Le thérapeute, le client et le corps éthérique

La médecine douce ou alternative, dans toutes ses formes et techniques, répond à la demande incessante de l’âme à une collaboration plus étroite de la personnalité afin de travailler à son autoguérison.

Ainsi, le thérapeute fait partie d’un groupe particulier de personnes reliées par l’interaction de la pensée, qui se sentent responsables ou qui sont naturellement attirées par une forme de médecine rejoignant l’intégralité de l’individu et fonctionnant sur tous ses niveaux de conscience, du physique au spirituel.

Les qualités du thérapeute, guérisseur de corps et d’âmes, sont l’empathie, la compassion, son pouvoir de communication et sa capacité de travailler en connexion avec les différents fluides énergétiques, mais surtout, le divin désir de s’unir à tous ses frères et sœurs d’âme, par l’énergie de l’amour inconditionnel. Le thérapeute développe ses capacités de contact avec sa propre âme, afin de pouvoir s’unir à l’âme de la personne en besoin d’aide, et d’agir en tant qu’âme.

Lorsque le client se présente à vous, à priori, il cherche la guérison d’une maladie ou d’un malaise, ou tout au plus, à améliorer sa santé. Mais l’âme qui vient à vous est en quête d’une guérison tant physique, qu’émotionnelle et spirituelle. Par conséquent, le client a besoin avant tout de compassion et d’amour.

Ainsi, le thérapeute a la capacité et le pouvoir de modifier quelque particule d’énergie que ce soit et peut intervenir de façon à soulager la personne à tous les niveaux d’être. Cependant, il ne lui appartient pas de changer le cours d’évolution d’une âme et ne doit pas forcer la guérison d’une personne qui n’est pas prête à la recevoir.

Le corps éthérique n’est qu’énergie
Il est composé de myriades de fils de force ou minces courants d’énergie, maintenus en relation avec les corps affectif et mental et avec l’âme par leur effet de coordination. Les courants d’énergie ont un effet sur le corps physique et le mettent en activité d’une façon ou de l’autre, selon la nature et le pouvoir du type d’énergie qui domine le corps éthérique à tel moment particulier. C’est donc par le corps éthérique que circule l’énergie émanant de quelque mental. En maintenant notre mental dans la lumière, nous sommes capables d’agir en interaction avec les énergies dirigées par la pensée. Il est maintenant aisé de comprendre comment les personnes, qui fonctionnent sur un même niveau de vibration et par les mêmes centres (chakras) énergétiques peuvent être reliées par la pensée, qui elle, est maintenue dans l’énergie éthérique par un fluide télépathique interreliant.

Ainsi, comme nous l’avons tous appris, il n’y a qu’un seul corps et qu’un seul esprit. Nous sommes tous une extension, ou expression du Divin. Nous sommes tous connectés ensemble, par des liens perçus par la vision spirituelle. Ce qui affecte un, affecte l’ensemble du monde et les individus y faisant partie. Ce que nous faisons à nous-mêmes, nous le faisons aux autres. Ce que nous faisons aux autres, nous le faisons à nous-mêmes.

Il n’y a pas une partie du corps physique ou un organe qui n’ait pas sa correspondance dans le corps éthérique.

Le thérapeute conscient dans le corps éthérique
Nous devons garder à l’esprit que le corps éthérique est un fin réseau de nadis qui communique intimement avec le système nerveux du corps physique et est le médium de transfert pour de nombreux types d’énergie.

Ce réseau énergétique, sous-jacent aux nerfs et véritable organe de réponse, transmet par le cerveau les informations au mental ou, à travers le cerveau et le mental, informe l’âme. Le système de nadis est utilisé consciemment par le thérapeute qui visualise le travail effectué sur la personne, par exemple en réflexologie intégrale par l’intermédiaire des points réflexes et des zones de contact.

Ce bref exposé n’est que la pointe de l’iceberg concernant le corps éthérique et l’intervention du thérapeute dans son travail de guérison soit des corps physique, émotionnel, mental et spirituel de la personne en besoin d’aide.

Nul besoin de s’alarmer devant l’apparente complexité du fonctionnement énergétique du corps, nous avons toujours travaillé avec ces principes, voir la mère qui frotte le bobo de son enfant, automatiquement le principe de guérison est enclenché.

Donnez-vous le temps et vous deviendrez de plus en plus sensible et conscient de l’interaction dans l’énergie entre vous et le client.

La gestion du stress, un passeport pour votre santé

Saviez-vous que la fatigue peut affaiblir le fonctionnement de votre cerveau et nuire à votre santé? Un cerveau fatigué peut laisser passer des émotions « dites » négatives qui provoquent de vraies tempêtes chimiques dans votre corps. À long terme, cela peut conduire à un épuisement professionnel (burnout) ou même provoquer des maladies physiques.

Le stress provoque des dérèglements physiques
Selon le corps médical, il y a 7 maladies sur 10 qui sont reliées au stress. En situation de stress, vos glandes surrénales sécrètent de fortes doses d’adrénaline. Si cette énergie ne trouve pas d’échappatoire, elle se loge dans vos organes et dans vos muscles nuisant à leurs bons fonctionnements, les systèmes nerveux, cardio-vasculaire et digestif sont perturbés et l’irrigation de vos reins devient beaucoup plus difficile.

Identifier les situations à risques élevés
Si votre situation produit de l’angoisse, de l’anxiété, de l’hostilité, de la peur ou du ressentiment, les effets seront tout aussi dévastateurs sur votre santé que le tabac, l’alcool ou la drogue. Méfiez-vous particulièrement des situations émotives qui ont tendance à se prolonger dans le temps.

Apprenez à reconnaître et à accueillir vos émotions
Certaines émotions provoquent un manque d’air, des vertiges, une fatigue rapide, des pincements, des symptômes qui ressemblent étrangement à de l’angine de poitrine. L’insomnie ou un besoin exagéré de dormir est un indice que vous tardez peut-être à reconnaître et à accueillir vos émotions.

Exprimer ce que vous ressentez sans chercher à performer
Si vous croyez que le fait d’exprimer ce que vous ressentez a une connotation négative, sachez que lorsqu’une situation difficile se présente, d’ordre affectif ou professionnel, la pire attitude à adopter, c’est de tout refouler en dedans. Exprimer ce que vous ressentez sans chercher à performer. Vous pouvez vous pratiquer seul ou avec une autre personne. Même en écrivant, cela peut vous aider à amorcer un dénouement heureux.

Apprenez à vous détendre et à gérer votre niveau de stress
Quel que soit votre point de départ, il est toujours possible d’améliorer votre situation. Vous pouvez réapprendre à vous détendre pour vous régénérer sur les plans physique, mental et émotionnel. Vous pouvez réussir à réduire votre niveau de stress et apprendre à gérer vos émotions. Alors, il devient possible de retrouver, à nouveau, un sentiment de paix et de liberté.

Les couleurs des chakras dans l’assiette

C’est la fin d’un avant-midi semblable à tant d’autres. Pleine d’une bonne lecture sur la vie des grands maîtres, en automate, j’entre dans la cuisine pour me concocter un petit dîner. Ce n’est pas la faim qui m’appelle au réfrigérateur, c’est l’heure.

Une petite voix intérieure me dit : « Toute vérité inscrite dans tes beaux livres se doit d’être inscrite dans la nature, faute de quoi, ce n’est pas une vérité »… Tout en lavant ma laitue, je trouve que ce sont de bien belles pensées, mais comment lire la nature? Je cherche ce qui pour moi est une vérité… Ça y est, j’ai trouvé! « Le véritable changement est celui qui vient de l’intérieur ». Il est bien connu que lorsqu’un changement nous est imposé, à la première occasion le naturel revient au galop. Où pourrais-je bien trouver cette vérité dans la nature?

Machinalement, je prends ma tomate qui est encore un peu verte à l’extérieur, ma hâte de me nourrir de mon jardin m’a fait la cueillir un peu prématurément. En la tranchant, je constate qu’elle est d’une belle couleur orangée à l’intérieur. Extraordinaire! Elle mature de l’intérieur tout comme le véritable changement.

Je sens une immense joie en moi comme si je venais de découvrir quelque chose de grand. Dès lors, mes repas en solitaire deviennent plus intéressants. En observant ma nourriture, je laisse monter tout discours intérieur pendant les repas. Je me surprends à penser que les fruits et légumes captent de l’énergie, qu’ils l’emmagasinent et que lorsqu’on s’en nourrit, ils nous la transmettent. Je sens monter en moi une grande gratitude envers eux.

Pourquoi ont-ils telle ou telle couleur? Et si cela m’informait de l’énergie dominante emmagasinée en eux? Qu’est-ce que la couleur? C’est de la lumière diffusée par la matière. D’où capte-t-elle la lumière qu’elle irradie? En ce qui concerne les plantes, probablement de notre mère la terre et de notre père le ciel. Le ciel… Quelles couleurs y a-t-il dans le ciel? Le soleil jaune et le beau bleu. Est-ce parce qu’elle capte ce bleu et ce jaune que l’herbe est verte? On sait bien que bleu et jaune donnent vert sur la palette de l’artiste. Il semble en être de même sur celle du créateur.

Et si les couleurs qui sont de la lumière nourrissaient mes corps énergétiques qui eux aussi sont lumière! Alors la couleur des fruits et légumes nous indiquerait quels chakras ils restaurent et par ricochet, les organes s’y reliant.

La solitude des repas ne me pèse plus, elle est devenue indispensable à ma recherche intérieure… Le rouge de ma pomme serait bon pour restaurer la couleur de mon premier chakra et renforcerait ainsi mes reins, mes surrénales et ma colonne vertébrale.

L’oranger de ma tomate agirait sur mon deuxième chakra et serait bon pour mes organes génitaux et mes glandes sexuelles. Que ferait le jaune de ma poire? Il irradierait mon troisième chakra et par le fait même serait bon pour mon estomac, mon foie, ma vésicule biliaire, mon pancréas et mon système nerveux.

Quelle merveille! Il serait possible de se régénérer par la couleur… Le vert de ma laitue trouverait sa résonance à mon quatrième chakra et serait favorable pour mon cœur, ma glande thymus et mon système circulatoire. Je peux associer le bleu du raisin au cinquième chakraet à mon appareil respiratoire, ma glande thyroïde et le canal alimentaire.

Le violet de l’aubergine me donne enfin la couleur que je cherchais pour le sixième chakra, celui qui est relié à la partie inférieure de mon cerveau, le corps pituitaire et mon système nerveux.

Et que dire du chou-fleur qui m’apporte le blanc du septième chakra irradiant la partie supérieure de mon cerveau et ma pinéale.

Le créateur dans sa grande sagesse a étiqueté les aliments en marquant la pelure de ceux-ci d’une couleur correspondante à nos chakras. Quelle sagesse, la couleur est un langage universel.

Essayez! Mangez en silence, mastiquez bien vos aliments, gardez votre attention sur eux et laissez monter leur enseignement. Ne jugez pas vos pensées, vous mettriez fin à l’expérience.

Bon appétit!

Le mouvement et l’être

Que dire à un poisson nageant au fond de l’eau, s’il me dit qu’il a soif?

Il baigne dans l’eau, il la respire. Qu’est-ce qui permettrait au poisson de percevoir l’eau, de s’en désaltérer?

De même, que dire à un être humain nageant au fond d’une conscience en mouvement, s’il me dit qu’il a soif de Dieu, soif de l’être? Il baigne dans cette conscience mouvante et émouvante, elle l’anime de l’intérieur.

Qu’est-ce qui lui permettrait de percevoir cette conscience, de s’en imprégner?

La perception directe de l’être
Les humains possèdent d’innombrables idées sur Dieu et sur l’être. Ils ont des croyances, des religions, des textes spirituels anciens et nouveaux.

Qui, parmi vous qui me lisez en ce moment, a vécu, perçu, expérimenté en direct la réalité de l’être dans son corps? Qui peut reproduire cette expérience à volonté? Qui a éveillé sa matière sensible de façon à percevoir le mouvement et la présence de l’univers en soi? Qui a l’habitude d’utiliser son rapport cognitif à cette conscience en mouvement dans son propre corps pour se laisser instruire, se laisser transformer par cette intelligence aimante?

Sixième et septième sens
Nous ne possédons pas seulement cinq sens, la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe et le toucher. Nous en possédons deux de plus.

Le sixième sens est appelé proprioception. Le système nerveux proprioceptif nous informe constamment de notre posture et de nos mouvements, toutefois la majorité des informations sensorielles captées par les propriocepteurs restent inconscientes.

Le simple fait d’éveiller nos perceptions proprioceptives déjà nous met en contact avec nous-mêmes de façon exceptionnelle. La méthode Feldenkrais, la technique Alexander, l’antigymnastique, le yoga et bien d’autres approches corporelles basées sur l’intériorité en mouvement font un travail remarquable en ce sens.

Le septième sens, nous l’appelons le sensible
Selon Danis Bois, « L’expérience du sensible m’enseigne qu’il y a une matière première, qu’elle est mouvement, un mouvement agissant partant d’un point pour s’étendre progressivement à tous les espaces puis à tout l’univers. Le Big Bang donne naissance à la fois à l’espace, au temps et au cadre même de l’existence de l’univers; l’univers naît de lui-même, partout à la fois, dans le mouvement de sa propre expansion.

Et ce mouvement est le fondement premier sur lequel repose la loi du sensible. Je l’appelle mouvement substantiel. Pourquoi substantiel? Tout d’abord parce qu’il apparaît réellement à la perception comme une substance en mouvement. Et également parce que, lorsqu’il se détermine dans la matière de l’homme, il donne naissance à l’être, un être à part entière, qui existe par lui-même et en lui-même. »

Les étapes de la conquête de l’être
La première étape, c’est ma volonté d’aller vers l’être. Par les exercices du mouvement sensoriel et par la fasciathérapie, je travaille mon enrichissement perceptif jusqu’à ce que le mouvement me tombe dessus quand je m’y attends le moins. La nuit parfois, il me réveille de sa caresse somptueuse, apaisante, qui me fait encore mieux dormir après. Quand je parle avec un ami, il me caresse soudain le cœur. Quand je m’assois pour écrire, il me masse la tête, guide ma pensée et ma main. Si je suis tendue, il se glisse dans le muscle, dans l’os et parfois me malaxe, parfois me soulage. Je reconnais en moi cette double volonté, ma volonté de bouger, et la sienne qui me meut et m’émeut, me nettoie la matière, me guérit et me fait sentir aimée.

Deuxième étape : sans nier l’existence de cette double volonté, je réalise que ce n’est pas quelqu’un d’autre que moi. Le plus grand qui est moi. Je fais la différence quand c’est moi qui pousse dans ma vie et quand je suis animée de cette autre volonté, si sage, qui change mes relations, mon travail, ma vie. Ça prend du courage et de la confiance pour m’accorder totalement à elle.

Et puis le sensible, c’est tellement savoureux, c’est tout bleu, comme un goût de l’amour incarné.

L’âme et la peur

Et si on faisait fondre la peur, tel un bloc de glace au soleil?

Il existe dans le corps astral de la planète, des égrégores qui se nomment peurs. Ainsi, l’égrégore de la peur de perdre, par exemple, est un amas d’énergie qui s’est développé, cristallisé, par l’ensemble des humains éprouvant la même peur, et ce, depuis que le monde est monde! Chaque fois que nous ressentons la peur de perdre et que nous lui donnons notre pouvoir, nous participons à alimenter, entretenir l’égrégore de cette peur, à l’échelle planétaire! Elle est une portée vibratoire vivante dans notre inconscient collectif.

Voilà pourquoi, il est important pour nous de démystifier, d’exorciser nos peurs. Car la peur nous entraîne dans un engrenage sans fin. Nous nourrissons nos peurs et nos peurs nous nourrissent et ceci devient un cercle vicieux qui se répète constamment et nous développons la peur d’avoir peur… de nos peurs!

Connaissez-vous vos peurs ou avez-vous trop peur de les reconnaître? Certains individus vont camoufler leur peur sous l’égide de l’orgueil. D’autres, laissant leur ego spirituel les évaluer, vont se croire dans leur lumière, au-dessus de la masse, donc au-dessus de leur peur. D’autres feindront de les ignorer par peur de toucher l’insécurité qui les habite. D’autres vont fuir. Certains vont devenir violents pour prendre le contrôle, le pouvoir. D’autres connaissent leur peur et désirent la garder par attachement. Enfin, il y a ceux et celles qui choisissent de s’en libérer pour prendre leur envol, avancer dans le chemin de leur destinée, poursuivre leur mission d’âme. Car tel est le cadeau de la libération de la peur…, la liberté d’être, dans la manifestation de notre âme, de notre essence.

Il y a trois types de peur. La première est celle de la survie, une réaction instinctive à une situation de danger, réaction de survie. La survie est relative. Des êtres humains peuvent vivre très confortablement et se sentir constamment en état de survie. Vous êtes sur la défensive, votre système nerveux central est continuellement en éveil et votre sommeil est affecté. Vous vivez dans l’attente d’être attaqué. Vous n’arrivez plus à vous détendre. Tel est l’état de survie! Vous ressentez la peur d’être attaqué ou la peur de mourir, la peur de la maladie ou la peur de ne pas survivre. La peur crée un enchaînement énergétique qui entraîne de plus en plus la survie. Vous resté figé dans la survie et dans la peur. Votre système nerveux central, votre cerveau ont pris ce conditionnement et le maintiennent. Telle est l’anatomie de la peur! Elle inhibe, paralyse, cristallise votre action, entraînant une paralysie interne de vos systèmes, de vos cellules. Si vous choisissez de passer à l’action pour vous guérir, la première réaction sera la peur. La peur est une réaction à l’action, contrôlée par votre ego!

Prenons conscience que nous sommes tout le temps bombardés de l’extérieur, pour nous aider à développer, maintenir et entretenir la peur de la survie, à l’intérieur de nous-mêmes! La radio, la télévision, les journaux, les films, les livres, les croyances, notre milieu de vie la véhiculent à un rythme effarant. Combien de fois dans une journée seulement, nous entendons parler de meurtres, de maladies, de pénuries, d’insécurité financière. Dans nos propres familles, comment la peur de la survie était-elle vécue? De quelles peurs avons-nous héritées qui ne nous appartiennent pas, au départ?

L’état de survie est créé par une insécurité. L’insécurité est créée par un manque d’autonomie interne. Un manque d’amour envers soi-même, ne reconnaissant pas notre âme, notre divin. Nous avons oublié totalement qui nous sommes! Des êtres de lumière! Des êtres d’amour! L’amour que nous avons à l’intérieur de nous-mêmes est beaucoup plus puissant que toutes nos peurs réunies. Nous avons la capacité de nous libérer, autrement, l’évolution perdrait tout son sens. Cessons d’être des automates.

Le deuxième type de peur, sont les peurs karmiques. Lorsque notre âme arrive sur la planète terre, elle revêt son manteau karmique. Ces peurs, vécues de vie en vie, se répètent aujourd’hui, pour les transformer. Nous recréons nos peurs, et, par le fait même, nous les vivons déjà. La peur d’être rejeté, la peur d’être abandonné, la peur de perdre, la peur de quitter le plan terrestre, sont les peurs principales. De ces peurs découlent la peur de souffrir, la peur d’aimer, la peur d’être blessé, etc. La liste est longue.

Nous retenons sans cesse l’élan de l’amour que nous désirons vivre dans ce besoin essentiel d’aimer dans notre quotidien. Nous perdons notre spontanéité. Nous nous contrôlons très bien, consciemment ou inconsciemment, peur du ridicule, peur d’être jugé, etc. Nous sommes malheureux! Nous sommes fatigués et déçus car la fluidité de la décristallisation qu’est l’amour inconditionnel s’en trouve bloqué. Et pourtant nous sommes millionnaires à l’intérieur de nous-mêmes. Nous possédons tous, sans exception, un joyau inestimable, l’étincelle divine!

Le troisième type de peur, sont les peurs intra-utérines. Lorsque l’âme s’incarne dans le fœtus, tout, devient une vibration captée par celui-ci. Les peurs de la mère, du père, des êtres humains l’entourant peuvent devenir les siennes, car le fœtus développe une intelligence, une conscience de tout son environnement immédiat! Encore là, il est possible de s’en libérer.

Finalement, les peurs que nous rêvons la nuit sont des messages de notre inconscient pour nous aviser qu’il est grand temps que nous prenions conscience de cette peur qui entrave le mouvement de vie de notre âme, dans le moment présent.

L’antidote de la peur est l’amour! Ayez l’humilité de la reconnaître, enveloppez-la d’amour et passez à l’action, car le mouvement crée la décristallisation et la peur crée la séparation. Ne combattez pas votre peur, accueillez-la! S’accueillir dans sa peur la désamorce, la combattre la nourrit. Aimer et accueillir permet une circulation d’énergie. L’amour crée la fluidité. Votre âme sait, connaît ce que vous vivez et elle peut vous aider. Vos guides vous accompagnent toujours, vous aident et vous supportent si vous le demandez! Priez, à votre manière! Si votre âme vous dirige vers les régressions avec guérison pour les peurs karmiques très profondes, allez-y! Non seulement à ce moment-là, nous transformons notre karma, mais nous diminuons la peur dans notre inconscient collectif et dans l’égrégore des peurs. Telle est notre grandeur! Telle est notre puissance d’impact dans notre lumière!

Maintenant que la peur n’est plus un mystère, qu’en ferez-vous? À vous de choisir.

Amadouez le stress

Le stress est une réaction physiologique qui permet au corps de s’adapter en situation menaçante. Pour Hans Selye, qui a consacré sa vie à la recherche sur le stress, cette réaction est unique, ou non spécifique, et vise l’adaptation à un problème, sans tenir compte de ce que peut être ce problème.

Les agents stressants (ou chocs), eux, sont très variés; ils vont des changements climatiques aux produits chimiques, en passant par les agressions physiques et les émotions. Notons que le pouvoir de l’agent stressant dépend parfois de l’interprétation que l’on en fait. Les défis considérés contrôlables ne sont pas nuisibles et s’avèrent même stimulants. Pa contre, une situation dans laquelle on se sent pris au piège peut causer un stress chronique qui mettra la santé en péril. Voici comment.

Lorsqu’un agent stressant affecte l’organisme, le cerveau l’analyse et produit une réponse qui sera transmise à l’hypothalamus. Cet organe, qui relie le cerveau au système glandulaire, met en branle le jeu hormonal, qui lui mettra le corps en alerte afin de répondre adéquatement à la sollicitation. Plusieurs changements physiologiques permettent alors à l’organisme de fuir ou de combattre le danger : accélération du rythme cardiaque, transpiration, dilatation des conduits bronchiques, réduction de la production d’urine, ralentissement des systèmes sexuel et digestif et augmentation du taux de sucre sanguin. Une fois l’organisme hors de danger, les taux hormonaux se rétablissent et tout rentre dans l’ordre. Vie et mort d’un stress aigu…

Par contre, si le choc se prolonge, se répète ou est trop intense, le stress chronique s’installe. Ce type de stress, entretenu par des chocs que l’individu ne peut ni fuir ni combattre, entraîne un déséquilibre glandulaire et des réactions adaptatives inadéquates. S’ensuivront la destruction de la résistance, puis la maladie.

Les premiers signes du stress
Lorsqu’insidieusement le stress commence à faire ses ravages, le corps envoie ses premiers signaux de détresse. Prenons le temps de l’écouter…

  • Diminution de la résistance à l’infection : vulnérabilité aux rhumes, grippes et autres infections;
  • Forte sécrétion d’hormones thyroïdiennes et stimulation du système nerveux sympathique : nervosité, tristesse, fatigue, dépression, insomnie et anxiété qui à leur tour peuvent causer de l’hypertension occasionnelle;
  • Réduction de la sécrétion d’endorphines : plus grande sensibilité à la douleur;
  • Réduction des hormones sexuelles : baisse de libido;
  • Désordres endocriniens : hypo et hyperglycémie;
  • Diminution de la mémoire, de la concentration et perte de motivation;
  • Contraction des organes digestifs : nausées, crampes d’estomac et diarrhée;
  • Mauvaise assimilation des nutriments : chute des cheveux.

La maladie s’installe…
Si les premiers signaux d’alarme n’ont pas été perçus comme tels, les problèmes chroniques s’installent faisant état du pouvoir destructeur du stress.

  • Réduction des réponses immunitaires : maladies auto-immunes, allergies et développement de cellules anormales (cancer);
  • Besoin chronique d’insuline : diabète;
  • Irritation chronique du système digestif : ulcères;
  • Taux de cholestérol systématiquement élevé : durcissement des artères et crises cardiaques;
  • Hypertension chronique et épaississement du sang : troubles cardio-vasculaires;
  • Forte sécrétion d’hormones pro-inflammatoires aux dépends des hormones anti-inflammatoires : arthrite rhumatoïde, asthme, colite ulcéreuse…

Quelques moyens simples et naturels pour affronter le stress

  • Consommer des aliments complets, non raffinés, exempts d’excitants et d’additifs. Les farines et céréales de grains entiers regorgent de vitamines B, essentielles à l’équilibre nerveux. Les huiles de première pression à froid améliorent la qualité des cellules nerveuses.
  • Prendre ses repas à heures régulières afin d’éviter les chutes de sucre sanguin. Un taux de sucre stable est indispensable à l’équilibre nerveux, le glucose étant, avec l’oxygène, le principal aliment des cellules nerveuses.
  • En période de stress, la prise de suppléments peut s’avérer essentielle. Un complexe de vitamines B ainsi que le magnésium permettent au système nerveux de mieux faire face au stress.
  • Les plantes adaptogènes, telles que l’astragale, les ginsengs, le suma, l’ashwaganda et le Rhodiola permettent une meilleure adaptation de l’organisme au stress. Elles aiguisent nos ressources physiques sans provoquer d’excitation, de nervosité excessive ou d’anxiété.
  • Avoir des heures de sommeil suffisantes (sept à huit) et régulières contribue à une meilleure résistance aux chocs. Le système glandulaire est conditionné par le rythme lumière/obscurité.
  • S’adonner régulièrement à une activité physique favorise l’élimination des hormones de stress et augmente l’oxygénation au cerveau.
  • Pratiquer la relaxation et la méditation contribue à l’appréciation du moment présent, ce qui réduit les sources de stress générées par notre tortionnaire intérieur, communément appelé mental…

Merveilles et secrets de notre cerveau…

Notre cerveau, l’outil le plus perfectionné qui soit, demeure pourtant sous-utilisé même s’il est à la portée de chacun. Tous s’accordent à dire que notre cerveau est une merveilleuse ressource qui nous permet d’être ce que nous sommes et aussi ce que nous voulons « devenir ». En effet, notre cerveau nous met en action, en réaction et en relation avec notre environnement… bref, notre vie passe par lui!

Les recherches scientifiques de M. Paul MacLean démontrent que notre cerveau se compose de différentes parties appelées : le reptilien (les associations), le limbique (les émotions) et le néo-cortex, les hémisphères cérébraux ainsi que cent milliards de neurones. Le tout est relié au système nerveux, qui lui, parcourt tout notre être.

C’est cette complexité extraordinaire qui explique notre aptitude étonnante à imaginer, penser, déduire, analyser et à créer. Chacun des neurones de notre cerveau peut être considéré comme un minuscule système de traitement de l’information où se logent nos expériences d’apprentissage liées à des émotions, des associations et des décisions faites lors de notre tendre enfance. L’ensemble des mémoires antérieures est activé selon la situation présente, et cette interaction émerge alors au niveau conscient… Plus nous pénétrons les secrets de notre cerveau, plus nous découvrons l’apprentissage de nos acquis et de nos automatismes, c’est-à-dire le processus inconscient sous-jacent qui nous pousse à agir de telle ou telle façon.

Selon M. Milton Erickson, « nous savons plus que nous savons que nous savons ». Autrement dit, notre cerveau nous est vraiment inconnu. En fait, la partie consciente ne représente qu’un faible pourcentage de l’esprit humain. Quatre-vingt-quinze pour cent de ressources et de capacités demeurent inexploitées et dissimulées dans notre inconscient.

Les techniques de PNL-M (Pratique neurolinguistique et mnémologie) ont pour objectifs de réactiver, désactiver et de réactualiser nos ressources intérieures tout en nous permettant de prendre conscience de notre processus interne, qui est le point de départ de notre « agir ». Il est essentiel de connaître notre propre processus afin de pouvoir modifier nos diverses associations émotionnelles et nos réactions internes qui se déclenchent vis-à-vis notre environnement.

Les techniques de PNL-M ont été conçues en fonction des capacités fondamentales de notre cerveau. De comprendre, de connaître et d’être en possession de moyens ou d’outils concrets, simples et efficaces, nous permet de développer un « art de vivre en harmonie » et de faire le pont vers la réalisation de soi, autant au niveau personnel que professionnel.

« Si une fourmi est contrainte de vivre sa destinée, la personne humaine peut façonner la sienne. »

Pourquoi chercher un sens à la vie?

« Il faut chercher un sens à sa vie, en quête de sens, vide de sens ». On entend et lit si souvent ce discours, ces dernières années, qu’il est presque devenu un leitmotiv sous la plume d’écrivains, dans le discours des chefs religieux et profanes, et dans la bouche de ceux qui cherchent encore ce sens qui semble leur échapper! Ceci laisse supposer que la vie ne possède pas en elle-même son propre sens. Or ce sens, on le cherche, alors que par essence, il existe déjà en soi-même, le sens de la vie dans l’accomplissement de soi.

La vie en elle-même est une chance. Bien la vivre, c’est là tout son sens.

La vie a-t-elle un sens? Je réponds oui à cette question et il me paraît simple d’affirmer que, fondamentalement, tout ce qui existe a un sens. Cette vie, c’est avant tout en la vivant qu’on en découvre le sens. Pourquoi donc chercher un sens à la vie? Pourquoi, surtout, le chercher ailleurs qu’en la vie elle-même comme une course insensée d’un chien après sa queue? La vie est en elle-même pleine de sens : un enfant à aimer, un projet à réaliser, un travail à effectuer, une cause humanitaire à épouser, des capacités à développer, la croissance personnelle à accomplir, la présence à ce qui est, le bonheur individuel et collectif à bâtir… Que souhaiter de plus?

Je suis consciente de la distinction à faire entre le sens de « la » vie et celui que l’on cherche à donner à sa vie personnelle, celle qu’on vit au quotidien. Une fois cela admis, on me permettra de faire quand même un rapprochement entre le sens philosophique de la vie et celui, plus physique, de l’acte de vivre. Car j’ai la conviction qu’en découvrant le sens profond de la vie dans son essence, on découvre celui de l’existence individuelle.

Je ne confonds nullement le sens-signification de la vie et les fonctions du système nerveux qu’on appelle aussi « les sens ». Les comparer ne serait sans doute pas pertinent. Je propose seulement d’élargir un peu le concept, juste le temps d’y réfléchir et, peut-être, d’y puiser quelques clés. Qu’on y voit qu’un exercice qu’on peut à sa guise exercer.

La vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût représentent les cinq sens dont la Nature a doté l’homme et qui permettent la perception et l’analyse consciente des phénomènes extérieurs. De nos jours, les sens sont sollicités à l’extrême, ce qui fait de nous des êtres trop « physiques » emportés par le tourbillon des horaires serrés, de la vitesse, de la performance et de la concurrence. Malheureusement, il arrive que des journées sont si bien remplies par cette course folle qu’on peut ressembler davantage à des robots qu’à des individus capables d’intériorisation. Hélas, ne sommes-nous pas souvent de grands absents? Pourtant, en prenant le temps d’être, les cinq sens pourraient devenir des outils éducatifs pour enseigner l’éveil. Leur utilisation plus « spirituelle » et leur développement pourraient conduire chacun des sens physiques à trouver son équivalent intérieur. Comme exemple, les sens internes de la vue-contemplation, l’ouïe-compréhension, l’odorat-senti, le toucher-perception, le goût-appréciation.

L’exploitation de ces sens permettrait la conscientisation. Les gens agissent, la plupart du temps, dans ce que j’appelle le « faire sans être » qui revêt pourtant une importante dimension. Le fait d’être présent à ce qu’on fait pourrait spiritualiser les machines que l’on est en train de devenir. Cette conscience de ses actions représente le sens de la vie qu’on cherche à découvrir. C’est cela la spiritualité : un heureux mariage des cinq sens et de leurs équivalences intérieures.

Par contre, en faisant appel aux sens internes, cela peut devenir une activité d’intériorisation très intéressante : prendre le temps de voir-contempler la beauté…, utiliser son odorat pour humer tous les parfums d’une fleur, goûter-savourer…, écouter la musique, les sons, le vent…, sentir l’infini…, toucher le bois en sentant tout ce qu’il contient d’Histoire…

C’est l’état d’esprit qui peut transformer nos gestes en les rendant plus agréables et plein de sens! C’est l’état d’esprit qui transforme les actions. Apprendre à aimer ce que l’on fait et ce que l’on est. J’en conclus qu’en ignorant les sens physiques et leur reflet intérieur, on se condamne à une éternelle quête de sens. Pour profiter pleinement de ses sens, un certain degré de présence est requis, je dirais une qualité de présence, à soi, aux autres, aux évènements, et à tout ce qui existe autour de nous. L’abbé Pierre, bien connu pour ses œuvres envers les plus démunis de la société, écrivait dans son livre Mon Dieu pourquoi? que « Le sens de la vie, c’est d’apprendre à aimer ». Mais oui, un bel apprentissage que de soigner la qualité de notre présence à l’autre, ouvrant les yeux sur les mille besoins des gens que l’on côtoie dans son quotidien, entre autres ce besoin de chaque être humain d’être regardé, d’être aimé, d’être apprécié. Tant de gens se sentent laissés pour compte, ignorés dans une solitude dont ils ne peuvent se départir sans une main qui se tend vers eux, sans un regard compatissant et compréhensif, sans une petite attention délicate, une petite remarque positive… que sais-je encore, ces mille petits riens qui façonnent la vie à notre image et à notre ressemblance.

Aimer et être aimé, c’est plein de sens!

À la recherche de sens, vouloir inculquer le sens de la vie en dehors de la réalité humaine et d’un vécu sain et normal, ou en relation avec la vie après la mort, si il y a, ne serait-ce pas un non-sens?

J’étreins tout ce qui est vie. Nul n’est besoin de lui donner son sens. En elle-même le possède. C’est d’une richesse insoupçonnée!

Le stress et les émotions

Le stress et les émotions sont des états bien réels et souvent nécessaires et bénéfiques lorsqu’ils sont bien gérés. Je répète, lorsqu’ils sont bien gérés! Ils nous poussent à s’améliorer et à trouver des solutions à nos problèmes. Malheureusement, le stress et les émotions sont souvent gérés de façon inadéquate.

Le rythme de vie accéléré que l’on s’impose pour différentes raisons nous maintient dans un état de stress ou émotif trop constant ou parfois trop aigu. Dans une situation récurrente de stress continu, le système nerveux devient très sollicité et surstimulé, ce qui demande beaucoup d’énergie au corps parce qu’il est toujours en mode de survie et aux aguets. En phase de stress ou suite à un choc émotif, le cerveau capte un signal de danger, ce qui se fait souvent à l’insu de la personne et de façon inconsciente, et il déclenche une réaction appropriée de fuite ou d’attaque.

Ces réactions engendrent souvent des situations difficiles à gérer, car derrière ces émotions se cachent souvent des mémoires de traumatismes ou de blessures vécues dans l’enfance ou dans les générations antérieures qui ont été réactivées par un événement extérieur perçu inconsciemment comme étant menaçant et dangereux. L’impact de ce stress ou de ces émotions est lourd pour le corps. Le cerveau mobilise beaucoup d’énergie pour combattre ce soi-disant danger. La circulation sanguine augmente dans les membres inférieurs et supérieurs et dans la région du cerveau responsable de la motricité pour parer efficacement au danger perçu et ressenti. Les organes vitaux, la concentration, ainsi que les facultés intellectuelles passent en second ordre et sont ralentis. Le système immunitaire est affaibli, ce qui rend le terrain favorable aux infections, aux douleurs et à la MAL À DIT.

De plus, les glandes surrénales fonctionnent en excès pour faciliter l’adaptation au stress, mais comme celui-ci est constant, elles s’épuisent et remplissent moins efficacement leurs fonctions et là s’installe un cercle vicieux, car la personne a de plus en plus de difficultés à gérer son stress ou ses émotions. Dans ces conditions difficiles, l’organisme s’affaiblit et cela fragilise les différents systèmes du corps par des blocages d’énergie cristallisée qui se sont installés dans le corps physique. C’est à ce moment qu’apparaissent différents troubles et malaises tel que douleur lombaire et cervicale, épicondylite, mal de tête, troubles émotifs, anxiété, insomnie, troubles digestifs, etc.

Les défis de la vie demandent beaucoup d’énergie et de courage, souvent un petit changement sur nos habitudes de vie autant au niveau physique qu’au niveau de nos agissements peut avoir un grand effet positif sur notre état et sur celui de nos proches. Nous sommes tous humains avec nos forces et nos vulnérabilités et non des machines, c’est pourquoi il est très important de prendre soin de soi à tous les niveaux et surtout de notre meilleur ami, notre corps!

La fasciathérapie

Avez-vous déjà senti votre gorge ou votre poitrine se contracter alors que vous regardiez un film émouvant ou que vous entendiez une histoire touchante? Avez-vous essayé de relâcher cette contraction sans y parvenir? Ce sont vos fascias qui étaient contractés, pas vos muscles. Ensuite, lorsque vous avez entendu une blague qui vous a fait rire, ou que vous avez pensé à autre chose, votre poitrine s’est détendue, pas vrai?

En effet, nos fascias se contractent et se relâchent en fonction de nos émotions.

Les fascias sont aussi appelés tissus conjonctifs. Avez-vous déjà vu un fascia? Si vous avez déjà préparé un poulet pour le faire cuire, alors vous avez vu entre la peau et la chair ce tissu translucide, c’est du fascia. Nous en avons partout dans notre corps. Les enveloppes des muscles, des vaisseaux sanguins, des os, de chaque cellule de notre corps, le péricarde, la plèvre, le péritoine, les méninges sont des fascias. Ils enveloppent, protègent toutes les parties du corps et leur permettent de glisser les uns sur les autres sans frottement.

Lorsque nous vivons une émotion ou un choc, le fascia se crispe. Puis nous gérons l’émotion ou le choc, et le fascia se relâche. Mais s’ils sont mal gérés, le fascia reste crispé chroniquement, et c’est ainsi que notre corps porte la mémoire de note vécu.

Comment un fasciathérapeute arrive-t-il à faire relâcher les fascias? Par le mouvement.

Le mouvement
Il existe dans notre corps un système nerveux dédié à la perception de notre posture et de notre mouvement : le système nerveux proprioceptif. Les neurologues ont longtemps cru que la proprioception était peu consciente chez l’humain, mais on sait aujourd’hui que le petit enfant construit sa perception de lui-même essentiellement par le mouvement.

Durant un traitement de fasciathérapie, l’éveil de la sensation proprioceptive procure au corps un grand plaisir de se ressentir bouger et être bougé. Ce plaisir, allié au bien-être d’être touché par les mains chaudes et respectueuses, suffisent à faire relâcher le fascia contracté, libérant en même temps l’émotion qui y était retenue.

Ainsi, les organes retrouvent leur vitalité, les articulations retrouvent le plaisir de bouger librement et la personne, elle, retrouve le sentiment du Soi.