L’exercice en nature et ses nombreux bienfaits

En janvier 1995, par un bel après-midi froid et ensoleillé, j’ai lacé mes souliers de course et débuté mon parcours habituel autour du lac Mud dans le village de Britannia. L’air frisquet de l’hiver, la vue des mésanges à tête noire sur le chemin, les défis qu’offrait le terrain, la souplesse de mon corps et mon état d’esprit extrê­mement affûté – tous ces éléments provoquèrent en moi des larmes de joie et de gratitude. Larmes de reconnaissance pour tous les cadeaux incroyables que je possède – l’avantage d’être en santé, le don du savoir et celui d’être totalement connectée au monde naturel. Je n’échange­rais pas ces pouvoirs pour tout l’or du monde.

C’est cet état de conscience que l’auteur renommé, Mihaly Csikszen­t­mihalyi, appelle le « FLOW ». Tous, nous expérimentons ce « flow » de temps à autre et nous en reconnaissons les caractéristiques : les gens se sentent vigoureux, alertes, effectuent leurs mouvements sans effort et sont remplis d’assurance, au sommet de leurs habiletés.

En fait, cet état plaisant de « flow » n’est pas le fruit du hasard, car on peut le gérer en se créant des défis – des défis ni trop simples ni trop difficiles par rapport à nos habiletés. Avec ces objectifs en tête, nous apprenons à programmer cette information dans notre conscience et, de ce fait, nous améliorons la qualité de nos vies.

Debout sur un rocher, pendant que je contem­plais le paysage, je pensais à l’apport essen­tiel des sports de plein air et de l’exercice pour une vie sans douleur et sans maladies – une vie agrémentée de ces expériences de « flow ». Comment remercier Mère Nature? Comment pourrais-je enseigner aux gens les bénéfices sur la santé de l’exercice aérobique en plein air comme le vélo, la course, l’esca­lade, le patinage en ligne, le ski de fond, le patinage de vitesse et la raquette? Le concept Natureobics™ est né.

La perspective transpersonnelle
L’étude des multiples états de conscience, incluant les états altérés, le yoga, les rêves et la contemplation. Selon cette théorie, nous croyons que la nature est l’ultime école pour expérimenter la connaissance de soi et devient l’endroit par excellence, dans nos existences folles et débalancées, où retrouver un sens de « plénitude » et de « sainteté ». Ici, les sons de la nature remplacent le rythme up tempo d’une classe typique d’aérobie. Le corps est en mouvement mais l’esprit est calme. J. Krishnamurti a écrit : « Être en communion avec vous-mêmes veut dire le parfait silence, alors l’esprit peut totalement être silencieusement en communion avec lui-même. Et à partir de là, l’action est entière. »

Gérer son stress
Nous connaissons tous les effets négatifs du stress sur notre système immunitaire. Les études nous démontrent à répétition les effets positifs de l’exercice aérobique, non seulement dans la réduction du stress, mais aussi dans le renforcement du système immunitaire contre la maladie.

Bien-être physique, émotionnel et spirituel
Les recherches démontrent que l’exercice vigoureux peut augmenter de cinq fois les niveaux d’endorphine créant un « high » naturel chez certains individus, un état ressemblant à de l’euphorie. Nous avons tous entendu parler du « high du coureur »,­ de l’épanouis­sement du nageur, du « bonheur du marcheur » et de la « félicité du cycliste ». Ne serait-ce pas extraordinaire de ressentir même une parcelle de tout ça?

En prenant en charge notre bien-être physique, émotionnel et spirituel, nous croirons en nos pouvoirs de créer une vie, celle dont nous avons tou­jours rêvé pour nous-mêmes. Il faut autant de cou­rage pour créer sa propre vie que de décider de prendre en charge sa propre santé.

Le pouvoir thérapeutique de l’animal sur l’humain

La zoothérapie
Madame S., atteinte de la maladie d’Alzheimer, ne sait plus ce qu’est un lapin; elle ne se souvient plus comment le flatter. Mais quand je pose l’animal sur son cœur, elle fredonne et le berce. Elle a sans doute déjà pris soin de sa famille. Grâce à ma formation et à mon expérience, j’ai su l’amener au-delà de sa maladie et de ce qu’elle n’est plus… pour qu’elle puisse communiquer à un niveau cœur à cœur, avec son être réel, son énergie.

Autiste, le petit bonhomme, G., n’établit pas de liens avec les animaux. Pourtant, il développe la capacité d’entrer en relation avec mon chien Bilou. Il se déplace avec lui et, lorsqu’il est assis près de lui, ses mains se promènent joyeusement sur la douce fourrure – un timi­de sourire! Il ne sait pas que c’est un chien, ne comprend pas ce que nous faisons, ne parle pas. Il est heureux d’être lui-même, tout simplement!

L’objectif ultime de toutes nos interventions en zoothérapie est d’améliorer la qualité de vie de nos clients tout en tenant compte de leurs limites, de leurs capacités et de leurs préférences. La réalité de la personne change avec la présence bienfaisante d’un animal.

La zoothérapie… jusqu’à moi
Depuis les années 1970, des hôpitaux, CHSLD, résidences-services et établissements psychiatriques d’Amérique du Nord, notamment des États-Unis, font appel à la zoothérapie pour atténuer les sentiments d’isolement et de stress chez leurs patients. Ce fut une découverte pour moi en 2009, alors que je me trouvais en transition professionnelle.

Jusque-là, je m’étais consacrée à la mise sur pied et à la coordination de Leucan Outaouais, pour œuvrer auprès des familles dont l’enfant a un cancer. Désirant passer à autre chose, ma recherche à partir des mots animaux et relation d’aide m’a amenée à zoothérapie, ce que j’appelle aujourd’hui le bien-être par les animaux.

Ce que le Dr B. Levinson, pédopsychiatre, a découvert dans les années 1950, je le vis tous les jours auprès de ma clientèle : un intérêt naturel de l’humain envers l’animal.

Les bienfaits de la zoothérapie
Ce que beaucoup de gens qualifient­ de flattage de toutous va bien au-delà du bien-être spontané qu’apporte la présence d’un animal; la vision de la zoothérapie a évolué depuis les années 1970 – je parle ici de l’amélioration ou du maintien au niveau psychologique, émotif, physique, cognitif et social.

Un récent article publié dans le magazine Science & Vie fait état d’une recherche qui a été faite pour démontrer les bienfaits de la zoothérapie auprès des enfants ayant un cancer. Il conclut à une baisse du taux de cortisol, du stress, du rythme cardiaque et du niveau d’anxiété des participants.

Les percées de la zoothérapie
Nous voyons maintenant des appli­cations pour des problématiques comme le TDA/H, l’anxiété, les troubles langagiers, les troubles d’apprentissage, la dynamique familiale, la fin de vie, le deuil.

Quand faire appel à un intervenant en zoothérapie?
Si vous aimeriez profiter d’un accompagnement pour passer au travers d’une réalité quotidienne ou d’un défi spécifique, consultez un spécia­liste. Pour travailler sur des objectifs spécifiques, il utilisera la présence de l’animal pour faire ressortir la motivation et le bonheur spontané nécessaires pour améliorer votre qualité de vie. Faites appel au bien-être par les animaux!

La Biodanza, pour être pleinement soi et vivant

« Je me suis intéressé à créer un système pour stimuler la joie de vivre, pour améliorer l’intégration entre l’esprit et le corps et pour renforcer le lien entre les personnes », Rolando Toro Araneda, créateur de la Biodanza.

Quand j’ai entendu ce nouveau mot, quelque chose en moi a vibré avec intensité, tel un urgent appel à vivre pleinement.

Des mois s’écoulent avant qu’enfin je participe à une soirée de cette mystérieuse Biodanza. J’ai immédia­tement la sensation de me retrouver chez moi, le genre de chez-moi que je cherche depuis longtemps. J’y suis accueillie avec une affection sincère par des gens que je ne connais pas. Il y a dans l’air un profond sentiment d’humanité ; chacun peut être simplement lui-même, en toute liberté. Puis, on se met à danser! Les musiques sont tellement belles que les participants ne peuvent pas s’empêcher de sourire face à une telle joie de vivre! J’ai l’impression de renaître…

Qu’est-ce que la Biodanza?
Son nom vient de Bios qui signifie vie, et de danza, qui signifie mouvement plein de sens. L’union de ces deux mots forme un mot au sens poétique de « danse de la vie ». aux autres approches de développement humain, la Biodanza ne s’intéresse pas à nos problèmes, à nos blessures ni à nos maladies. Au contraire, ce système révolutionnaire vient stimuler la partie saine et lumi­neuse de notre être et nous brancher intensément sur cette pulsion de vie qui nous est naturelle. Il améliore la santé et revitalise la joie de vivre, tout en réduisant stress et anxiété. La Biodanza nous permet de devenir pleinement ce que nous sommes tout en nous reliant de plus en plus intimement à la vie en enrichissant la qualité de nos relations et en nous montrant le chemin de la connexion à soi et à l’autre.

Rolando Toro Araneda a créé un système précis, une véritable pédagogie de l’art de vivre, fondé sur la vivencia. Ce concept et outil fondamental de la Biodanza désigne un état particulier de présence à soi, une sensation intense et émouvante d’être vivant dans l’instant. Au gré des vivencias, une alchimie s’opère, nous permettant de dissoudre nos conditionnements et de laisser de côté nos inhibitions mentales. Nous pouvons alors toucher au sacré de la vie.

Une séance de Biodanza est une joyeuse célébration de la vie! Elle se déroule comme un voyage au cœur de soi dans la sécurité d’un groupe, en suivant le fil d’une thématique. Le mental se tait avec révérence devant le plaisir de notre corps, lequel retrouve son mouvement naturel. Le professeur-facilitateur propose des dynamiques de mouvement sur musique que chacun réalise suivant son ressenti.

Par la danse, la musique et les situa­tions de rencontre dans le groupe, la Biodanza permet de stimuler cinq grandes potentialités humaines : vitalité, affectivité, créativité, sexualité et transcendance.

Grâce à ses effets psychologiques, bio­logiques et physiologiques, la Biodanza est reconnue pour avoir un effet puissant sur la santé, le bien-être et la communication.

Pratiquer la Biodanza, c’est prendre la chance de tomber amoureux de la vie! Venez vivre cette expérience accessible à tous! Nul besoin de savoir danser!

Au début des années 1960, le psychologue et anthropologue chilien Rolando Toro Araneda (1924-2010) travaillait dans un hôpital universitaire lorsqu’il a la formidable intuition de faire danser les patients souffrant de troubles psychiatriques. Il était loin de se douter que de cette simple expérience naîtrait la Biodanza, une pratique qui allait se répandre de par le monde et rendre les gens plus heureux de vivre.

Comment tirer profit des couleurs en décoration selon leurs effets?

Depuis sa création, l’humain a toujours été fasciné par le monde des couleurs. Au fil des ans, grâce aux avancées scientifiques, les chercheurs ont réussi à en démontrer les effets physiologiques et psycho­lo­giques. Alors que certains effets sont favorables, d’autres peuvent nous être nuisibles, et c’est pourquoi il importe de les connaître quand vient le temps de relooker son domicile.

Le rouge est la couleur considérée comme la plus puissante; je vous conseille donc de l’utiliser en accent. Stimulante et énergisante, cette teinte chaude peut vraiment nous réchauffer, car elle fait augmenter notre rythme cardiaque et notre force musculaire. C’est un choix judicieux pour les salles d’entraînement, pour toute personne frileuse ou pour aider votre adolescent à sortir du lit! Que cela ne vous étonne pas, le rouge suscite l’amour et le désir; il est donc tout indiqué pour la chambre à coucher. Dans la cuisine, il éveille l’appétit, tout comme le jaune et le vert. Il est à proscrire si vous souffrez d’hypertension, de migraines, de problèmes de sommeil, d’épilepsie et pour les enfants hyperactifs!

Le jaune, souvent associé à la joie de vivre, est pourtant la couleur la plus malaimée de tous. Il gagne toutefois à être utilisé pour apporter de la vivacité. C’est un excellent choix pour un bureau, car il stimule l’intellect et éveille sans exciter. Dans les pièces communes, il apporte une belle énergie qui suscite de bons échanges. Lors des périodes plus dépressives, c’est l’idéal pour remonter le moral. Seule mise en garde, évitez-le dans la chambre à coucher si vous souffrez d’insomnie, car il stimulera trop votre petit hamster, c’est-à-dire, votre mental hyperactif.

En tant que couleur froide, le bleu est reconnu pour ses qualités apaisantes et offre les effets contraires au rouge. Dans une chambre à coucher, il vous fera tomber directement dans les bras de Morphée. Toutefois, il peut littéralement donner « les bleus » (la déprime) et est donc à éviter pour les personnes à tendance dépressive. Si vous avez une famille trop énergique, le bleu dans les pièces communes saura calmer l’atmosphère. Dans les endroits trop chauds, il apportera une sensation de fraîcheur.

Le vert est la couleur de l’équilibre, du calme et du ressourcement. Il est tout indiqué pour des lieux de relaxation, car il aide aussi à réduire la tension artérielle. Rappelant la nature, il est idéal pour atténuer l’omniprésence d’un milieu urbain. Si l’ambiance familiale est tendue, l’utiliser dans les pièces communes vous sera très favorable pour apaiser les tensions.

Le mauve est la couleur qualifiée de mystérieuse. Il nous invite à l’introspection et, comme le bleu, il est excellent pour stimuler la créativité, la réflexion et le sommeil. Dans la chambre à coucher, c’est la couleur qui éveille le plus la passion et la sensualité, devant le rouge, ce qui vous étonne peut-être.

L’orangé apporte la plupart des bienfaits du rouge, mais de façon moins intense. Quant au rose, il est la seule couleur chaude qui peut être apaisante. Il est particulièrement reconnu pour aider à combattre le stress. Attention toutefois, s’il est trop présent, il pourrait devenir stimulant, comme le rouge.

Peu importe leurs effets, les couleurs vous parlent selon votre vécu et votre état d’âme. Alors, écoutez votre petite voix intérieure, car elle sait lesquelles vous font du bien à quel moment. De plus, pour un bon équilibre, l’humain doit s’entourer de toutes les couleurs, mais comme on dit, il faut savoir bien doser. Il vous appartient donc de trouver, dans le cercle chromatique et selon ce qu’il vous inspire, le dosage qui vous convient le mieux.

Comment tourne la roue de votre vie?

Votre vie tourne-t-elle rondement? Réussissez-vous à y maintenir un équilibre? Êtes-vous satisfaits de votre vie? Il se peut que tout roule parfaitement et, si c’est le cas, bravo. Cependant, si votre vie ne roule pas comme vous le souhaiteriez et que vous aimeriez y apporter des changements, mais ne savez pas par où commencer… la roue de vie peut être un excellent outil pour vous donner la petite poussée dont vous avez besoin pour vous mettre en mouvement.

En coaching, la roue de vie est l’un des premiers outils que j’utilise avec mes clients, car elle permet d’évaluer très rapidement le degré de satisfaction et d’équilibre dans notre vie. La roue de vie a six rayons qui délimi­tent chacun une sphère de notre vie (voir diagramme 1).

À vous, maintenant! Prenez le pouls de votre vie.

Pour chacune des sphères de votre vie, donnez-vous un indice de satisfaction, allant de zéro à dix, en vous demandant : « Quel est mon niveau de satisfaction face à cette sphère de ma vie? »

Le niveau 10 signifie extraordinaire, « Je ne peux imaginer que les choses aillent mieux »; 1 signifie un grand déséquilibre, « Ça ne peut être pire »; 5 signifie passable, « Il y a des aspects susceptibles d’amélio­ration ». Allez-y spontanément, laissez venir ces notes à votre esprit sans trop rationaliser.

Sphère physique – Comment vous sentez-vous physiquement, mentalement et émotionnellement? Dormez-vous bien la nuit? Êtes-vous en bonne condition physique? Gérez-vous bien votre stress?

Sphère financière – Quel est votre degré de satisfaction par rapport à vos revenus? Avez-vous des réserves? Gérez-vous bien votre argent? Avez-vous trop de dettes?

Sphère professionnelle – Votre carrière est-elle satisfaisante? Maximisez-vous vos forces? Êtes-vous reconnus dans votre milieu de travail?

Sphère relationnelle – À quel degré vous sentez-vous comblés et épanouis dans vos relations? Avez-vous un cercle d’amis? Passez-vous assez de temps avec votre conjoint, vos enfants?

Sphère loisirs et détente – Avez-vous des activités pour vous ressourcer et vous nourrir? Prenez-vous suffisamment de vacances? Avez-vous du temps pour prendre soin de vous?

Sphère développement personnel et spiritualité – Apprenez-vous des choses nouvelles? Votre vie a-t-elle un sens? Vivez-vous en accord avec vos valeurs? Avez-vous des opportunités de croissance?

À votre gré, vous pourriez subdiviser certaines sphères. Par exemple, la sphère relationnelle peut se diviser en plusieurs sous-sphères : sociale, affective ou familiale.

Maintenant que vous avez donné un indice de satisfaction pour chacune des sphères, tracez une ligne entre les deux côtés du rayon (voir diagramme 2). Le résultat obtenu vous permet de visualiser votre situation actuelle.

Et alors, comment ça roule? Si cette roue était celle de votre bicyclette, est-ce qu’elle roulerait parfaitement? Avez-vous une crevaison? Quel rayon de votre roue aurait besoin d’un coup de pouce? Quelles sphères nécessi­tent une attention immédiate? Pour chaque sphère choisie, quels sont les changements que vous aimeriez apporter pour augmenter votre niveau de bien-être dans votre vie en général et tendre vers un meilleur équilibre?

En souhaitant que cet exercice ait réussi à vous donner la petite poussée dont vous aviez besoin pour vous mettre en mouvement, bon cheminement.  NOTE : Cet exercice peut être refait au cours de l’année.

Les joies du djembé 

J’ai tout de suite adoré taper sur une peau avec mes mains nues et m’amuser à jouer des séquences répétitives. Ça me rappelait un peu la jonglerie, mais vers le bas. Si le mot djembé ne vous dit rien, c’est parce que le djembé est communément  appelé tamtam. C’est un instrument de percussion africain composé d’un fût de bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre tendue. J’ai commencé à en jouer par curiosité, mais mon intérêt a augmenté avec les années. Le djembé continue à me fasciner après 14 ans de pratique, et voici pourquoi.

Le djembé vient de l’Afrique de l’Ouest, région où la culture musicale est très riche. Les rythmes du djembé sont joués pour toutes les occasions :­ mariages, fêtes religieuses, moisson, etc.… Ils sont donc joués dans le but de réunir les gens, de célébrer et de danser. Je suis allée en Guinée (Afrique de l’Ouest) à plu­si­eurs reprises pour connaître cette culture fascinante et, à mon retour, je faisais partager mes découvertes. Au départ, j’enseignais pour transmettre ma passion, mais j’ai réalisé que le djembé était un moyen idéal pour se développer sur plusieurs plans tout en étant une expérience amusante, pleine de sensations.

L’apprentissage du djembé favorise la latéralisation. Les séquences rythmiques nécessitent de porter une attention égale aux deux mains. Les deux côtés exigent la même force et le même type de précision. Les deux hémisphères du cerveau sont sollicités également. Il est étonnant­ de voir combien de personnes n’ont d’attention que pour leur main dominante. C’est souvent le premier apprentissage qu’elles font : intégrer la main non dominante dans leur zone d’attention.

Apprendre des séquences rythmiques et jouer des polyrythmes demandent une attention différente. Les participants jouent ensemble tout en jouant des séquences différentes. Le rythme apparaît lorsque toutes les séquences sont jouées simulta­nément. Les participants doivent donc être à l’écoute des autres tout en jouant leur propre partie. C’est souvent un défi, mais ô combien récompensé lorsque bien exécuté!

La pratique du djembé est un bon moyen pour créer une énergie positive et réduire le stress. Dans un groupe de djembé, tous les participants sont valorisés, car l’accent est mis sur l’ensemble plutôt que sur la performance individuelle. Les séquences peuvent être simplifiées en fonction du niveau des participants pour leur permettre d’avoir du plaisir. Les participants se trouvent rapidement en situation de réussite, mais les défis et les objectifs sont sans fin. Les séquences rythmiques sont courtes et répétitives. On cherche à mieux les exécuter et à réussir les enchaînements entre les différen­tes parties. La motivation va en grandissant, car les deux sentiments (réussite et défi) se nourrissent mutuellement. Plus on joue vite et mieux on joue, plus on a un sentiment d’euphorie assez exceptionnel. On a du plaisir, on rit beaucoup, on se défoule et on se détend. Les gens me disent souvent : « Quand je suis arrivé, j’étais stressé de ma journée, mais maintenant je suis tout énergisé et de bonne humeur. J’ai bien fait de venir ».

Comme c’est une activité à la fois artistique et technique, plusieurs zones cérébrales sont stimulées à la fois. Beaucoup de connections se font. J’ai des étudiants âgés ou qui ont subi une commotion cérébrale et qui ont perdu des fonctions telles que la concentration, la mémoire et l’équilibre. La pratique du djembé les aide. Je travaille aussi avec des enfants dysphasiques et je visite des groupes de femmes victimes de violence sexuelle. Ai-je besoin  de dire que ça leur fait du bien?

En fait, toutes les clientèles en bénéficient. Jouer du djembé est une activité complète qui répond à plusieurs besoins physiques, psychologiques et sociaux. C’est une découverte formidable que je ne me lasse pas de faire partager! Ceux qui aiment le djembé en deviennent dépendants! Aurez-vous la fièvre du djembé, vous aussi?

La fasciathérapie : une thérapie manuelle à découvrir 

Le corps humain est une œuvre d’art dans son fonctionnement. Nous l’habitons sans en connaître tous les secrets ni le fonctionnement. Infirmière de profession, je pratique la fasciathérapie selon la méthode Danis Bois depuis plusieurs années et je constate tous les jours les bienfaits qu’elle procure.

Fasciathérapie et fascias
La fasciathérapie est une thérapie manuelle douce qui consiste à travailler les fascias. Les fascias (terme issu du latin qui signifie bandes) sont de fines membranes souples, blanchâtres, faites de tissu élastique et résistant qu’on appelle tissu conjonctif. Ils enveloppent les diverses structures anatomiques (muscles,  os, viscères, cerveau, moelle épinière, ligaments, système nerveux) et les relient entre elles. Ils agissent à la manière d’une seconde peau en 3D et sont animés par le « mouvement interne ». Pour s’en faire une image, c’est comme une toile d’araignée  qui s’étend de la tête aux pieds, en surface comme en profondeur.

Les fascias jouent un rôle fondamental dans la mécanique de notre corps en soutenant les organes et en appor­tant les nutriments aux cellules. Ils favorisent aussi l’élimination des toxines et stimulent une bonne circulation du sang. Chose importante à retenir : ils nous servent d’amortisseurs de chocs.

Les fascias : des tissus qui peuvent souffrir
Très sensibles au stress physique comme psychologique, les fascias se crispent, se contractent, créent des nœuds qui empêchent le mou­vement naturel et bloquent les échan­ges cellulaires et métaboliques. Les traumatismes tout autant que les émotions intenses peuvent se fixer dans les fascias. Imaginez un peu, ils peuvent garder en mémoire des empreintes pendant des années!­ Pas étonnant que des douleurs s’instal­lent et génèrent un état de fatigue.

De plus, notre posture, nos mouvements et nos réactions s’inscrivent dans notre tonus musculaire. Lorsque nous utilisons trop de volonté, cela nuit à notre capacité de rester détendus. En écoutant notre ressenti, nous pouvons ajuster notre posture et notre mouvement afin  de­­ rester dans le confort de bouger. La fasciathérapie a pour but de décrisper et de libérer les fascias superficiels, intermédiaires et profonds pour qu’ils retrouvent leur place et leur rythme et qu’ils laissent circuler l’énergie, tout comme elle permet de mieux connaître le langage de son corps.

Relancer le mouvement interne
Le fasciathérapeute est formé pour capter ce qu’on appelle le « mouvement interne », un mouvement particulièrement lent, profond et subtil à l’intérieur du corps, qui participe à l’équilibre de notre santé. La fascia­thérapie est donc basée sur l’écoute du mouvement interne du corps.

Le fasciathérapeute veille à relancer ce mouvement afin de libérer les blocages et de restaurer l’élasticité et l’adaptabilité des fascias. Une plus grande souplesse favorise une plus grande capacité d’adaptation face aux évènements et engendre une capacité de rebond dans sa vie.

Les séances
Elles durent entre 45 et 60 minutes  et se déroulent sur une table de massage. Lors d’une première  séance, le fasciathérapeute établit un bilan de l’état de santé à partir des renseignements que lui donne la personne. Puis, par un toucher  respectueux, il perçoit les tensions  et les entraves des tissus. C’est à partir de l’information perçue que seront exécutés des mouvements pour travailler à la source de la douleur et faire relâcher la région douloureuse. Le fasciathérapeute applique des pressions plus ou moins fortes en des points précis du corps en suivant le mouvement lent des fascias et en les mobilisant. Il recommande aussi des exercices particuliers qui servent à rééduquer la relation à son mouvement.

Les bienfaits de la fasciathérapie
Elle réduit l’inflammation, soulage les douleurs musculaires et articulaires, relâche les effets du stress accumulé, favorise une posture adéquate, soulage les troubles digestifs, libère les empreintes émotionnelles traumatiques, traite les malaises persistants à la suite d’un accident ou d’une chute, revitalise le corps, rétablit l’équilibre psychocorporel.

La fasciathérapie offre des outils puissants pour relancer la dynamique du corps et retrouver un état de  bien-être profond. Essayez-la!

L’approche socio-dynamique d’intégration par l’art (SDIA)

Quand l’art vient en aide aux personnes autistes
Vous connaissez l’approche socio-dynamique d’intégration par l’art­ (SDIA)? Il s’agit d’un mode d’intervention auprès des personnes autistes sur les plans de la communication, des interactions sociales ainsi que des activités et intérêts.

Tour d’horizon d’une approche élaborée par Mohamed Ghoul, intervenant psychosocial et résident de Rouyn-Noranda
Monsieur Ghoul a imaginé une approche qui repose sur les bases suivantes : promouvoir le développement de la créativité et les talents artistiques des personnes ayant des limitations et des besoins particuliers, tels que l’autisme. Et promouvoir l’intégration de ces artistes à la collectivité artistique québécoise en plus de reconnaître à sa juste valeur leur apport à la vie culturelle.

« Le développement des habiletés sociales, l’intégration de processus de résolution de conflits et les aider à découvrir leur réseau d’aide fait aussi partie de l’intervention, explique M. Ghoul. Il est aussi question d’aider l’individu à développer une meilleure estime de soi et à reconnaître son unicité. »

Il ajoute que l’estime de soi est défi­nie comme étant l’évaluation positive de soi-même. Celle-ci est basée sur la conscience de sa propre valeur et de son statut d’acteur social.

« De plus, c’est une chose d’avoir des qualités, des habiletés, des aptitudes et un savoir-faire, mais il s’agit avant tout de les connaître et d’en avoir conscience. » Il note que l’approche aide tout autant à gérer des situations de crise, de stress et d’anxiété qu’à faire diminuer les symptômes des troubles anxieux.

Objectifs spécifiques
Concrètement, la méthode SDIA permet d’aller encore plus loin :

• Intégrer les participants dans un milieu normalisant, tout en favorisant le développement à l’intérieur de ce milieu;
• Favoriser le développement au niveau de la communication, de la socialisation et de l’intégration, et ce, par un médium artistique qui joue le rôle d’outil de lien et de développement dans un contexte d’activités socioculturelles;
• Développer un sentiment d’appartenance en offrant un moyen alternatif de s’intégrer dans sa communauté;
• Développer de manière considé­rable l’estime de soi et la confiance­ en soi, et ce, par la réalisation d’œuvres artistiques créées par les participants;
• Donner à la clientèle cible une identité sociale au sein de sa communauté (musicien, créateur artistique, groupe de musique).

Former des intervenants
L’approche SDIA fournit aux intervenants l’opportunité de prendre des risques. Cette approche est basée sur la capacité de tout être humain à créer avec la possibilité d’observer, de comprendre, d’étudier et d’apprendre.

« Il est ici question que l’intervenant se considère comme un élément faisant partie d’un tout qui l’en­toure, avance M. Ghoul. Tous les individus sont influencés, et surtout influençables, selon les modes de com­munication et les sens qui sont en alerte. »

L’approche SDIA repose sur le concept de l’intégration personnelle et sociale dans une perspective socio-dynamique de l’intervention. L’intégration personnelle et sociale de tout individu à sa communauté est essentielle à son développement selon sa propre évolution.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec considère que l’intégration sociale est une priorité pour les personnes présentant des incapacités ou des déficits. L’intégration sociale est une opération par laquelle un individu ou un groupe d’individus s’incorpore à une collectivité, à un milieu.

De plus, le Ministère a bonifié sa politique de soutien De l’intégration sociale à la participation sociale (2001) en spécifiant que la participation sociale implique un échange réciproque entre l’individu et la collectivité; elle met en cause, d’une part, la responsabilité collective de permettre à tous de participer activement à la vie en société et, d’autre part, la responsabilité individuelle d’agir en citoyen responsable.

Enfin, une approche comme la SDIA mérite d’être connue davantage. Qu’une personne autiste soit au cœur d’une telle démarche artistique nous permet d’apprécier la beauté de l’esprit autistique.

Pour en savoir plus
Visionnez les résultats d’une recherche sur cette approche menée par le professeur André Gagnon, de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Le film l’Autiste au Tambour d’Yves Langlois : une odyssée improbable de quatre artistes autistes Québécois en tournée à Paris. Visionnez le film sur le site web ICI.tou.tv http://ici.tou.tv/l-autiste-au-tambour

Des ateliers sont donnés à Montréal, Rouyn-Noranda, Sainte-Thérèse et Gatineau. Pour de plus amples renseignements, écrivez à l’adresse mohamedghoul@hotmail.com

Intégration par les mouvements oculaires (imo)

Comment vous sentiriez-vous si vous pouviez vous détendre, surmonter les traumatismes et juste être plus heureux ?

Bien peu de gens ont entendu parler de l’intégration par les mouvements oculaires (IMO). Plusieurs sont familiers avec son cousin, si on peut s’exprimer ainsi, le EMDR.

L’IMO fut développé par Connirae et Steve Andreas, bien connus dans le monde de la PNL. L’IMO se base sur le principe selon lequel il est possible de guider les mouvements des yeux, permettant d’accéder naturellement aux données sensorielles, cognitives et affective afin de faciliter l’intégration des souvenirs traumatiques.

Quand un événement traumatique se produit, l’amygdale devient surexcitée et, dans ces conditions, l’hippocampe ne peut adéquatement faire son boulot et l’expérience est stockée dans le cerveau avec toutes les images, les odeurs, les sons, les pensées et les sentiments qui l’accompagnent. Les pensées et les sentiments négatifs de l’événement sont « emprisonnés » dans le système nerveux. L’IMO permet d’aller chercher les morceaux du casse-tête (odeurs, sensations, émotions, images, sons, pensées, etc.) et permet l’intégration de l’expérience. Donc, en gros, cela permet à l’esprit de faire ce qu’il a été conçu pour faire – se guérir!

L’objectif n’est pas de faire oublier le traumatisme, mais bien de l’intégrer. Il devient possible de se détacher émotionnellement de l’expérience traumatisante et d’aller de l’avant dans la vie sans jamais plus être perturbé par ce souvenir. Le résultat ne change pas ce qui s’est passé, mais il enlève la charge émotionnelle qui a été à l’origine de tous les problèmes. Les changements obtenus sont souvent spectaculaires.

Parce qu’il n’est pas possible d’accomplir le soulagement désiré dans les soixante minutes d’une séance typique, les sessions d’IMO sont d’une durée de 90 à 120 minu­tes. Souvent, la résolution complète des problèmes liés à un seul événement traumatique peut être réalisée en une seule séance, et les cas les plus complexes que j’ai vus ont été traités avec succès avec un total de seulement six séances.

On ressent donc rapidement les effets bénéfiques de IMO, libérant le client des effets des mémoires non résolues et des traumatismes, que ce soit des abus dans l’enfance, accidents, désastres naturels, viol ou autres ; et cela en aussi peu, rappelons-le, que 2 à 6 sessions.

Un client qui a vécu une expérience traumatisante ressent souvent colère, irritabilité, anxiété, hyper-vigilance, insomnie, et, dans certains cas, expérimente des cauchemars et des flashbacks. Certains sont en arrêt de travail car les symptômes sont trop débilitants. D’aucuns ont le sentiment d’être coincés dans le passé. Grâce à cette thérapie brève, les gens reprennent du pouvoir sur leur vie. Ils retrouvent une sérénité, un meilleur sommeil et une confiance en eux. Ils peuvent redevenir un membre actif de la société. De plus, cela ne fait pas de différence si l’évènement ou les évènements ont eu lieu il y a 6 mois ou il y a 60 ans; cette thérapie est très efficace. J’ai eu un client dont le traumatisme s’est déroulé il y a 64 ans! Ce traumatisme avait créé un côlon irritable, problème qu’il a finalement pu résoudre avec l’IMO, ce qui a permis à ce client de rependre du pouvoir sur sa vie, de voyager et de s’adonner à toutes les activités dont il avait envie et qu’il croyait ne plus pouvoir faire un jour. Imaginez ce que cette technique peut accomplir pour vous!

J’ai utilisé cette technique dans mon travail de consultation avec les clients, et obtenu de très bons résultats. Quelques difficultés qui ont été résolues grâce à l’IMO : stress, anxiété, angoisse, crises de panique – Blocages – Phobies – Traumatismes – Deuil excessif – Culpabilité.

Énergie et Vitalité

Qu’est-ce que vous faites pour relaxer lorsque vous vous sentez stressé? Et que faites-vous pour fouetter votre énergie lorsque vous vous sentez fatigué?

Certains diront qu’ils prennent une journée de congé, d’autres qu’ils font du sport, se font masser, vont au spa… Des choses qui aident et prennent du temps!

Mais avez-vous pensé à rire dans ces moments? Simplement rire!
Car lorsque nous rions, nous nous sentons mieux! Nous sommes plus détendus et plus énergiques. Malheureusement, nous nous permettons de moins en moins de rire.

C’est suite à cette constatation qu’un médecin Indien, le Dr Madan Kataria, a imaginé une forme d’exercices pour ajouter du rire dans nos vies et ainsi faire travailler les muscles engagés dans l’action du rire. Nul besoin d’entendre une bonne blague pour engager le corps en ce sens! Le rire provoqué « mécaniquement » par l’activation des muscles faciaux et abdominaux met à contribution le système cardiorespiratoire et produit ainsi un « massage » des organes internes. Résultat? Une sécrétion d’endorphine – l’hormone du plaisir – qui génère à son tour l’émotion du rire. L’action entraîne l’émotion!

Faites ce petit test très simple. Commencez par sourire. Puis, riez doucement. Même si vous faites semblant, faites-le pendant une minute. Comment vous sentez-vous? C’est instantané : ça « pétille ». Le cœur devient plus léger! Même s’il est simulé au départ, votre rire finira par être naturel. Vos muscles de rire seront réchauffés! Et vous contaminerez les gens autour de vous!

Rire est vraiment le meilleur outil pour combattre le stress, se remonter le moral, être plus créatif et productif, améliorer le climat, fouetter notre énergie. Essayez, vous verrez!

Voici 10 petits trucs simples et faciles pour mettre en pratique de bonnes habitudes de rire au quotidien.

•Commencez votre journée en riant – Souriez!

•Vous êtes seul(e) dans l’ascenseur? Profitez-en pour rire!

•Prenez une grande respiration en souriant et en étirant les bras vers le ciel.

•Riez silencieusement devant l’ordinateur – vous ne dérangerez personne et vous serez rapidement énergisé.

•Prenez un rendez-vous de rire avec quelqu’un et riez ensemble pendant quelques instants.

•Organisez des concours comiques au bureau (la meilleure blague, le rire le plus contagieux, le chapeau le plus drôle, la photo d’enfant la moins ressemblante…), planifiez des journées thématiques.

•Osez rire et ne craignez pas tant de ne pas être pris au sérieux!

À la maison, constituez une banque de DVD comiques, riez sous la douche, jouez avec vos enfants ou avec votre animal de compagnie, faites vos corvées en riant (laver la vaisselle, passer l’aspirateur ou le balai), lisez des bandes dessinées, regardez des émissions de télévision qui vous amusent, répertoriez des sites web comiques, fréquentez des gens qui vous font rire! Et SOURIEZ PLUS!

Observez comment vous vous sentez après un bon fou rire : ravigoté et pétillant d’énergie! Prêt à vivre avec joie les rencontres quotidiennes.