Les visages de sa passion

Vivre avec passion, vivre intensément et être passionné pour ce que l’on fait. Voilà une invitation qui met la barre haute dans nos vies déjà bien remplies.

Mais elles sont remplies de quoi au juste nos vies? Nous sommes trop souvent pris par les il-faut-que, les je-devrais et les je-n’ai-pas-le-choix-parce-que… et nous nous perdons de vue dans le tourbillon de nos activités. À force de se sentir prisonnier de notre vie, nous n’osons plus aller dans la direction de ce qui nous correspond vraiment et finissons par croire que nous n’avons de passion pour rien et la flamme en nous s’éteint petit à petit. Rallumer cette flamme, c’est faire le choix de la vie, de la joie et de l’expression de son essence.

Mais qu’est-ce qui me passionne vraiment? Chercher à reconnaître ses différentes passions, c’est poser les premiers jalons pour reconnecter avec ce qui nous fait vibrer. Les passions concernent différents champs d’intérêts qui nous animent. Toutes ne nous font pas vibrer au même degré d’intensité, mais toutes nous prédisposent à la joie, au bien-être et à donner le meilleur de soi. Plus nous les intégrons à notre vie, plus nous créons un équilibre en nous et autour de nous. Mais vient un moment où elles ne suffisent pas à donner un sens à notre vie, nous recherchons alors quelque chose de plus profond, de plus significatif et c’est là qu’entre en jeu la passion essentielle. Pour moi, la passion est du domaine de l’âme. Et la passion essentielle est un appel de l’âme à manifester son essence. Elle est la trame de fond de nos passions et de tout ce qui nous anime. La passion essentielle se révèle à nous. Alors que nous choisissons nos passions, la passion essentielle, elle, nous choisit. Elle est très rarement explicite d’entrée de jeu. Mon expérience m’a appris qu’il fallait l’apprivoiser en s’engageant dans le voyage vers son cœur.

Les visages de la passion essentielle
À quoi peut ressembler une passion essentielle?

  • Une valeur qui sous-tend toute notre vie comme celle de promouvoir la justice, la dignité, l’authenticité ou encore l’harmonie dans les relations. La passion essentielle mue par une valeur mène parfois à se consacrer à une cause.
  • Une activité qui nous passionne et qui habite notre être, notre vie et notre temps et qui, lorsque nous la pratiquons, nous nourrit et nous fait grandir. Cette forme la plus courante et la plus évidente s’exprime dans toutes sortes de domaines.
  • Un talent ou un don qui, en s’exprimant, nous comble de bonheur. Ce peut être un talent pour l’écoute, pour communiquer, pour stimuler les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes, un don pour la guérison. On peut avoir une passion pour la musique sans pour autant avoir de talent pour celle-ci. La musique devient passion essentielle lorsque s’exprime un talent et que la personne devient même un canal pour la musique.
  • Un idéal qui nous pousse à créer et à contribuer comme celui d’avoir la pulsion de rendre meilleur, de créer de la richesse, de développer la conscience ou de créer de la beauté.

Apprivoiser la passion essentielle
Reconnaître sa passion essentielle peut prendre un certain temps. Nous vous proposons ici deux chemins pour y arriver :

En trouvant le fil conducteur de ses passions
Identifiez d’abord ce qui vous passionne le plus. Ensuite, regardez ce qui est à l’essence même de chacune de vos passions en tentant de cerner qu’est-ce qui, dans cette passion, vous anime et vous motive vraiment. Regardez ensuite le thème qui les unit. Pour certains, ce sera tout ce qui concerne l’humain, pour d’autres, ce sera la communication ou la relation. Après avoir trouvé votre thème central, réfléchissez à l’action que vous faites dans ce domaine. Cherchez-vous à harmoniser, guérir, concrétiser, unir, créer… Puis interrogez-vous sur votre aspiration, sur le sens profond de cette action. En allant au cœur de vos passions, votre passion essentielle a des chances d’émerger.

En observant les moments-clés de sa vie
Il y a des moments dans la vie où nous ressentons un appel pour quelque chose. Certains sont appelés à enseigner, d’autres à bâtir quelque chose, d’autres encore à orienter. Entendez-vous parfois les chuchotements intérieurs vous murmurer depuis longtemps un appel que vous ignorez? À quoi vous sentez-vous appelé? Il y a des moments-clés dans notre vie où ces appels peuvent être plus présents. Autour de 18 ans, 38 ans, 56 ans et dans une fenêtre de plus ou moins deux ans, il y a des signes qui nous indiquent ce à quoi nous sommes appelés. Amusez-vous à regarder ces périodes où vous avez ressenti une attirance irrésistible pour faire quelque chose qui vous corresponde dans votre essence.

Une fois reconnue, la passion essentielle peut offrir une direction consciente à notre vie. Celle-ci devient plus simple et plus centrée sur ce qui est en intégrité avec qui nous sommes. Bon cheminement vers votre passion essentielle.

Qu’attendez-vous pour être heureux?

« Plus un être est libre, plus il attribue sa qualité de vie à lui-même. Il agit en responsable de sa vie. Plus il est dépendant, plus il attribue ses difficultés de vie aux autres, au monde, à la vie. » René de Lassus

Êtes-vous de ceux qui pensez que vivre avec passion est le lot d’une infime portion de gens privilégiés dont vous êtes exclu? Vous êtes-vous pris aux pièges des responsabilités et des conformités? Faites-vous reposer vos choix sur vos besoins de survie? De sécurité? Ou d’expression de vous-même?

La société nous a éduqués à choisir notre vie à partir de critères et de repères qui nous sont extérieurs et qui, la plupart du temps, ne riment en rien avec qui nous sommes vraiment dans notre essence. Cette vie fictive prend ses assises dans les exigences des autres, en général venues de notre passé, que nous nous évertuons à vivre au présent. Ainsi, nous relevons les défis de réussir à partir de ces positions de faiblesse que nous haussons à bout de bras en rêvant à notre retraite dorée ou au moment où les autres nous ficheront enfin la paix. C’est ce que nous répétons par vents et marées tant que la vague ne nous pousse pas dans nos derniers retranchements.

Se sentir prisonnier de sa vie peut arriver à tout âge. Les réactions sont diverses, puisque uniques à chacun. Elles se distinguent toutefois en deux grandes catégories : ceux qui se contenteront du constat et les autres qui passeront à l’action et transformeront leur vie à leur ressemblance en acceptant le grand voyage de la transformation spirituelle.

La première se compose de ceux qui rêvent d’une vie différente et qui, pourtant, s’accommoderont, le restant de leurs jours, de celle qu’ils décrient haut et fort par leurs plaintes au quotidien. Défaitistes, ils se paralysent dans leurs insatisfactions, convaincus qu’ils ne sont pas investis du pouvoir de réaliser la métamorphose souhaitée. Ils refusent cette intégrité face à eux-mêmes, en résistant à cette quête à l’intérieur d’eux-mêmes.

Connaître la liberté implique la manifestation de ses intentions en les réalisant par des actions. C’est une question de discernement, de discipline et de confiance, mais surtout de détermination à passer à l’action dans la direction de ce qui vous interpelle de l’intérieur. Le plaisir s’y retrouve triplement, dans le mobile du choix, la réalisation des souhaits et le chemin pour s’y rendre. C’est ce qui caractérise le deuxième groupe.

De quel groupe êtes-vous membre? Le test suivant vous permettra de répondre à cette question.

  1. Êtes-vous fatigué d’être fatigué? De votre travail? De votre environnement? De votre entourage? De votre vie?
  2. Vous dites-vous régulièrement que vous devriez être satisfait de votre vie, que vous avez tout pour être heureux sans pourtant arriver à y croire continuellement?
  3. Vous piégez-vous dans des scénarios où « avoir raison » prime sur « être heureux »?
  4. Avez-vous l’impression que votre vie se résume à plaire aux autres en répondant à leurs exigences et en ignorant totalement les vôtres?
  5. Est-ce que vous continuez à composer avec ce que vous détestez ou ce que vous savez ne pas vous convenir?
  6. Vous sentez-vous continuellement préoccupé, frustré et anxieux face à votre vie, sans y changer quoi que ce soit?
  7. Ignorez-vous vos besoins et vos intérêts? Piétinez-vous quand il s’agit de dépasser vos déceptions et frustrations?

Si vous avez répondu non à la plupart de ces questions, vous êtes consciemment en état d’être, intégré entre ce que vous pensez, ressentez et faites. Vous créez ce que vous valorisez pour vous et, par conséquent, c’est ce que vous partagez avec tous ceux qui vous entourent. Vous fixez vos choix au présent et vous appréciez votre vie. Vous reconnaissez qu’il faut développer votre conscience de vous-même quotidiennement et c’est avec beaucoup d’excitation que vous relevez les défis pour créer constamment votre vie de rêve.

Si vous avez répondu oui à la plupart de ces questions, vous expérimentez actuellement un grand vide dans votre vie. Celle-ci vous reflète tel que vous vous sentez, sans plaisir, sans excitation et dans une grande confusion. Souvent, vous faites des choix qui ne vous amènent pas ce que vous souhaitez. Vous souffrez de vos insatisfactions à vivre la vie que les autres dessinent pour vous. Vous avez besoin de vous arrêter, de réfléchir sur qui vous êtes, de vous interroger sur ce qui vous fait plaisir et de passer aux actes pour vous le procurer.

Se défaire de ses limites pour créer sa vie au présent telle qu’on la rêve exige de faire silence en soi. Quand vous êtes-vous arrêté la dernière fois pour prendre le pouls de votre vie?

Oser se recréer pour se sentir vivant!

Quelle est la part de vie qui crie si fort en moi?
Pourquoi ne pas écouter cette voix intérieure qui m’appelle? Pourquoi ne pas suivre mon instinct basique? Mon intuition qui me chuchote au creux de l’oreille que ma vie n’est pas celle-ci, qu’une autre m’attend…

Je me souviens de ces moments privilégiés où j’ai été en contact avec cet élan de vie qui n’avait qu’une seule intention : me pousser hors de mes propres croyances limitantes, me permettre de passer de la SURvie (épuisante et étouffante) à la VIE.

Vivre enfin! Pour Soi et pour offrir le meilleur de Soi.

Pour se découvrir autrement, se révéler à soi et aux autres dans la simplicité, le naturel et l’harmonie.

Aujourd’hui, j’y crois. Oui ce passage existe. Oui il est possible pour chacun d’entre nous. Nous sommes nombreux dans cette quête universelle de sens. Redécouvrir le sens profond de nos vies pour nous ANIMER (lat. animus = âme).

J’aimerais vous partager une de ces expériences de vie qui la transforme à jamais.

Un cheminement personnel vers une autre vie.
Il m’a fallu une dizaine d’années pour réaliser que ma vie ne me ressemblait pas, que j’y jouais un rôle de figurante. Ce constat fut d’ailleurs fort douloureux mais de cette prise de conscience, j’ai su qu’un nouveau chemin allait se dessiner… Il vint à moi d’une façon très inattendue…

Alors que je vivais en France, dans un certain confort de vie matériel et professionnel, le signe de cette nouvelle voie apparut sous la forme d’un licenciement. Je perdis mon emploi.

Ce n’était malheureusement pas la première fois, je savais que je pouvais rebondir mais cette fois, ma petite voix m’interpella : Es-tu sûre de vouloir recommencer ici? N’y avait-il pas un rêve qui sommeille en toi? Ce changement n’est-il pas l’opportunité que tu attendais secrètement? À ce moment précis, je ne pouvais plus me mentir ou enfouir mes rêves au profit d’une forme de sécurité. Je me trouvais alors à la croisée des chemins, des questions existentielles m’habitaient, j’étais à la recherche d’un sens plus profond à donner à ma vie.

Malgré les peurs, les angoisses, les doutes, je sentais une force inexplicable, une aspiration profonde, une forte intuition à repenser ma vie autrement. À m’ouvrir à de nouveaux horizons… C’est à cette période, en ayant l’impression de prendre des décisions « folles », de « lâcher mon fou » que je me laissais guider vers ce qui me donnait de l’espoir, de l’énergie, de l’enthousiasme et je commençais mes démarches d’immigration pour le Québec…

En l’espace de 6 mois, je quittais mon emploi, mon appartement et j’obtenais un visa.

A 33 ans, je larguais les amarres et m’envolais littéralement vers d’autres cieux… Ce jour marqua la fin d’une époque de ma vie et un point de non-retour. Quelle expérience extraordinaire de libération, de lâcher-prise, de dépassement, de confiance profonde en Soi et en la Vie.

À partir de ce moment-là, j’ai vécu les instants les plus exaltants de mon existence. Je m’autorisais enfin à VIVRE. À Être moi-même. J’étais LIBRE.

À mon arrivée ici, je réalisais que TOUT était à reconstruire. Mais peu importe, je voyais cette tâche comme un jeu. J’avais enfin le pouvoir de créer une vie à mon image, teintée de mes valeurs et de mes aspirations…

J’ai entrepris ce chemin en me laissant guider par mon intuition, porter par mes émotions et mon ressenti.

Jamais je n’avais agi ainsi de ma vie… Quelle expérience troublante mais ô combien enrichissante!

Dans les mois qui ont suivi mon arrivée, je prenais des cours d’art, j’entrepris l’écriture de mon premier livre « Si j’osais! Comment développer notre liberté d’être » et tout ce dont j’avais besoin pour vivre était là. Je trouvais un emploi, je trouvais un logement par hasard et j’avais des revenus suffisants même s’ils étaient moindre qu’auparavant, ma vie était d’une toute autre qualité…

Bref, à partir de ce jour-là la Vie n’a cessé de me donner ce dont j’ai profondément besoin afin de me permettre de réaliser ce qui est vraiment essentiel pour moi. Elle me protège et me donne chaque jour les autorisations dont j’ai besoin pour réaliser mon chemin de vie et lui rester fidèle : j’ai écrit un livre, ce qui était un grand rêve, j’ai créé une conférence vivante « Être » (nouveau concept) ainsi qu’une troupe. Nous avons joué au Monument National à Montréal en septembre dernier et que nous rejouerons au printemps 2010, j’ai rencontré l’amour profond et je suis sur le point de mettre un enfant au monde…

Tous mes rêves ont été entendu. Et je sais qu’il peut en être autant pour chacun d’entre nous. Une forme d’équilibre se met progressivement en place entre les besoins matériels et les vraies aspirations qui trouvent leur place.

C’est d’ailleurs le message que je porte et que je communique dans mes formations, mes conférences et mon livre. Nous avons tous cet immense potentiel en nous. Notre Être est vivant. Il est temps de tendre l’oreille à notre petite voix et de nous laisser surprendre, émouvoir, toucher pour VIVRE intensément en toute conscience du privilège que la vie nous fait, de cette grâce qu’elle nous offre et de cette abondance dont elle est si généreuse. L’heure a sonné d’être à l’écoute de ce que vous portez profondément en vous.

Puissance et pièges de la synchronisation

Entrer en rapport avec quelqu’un, c’est un peu comme entrer dans une danse.  Vous ne penserez jamais exécuter des pas compliqués avec votre partenaire avant d’avoir réussi à vous synchroniser sur les pas de base, le rythme, les mouvements de celui-ci.  Seulement après oserez-vous introduire des figures de danse plus complexes.  C’est la même chose pour le rapport dans la communication.  Le problème, c’est que nous sommes tellement pressés de réussir, c’est-à-dire de faire passer notre idée, de convaincre l’autre, de vendre nos services ou notre produit que nous oublions une étape essentielle de la communication : synchroniser nos pas de base et notre rythme avec ceux de l’autre.

Il y a quelques années, mon voisin d’origine vietnamienne, qui ne parlait ni anglais ni français avait l’habitude de me saluer en levant son avant-bras devant lui.  Je lui répondais toujours à l’américaine en lui faisant un « bye bye » singulier de la main.  Or, un matin, je pressentis qu’il allait faire le même geste et je soulevai lentement mon avant-bras pour le saluer à mon tour.  Pendant quelques secondes, j’ai vraiment eu l’impression qu’un fil invisible unissait l’intérieur de sa main à la mienne.  Nous parlions le même langage.  C’était confortable et plaisant.  Notre rapport n’a plus jamais été le même par la suite.  Nous avons réussi à communiquer et à établir un rapport au-delà des mots.

Le truc est de bien observer puis de se synchroniser physiquement avec l’autre personne, de façon discrète et harmonieuse, pour ne pas donner l’impression de copier, d’imiter.  Ainsi, vous pouvez synchroniser votre corps avec celui de l’autre en inclinant la tête comme lui, en utilisant ses expressions faciales ou en adoptant le rythme de sa respiration.  Si vous parlez au téléphone, vous pouvez alors synchroniser votre voix, tant en ce qui a trait à la force et à la tonalité que sur le plan des expressions courantes de l’interlocuteur, en employant des mots faisant partie de son système préférentiel.  Par exemple : « Je vois » (mode visuel), « Je t’écoute » (mode auditif) ou encore, « Je saisis » (mode kinesthésique).

Il y a toutefois quelques pièges à éviter lorsque l’on commence à pratiquer la synchronisation.

Premièrement, soyez sélectif des gens avec qui vous vous synchronisez.  Les professionnels de la santé qui sont régulièrement en contact avec des gens malades physiquement ou mentalement peuvent hériter des comportements maladifs de leurs patients en se synchronisant sur eux dans le but d’établir le rapport.  Si la personne a de tics, des problèmes respiratoires ou autres, on recommande alors la synchronisation de tête avec un mouvement de la main.

Deuxièmement, la synchronisation vous paraîtra fausse et artificielle si vous l’utilisez pour influencer des gens avec qui vous n’avez pas vraiment le goût d’échanger ou pour qui vous n’avez pas de réel intérêt.  La personne ressentira un malaise et de la confusion et aura l’impression que quelque chose dans l’échange lui échappe.

Souvenez-vous comment vous vous sentiez la dernière fois que vous vous êtes trouvé devant un représentant qui essayait de vous vendre quelque chose qui ne convenait pas.

Lorsque vous ressentez de la confusion dans une situation ou un échange, devenez encore plus vigilant et attentif aux informations que vous recevez.

L’expérience m’a prouvé que la confusion est un indice certain m’avertissant que quelque chose dans l’échange ou la situation a besoin d’être clarifié, ajusté, amené au grand jour avant de m’engager plus avant et d’autant plus si je suis dans un rapport d’influence où je risque de me retrouver plus vulnérable.  Lorsque l’échange est authentique et vrai, toute l’information est déposée sur la table, on sait où on s’en va, ce qu’il y a à faire, on se sent bien, en sécurité avec l’impression que nos intérêts sont pris à cœur.  Dans le cas contraire, on est en droit de se demander « est-ce que cet échange sert vraiment mes intérêts ou est-ce que quelqu’un ici est en train d’utiliser son imagination créatrice et son savoir-faire pour me piéger dans son univers »?

Négocier les transitions de vie

Changer, « transiter » et s’adapter

Transitions… Voie de passage obligé vers l’acceptation et l’intégration d’un changement dans ma vie… Porte tournante entre ce que j’étais, ce que je suis et ce que je cherche à devenir…  Changer, « transiter » et s’adapter.

Confrontés à un changement, notamment la retraite, mes clients me font souvent penser à ces personnages, au cinéma, qui quittent un continent connu, seuls, sur un radeau de fortune (parfois aussi sur un magnifique voilier), vers une terre totalement inconnue. Incertains de la direction à prendre, de ce qui leur arrivera et de ce qu’ils trouveront, la majorité se lance quand même à l’aventure, avec courage et détermination. Ils ont choisi de prendre le contrôle de leur existence et ils ont bien l’intention de trouver à destination ce qu’ils sont venus y chercher, mais aussi ce qu’ils y apportent.

Contrairement à la transition, le changement est extérieur à soi. Il peut être choisi ou imposé. Choisi, il s’agit, par exemple de déménager, de chercher un nouvel emploi afin d’obtenir de meilleures conditions de vie, de se marier, de quitter une relation qui emprisonne, de prendre une retraite attendue et bien méritée ou de modifier certaines habitudes qui nuisent plutôt que servir : fumer, se mettre en colère, trop manger, manquer d’autonomie… Dans ce cas, même si la transition peut sembler difficile, puisqu’elle met la vie et les habitudes sens dessus dessous, elle porte aussi en elle beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, voire de fierté et d’estime de soi.

La transition est bien plus douloureuse, on s’en doute, quand le changement est imposé : retraite forcée et inattendue, congédiement, promotion refusée, abandon par l’être aimé, deuil ou encore maladies et accidents graves qui hypothéqueront le reste de l’existence. Dans ce cas, elle pourra aussi s’accompagner, dans les premiers temps, de sentiments et d’émotions particulièrement difficiles : injustice, rejet, inutilité, abandon, humiliation, honte, culpabilité, apitoiement sur soi-même, tristesse, déception, amertume et solitude.

Si vous vivez une transition difficile, en connaître ses phases vous rassurera. Vous comprendrez qu’il est « normal » de vous trouver déstabilisé et dans la tourmente pendant un certain temps, mais aussi que tout se termine en général par un dénouement positif pour qui prend le contrôle de sa vie. Si cette période de transition vous semble interminable, sachez aussi que si vous la précipitez ou l’ignorez, vous risquez de prendre de « mauvaises » décisions et d’avoir à tout recommencer. Tôt ou tard, le changement vous rattrapera.

Trois phases incontournables

Dans son ouvrage « Les transitions de vie » (InterÉditions, 2006), William Bridges divise les transitions en trois phases : la fin, la zone neutre et le renouveau. Ces étapes correspondent au changement, à la transition proprement dite, puis à l’intégration du changement dans la vie, c’est-à-dire l’adaptation.

Le changement. C’est la fin; le détachement, le départ pour le grand voyage.

C’est le moment de se jeter à l’eau, de se séparer, de se détacher et d’abandonner ses habitudes sécurisantes, sa zone de confort, les lieux et les visages familiers, son statut social, le pouvoir et probablement aussi certains rêves. Déséquilibre, bouleversement, fébrilité, espoir et inquiétude font souvent partie du voyage. La personne est très préoccupée par le changement. Elle y consacre beaucoup d’énergie. Elle se sent parfois dépassée par les événements et bien seule aussi.

La transition. C’est la zone neutre; l’entre-deux, l’incertitude, seul sur son radeau.

Cette période est plutôt déstabilisante, car, tout en s’efforçant de renoncer aux anciennes façons de faire, il s’agit, en même temps, d’en trouver de nouvelles, de préparer l’avenir, de poser des jalons, de prendre des décisions et de trouver d’autres repères. La personne est physiquement détachée des gens et des choses du passé, mais elle n’a pas encore réussi à s’attacher totalement au présent.

La confusion, la fatigue, l’angoisse, l’anxiété, la nervosité et l’irritabilité sont parfois aussi du voyage, tout comme des problèmes de santé, petits et grands, associés au stress : sommeil perturbé, problèmes de mémoire, symptômes psychosomatiques et autres. Cela est normal, mais il s’agit de ne pas les laisser prendre le dessus.

Le doute l’assaille aussi de toutes parts. Bien des justifications rationnelles, une prudence exagérée ou la peur de l’opinion d’autrui se chargeront de mettre à l’épreuve sa motivation. La tentation est grande de résister au changement et de faire « marche-arrière » surtout si, en chemin, d’autres occasions et d’autres tentations plus faciles ou plus agréables se présentent, un peu comme pour vous tester. Certains voudront même attendre passivement que quelqu’un prenne les décisions à leur place.

Ces hésitations sont saines et normales puisqu’elles permettent d’éviter de commettre des erreurs, mais elles peuvent aussi pousser à l’abandon ou à faire traîner les choses en longueur au risque de les voir avorter.

L’intégration. C’est l’arrivée à destination; le commencement, le nouveau départ.

Doute, frustration, inquiétude cèdent maintenant la place à l’espoir, au soulagement, à l’enthousiasme, à la satisfaction et souvent aussi à la fierté. Tout à coup, toutes les possibilités, toutes les propositions que la vie a faites deviennent réalité. Les avantages l’emportent sur les inconvénients et les risques sur les résistances et les blocages. Les obstacles sont tombés. La vue est dégagée; le monde est différent. L’avenir semble plus serein même s’il faut encore y consacrer du temps et des énergies. Le changement s’intègre peu à peu à la vie et il n’est plus aussi préoccupant. La vie continue avec de nouveaux plans et de nouvelles façons de voir les choses, le monde et soi-même. La transition est terminée; l’adaptation est quasiment terminée.

Vive le changement! Vive la vie!

La belle affaire!

Oser être soi… Tu parles d’une affaire! J’ai essayé… J’sais pas comment. J’ose pas. Par où commencer? C’est pas simple!

Oser voir et entendre

Avant de souhaiter être soi-même, on passe normalement par des événements ou des étapes de vie qui nous font d’abord prendre conscience d’un certain malaise intérieur. On est inconfortable, ça ressemble un peu comme si on portait un vêtement de la mauvaise grandeur, trop petit ou trop grand. Parfois on devient anxieux, angoissé.

Ces tensions sont des messages que notre corps nous envoie. C’est un signal d’alarme. Il tente de nous faire reprendre contact avec notre être intérieur, notre noyau fondamental. Ne pas être soi finit par ternir l’image que l’on a de soi-même, on se déçoit et se dévalorise. En fait, cela signifie que nous nous rejetons nous-même. Une personne ou un événement nous a porté à croire, faussement, que nous avions avantage à ne pas se montrer tel que nous sommes.

Une personne dotée d’une faible estime d’elle-même aura beaucoup de difficulté à se respecter elle-même et, par conséquent, à respecter ses besoins, ses objectifs et ses rêves bien sûr. Parce qu’elle doute d’elle-même, elle donnera priorité aux autres et se reniera en ne se réservant que des miettes du banquet de la vie.

Si vous n’êtes pas vous-même, La vraie…, le vrai… Qui êtes-vous alors? Vivez-vous par procuration?

Oser l’authenticité

En utilisant comme synonyme à l’authenticité le mot « intégrité », cela donne une perspective plus large encore; il signifie « état d’une chose qui a toutes ses parties… qui est demeurée intacte ».

Ainsi, un individu intègre aura un comportement en accord avec ses valeurs, ses convictions et les croyances qu’il proclame. La clé première, c’est d’arrêter de se jouer la comédie…  Et ce n’est pas évident, je vous l’accorde.

L’être humain fait tellement de choses pour être considéré, approuvé et aimé. La première étant de se renier lui-même et d’adopter des masques comme celui du bon gars ou de la femme forte pour s’attirer l’attention de ses proches, pour remplir le vide affectif de son enfance ou pour cacher les blessures du passé et camoufler sa vulnérabilité.

Il faut une certaine dose de courage pour revenir à soi-même. Il est sans doute plus facile de parvenir au succès matériel et social en renonçant à ce que l’on est, mais vient un moment dans la vie où notre âme crie très fort pour trouver sa voie. Souvent, ce sont des événements marquants, telle une crise ou une maladie qui vont nous obliger à défaire les nœuds qui nous empêchent d’avancer et de réussir selon notre vrai moi. Ces « crises-cadeaux » vont nous permettre de faire face au passé, d’accueillir (peut-être) les leçons de vie et nous ramener à notre vraie nature.

Êtes-vous intègre?

Voulez-vous passer un test très rapide pour savoir si vous osez être vous-même?

C’est simple, répondez à cette question : Est-ce que ce que je pense, ce que je souhaite, ce que je dis et ce que je fais concorde? Lors de mes ateliers, j’utilise une expression très québécoise pour imager ceci : est-ce que les bottines vont avec les babines?

Si vous souhaitez pousser l’exercice d’authenticité un peu plus loin. Y a-t-il une cohésion entre : ce que vous dites et ce que vous faites? Ce que vous dites vouloir et ce que vous voulez vraiment? Ce que vous dites et ce que vous croyez?

Oser accepter toutes vos facettes

Il y a un moment dans la vie où il faut accepter que l’on ne sera jamais parfait aux yeux des autres, jamais à la hauteur de leurs attentes. Acceptez que certaines personnes vont vous aimer et d’autres pas, peu importe ce que vous ferez. La Fontaine dans une de ses fables dit : « …est bien fou du cerveau, qui prétend contenter tout le monde et son père ».

Alors, comme vous ne pourrez contenter tous et chacun, pourquoi ne pas commencer par vous plaire d’abord, en acceptant toutes les facettes de votre personnalité, tous vos talents, en acceptant d’aller à la découverte de votre vrai moi.

Il est parfois bon de se rappeler notre complexité d’humain : chacun de nous est à la fois bon et méchant, généreux et avide, emporté et sage, en quête de vérité et en proie à l’erreur.

Être intègre, c’est accepter cette dualité, cette complexité. Et de tenter aussi de trouver des moyens pour balancer ces polarités par des exercices d’intégration vers un équilibre. Carl Jung le disait ainsi : « Vaut mieux être complet que parfait ».

Être intègre, c’est s’aimer assez soi-même pour accepter son histoire de vie, faire la paix avec elle et faire en sorte qu’elle ne nous étouffe plus, mais qu’elle devienne un stimulateur pour se réaliser pleinement. Un sage a dit : « Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos ».

Oser le succès

Voici la définition que je favorise depuis longtemps, « le succès, c’est d’être fidèle à soi-même ». À quelle distance du succès êtes-vous?

Pour ma part, ces quelques lignes ont marqué mon cheminement personnel : Vis ta vie… Aime comme si tu n`avais jamais été blessé… Travaille comme si tu n`avais pas besoin d`argent… Danse comme si personne ne te regardait… Chante comme si personne ne t`entendait…

Oser être soi… Tu parles de la belle affaire à faire!

Simplifiez votre vie en l’orientant autour de ce qui vous vient naturellement!

Tout ce qui se produit dans votre vie reflète une partie de ce qui se passe à l’intérieur de vous. Conséquemment, si vous désirez une existence plus simple, plus inspirante, plus satisfaisante et qui emprunte la route de l’excellence, vous l’orienterez à partir de qui vous êtes vraiment.

Mais, comment connaître l’être véritable qui vous habite? Vos forces, celles qui vous invitent naturellement à agir d’une façon plutôt qu’une autre, vos talents et vos points forts relèvent de votre véritable identité. Les rêves que vous chérissez peuvent s’avérer une excellente piste pour honorer l’être authentique qui se loge en vous. Les valeurs qui vous dirigent, c’est-à-dire ces choses vers lesquelles vous êtes naturellement attiré, que vous avez envie de faire sans effort et qui ne sont pas motivées par un but représentent également une partie de votre individualité.

Pour mieux illustrer la vie de quelqu’un qui maximise une de ses forces, prenons l’exemple de Tiger Woods. Son point fort? Son swing au golf. Avec l’aide de son coach, il l’a perfectionné et jugez des résultats par vous-même : il expérimente une vie d’excellence à faire ce qu’il aime vraiment. Quant à sa faiblesse, les trappes de sable, il l’a corrigée de façon à ce qu’elle ne nuise pas à sa force. Pas plus!

Plusieurs gens qui cheminent dans la conscience se piègent souvent : quand ils découvrent leurs faiblesses, ils ont tendance à investir toute leur énergie à vouloir les gérer pour devenir meilleurs. Cette pratique, bien qu’elle amène à vivre plus de conséquences agréables, ne les acheminera pas vers une vie d’excellence, qui, elle, ne sera possible qu’en maximisant vos points forts, mais jamais en rectifiant vos faiblesses. De plus, l’épuration de vos faiblesses ne vous conduira pas non plus vers vos points forts.

Si vous orientez votre vie autour de ce que vous pouvez exercer régulièrement avec plaisir et succès, vos faiblesses n’auront plus la même emprise sur vous. Imaginez ceci : au lieu d’essayer de vous changer, vous devenez l’être en connexion avec sa nature profonde. Vous construisez votre vie à partir de ce qui vous passionne. Plus besoin de faire des pirouettes pour plaire aux autres à votre détriment, plus de cours à prendre pour vous améliorer dans un domaine qui ne vous stimule même pas! Vous n’accomplissez que ce qui résonne avec vous, ce qui vous fait vibrer, et lorsque votre concentration se dirige sur ce qui fonctionne pour vous, imaginez le peu d’emprise que vous laissez à vos faiblesses. N’est-ce pas merveilleux?

Se perfectionner dans le but de diminuer une faiblesse ne produit vraiment pas le même résultat que celui de s’améliorer afin de développer une force. Prenons l’exemple d’une voiture de course et d’un camion-remorque à la ligne de départ d’une course. Le camion-remorque atteindra assurément la ligne d’arrivée, mais malgré toutes les modifications qu’on peut lui apporter, il ne pourra jamais le faire à la même vitesse que la voiture puisque sa force ne réside pas dans la vitesse, mais plutôt dans le remorquage. Il ne perd pas sa valeur parce qu’il ne se montre pas aussi rapide que la voiture : il ne se trouve tout simplement pas dans le bon domaine. C’est la même chose pour nous, les humains. Combien de gens, par exemple, œuvrent dans des postes de gestion alors que leur force se situe plus à faire ce qui est demandé!

Orienter votre vie autour de vos forces représente un processus d’amour pour vous. Découvrir qui vous êtes véritablement vous permettra de vous épanouir. Vous arrêterez de forcer les choses et d’investir votre temps et votre énergie dans des activités qui ne vous servent plus. Loin d’être égoïste, vous deviendrez respectueux de qui vous êtes naturellement.

Il est possible pour vous tous d’orienter votre vie autour de qui vous êtes vraiment. La première étape consiste à noter ce qui est naturel pour vous et qui vous apporte régulièrement du plaisir et du succès. Vos indices de réponses se trouveront probablement dans vos talents, vos forces, vos valeurs et vos rêves. Rappelez-vous des compliments qu’on vous a déjà faits et demandez à vos proches les forces qu’ils perçoivent de vous. Par la suite, posez des actions, créez un projet orienté autour de vos réponses afin d’honorer cette partie de vous.

Vous voulez simplifier votre vie? Commencez à l’orienter autour de ce qui est naturel pour vous!

Vivre sans peurs et inquiétudes…

Pourquoi avoir peur? Sommes-nous protégés par celle-ci? Est-ce utile de s’inquiéter?

Nous aspirons tous au bonheur. Souvent, il semble s’éloigner de nous, pourquoi? En fait, c’est plutôt nous qui le délaissons… ou le délogeons. Avouons-le, les peurs et les inquiétudes en sont plus souvent qu’autrement la source et la cause.

Certaines peurs sont normales, celles reliées à un véritable danger, mais, en général, elles sont engendrées par des scénarios que nous créons de toutes pièces.

L’humain, constamment en quête de bonheur, semble avoir oublié deux points; premièrement que la peur est une forme de violence et un manque de foi envers la vie, et deuxièmement, que le bonheur s’éloigne des peurs. En atelier ou en coaching, j’ai entendu à maintes reprises mes clients me dire qu’il était tout à fait normal d’avoir peur, que l’inquiétude est saine et démontre notre sens des responsabilités.

Et bien non!!! S’inquiéter pour demain, s’inventer les pires histoires, se poser d’inutiles questions, ce n’est pas une manière de vivre, ce n’est aucunement nécessaire et tout à fait contre nature. De plus, ces peurs persistant, elles seront source de maladie.

Que faire pour les éloigner? Ou plutôt pour s’en libérer? Deux ingrédients sont nécessaires. Tout ce qui est inutile et peu aidant, qu’il s’agisse d’une parole, d’un geste, d’une pensée, d’une croyance, ou d’une action, est une forme de violence. Donc, le premier ingrédient est de choisir la non-violence, car avoir peur n’est ni utile et encore moins aidant. En conséquence, il faut observer nos pensées, nos actions, nos gestes et non paroles et vérifier si elles ont une portée d’inutilité et non aidante. Ensuite, il faudra rectifier par de nouvelles pensées répondant à ces deux critères.

Le deuxième ingrédient nécessaire : la foi. Il faut avoir la foi (non pas dans le sens religieux). Il faut croire en la vie, croire que la vie est une complice, et qu’elle nous amènera exactement où nous le souhaitons. Si nous avons peur, parce que nous sommes préoccupés par d’éventuels malheurs, ou par des pensées mal dirigées telles que manquer d’argent, perdre la santé, ou avoir une malchance, il est fort à parier que la vie répondra en conséquence.

En quoi la foi joue-t-elle un rôle? La foi est un sentiment qui permet de voir une issue agréable. En fait, la foi un outil très puissant et son rôle premier est de mettre en branle le processus de la loi de la création : il faut décider tout de suite d’être heureux, tout de suite pour tous les grands bonheurs que nous désirons voir se réaliser dans notre vie; et grand merci à la vie, car celle-ci s’empressera de nous les offrir et de nous les faire vivre, sans tarder. N’est-ce pas une technique tout à fait exceptionnelle à adopter?

Prenons le temps d’expérimenter cet outil puissant qu’est la foi. Réalisons ses avantages, et sa facilité d’utilisation pour éliminer les peurs et vivre heureux. Ensuite, il nous sera facile de constater que la vie est une amie, une complice toujours prête à nous donner ce que nous attendons d’elle, soit le meilleur. Cessons de penser aux privations, aux pertes, aux soucis financiers ou de santé, etc. La vie a été régie pour répondre à nos attentes, et ne fait aucune exception pour nous donner toujours en conséquence. Donc, soyons heureux tout de suite pour un état souhaité, et la vie nous apportera et nous servira selon notre demande. Le plus difficile pour plusieurs est de croire qu’il puisse en être vraiment ainsi. Il suffit de l’essayer pour en réaliser les résultats.

Souvent l’épuisement est source d’ombres plutôt que de lumière. Les peurs épuisent et vident. En sachant mieux utiliser la non-violence et la foi, les journées se dérouleront plus harmonieusement, la fatigue sera amoindrie, et la vie sera notre complice, sur qui nous pourrons toujours compter. Elle nous aidera à faire les bons choix, à prendre les meilleures décisions et à distinguer les actions à favoriser.

Ce qui nous amène à la liberté. Dès que nous sommes libérés des peurs et des inquiétudes, par des gestes, pensées, et paroles dégagées de toute notion inutile et peu aidante, et à travers la puissance de la foi, nous devenons des êtres libres. Voilà mon souhait le plus sincère et le plus cher pour chacun de nous.

Coacher les transitions de vie

Certaines personnes ont une excellente capacité d’adaptation et, seules, elles réalisent assez facilement et rapidement les changements qu’elles ont choisi d’opérer dans leur vie. Elles se tirent aussi assez bien de leurs difficultés. Lorsqu’elles consultent un coach, c’est pour pour accélérer le processus et trouver un écho à leur réflexion et cherchent plutôt un témoin. En revanche, d’autres personnes se sentent davantage dépourvues et ont besoin de quelqu’un pour les aider à affronter la transition de vie dans laquelle elles se trouvent. Si tel est votre cas, vous pourriez vous « autocoacher » en suivant les étapes que je propose dans cet article.

Se sentir en sécurité
Un coach offre surtout un « havre de paix », une « bulle de sérénité » dans laquelle les personnes se sentent protégées lorsque l’orage gronde trop au-dehors. Déstabilisées, inquiètes, parfois dépassées par les événements, elles ont davantage besoin d’être écoutées, comprises, acceptées et même aimées que d’être dirigées, conseillées et parfois jugées ou critiquées. C’est pour cette raison que je recommande à mes clients d’éviter de solliciter l’avis de certaines personnes de leur entourage (mais pas toutes), au moment où ils doivent prendre des décisions importantes. Des éteignoirs ou d’autres qui ont intérêt à les voir rester dans leur ancienne vie et leurs anciennes habitudes pourraient les amener à douter d’eux-mêmes et du bien-fondé de leur projet. Dans cette bulle de sérénité, en compagnie de leur coach, ils feront mûrir leur projet de changement et en évalueront tous les risques et les avantages et confronteront aussi leurs résistances.

La première phase : la « fin »
Au cours de cette première phase du changement, l’idée est de préciser par écrit son intention de changer, à « ventiler » les émotions qui les envahissent, à bien évaluer la situation, à se fixer des objectifs précis et à établir un plan d’action. Il est bien de commencer par dresser un bilan de vie et tout particulièrement de vérifier quelle est notre identité profonde, notre vraie nature, cachée derrière ce que les autres connaissent de vous. Il est important de découvrir les forces insoupçonnées sur lesquelles s’appuyer dans le changement, sa personnalité (la vraie), ses valeurs, ses talents, ses compétences, ses passions et même… ses « démons ».

Il faut tenter aussi de débusquer les résistances qui risquent de bloquer dans l’action : croyances qui limitent, réticences, a priori, justifications, peurs, etc. (« Je n’y arriverai pas, c’est trop beau pour moi, je suis trop âgée, ils n’apprécient pas mon travail et mes efforts, il va me rejeter… »).

Une identité claire permet non seulement de faire des choix… éclairés et d’éviter de se cramponner à des rêves inatteignables, mais elle permet surtout de réduire le nombre d’erreurs de parcours, en plus d’inciter à aller au-delà de nos croyances de pouvoir faire et accomplir. Une identité claire rend aussi plus fort face aux aléas de la vie, plus sûr de soi, plus libre et plus authentique.

La deuxième phase : la transition, l’adaptation
Le changement doit s’appuyer sur un socle solide. Le travail s’effectue donc surtout sur les freins à l’action (mentionnés plus haut), ainsi que sur la réduction des tensions :  anxiété, angoisse, stress, remises en question, doutes, etc. C’est le moment aussi de consolider les aspects matériels et affectifs de la vie en transition afin de se sentir davantage en sécurité.

Puisque cette phase est exigeante et consomme beaucoup d’énergie, j’incite aussi à se maintenir en forme physique et, si elle en prend, à réduire sa consommation de certains médicaments, notamment les antidépresseurs et les somnifères. Si votre médecin est d’accord; bien entendu.

Il importe aussi d’éviter de précipiter les choses sur un coup de tête parce que vous n’en pouvez plus d’attendre, d’être seul sur votre radeau et de ne pas savoir comment votre vie sera à destination. Faire marche-arrière, démissionner, prendre une retraite anticipée, déménager dans un endroit qui ne convient pas, quitter l’autre et parfois aussi penser mettre fin à sa vie font partie de ces idées qui peuvent hanter.

La troisième phase : l’arrivée à destination
Vous voilà arrivés sur l’autre rive. C’est le moment de faire un bilan, de vérifier notamment si le changement s’est opéré de façon satisfaisante, si l’écart entre la situation de départ et la situation envisagée s’est comblé et s’il est nécessaire d’aller chercher des ressources supplémentaires pour mener totalement à bien le changement.

Êtes-vous installé solidement dans votre nouvelle vie?

De l’eau pour améliorer la santé

Vous buvez du jus, de la tisane, du café, du lait, des boissons gazeuses, de la bière avec l’idée que vous consommez de l’eau.  Eh bien, détrompez-vous!  Votre corps doit puiser dans sa réserve d’eau pour transformer et éliminer les nombreuses substances contenues dans votre breuvage; avec pour conséquence que vous vous retrouvez avec moins d’eau dans le corps après avoir bu votre jus qu’avant.  Le corps a besoin d’eau, de l’eau pure et simple, pour fonctionner.  Il est fait à 75 % d’eau.  Le drame, c’est que de moins en moins de gens boivent de l’eau.  Les papilles gustatives désormais habituées à des saveurs prononcées et à des goûts rehaussés n’ont plus envie d’eau… trop fade l’eau!

Il est bien connu du monde des athlètes que le corps manifestera des signes de déshydratation bien avant que la soif ne se fasse sentir.  Les conséquences de la déshydratation vont se manifester par toutes sortes de « symptômes » (hernie hiatale, ulcère d’estomac, arthrite, allergies, maladie d’Alzheimer) étiquetés comme « maladies ».  C’est ce que je découvre, ahurie, à la lecture du livre du Dr E. Batmanghelidj Yours Body’s manu Cries for Water.

De l’eau, juste de l’eau, se pourrait-il qu’une bonne ration d’eau par jour puisse régler vos problèmes de santé?  Courez chercher le livre et faites-en l’expérience.  Vous aurez tout le loisir d’en parler à votre médecin à votre prochaine visite, il sera sans doute sceptique, mais vous aurez déjà commencé à bénéficier des bienfaits considérables qu’une bonne ration d’eau par jour peut vous offrir.