Les trois niveaux de conscience dans la main

Imaginez que la main soit une carte routière. Les collines et les vallées que sont les monts représentent le sol ou la terre de votre subconscient. Certaines de ces zones peuvent être fertiles et planes; d’autres sols peuvent être pauvres, et certains même accidentés. Le terrain sera parfois trop aride ou trop humide. Certains seront en plein changement, d’autres stagneront depuis longtemps.

Les lignes mineures et majeures de la main sont comparables à des routes, des sentiers sur lesquels l’énergie peut circuler. Chaque ligne traverse une section de la paume, et l’origine et la terminaison de chacune est bien précise. La nature du sol que traverse la ligne influera sur la qualité, l’efficacité et l’uniformité du parcours de cette ligne. Si les monts sont bien formés, la ligne a plus de chances d’être positives.

Pour pouvoir interpréter une ligne et ses effets sur vos relations, il est essentiel de bien comprendre les monts sous-jacents.

Le cas suivant illustre à quel point les monts influent sur les lignes.

Margot : Triompher des obstacles

En moins d’un an, Margot, récemment divorcée et vivant seule avec sa fille, a dû relever plusieurs défis de taille. Sa mère, de qui elle était très proche, est décédée d’un cancer après de longs mois de souffrance; peu après, sa fille a décidé de quitter la maison. Ces deux événements l’ont forcée à redéfinir son identité. Puis, elle a appris que sa meilleure amie était en phase terminale d’une maladie et qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre. De plus, au travail, elle se sentait forcée d’accepter une promotion dont elle ne voulait pas. Le choc émotionnel se voit sur le mont de Mars positif sur l’empreinte A. Le changement radical de ce mont sur l’empreinte B et le prolongement de la ligne de tête confirment le fait qu’elle est ressortie grandie de ces expériences.

Un Mars positif hypotrophié, ou à plat, montre que la personne se sent dépassée par les événements. Pourtant, pendant les épreuves, nous pouvons choisir de baisser les bras ou de puiser dans nos ressources intérieures. Nous pouvons utiliser cette force pour venir à bout d’obstacles qui pourraient sembler insurmontables. C’est là le rôle du mont de Mars positif. Dans le cas de Margot, le mont sous-jacent de Mars positif s’est renforcé grâce à sa détermination et à sa volonté de relever ces défis. La force du pont dépend de la solidité de ses piliers. Le renforcement de Mars positif a permis à  la ligne de tête de Margot de devenir plus longue et plus profonde. Margot a compris qu’elle n’avait pas d’autre choix que de faire face aux événements jour après jour. Sa ligne de tête plus longue montre sa persévérance et son triomphe indiscutable sur les événements.

L’éveil de la conscience

L’évolution de l’homme se fait presque toujours à son insu. Personne ne s’est encore vu naître et personne ne se verra mourir. Nous avançons tous vers quelque chose qui ne peut être autre chose que la voie de la connaissance, résultat d‘un vécu.

La compréhension de notre propre individualité, de nos origines biologiques et cosmiques est indispensable pour comprendre le but de notre incarnation sur terre. Apprendre à se connaître est la première chose à faire pour celui/celle qui désire s’aider et les autres par la pratique métaphysique.

La très grande majorité des gens d’aujourd’hui vivent dans l’attente de jours meilleurs, ils ignorent qu’ils sont les maîtres d’œuvre de leur propre destin. Ils sont ignorants du fait qu’ils ont la possibilité de changer les choses, de rompre certaines relations devenues nuisibles pour leur santé physique et mentale, de changer de milieu, etc…

Gaspillage et perte de temps

Durant quelques jours, je me suis astreint à observer le comportement routinier de certaines personnes de mon entourage. J’ai constaté avec étonnement que la plupart d’entre elles dépensaient énormément d’énergie à raconter dans les moindres détails les différentes nouvelles entendues à la télé ou lues dans les journaux. Température exécrable, désastres écologiques, injustices et pauvreté, perte d’emploi… bref, tout sur les malheurs et maladies des autres.

Bien sûr, il est vrai que le profane peut difficilement discerner combien il est influencé dans tous ses penchants, ses humeurs, ses décisions et ses états d’âme, par les données obscures de son âme, ces puissances dangereuses ou salutaires qui forment son destin ou karma. La conscience individuelle me fait penser à un acteur qui aurait oublié qu’il joue un rôle. Quand la représentation est terminée, celui-ci doit pouvoir se rappeler sa réalité subjective.

Nous vivons sans vraiment connaître ce qui va nous arriver demain. Nous évoluons tous à l’intérieur d’une conscience collective à laquelle nous sommes rattachés par les différents médias et influences qui nous entourent. Le bruit, la douleur, le froid et le chaud, l’espoir et le désespoir, l’amour et la haine, la foi et l’incertitude, sont des causes qui nous affectent tous dans le quotidien. Et nos réactions à toutes ces causes produisent évidemment des effets, qui créeront à leur tour d’autres causes… etc. C’est la loi cosmique de Cause à Effet.

Apprendre à bien vivre, c’est notamment apprendre à réagir positivement aux événements qui nous arrivent durant une journée. Celui qui apprend à se connaître vraiment, apprend à connaître le fonctionnement de son propre esprit et ainsi à connaître les autres. Sachant cela, il pourra, par l’application de certaines techniques métaphysiques, progresser beaucoup plus rapidement vers sa réussite personnelle. Comme disait Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

Nous sommes, pour la majorité d’entre nous, inconscients de l’évolution de notre propre personne; lorsque nous faisons référence à nous-mêmes, nous avons surtout en tête l’image de notre corps physique, de notre apparence, de nos avoirs et de notre pouvoir, mais très rarement nous pensons à nos défauts, à nos faiblesses, même s’ils font partie intégrante de notre être.

Nous croyons souvent à tort que les autres pensent comme nous, qu’ils ont nos connaissances et qu’ils devraient agir comme nous, cela même s’ils sont de culture, de race, de religion ou de croyances différentes. Aussi, le moyen d’abolir notre ignorance est la pratique du discernement; faire travailler son esprit afin de voir ce qui se cache derrière les mots, différencier le réel de l’illusion qui nous est présentée à travers les différentes annonces publicitaires.

Selon William James, le père de la psychologie américaine, la raison pour laquelle il y a de par le monde tant de discorde et de misère, c’est que les hommes ne comprennent pas l’interaction de leur propre esprit conscient et de leur esprit inconscient. Lorsque les deux principes travaillent d’accord, dans la concorde, la paix et la synchronisation, nous obtenons la Santé, le Bonheur, la Paix et la Joie de vivre. Il n’y a pas de discorde ni maladie quand notre esprit Conscient et le Subconscient agissent ensemble et harmonieusement. L’Ère du Verseau dans lequel nous entrons, va nous enseigner beaucoup de choses sur ce que nous sommes en tant qu’être humain. Nous découvrirons certainement que nous sommes en pleine évolution, que nous possédons l’outil ultime, l’arme permettant de construire un nouveau monde, plus évolué, plus instruit, plus conscient de ce qu’il est, de ce qu’il peut accomplir. Toutefois, nous découvrirons aussi que nous possédons l’outil pour détruire en quelques jours ce que la Nature a mis des années-lumières à créer. Voilà la raison pour laquelle notre esprit conscient doit être bien ajusté à notre subconscient.

L’année 2020 : faire sa part pour créer un monde plus humain

L’année 2020 n’est pas simplement une page qu’on tourne, c’est aussi un autre chapitre, un nouveau livre que nous tenons entre nos mains. Ce chiffre 2020 ouvre quelque chose de magique dans l’imaginaire collectif. N’est-il pas rempli d’espoirs et de nouvelles possibilités? Qu’allons-nous y écrire? Qu’allons-nous créer ensemble? Puisque nous rêvons tous d’un monde plus humain, un monde à la hauteur de notre humanité, comment peut il devenir réalité? Comment y contribuer?

Notre pouvoir est grand et plus accessible que nous le croyons. Nous baignons dans un champ d’énergie qui nous relie tous les uns aux autres et aux événements de notre monde. Ainsi, la participation de chacun importe. Non pas que nous soyons coupables. Nous sommes plutôt reponsables de ce qui arrive dans le monde. Ma vie intérieure a une incidence sur le monde. Étonnant, n’est ce pas? Ce monde qui nous entoure peut ressembler à un miroir vivant, à un genre de tissu quantique qui reflète les sentiments qui nous habitent. Ainsi, les émotions qui vivent en chacun de nous importent au plus haut point. Les émotions négatives qui rejettent la vie (colère, haine, rage, jalousie) contribuent à créer le monde tout autant que celles qui favorisent la vie (gratitude, compassion, empathie, amour). Lorsque nous accordons notre attention à cultiver des sentiments de haute vibration dans nos cœurs, nous entrons dans notre plein pouvoir créateur d’un monde meilleur. L’Univers ne fait que refléter la qualité des sentiments humains. 

Évidemment, nous n’avons pas le pouvoir de déterminer ce qui nous arrive à chaque instant, mais nous avons celui d’influencer nos sentiments au moyen de notre imagination. Nos sentiments sont en fait la clé pour comprendre comment fonctionne notre pouvoir de créer la réalité. Les anciens tentent depuis 5 000 ans de nous livrer ce secret par le biais de traditions orales et de textes sacrés, toutes religions confondues. De nombreux chercheurs spirituels et chercheurs en physique quantique ont répertorié et décodé les clés de ce secret qui se résume ainsi : le sentiment est la prière. 

Nous sommes d’accord que notre subconscient crée notre réalité plus que notre conscient. Or, la prière se fait presque entièrement par le subconscient. À l’opposé de la croyance populaire, prier n’est pas souhaiter que quelque chose change ni demander l’assistance d’une puissance extérieure. Prier, c’est déjà ressentir en dedans de nous que les choses ont changé. Prier demande donc la participation de notre imagination, de nos émotions et de notre foi en l’humanité qui sommeille en chacun de nous. C’est par le cœur que nous parlons à l’Univers pour réaliser nos désirs d’un monde plus humain, la prière étant inefficace pour les désirs de l’égo, pour ses réussites personnelles qui ne concernent pas le bien de tous. Comment réapprendre à prier alors? En nous retrouvant à l’intérieur de nous-mêmes, dans le silence et la paix du cœur. En commençant à apprécier ce que nous avons, nous invitons la haute vibration de la gratitude. C’est dans cette sensation intérieure de paix que nous commençons à communiquer avec l’intelligente force de vie qui vibre en chacun de nous. La prière est une expérience que nous vivons dans tout notre corps alors que nous invoquons un état d’être en imaginant une réalité différente de celle qui existe. Il importe de ne pas en douter. En parvenant à ressentir une nouvelle possibilité, je permets sa création. Et il y a autant de façon de prier que de personnes vivantes sur la Terre. C’est dans notre cœur que dort le paradis terrestre. Imagine « tous les gens partageant le monde entier » chante John Lennon.

Imaginons ensemble 2020… un nouveau monde qui commence à se remplir de paix, de joie et d’amour.

La magie… l’âme agit

Quel jeu de mot intéressant : la magie… l’âme agit! L’âme agit sous l’action de notre instinct de survie, mais pas seulement pour cette raison. Notre âme agit en fonction de ce qui est inscrit dans notre inconscient. Notre inconscient est comme une bibliothèque dans laquelle est répertorié tout ce que nous avons vécu durant notre vie. Et tout ce que notre âme considère comme étant une réalité tend à devenir notre réalité. Cela se produit dans les moments difficiles comme dans ceux de bonheur.

L’âme agit. Cela peut ressembler à de la magie parce que cela prend dans notre vie une forme qui échappe habituellement à notre compréhension rationnelle. Ainsi, l’âme agit comme par magie, la magie de l’âme qui agit.

La magie prend sa source dans notre âme, dans nos croyances les plus profondes et les plus inconscientes. Il est donc important de choisir soigneusement ce que nous acceptons de laisser entrer dans notre cerveau et dans notre inconscient, car cela affectera la façon d’agir de notre âme et le déroulement de notre vie.

L’inconscient est la bibliothèque dans laquelle est consigné l’ensemble de notre vie. Le subconscient, lui, en est le bibliothécaire. C’est le subconscient qui inscrit l’information dans la bibliothèque. C’est également lui qui va lire ce qui y est écrit. Il est donc important de savoir si notre subconscient n’inscrit pas les faits ou s’il ne le fait pas correctement. Il s’agit des faits comportant une charge émotive que notre bibliothécaire inscrit dans notre inconscient. Par conséquent, ce qui y est inscrit, c’est « comment nous avons vécu ces événements ». Ces inscriptions ne sont pas neutres.

Ce qui est inscrit dans l’inconscient influence la façon dont nous vivons les événements de notre vie, notre vécu. Cela vient colorer notre perception de ces événements. Lorsque nous vivons une expérience en pleine conscience, notre subconscient fait constamment des aller-retour dans notre inconscient et il nous renseigne sur la nature de l’expérience en cours. L’âme agit en fonction de ce qui est profondément inscrit en nous, ce qui tend à devenir notre réalité.

Alors, comment pouvons-nous activer la magie? Nous n’avons pas à l’activer, car elle est tout simplement active et elle agit constamment avec puissance et constance. C’est pour cette raison qu’il est très important de travailler sur nos pensées, sur notre ressenti (nos émotions) ainsi que sur nos actions. Ces trois composantes sont interreliées et, surtout, elles déterminent ce qui se passe dans notre vie et comment nous « ressentons » notre vie.

En prenant conscience de son influence, nous pouvons moduler (ou modifier) ce qui s’inscrit dans notre inconscient. Nous pouvons choisir de mieux vivre chaque instant de notre vie et, ainsi, réécrire notre avenir. C’est comme si nous écrivions le scénario d’un film, celui de notre vie. C’est ce qui a donné naissance à la maxime : « Le premier jour de ma nouvelle vie ».

Un tel changement de mode de vie survient-il instantanément? Bien sûr que non. Cela prends du temps. Combien de temps? Cela dépend de ce que vous voulez réécrire. Plus ce que vous voulez remplacer comporte une charge émotive importante, plus vous aurez besoin de temps pour permettre à votre subconscient d’effectuer la réécriture. Il est néanmoins important de le faire, car même le plus petit changement influe sur notre perception et sur notre qualité de vie.

Il est donc important de porter une attention particulière à nos pensées, à nos émotions et à nos actions. Eh oui, il faut travailler sur trois plans à la fois. Plus nous aurons une perception positive et agréable de notre vie, plus la magie de notre « âme qui agit » sera bénéfique pour nous. C’est ainsi que nous pourrons nous construire une vie agréable et satisfaisante.

La première chose à faire est de recenser nos pensées tout au long de la journée et de déterminer si ces pensées sont positives ou négatives. Si la pensée est négative, il faut la remplacez par une pensée positive. C’est alors que l’âme agit.

L’Alchimie de l’Âme : transformer les blessures du passé en trésors du présent

Je vous ai parlé d’Archéologie de l’Esprit; j’aimerais maintenant vous parler d’Alchimie de l’Âme, car ce sont deux disciplines connexes qui permettent d’aller « fouiller » dans nos structures psychiques pour y déceler des énergies (croyances et programmations) qui affectent notre liberté d’Être. Là où les excavations archéologiques visaient la prise de conscience de l’héritage que nous avons reçus de notre environnement familial et social (les valeurs que nous avons reçues, les rôles que l’on nous a enseignés), l’Alchimie de l’Âme prend la relève pour aller encore plus loin dans nos profondeurs.

Quand je dis profondeur, ce n’est pas celle du subconscient dont je parle, mais celle encore plus profonde, si profonde qu’elle inclut et transcende le « sub » du conscient! Nous entrons dans le grand univers, vaste et multidimensionnel, de l’Âme. Et quand je dis grand, je veux dire vraiment grand, comme supraconscient grand, car l’Âme en nous chemine depuis des lustres, à travers des milliers de vies antérieures. Elle a accumulé une multitude de connaissances, de talents et de pouvoirs, tous emmagasinés dans nos corps subtils, côte à côte avec des blessures, des croyances erronées et des peurs profondes.

Afin d’accéder aux multiples trésors enfouis dans nos corps énergétiques, l’Alchimie de l’Âme propose la transformation de fréquences de peur (très basses) en fréquences d’amour et de conscience (très hautes) : le plomb devient de l’or, les blessures deviennent des grandes forces, les peurs se transforment en sagesse, les émotions difficiles se métamorphosent en Amour Universel, et une vision plus juste de nous-mêmes et de la Vie dont nous faisons partie se révèle. C’est là le but ultime de cette pratique alchimique : reconnaître, guérir et pleinement éveiller l’Être Divin en nous, et sa nature illimitée, afin de transformer notre expérience terrestre en une expérience de pure divinité!

L’Alchimie de l’Âme offre une façon structurée et bien particulière d’entrer en contact avec l’âme qui sommeille en nous : une plate-forme symbolique qui se présente sous la forme d’un paysage naturel, avec un arbre et une rivière qui coule à ses côtés. L’arbre représente la partie de l’Âme qui est la plus accessible et la plus proche du corps physique (le moi supérieur), et la rivière est la source de l’énergie vitale (chi, prana, etc.). J’aimerais vous initier à cette pratique en vous offrant un petit exercice alchimique que vous pouvez faire cet été, tout en profitant du soleil et du beau temps!

Pour accéder au paysage symbolique / énergétique de l’âme :

• faites monter l’énergie à partir du chakra racine jusqu’au chakra de votre 3e œil,
• une fois bien installé dans le 3e œil, imaginez un arbre et une rivière qui coule à ses côtés,
• lorsque l’impression visuelle de ces deux composantes se stabilise, vous allez vous projeter entre elles en utilisant une spirale turquoise reliant votre 3e œil à l’espace entre l’arbre et la rivière,
• vérifiez le courant de l’eau en vous mettant face à la rivière; il devrait aller de la droite vers la gauche (sinon sautez par-dessus la rivière et allez trouver l’arbre plus gros de l’autre côté),
• installez-vous au pied de l’arbre, collez votre dos contre son tronc, ressentez son énergie; vous pouvez fusionner avec l’arbre et vous ancrer dans la terre avec ses racines, et dans l’univers avec ses branches,
• avant de quitter ce lieu, baignez-vous dans la rivière afin de faire le plein énergétique de votre aura,
• revenez souvent visiter ce lieu intérieur; sa luminosité augmentera, et votre arbre prendra de l’ampleur.

Le simple fait d’accomplir ces deux actions peut déjà vous apporter beaucoup de paix intérieure. Qui sait quels trésors, enfouis dans vos profondeurs, vous pourriez trouver en allant vous saucer les pieds dans le paysage de votre Âme et en lui laissant savoir que vous êtes prêts à vous éveiller?

L’archéologie de l’esprit : de l’excavation… à la mise en relation!

Je vous ai proposé, pour votre cocooning d’hiver, de devenir un archéologue de l’esprit et d’entamer un processus d’excavation de vos structures identitaires, profondément ancrées dans votre subconscient. Cet exercice avait pour but de diriger la lumière de votre conscience sur les croyances profondes sur lesquelles s’appuient les murs de votre demeure existentielle, les valeurs fondamentales servant d’assise à l’expression de votre être. Le moment est maintenant venu de passer à l’étape suivante, soit celle de décider, en pleine conscience, quelles sont les valeurs (héritées de votre entourage familial et social) que vous voulez préserver ou laisser aller, redéfinir ou actualiser.

Les valeurs sont de puissants outils qui peuvent être au service autant de votre emprisonnement que de votre libération. Il est donc indispensable, dans votre inventaire des valeurs, d’être lucide en ce qui concerne ce que ces valeurs représentent lorsqu’elles sont poussées jusqu’à leur expression ultime. Prenons un scénario hypothétique : si je consi­dère la gentillesse comme une valeur très importante, cela implique que, dans mes interactions avec les autres, je dois être conciliante, même lorsque je suis entourée de gens qui abusent de ma gentillesse. Cela vous semble-t-il une valeur positive qui me permet d’agir librement et de me respecter moi-même? Ou est-ce plutôt une valeur qui m’emprisonne dans un rôle de sacrifice dans lequel mon souci de l’autre passe avant ma propre paix d’esprit et mon propre bien-être?

Se poser ce genre de questions est au cœur du processus de tri, et les réponses vous amèneront inévita­blement à constater l’importance indéniable de définir vous-même vos valeurs, ainsi que leurs contours et leurs limites. Il se peut que vous alliez jusqu’à carrément créer de nouvelles valeurs qui seront plus conformes à votre vision de vous-même, des valeurs correspondant davantage à votre être intérieur et vous fournissant des contours pleins d’amour pour favoriser l’expression authentique de votre soi! Ce travail intérieur, qu’il s’agisse d’une restructuration de vos valeurs existantes ou de l’instauration de valeurs nouvelles (probablement un mélange des deux) permet de faire ensuite LE plus grand ménage du printemps qui soit : la révision complète des rôles que vous jouez et des exigences qui s’y rattachent.

Les valeurs représentent QUI VOUS ÊTES À L’INTÉRIEUR de vous-même, tandis que les rôles ainsi que les exigences à respecter pour jouer ces rôles représentent COMMENT VOUS INTERAGISSEZ AVEC L’EXTÉRIEUR. Les valeurs renseignent sur la façon dont ces rôles sont définis, et la majorité des rôles que nous jouons et des responsabilités que nous accep­tons d’assumer quand nous jouons ces rôles nous ont été impo­sés. Tout comme les valeurs dont nous avons hérité de nos ancêtres et de nos sociétés, la plupart de nos rôles et des exigences qui en découlent nous ont été inculqués. Il va donc de pair avec le recensement des valeurs de prendre le temps de réfléchir aux implications des divers rôles que nous jouons et de nous poser des questions telles que :

• Ce rôle m’appartient-il vraiment ou m’a-t-il été inculqué?
• Apporte-t-il un soutien bénéfique à ma vie et à mes objectifs?
• Ce rôle est-il en harmonie ou en conflit avec mes autres rôles?
• Comment puis-je définir moi-même ce rôle et les exigences qui s’y ratta­chent afin que celui-ci cadre avec mes valeurs?

Vos réponses à ces quelques questions vous convaincront du fait qu’un grand ménage du printemps s’impose afin « d’alléger » votre identité.

Se définir soi-même pour être l’artisan de sa vie et établir des limites personnelles pour être bien ancré en soi-même dans ses inter­actions sociales, n’est-ce pas là l’essence même de la santé globale?

L’engagement

L’engagement, un mot qui a du chien, un mot qui mord! Si pour la plupart d’entre nous ce mot fait peur, c’est qu’il nous force à une rencontre avec soi.

Je peux m’engager envers l’autre et je peux m’engager envers moi-même. Quand je m’engage, je prends action, je fais des choix, je fais une différence dans la vie de l’autre et dans ma propre vie.

S’engager, c’est se lier par une promesse, c’est donner sa parole, c’est faire alliance. Oui, l’engagement est un mot qui mord et c’est parce qu’il mord qu’on lui tourne le dos et qu’on s’enfuit. On a peur d’y laisser sa peau, on a peur d’être saigné à blanc.

Le 17 août 2011, j’ai rédigé ma première lettre d’engagement avec moi-même. J’ai recensé 30 actions, grandes et petites, auxquelles pour certaines, j’ai fixé une date butoir.

Puis est venu LE MOMENT, ce moment où j’allais enfin signer ma lettre. Je me suis d’abord positionnée debout devant le miroir, j’ai lu ma lettre à voix haute en me regardant de temps à autre, car c’est à moi que je m’adressais, c’est avec moi que je prenais alliance. Quand est venu le moment de signer, j’ai inspiré profondément, j’ai saisi fièrement ma plume et j’ai signé allègrement en y joignant la date du jour, car c’était un grand jour. J’étais fière de moi. Par cette alliance, je me suis choisie, j’ai posé un geste qui m’a donné de la valeur et de l’importance. Là, c’est moi qui avais du chien, je mordais dans la vie, dans ma vie ! Ma vie, tu es la vie et je te crée à chaque instant par mes paroles et par mes actions.

S’écrire des lettres d’engagement envers soi-même est un acte symbolique. Je relis mes lettres régulièrement pour demeurer connectée à mon énergie, pour entretenir la flamme, pour célébrer mes accomplissements le moment venu et contempler le chemin parcouru pour me rendre au fil d’arrivée. Pour les accomplissements non encore réalisés à la date butoir fixée, je rédige une nouvelle lettre d’engagement pour ceux-là avec une nouvelle date butoir, je lis ma lettre à voix haute, je signe et j’inscris la date du jour.

Par ailleurs, à plus petite échelle, à chaque jour quand je le désire, je déclare haut et fort un ou plusieurs engagements pour le jour même, en prenant à témoin une personne dans mon entourage, car notre puissance grandit dans l’écoute de l’autre. Faites-le, déclarez votre ou vos engagements du jour même devant quelqu’un et honorez votre parole! Cela pourrait être: Je prends l’engagement de marcher aujourd’hui deux kilomètres OU Je prends l’engagement de dire aujourd’hui deux qualités à mon amoureux (se), OU les deux.

Osez! Que chaque occasion soit une grande occasion de faire travailler les muscles de la transformation. Vous verrez, vous y prendrez goût. Votre subconscient sera alors imprégné du pouvoir de l’intention de votre engagement et tout votre être, via vos pensées, vos paroles et vos gestes, y contribuera.

Le soir venu, je me félicite d’avoir tenu mon engagement ou mes engagements pris en début de journée. Je me félicite pour mon intégrité, car mon intégrité, c’est ma parole.

Moi, en terminant de rédiger cet article, j’ai déclaré haut et fort devant témoin: Aujourd’hui et chaque jour de ma vie, je prends l’engagement d’être authentique et transparente.

Et vous, quel engagement prendrez-vous aujourd’hui?