Patterns, émotions et mémoires cellulaires

Une émotion est une vague d’énergie. Elle est sentie dans notre corps et nous affecte de toutes sortes de façons. D’abord, nous la ressentons, puis sans trop savoir pourquoi, elle semble diriger nos actions et nos pensées. Puis, afin que l’emprise de l’émotion ne nous affecte pas, nous choisissons souvent de la refouler. Pourtant, une émotion n’est qu’une vague d’énergie qui ne demande pas mieux que de passer à travers nous! Dans notre société, nous nous sommes fait dire de ne pas sentir nos émotions. On nous répétait que tout « et correct ». « Bien voyons, pourquoi tu te sens comme ça? » Nous avons donc « appris » à ne pas sentir nos émotions.

Quand nous laissons la vague d’énergie traverser notre corps, nous sentons tous une première émotion, puis une autre et nous parvenons enfin à un sentiment de vide, de néant, de peur, ou même de terreur… Les gens plus visuels peuvent voir un trou noir ou même un tunnel avec une lumière au bout… Une fois cet endroit traversé, un sentiment de paix intérieure, d’expansion, de liberté et de légèreté est ressenti. J’appelle cet endroit la source ou notre potentiel infini.

Si nous ne laissons pas cette vague d’émotion nous traverser, comme toute énergie, elle reste accumulée dans notre corps et les effets sur nos cellules sont grands. Les émotions pas complètement vécues ferment les récepteurs de certaines cellules, ce qui empêche celles-ci de communiquer normalement avec le reste du corps. À court terme, ce manque de communication des cellules peut créer des comportements involontaires, c’est-à-dire inconscients, aussi appelés mécanismes de défense, conflits ou « patterns ». À long terme, le manque de communication des cellules peut créer des maladies physiques.

Il est possible de libérer cette énergie en ressentant l’émotion enfouie et en la ressentant complètement, même si elle y est accumulée depuis des années. Si nous continuons à la refouler, le « pattern » associé à cette émotion continuera de guider notre vie inconsciemment. Quand elle est vécue pleinement, une émotion ne dure que quelques secondes ou quelques minutes. À tout moment dans notre vie, nous pouvons nous libérer de nos « patterns » et régénérer nos cellules en accueillant complètement nos émotions…

La seule chose qui nous sépare de notre liberté et de notre potentiel infini est la présence des mémoires cellulaires de nos émotions non vécues! Quand nous sommes libres de nos « patterns », nous pouvons vivre notre vie à partir de qui nous sommes aujourd’hui et non à partir de nos douleurs passées, nos ressentiments et des mécanismes de défense que nous avons élaborés, souvent dans notre enfance, pour nous protéger. À un moment de notre vie, ces mécanismes de défense nous ont servi à nous « protéger » afin de ne pas souffrir…

Malheureusement, plus souvent qu’autrement, ces mécanismes de défense qui nous étaient utiles dans notre passé peuvent facilement être devenus nocifs dans notre vie adulte. Ces mécanismes de défense ou ces « patterns » pouvaient nous supporter quand nous étions enfants et maintenant, en tant qu’adulte, ils peuvent nous « saboter » en nous gardant dans les mêmes zones de confort qui ne sont plus adéquates pour nous réaliser entièrement. En prenant quelques minutes pour ressentir les émotions qui sont présentes en nous, il est possible de se libérer de leur emprise et de redécouvrir la personne que nous étions avant que nos « patterns » prennent le contrôle de notre vie! Je vous invite à prendre le temps de vous asseoir et à écouter votre for intérieur pour en ressentir son potentiel infini!

Partager

autres articles intéressants

Martine Poirier

La sexualité… de l’insanité à la sanité!

À l’aube d’un été qui s’annonce chaud, plusieurs attendent impatiemment le retour des mini-jupes et des maillots de bain. Pourquoi? Parce qu’à la vue du corps dénudé, ils s’emballent et s’enivrent, et ce, jusqu’à s’en étourdir…

Luc Labelle

L’inde partie 2 – Le ladakh

Dans la première partie de ma chronique sur l’Inde, je me suis concentré sur les villes saintes de Varanasi et de Sarnath. Cette fois-ci, je

Nadine Joannette

Commotion cérébrale… j’oublie mes mots et j’ai mal à la tête!

Nous connaissons tous de près ou de loin une personne qui a vécu un traumatisme crânien, que se soit en faisant du sport (hockey, soccer, football, ski, patin de fantaisie, etc.) ou à la suite d’un accident. Pareils traumatismes laissent des traces souvent observées sur de longues périodes.