à profiter de votre environnement et être plus heureux :

  1. Allez prendre des marches dans la nature et prenez le temps de regarder autour de vous, d’être présent à votre environnement, de le contempler.
  2. Faites de la beauté une valeur, prenez le temps de vous entourer de beauté et de remarquer la beauté autour de vous.
  3. Cultivez un jardin et plantez des fleurs ou allez regarder les jardins de l’univers.
  4. Mettez des plantes dans votre maison et prenez le temps de la décorer à votre goût. Votre environnement contribue à votre bonheur.
  5. Développez votre regard et apprenez à voir la beauté dans chaque objet, dans chaque paysage, dans chaque personne, de façon délibérée.
  6. Entrez en communion avec l’univers, avec les autres, de la façon la plus impliquée possible. Il y a plus de plaisir à faire pousser des fleurs qu’à les acheter chez le fleuriste.
  7. Soyez curieux : explorez des choses nouvelles, stimulantes et différentes. La beauté vient aussi de la diversité. Nous ne remarquons plus ce qui est trop habituel. Nous avons besoin de nouveauté. Il faut changer d’air de temps en temps.
  8. Ouvrez vos fenêtres au sens propre et au sens figuré. Laissez entrer de l’air dans votre maison et dans votre vie. Prenez le temps de respirer.
  9. Développez ou entretenez un passe-temps qui vous met en contact avec le plaisir de créer de la beauté autour de vous.
  10. Souvenez-vous que vous êtes interdépendant avec l’air, avec l’eau, avec la terre, autant qu’avec les animaux, les plantes et les personnes qui vous entourent et que prendre soin de tout cela, c’est prendre soin de vous-mêmes.

Le sanskrit : Le langage de l’âme

« La cosmologie contemporaine (l’étude de l’univers considéré comme un tout ordonné) nous parle du moment originel de la création. Je propose qu’on appelle ce mont le « Grand son » (big ring), car l’ancien terme (big bang) est à l’image de la violence et du bruit de notre culture. Le son, la réverbération de cette première note, est la création, dont l’expansion et l’écho n’ont cessé depuis lors, se réverbérant jusqu’à ce jour. » – David Hykes, The Harmonic Choir

Assis en cercle autour d’un feu de camp, près d’une caverne dans les hautes montagnes himalayennes, des anachorètes répétaient des sons, des mantras, créant une atmosphère introspective. Les yeux fermés, il se concentraient sur la source même des pensées et du son pour la réaliser. Ils découvrirent qu’à l’origine de la matière était une vibration, un son : Aum (qu’on épelle aussi : OM). Que tout émanait de cette vibration, si subtile qu’elle ne peut être perçue que par ceux qui possèdent une nature introspective. Ces ascètes découvrirent de cette écoute, de cette extrême concentration une paix intérieure insurpassable, un sens d’universalité, de spiritualité véritable. Ils communiquèrent ceci par des sons plaisants, calmants, riches en sens. La langue sanskrite était née.

L’existence possède des principes éternels, non pas au niveau de la culture, de l’époque, des individus et de leurs particularités, mais plutôt au niveau de la vie, de la nature humaine et de ses mécanismes le plus essentiels. L’essence ne change pas, bien que des milliers d’années sont passées. Et les techniques pour parvenir à la réaliser demeurent identiques. On peut donc dire sans se tromper que le sanskrit s’adapte parfaitement à notre époque.

Étant une langue parfaitement scientifique, le sanskrit possède des sons qui mènent à de profonds états de méditation, de détente et de bien-être. C’est ainsi qu’on peut les utiliser. Ces sons calment le système nerveux et permettent à l’esprit humain de se concentrer. Des études scientifiques ont confirmé ceci. En 1974, par exemple, une étude entreprise par une équipe de chercheurs de l’université de Chicago, The Pritzker School of Medecine, a prouvé que la méditation avec mantras a des effets notables, tels que :

  • Le décroissement de l’hypertension.
  • Le décroissement de l’anxiété.
  • Le décroissement du besoin de tranquillisants et de drogues contre les angines.
  • Le décroissement de l’insomnie.
  • L’amélioration du sommeil.
  • L’amélioration des relations humaines, interpersonnelles ou sociales.

Des milliers d’années après avoir été créé, la langue sanskrite demeure toujours efficace.

L’alphabet Dev Naagri qu’ils développèrent jadis est composé de seize voyelles et de trente-six consonnes; donc de cinquante-deux sons, bien distincts. Ces sons s’entremarient harmonieusement, en faisant une langue qui se chante facilement, et qui engendre tout naturellement une atmosphère de méditation et d’ouverture d’esprit. De braves grammairiens, dont Patanjali lui-même (l’auteur du système du « yoga ») ont établi les lois de la grammaire sanskrite. Mais ils ne perdirent pas de vue l’essentiel, la vie elle-même, et firent que chaque mot comprenne un vaste sens, difficilement représenté par les langues contemporaines. Étudier les mots sanskrits, en soi, consiste à remettre en question tous nos concepts acquis et à se mettre à réfléchir. La vérité se perçoit directement, car elle est en nous. Voici une des pensées premières du sanskrit.

Prenons par exemple le mot Yoga (ce mot ne possède comme terminaison qu’un très petit « a ». Il devrait se prononcer un peu comme le mot vogue, il faut donc prononcer : yogue; nous écrirons ici Yog, sans « a », pour plus de précision). Étymologiquement, le terme yog dérive de la racine yuj « lier ensemble », « unir ». Il faut partir du yog « classique » exposé par Patanjali dans son célèbre traité des yog-sûtras pour comprendre la position du yog dans l’histoire de la pensée indienne. On présuppose une rupture avec notre être intérieur, avec lequel nous désirons nous réunir. Le yog a pour but d’unifier l’esprit, d’abolir la dispersion et les automatismes qui caractérisent la conscience profane. Le yog n’est pas seulement caractérisé par son côté pratique, mais aussi par sa structure initiatique.

Le yog se définit par le titre de ce système philosophique : Patanjali Yog Darshan. Il ne s’agit pas d’un système philosophique typique, au sens occidental, car le darshan vient de la racine drsh : voir, contempler. Bien que l’expérience directe, la perception de la réalité est l’objectif de ce système, il possède aussi des groupements coordonnés de notions des plus utiles et inspirantes pour le méditant. Les yog-sûtras de Patanjali consistent en quatre chapitres. Le premier, contient cinquante et un aphorismes (sutras), le Samaadhi Paad, chapitre sur l’extase yogique, sur l’essence du yog. Le deuxième chapitre comprend cinquante-cinq aphorismes et se nomme le Saadham Paad, les techniques du yog. C’est dans ce chapitre que Patanjali soulève les exercices de yoga tant connus, qu’il nomme le Hatha yog. Ce sont des exercices qui ont pour but d’assouplir le corps humain et d’équilibrer les énergies de feu et de froid (Ha : le soleil, Tha : la lune) qui s’y trouvent. Une série d’exercices des plus efficaces furent ainsi développés. Le troisième chapitre, de cinquante-cinq sutras, traite des pouvoirs, voies externes du yog. Enfin, le quatrième et dernier chapitre, le Kaivalya Paad (Kaivalya signifie la réalisation absolue, la vie universelle) possède trente-quatre versets. Il est intéressant de noter que le mot sutra signifie aussi une ficelle, une corde, une courroie sur laquelle nous grimpons métaphoriquement pour rejoindre la source du principe émis.

Le sanskrit signifie « parfait », terme à l’opposé de Prâkrit qui signifie : « peu soigné, transitoire ». Le sanskrit parle le langage de l’âme. Prâkrit se tourne vers le matérialisme, oubliant l’aspect essentiel de notre être qui est permanent, donc parfait, car il ne change jamais. Notre être intérieur demeure stable et paisible, séjournant au-delà des fluctuations de la nature humaine. Rajouter une dimension spirituelle à notre vie quotidienne nous permet de vivre une vie complète.

Je vous invite donc à explorer cette science introspective élaborée par des individus qui méditèrent de longues années dans le silence. Ils saisirent la nature humaine directement, libre des projections conceptuelles de la science humaine. Ce n’est pas une voie privilégiée, mais plutôt quelque chose de naturel, voire d’essentiel à notre existence. Nous avons tous le même potentiel; et méditer, c’est y accéder directement.

Comment espérer vivre pleinement, avec satisfaction, si on ne connaît pas la partie la plus intime de notre existence? Voici donc l’invitation des sages de jadis, ils nous rappellent qu’en nous il y a une conscience dont le potentiel est immense, une conscience de maître en herbe. Le simple chant sanskrit a des effets remarquables et plaisants. Se tourner vers les aphorismes sanskrits des écritures nous mène vers la plus grande des aventures de la conscience. Chaque verset mérite d’être médité, d’être réalisé. Ce cheminement nous dirige vers la maîtrise de soi, vers une vie réelle, calme et bienheureuse, un objectif digne d’intérêt.

Guérir du mal à l’âme

Mal de vivre… Mal d’aimer… Mal du siècle… Ce ne sont décidément pas les maux qui manquent, non plus que les mots pour le dire! La vie nous semble peut-être ingrate par moment, si ce n’est que nous sommes, bon gré mal gré, les seuls et uniques artisans tant de notre malheur que de notre bonheur. Comme le dit si bien Rousseau : « Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous ». Il est sans doute aisé – et souvent commode, ou à tout le moins tentant – d’en attribuer la cause à des facteurs externes, mais le fait est que nous sommes responsables à part entière de nos pensées, de nos paroles et de nos actes, de même que de leurs conséquences et des états d’âme qui en résultent.

Pour nous affranchir des dualités qui sous-tendent nos hauts et nos bas, nous devons tout d’abord comprendre qu’elles ne sont dues qu’à une conception matérielle de l’existence, ce que Victor Hugo avait lui-même bien compris : « Le mal, c’est la matière. ». Ayant de longue date oublié notre identité spirituelle, nous nous identifions en effet à notre corps comme si nous existions que par lui.

Pour guérir définitivement des maux du corps, du cœur et de l’esprit, il n’est d’autre avenue que de guérir du mal à l’âme. Négligée, notre identité spirituelle demeure en effet impuissante à guider l’intelligence, elle-même censée guider le mental et les sens de manière à harmoniser notre existence sur tous les plans. Il suffit pourtant d’apprendre à la connaître et de développer la conscience de son rapport à l’Absolu pour retrouver le vrai sens de la vie et percevoir sous un tout autre jour les incontournables joies et peines qui jalonnent notre quotidien.

Le bien-être et la paix intérieure sont au rendez-vous à chaque détour de notre existence, pour peu qu’on accepte de leur donner droit de préséance. Mais encore faut-il apprendre à cesser de pourchasser des chimères, tout en s’allouant le temps et l’espace nécessaires pour changer de paradigme. Car, ce n’est pas en courant sans relâche après la sécurité, le confort, la richesse ou la gloire qu’on trouvera la sérénité. Seule la connaissance de l’âme et de l’Absolu peut nous donner de percer les mystères qui hantent notre esprit depuis le début des temps. Alors pourrons-nous voir la fameuse lumière au bout du tunnel.

Écoute ton corps

L’état normal de l’être humain est la santé, le bonheur, la paix intérieure et l’harmonie dans tout. Pourquoi avons-nous autant de difficulté à vivre dans cet état? Parce que l’humain a oublié son côté divin, sa grande capacité de créer sa vie telle qu’il la souhaite. Il est beaucoup trop influencé par son ego allant même jusqu’à croire qu’il est cet ego. La plus grande raison d’être des malaises et maladies physiques est de nous indiquer que notre façon d’utiliser nos capacités émotionnelles et mentales n’est pas bénéfique pour nous.

Plus la maladie ou le malaise est sérieux, plus il fait souffrir, plus grande est notre souffrance causée par une attitude intérieure. L’attitude intérieure qui nous fait si mal nous empêche d’être nous-même. Voilà pourquoi je considère que tous les malaises et toutes les maladies sont là pour nous aider. Ce sont des cadeaux de notre Dieu intérieur qui ne veut que notre bonheur. Ils ne sont pas une punition de Dieu comme bien des personnes semblent le croire. Ce sont plutôt des signes nous poussant à réaliser que nous avons oublié notre Dieu intérieur.

Les malaises ou les maladies sont là pour attirer votre attention sur une attitude intérieure non bénéfique pour vous et que vous ne voyez pas encore. Vous recevez ce message parce qu’il est devenu important pour votre santé émotionnelle et mentale de transformer cette façon de penser ou attitude que vous entretenez depuis trop longtemps. Plus la maladie est grave et plus il est urgent de s’occuper non seulement du côté physique, mais aussi des autres dimensions.

Voici quelques exemples :

1-Une mère de famille a presque toujours mal dans le bas du dos, de la taille en descendant. Ce mal s’aggrave après plusieurs heures de sommeil et la réveille tôt le matin. Elle se sent donc obligée de se lever plus tôt, croyant même parfois que son corps la réveille parce qu’il est mieux pour elle de se lever. En pensant ainsi, elle se laisse berner par son ego. En réalité, ce qu’elle veut, c’est se reposer davantage. Comment arriver à cette certitude?

Regardons à quoi sert la partie malade. Le dos est le soutien du corps, le bas du corps reflète davantage le domaine de l’« avoir » ; le milieu du corps le domaine du « faire » et le haut du dos, du cou en montant, le domaine de l’« être ». On peut donc conclure que l’attitude non bénéfique de cette mère de famille a un lien avec sa façon de gérer le soutien. Elle reçoit le message qu’elle s’en met trop sur le dos dans les domaines du « avoir » et du « faire ». Elle se croit le soutien de la famille. Il est fort possible qu’elle ne fasse pas assez confiance aux autres pour la soutenir. Elle se croit donc obligée de voir à tout. Elle s’en demande tellement qu’elle ne se permet pas de se reposer autant qu’elle le désire et selon ses besoins. Ce n’est donc plus elle avec son cœur qui décide dans sa vie, c’est son ego avec ses croyances. Agir ainsi est également un bon moyen de tout contrôler. Tout cela est contraire aux lois de l’amour.

2-Prenons maintenant un homme qui, suite à une crise cardiaque, est empêché de travailler. Son message est qu’il désire travailler, mais il a une attitude intérieure qui croit qu’il ne devrait pas travailler autant. Peut-être qu’il prend cela trop « à cœur », il est trop sérieux. Il a besoin de « travailler dans la joie » et non par obligation ou dans la compétition.

3-Une personne a mal aux jambes et cela l’empêche d’aller aussi vite qu’elle veut. Son message est qu’elle désire aller vite, mais une partie d’elle croit qu’en allant vite, il lui arrivera quelque chose de désagréable. Elle a besoin de découvrir cette croyance qui la bloque et surtout de constater que ce à quoi elle croit n’est pas la vérité absolue pour elle. En général, ce genre de croyance est entretenue par d’autres membres de la famille.

4-Une dame souffre de diabète. « Qu’est-ce que votre diabète vous empêche de faire, d’avoir ou être? » lui ai-je demandé. Elle me répond : « Il m’empêche surtout de fréquenter mes amies. Nous aimions bien nous inviter ou aller au restaurant ensemble. Nous prenions soit un café avec un bon dessert ou un verre de vin. Maintenant que je n’ai plus droit au sucre, j’évite ces sorties, car je serais trop tentée. Ça me manque beaucoup. » Sa réponse nous montre qu’une petite voix à l’intérieur d’elle dit qu’il n’est pas bien de trop fréquenter ses amies. Après lui avoir demandé ce qui pourrait arriver de désagréable si elle se permettait de réaliser ce désir, soit fréquenter ses amies, elle me dit qu’elle serait une mauvaise mère. Depuis que ses enfants sont plus grands, ils ont besoin d’elle et plus ils ont besoin d’elle, plus elle a envie de sortir. Au lieu de s’aimer et se donner le droit d’avoir besoin de ces sorties, elle s’est créé une maladie qui l’oblige à demeurer à la maison. Ce n’est donc pas son cœur qui décide, mais sa tête, son ego.

Ces quelques exemples démontrent l’effet du manque d’amour de soi sur le corps physique. Le fait de croire à quelque chose qui nous empêche d’être bien et d’aller selon nos désirs occasionne une douleur mentale. La dimension émotionnelle souffre également du fait de ne pouvoir réaliser ses désirs. C’est au moment où les corps mental et émotionnel sont arrivés à leur limite que les malaises et maladies commencent à se manifester dans le corps physique. Voilà pourquoi il est important de s’occuper de nos malaises physiques au plus tôt.

Voici les étapes que je vous recommande de suivre dès que l’on découvre l’attitude intérieure ou la façon de penser qui nous nuit :

  • Se donner le droit d’avoir des peurs et des croyances qui ne sont pas nécessairement bénéfiques;
  • Accepter que cette façon de penser nous a aidé jusqu’à maintenant, car nous étions convaincus qu’elle nous protégerait contre la souffrance;
  • Devenir conscients que cette attitude intérieure n’est plus vraie pour nous; que même si ce que nous craignons se produisait, nous sommes maintenant capables d’y faire face;
  • Oser agir en fonction de nos désirs véritables, ce qui nous encouragera à créer une nouvelle attitude mentale, donc de nouveaux résultats;
  • Se faire soigner par la médecine de notre choix pour aider le corps physique, tout en s’occupant des dimensions émotionnelle, mentale et spirituelle;
  • Surtout se rappeler de bien remercier le corps d’avoir accepté de collaborer avec notre Dieu intérieur afin d’attirer notre attention.

C’est ainsi que les humains arrêteront de se battre contre la maladie. Il est grand temps que l’espèce humaine devienne consciente que le combat ne peut pas apporter la paix intérieure. Avez-vous déjà observé deux personnes arriver à la paix en se battant? C’est tout à fait contraire aux lois de l’intelligence.

On ne peut arriver à la paix que par la voie de l’amour, de la compréhension et de la tolérance. La médecine a jusqu’ici essayé de se battre contre la maladie, les virus, le cancer, etc. On doit se rendre à l’évidence que cette méthode ne fonctionne pas. Malgré les milliards de dollars dépensés à chaque année et malgré les grandes découvertes scientifiques, plusieurs maladies telles que le cancer, le sida, les maladies du cœur, l’asthme, les allergies, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire, etc., continuent à augmenter. Au lieu de traiter la maladie comme un ennemi en voulant la combattre, nous devons tous la comprendre et surtout reconnaître son utilité pour l’âme. Nous devons tous sans exception, y compris le monde scientifique, utiliser les critères de l’intelligence dans cette nouvelle époque qui arrive. Ceux qui continueront à entretenir la guerre, la bataille et les peurs vont contre l’énergie nouvelle et les conséquences seront de plus en plus difficiles à gérer et à assumer. L’intelligence, c’est se diriger vers un monde d’amour. De cette façon, la guérison s’observera non seulement au niveau des individus, mais à tous les niveaux.

L’année 2020 : faire sa part pour créer un monde plus humain

L’année 2020 n’est pas simplement une page qu’on tourne, c’est aussi un autre chapitre, un nouveau livre que nous tenons entre nos mains. Ce chiffre 2020 ouvre quelque chose de magique dans l’imaginaire collectif. N’est-il pas rempli d’espoirs et de nouvelles possibilités? Qu’allons-nous y écrire? Qu’allons-nous créer ensemble? Puisque nous rêvons tous d’un monde plus humain, un monde à la hauteur de notre humanité, comment peut il devenir réalité? Comment y contribuer?

Notre pouvoir est grand et plus accessible que nous le croyons. Nous baignons dans un champ d’énergie qui nous relie tous les uns aux autres et aux événements de notre monde. Ainsi, la participation de chacun importe. Non pas que nous soyons coupables. Nous sommes plutôt reponsables de ce qui arrive dans le monde. Ma vie intérieure a une incidence sur le monde. Étonnant, n’est ce pas? Ce monde qui nous entoure peut ressembler à un miroir vivant, à un genre de tissu quantique qui reflète les sentiments qui nous habitent. Ainsi, les émotions qui vivent en chacun de nous importent au plus haut point. Les émotions négatives qui rejettent la vie (colère, haine, rage, jalousie) contribuent à créer le monde tout autant que celles qui favorisent la vie (gratitude, compassion, empathie, amour). Lorsque nous accordons notre attention à cultiver des sentiments de haute vibration dans nos cœurs, nous entrons dans notre plein pouvoir créateur d’un monde meilleur. L’Univers ne fait que refléter la qualité des sentiments humains. 

Évidemment, nous n’avons pas le pouvoir de déterminer ce qui nous arrive à chaque instant, mais nous avons celui d’influencer nos sentiments au moyen de notre imagination. Nos sentiments sont en fait la clé pour comprendre comment fonctionne notre pouvoir de créer la réalité. Les anciens tentent depuis 5 000 ans de nous livrer ce secret par le biais de traditions orales et de textes sacrés, toutes religions confondues. De nombreux chercheurs spirituels et chercheurs en physique quantique ont répertorié et décodé les clés de ce secret qui se résume ainsi : le sentiment est la prière. 

Nous sommes d’accord que notre subconscient crée notre réalité plus que notre conscient. Or, la prière se fait presque entièrement par le subconscient. À l’opposé de la croyance populaire, prier n’est pas souhaiter que quelque chose change ni demander l’assistance d’une puissance extérieure. Prier, c’est déjà ressentir en dedans de nous que les choses ont changé. Prier demande donc la participation de notre imagination, de nos émotions et de notre foi en l’humanité qui sommeille en chacun de nous. C’est par le cœur que nous parlons à l’Univers pour réaliser nos désirs d’un monde plus humain, la prière étant inefficace pour les désirs de l’égo, pour ses réussites personnelles qui ne concernent pas le bien de tous. Comment réapprendre à prier alors? En nous retrouvant à l’intérieur de nous-mêmes, dans le silence et la paix du cœur. En commençant à apprécier ce que nous avons, nous invitons la haute vibration de la gratitude. C’est dans cette sensation intérieure de paix que nous commençons à communiquer avec l’intelligente force de vie qui vibre en chacun de nous. La prière est une expérience que nous vivons dans tout notre corps alors que nous invoquons un état d’être en imaginant une réalité différente de celle qui existe. Il importe de ne pas en douter. En parvenant à ressentir une nouvelle possibilité, je permets sa création. Et il y a autant de façon de prier que de personnes vivantes sur la Terre. C’est dans notre cœur que dort le paradis terrestre. Imagine « tous les gens partageant le monde entier » chante John Lennon.

Imaginons ensemble 2020… un nouveau monde qui commence à se remplir de paix, de joie et d’amour.

Des huiles calmantes pour mieux gérer le stress

Chaque jour, la vie nous offre des occasions d’apprivoiser notre pouvoir de mieux gérer le stress et notre façon d’accueillir les situations stressantes. Nous ne contrôlons pas les facteurs extérieurs, mais nous avons la possibilité de contrôler notre façon de les accueillir et d’y réagir. 

Nous savons qu’existeront toujours des facteurs de stress dans notre environnement et que même notre façon de penser peut influencer notre bien-être. Il est connu que le stress est à la base de nombreux malaises et maladies, que ce soit des troubles digestifs, un trouble de la concentration, des tensions musculaires, l’insomnie, l’hypertension, une faiblesse du système immunitaire ou l’épuisement. Or, il importe d’apprendre à mieux gérer le stress. 

On entend souvent : « prend une bonne respiration, ça va te calmer! » En effet, le pouvoir de la respiration, essentielle à la vie, continue d’impressionner. À elle seule, la respiration procure de nombreux bienfaits, notamment calmer, recentrer, clarifier des idées et rééquilibrer le système nerveux, ce qui en soi profite à la santé en général. 

Mais lorsque la respiration ne suffit plus à nous calmer… Il existe d’autres moyens, que ce soit la méditation, l’exercice, de bonnes habitudes de vie, rire, avoir du plaisir, recevoir un massage, choisir la simplicité, ralentir ou être en contact avec la nature. Pourquoi ne pas combiner respiration et aroma­thérapie pour nous accompagner dans notre gestion du stress?

Voici six huiles essentielles aux propriétés calmante et sédative qui sauront vous aider à mieux gérer le stress et à vous recentrer dans l’instant présent. 

• Bergamote (Citrus bergamia)

• Lavande vraie (Lavandula angustifolia)

• Mandarine rouge (Citrus reticulata)

• Marjolaine des jardins (Origanum majorana)

• Orange douce (Citrus sinensis)

• Petit grain bigarade (Citrus aurantium ssp aurantium)

Elles sont, pour la plupart, douces et très appréciées des grands comme des petits. Certaines sont par contre photosensibilisantes et irritantes pour la peau. 

*Si vous avez des doutes quant aux précautions d’emploi ou si vous ne voyez pas d’amélioration, il est important de consulter un thérapeute qualifié.

Ayez du plaisir à explorer avec vos sens en toute simplicité et conscience!

Paix, calme et harmonie!

Voici les textes de l’encadré :

Ce qui m’inspire

La méditation olfactive, une belle façon de combiner aromathérapie et méditation. Déposez vous un instant dans un espace calme avec une huile essentielle qui vous inspire. Humez son arôme. Laissez vous transporter vers un espace de paix intérieure où vous pouvez vous ressourcer. Profitez de cet instant inspirant, juste pour vous, en vous et avec vous. Soyez simplement dans vos sensations ici et maintenant.

conseil pratique 

Synergie calmante
Orange douce : 15 gouttes Bergamote : 15 gouttes
Petit grain bigarade : 15 gouttes

Combinez ces huiles essentielles dans une petite bouteille en verre ambré d’environ
5 ml. Pratique à avoir sous la main en cas de besoin. Déposer une goutte
(pure ou diluée dans un peu de miel ou d’huile végétale) sur la langue ou simplement l’inhaler en cas de stress.

saviez-vous que

Respirer consciemment quelques gouttes d’huile essentielle calmante (de 3 à 5 gouttes) que vous aurez déposées sur un mouchoir peut calmer efficacement le stress ou l’anxiété? Pendant la respiration, qui devrait durer de 3 à 5 minutes, restez connecté aux sensations d’être en contact avec l’arôme choisi. Laissez-le voyager en vous et accueillez tout doucement son pouvoir calmant et apaisant.

elle l’a dit…« La méditation olfactive… il s’agit d’un temps privilégié pendant lequel nous quittons le monde extérieur au profit d’une meilleure écoute et connexion avec notre monde intérieur. » (traduction libre) – Jutta Lenze

Pour en connaître davantage Le livre Les huiles essentielles féminines de Jutta Lenze nous inspire et nous initie à la méditation olfactive tout en poésie.

Reprendre son pouvoir

Supposons que le monde soit responsable de ma paix inté­rieure… le bonheur ou le malheur dépendrait alors de celui-ci. En pareil cas, je serais dans un état de frayeur et d’impuissance sans répit, puisque tout change, tout le temps.

Reconnaître que ses pensées sont la seule cause de son état d’esprit est essentiel pour reprendre son pouvoir. Cause et effet ne peuvent être séparés ni différents. Contrôler les effets de ses pensées d’opposition, c’est manifester la volonté d’être victime et responsabiliser le monde pour son manque de paix. Ce système de pensée au cœur de tous les conflits alimente culpabilité et peur et fait tourner la roue du temps. Le bon usage du temps consiste à reconnaître l’amour, son héritage naturel, en acceptant d’abandonner ses résistances.

Chacun d’entre nous symbolise un infime fragment de la dualité de l’esprit dont le monde reflète la complexité. Les opposés ne seront jamais compatibles. Tenter de réconcilier l’amour et la peur est impossible  : en présence de l’un, l’autre disparaît. Toutefois, seul l’amour est réel. Je n’ai pas souvenir du début de la dualité de l’esprit, mais j’ai cons­cience des pensées d’opposition.

J’ai dit que tu n’avais que deux émotions, l’amour et la peur.* La perception de la souffrance, quelle que soit son apparence, reflète des pensées empreintes de peur projetées hors de l’esprit. La projection fait la perception.* De la même façon que personne n’est conscient que l’esprit projette ses rêves la nuit, nul n’est conscient qu’il observe ses projections, durant le jour.

Dans l’univers spatio-temporel, « le rêve », la souffrance est perceptible à cause des pensées qui la sous-tendent. Chacun est libre de garder les pensées qu’il choisit de croire, mais l’expérience démontre qu’une pensée aimante donne paix et joie. En revanche, une pensée sans amour crée un mal-être au-dedans reflété au-dehors. Reprendre son pouvoir consiste donc à abandonner les pensées qui s’opposent à sa paix d’esprit.

En éveillant sa conscience, ses relations se transforment de champs de bataille en classes de pardon. Auparavant, je défendais mes réactions égotiques projetées sur autrui, mais perçues faussement comme des attaques provenant de l’extérieur. Dorénavant, j’observe mes réactions sans y donner suite. Elles s’apaisent doucement. Voici le changement qu’apporte la perception vraie : ce qui était projeté au-dehors est vu au-dedans, et là le pardon le laisse disparaître.*

C’est la voie de la responsabilisation donnant paix et liberté. C’est simple, mais pas facile en raison de l’orgueil. Reconnaître ses projections, c’est admettre ses erreurs de jugement. Cet aveu demande humilité.

Les miracles m’ont démontré que le pardon rétablit ma paix intérieure, sans effort. Le véritable effort consiste à l’accepter, car le pardon menace l’ego qui ne peut survivre sans jugement. Mais plus je suis témoin de miracles, plus ma cons­cience s’éveille. À présent, le monde n’est plus le centre de mon intérêt. C’est ma paix d’esprit qui détient la première place. Tout en vaquant à mes activités quotidiennes, mon attention reste tournée vers l’intérieur observant les réactions de l’ego, sans jugement. C’est mon véritable pouvoir.

Quand la voix du jugement se tait, inévitablement, la paix se fait sentir révélant ma réalité spirituelle inaltérable. C’est ma sécurité absolue. Sans défense, l’amour du Soi inspire ma conscience pour mon plus grand bien et celui de tous. L’amour est la voie dans laquelle je marche avec gratitude.*

De tout cœur merci pour toute l’aide reçue.

*Extraits de Un cours en miracles