Évolution des consciences!

Quand les fruits de la planète maturent…

La planète bleue sous l’irradiation nourricière des énergies cosmiques laisse percevoir ses premiers fruits lumineux. Sommes-nous à l’aube de l’homme-lumière?

Toutes les espèces vivantes sont semblables à plusieurs variétés de fruits dans ce jardin qu’est la planète terre. Chaque variété a un temps de maturation différent et un temps de conservation qui lui est propre. Un chien et un humain ne vivent pas aussi longtemps l’un que l’autre et n’atteignent pas le même niveau de maturité mentale… Tout comme pour les légumes du potager, l’espérance de vie et l’usage diffèrent d’une espèce à l’autre.

Dans mon potager, mes premiers légumes furent les radis. Surprenant, il porte la couleur du premier chakra, en lien avec le corps énergétique. Corps responsable de la vitalité corporelle, de l’instinct de survie. Tout comme on peut semer plusieurs fois du radis dans une même saison, dans une vie, on peut se retrouver plus d’une fois dans la survie, aux prises avec les besoins de base.

Pour avoir une belle vie, cela nécessite autant de préparation et d’entretien que pour un beau jardin. Une âme d’expérience connaît l’importance du milieu familial. Il est le terreau. De sa richesse en nutriment dépend la croissance des plantes. Il y a aussi le sarclage. En débarrassant un jardin des mauvaises herbes, nous laissons place aux plantes potagères. C’est l’espèce humaine, c’est en purifiant notre mental de ses pensées négatives que nous laissons place à la culture de nos dons et talents.

Un observateur remarque aisément qu’il y a toujours quelques légumes avant-gardistes. Que dire de ces deux ou trois tomates devenues rouges avant les autres? Elles nous font découvrir les saveurs à venir. Les Bouddhas et le Christ ne seraient-ils pas de ces consciences avant-gardistes nous montrant la voie? Et si 2012 était le début de la maturation des consciences bouddhique-christique qui nous composent!

Le Christ a fait usage de ses pouvoirs de guérison, de ses pouvoirs d’influence sur la matière, de ses pouvoirs sur la mort, de sa suprématie sur les démons et plus encore… Il était homme et Dieu. Il se dit notre frère. Nous sommes donc nous aussi homme et Dieu. Notre nature humaine est tout ce beau feuillage de la plante, toute cette verdure et notre divinité serait comparable aux fruits résultant de la maturation de la plante.

En 2012, sous l’ère du verseau, notre nature divine est plus présente et en processus d’éclosion. Nous sommes semblables à des plants de tomates. Le plan est fort et notre nature humaine est à son apogée. Notre conscience est telle la tomate verte qui est en maturation. Notre support corporel a complété son évolution, c’est maintenant le tour de la conscience. Elle devra dépasser sa nature humaine et s’ouvrir à sa dimension divine.

Les énergies de deux mille douze vont faciliter la maturation et l’évolution des consciences. Bien que ce soit de beaux mots, ils ne sont pas si évidents à vivre… Pensez à cette tomate qui se connaît verte, qui vit dans un environnement où toutes ses sœurs sont vertes. Elle a eu ouï-dire d’une ou deux tomates rouges, mais l’histoire raconte que très vite elles furent arrachées du plan. Et au-delà de la sève nourricière de la tige, c’est l’inconnu!

Que penser des inconforts et de l’insécurité suscités par la sensation de changement intérieur. Elle sent que certaines de ses cellules commencent à afficher une pigmentation rouge en elle. Grâce à sa peau verte, elle le cache bien. Elle se sent de plus en plus rouge et elle est de plus en plus vert foncé. Est-ce possible? Elle se sent en plein paradoxe! Elle se sent fausse! Ne se connaît plus et du coup est incapable d’afficher ses couleurs… Elle est morte de peur face à l’inconnu! Toutes ces périodes de transition font vivre beaucoup d’insécurités.

Bien que deux mille douze et ses engrais cosmiques incitent à l’évolution des consciences, elle apporte avec elle son lot de doutes et de tourments. L’homme a peur de cette Supraconscience qui croît en lui. Il lui faudra apprendre à juste ÊTRE dans l’accueil des transformations qui s’opèrent en lui, à s’abstenir de tous jugements, à devenir l’observateur de son intérieur, le témoin du réceptacle de Lumière qui s’agrandit. C’est ainsi que progressivement, il sentira la Lumière le transformer de l’intérieur… Allègrement, il s’ouvrira à cette conscience lumineuse qu’est la Supraconscience.

Négocier les transitions de vie

Changer, « transiter » et s’adapter

Transitions… Voie de passage obligé vers l’acceptation et l’intégration d’un changement dans ma vie… Porte tournante entre ce que j’étais, ce que je suis et ce que je cherche à devenir…  Changer, « transiter » et s’adapter.

Confrontés à un changement, notamment la retraite, mes clients me font souvent penser à ces personnages, au cinéma, qui quittent un continent connu, seuls, sur un radeau de fortune (parfois aussi sur un magnifique voilier), vers une terre totalement inconnue. Incertains de la direction à prendre, de ce qui leur arrivera et de ce qu’ils trouveront, la majorité se lance quand même à l’aventure, avec courage et détermination. Ils ont choisi de prendre le contrôle de leur existence et ils ont bien l’intention de trouver à destination ce qu’ils sont venus y chercher, mais aussi ce qu’ils y apportent.

Contrairement à la transition, le changement est extérieur à soi. Il peut être choisi ou imposé. Choisi, il s’agit, par exemple de déménager, de chercher un nouvel emploi afin d’obtenir de meilleures conditions de vie, de se marier, de quitter une relation qui emprisonne, de prendre une retraite attendue et bien méritée ou de modifier certaines habitudes qui nuisent plutôt que servir : fumer, se mettre en colère, trop manger, manquer d’autonomie… Dans ce cas, même si la transition peut sembler difficile, puisqu’elle met la vie et les habitudes sens dessus dessous, elle porte aussi en elle beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, voire de fierté et d’estime de soi.

La transition est bien plus douloureuse, on s’en doute, quand le changement est imposé : retraite forcée et inattendue, congédiement, promotion refusée, abandon par l’être aimé, deuil ou encore maladies et accidents graves qui hypothéqueront le reste de l’existence. Dans ce cas, elle pourra aussi s’accompagner, dans les premiers temps, de sentiments et d’émotions particulièrement difficiles : injustice, rejet, inutilité, abandon, humiliation, honte, culpabilité, apitoiement sur soi-même, tristesse, déception, amertume et solitude.

Si vous vivez une transition difficile, en connaître ses phases vous rassurera. Vous comprendrez qu’il est « normal » de vous trouver déstabilisé et dans la tourmente pendant un certain temps, mais aussi que tout se termine en général par un dénouement positif pour qui prend le contrôle de sa vie. Si cette période de transition vous semble interminable, sachez aussi que si vous la précipitez ou l’ignorez, vous risquez de prendre de « mauvaises » décisions et d’avoir à tout recommencer. Tôt ou tard, le changement vous rattrapera.

Trois phases incontournables

Dans son ouvrage « Les transitions de vie » (InterÉditions, 2006), William Bridges divise les transitions en trois phases : la fin, la zone neutre et le renouveau. Ces étapes correspondent au changement, à la transition proprement dite, puis à l’intégration du changement dans la vie, c’est-à-dire l’adaptation.

Le changement. C’est la fin; le détachement, le départ pour le grand voyage.

C’est le moment de se jeter à l’eau, de se séparer, de se détacher et d’abandonner ses habitudes sécurisantes, sa zone de confort, les lieux et les visages familiers, son statut social, le pouvoir et probablement aussi certains rêves. Déséquilibre, bouleversement, fébrilité, espoir et inquiétude font souvent partie du voyage. La personne est très préoccupée par le changement. Elle y consacre beaucoup d’énergie. Elle se sent parfois dépassée par les événements et bien seule aussi.

La transition. C’est la zone neutre; l’entre-deux, l’incertitude, seul sur son radeau.

Cette période est plutôt déstabilisante, car, tout en s’efforçant de renoncer aux anciennes façons de faire, il s’agit, en même temps, d’en trouver de nouvelles, de préparer l’avenir, de poser des jalons, de prendre des décisions et de trouver d’autres repères. La personne est physiquement détachée des gens et des choses du passé, mais elle n’a pas encore réussi à s’attacher totalement au présent.

La confusion, la fatigue, l’angoisse, l’anxiété, la nervosité et l’irritabilité sont parfois aussi du voyage, tout comme des problèmes de santé, petits et grands, associés au stress : sommeil perturbé, problèmes de mémoire, symptômes psychosomatiques et autres. Cela est normal, mais il s’agit de ne pas les laisser prendre le dessus.

Le doute l’assaille aussi de toutes parts. Bien des justifications rationnelles, une prudence exagérée ou la peur de l’opinion d’autrui se chargeront de mettre à l’épreuve sa motivation. La tentation est grande de résister au changement et de faire « marche-arrière » surtout si, en chemin, d’autres occasions et d’autres tentations plus faciles ou plus agréables se présentent, un peu comme pour vous tester. Certains voudront même attendre passivement que quelqu’un prenne les décisions à leur place.

Ces hésitations sont saines et normales puisqu’elles permettent d’éviter de commettre des erreurs, mais elles peuvent aussi pousser à l’abandon ou à faire traîner les choses en longueur au risque de les voir avorter.

L’intégration. C’est l’arrivée à destination; le commencement, le nouveau départ.

Doute, frustration, inquiétude cèdent maintenant la place à l’espoir, au soulagement, à l’enthousiasme, à la satisfaction et souvent aussi à la fierté. Tout à coup, toutes les possibilités, toutes les propositions que la vie a faites deviennent réalité. Les avantages l’emportent sur les inconvénients et les risques sur les résistances et les blocages. Les obstacles sont tombés. La vue est dégagée; le monde est différent. L’avenir semble plus serein même s’il faut encore y consacrer du temps et des énergies. Le changement s’intègre peu à peu à la vie et il n’est plus aussi préoccupant. La vie continue avec de nouveaux plans et de nouvelles façons de voir les choses, le monde et soi-même. La transition est terminée; l’adaptation est quasiment terminée.

Vive le changement! Vive la vie!

Comment rendre sa journée plus belle

Dans le monde où nous vivons aujourd’hui, passer une mauvaise journée est très fréquent, n’est-ce pas? Quels éléments peuvent la déclencher? Il y a certainement les nouvelles télévisées qui nous renvoient des images désolantes de martyrs à travers le monde, les journaux qui sont toujours au rendez-vous pour nous annoncer les pires nouvelles, une journée qui a mal tourné au bureau, une solitude qu’on ne peut expliquer, une engueulade avec quelqu’un, ou toutes ces petites choses qui nous donnent envie de dire « j’aurais dû rester au lit ce matin! ». Mais comment peut-on éviter une mauvaise journée malgré tous les éléments qui semblent contre nous?

La première chose à savoir est que nous sommes maîtres de nous-mêmes, donc nous le sommes aussi de notre journée, quoi qu’il arrive. Nous avons le choix de décider si notre journée en sera une belle ou non. Nous ne pouvons rejeter notre tristesse, rage ou autres sentiments néfastes sur les autres ou les malheurs (petits ou grands) qui nous arrivent. Ce n’est pas de leur faute! Eh non! Tout est dans l’attitude que nous avons face aux événements qui surviennent, quels qu’ils soient. Nous avons le pouvoir de changer notre « mauvaise journée » en une « belle journée », et croyez-moi, ce n’est pas si sorcier que ça!

Lorsqu’un événement négatif survient, il faut voir le positif que cela apporte, même si à première vue, ça ne semble qu’être du négatif. Chaque chose a sa raison d’être, il y a donc une leçon pour vous à apprendre dans toutes les situations. Prenez-le de cette façon! Vous verrez que ce qui vous arrive va déjà vous paraître moins pénible. Une autre façon de le voir est de se former une certaine carapace, et attention ici, je ne veux pas dire garder toutes ses peines ou frustrations à l’intérieur de nous, au contraire, je veux dire refuser de se laisser atteindre négativement par les événements. Voici quelques petits exemples. La rage de quelqu’un : Ne vous laissez pas atteindre, restez très poli, souriez et dites-vous que vous n’avez pas à vous sentir en colère parce que lui l’est, ça ne vous appartient pas le tracas de quelqu’un : Aidez-le, bien sûr, mais n’entrez pas avec lui dans son mal, sachez garder une certaine distance face à cela. Cette personne a beau être mal en point, vous n’avez pas à ressentir son mal avec elle, ça ne vous appartient pas. Écouter les tracas d’un ami ne veut pas dire se sentir mal avec cette personne, mais l’aider à se sentir mieux. La perte d’un être cher? Vous ressentirez un certain vide, et c’est normal avec le choc, mais dites-vous bien que cette personne est entrée dans votre vie et dans celle de beaucoup d’autres personnes, et une fois ses objectifs terminés, elle a droit à une pause bien méritée. Soyez content pour cette personne car enfin, elle, elle est libre! Rappelez-vous que la mort n’est qu’une illusion, une transition. Dites-lui plutôt « à bientôt! »… Les guerres de ce monde vous mènent à vous demander « mais où est-ce que nous allons? ». Bien entendu, tout le monde sait ce qu’est la guerre et ce qu’elle comporte. Nous savons qu’il sévit présentement dans le monde toutes sortes d’horreurs, oui nous en sommes conscients et une chance, si l’on veut que les choses changent! Mais pourquoi se torturer l’esprit encore plus en regardant les pires images aux nouvelles télévisées? Personnellement, je ne les regarde pas, mais je reste tout de même consciente de leurs existences. Cela m’évite seulement la déception au fait que l’humain n’évolue pas très rapidement. Prions simplement pour que ces misères cessent. C’est en pointant du doigt ces horreurs et en s’y « opposant pacifiquement » que les choses vont changer, et non en s’en décourageant.

Ceci était à titre d’exemple, mais il y a bien sûr une tonne d’autres choses qui peuvent nous procurer toutes sortes d’émotions diverses. L’important, c’est de ne pas y réagir négativement. Garder son calme, se rappeler que l’on peut contrôler la situation en y voyant le positif, se dire que beaucoup de négativités qui nous entourent ne nous appartiennent pas aide grandement à améliorer la qualité de sa journée.

Plusieurs petites ou grandes choses peuvent bouleverser notre état d’esprit, mais l’important, c’est de ne pas le voir comme une montagne et de ne pas agir comme un volcan. Lorsque cela est possible, tenez-vous loin des environnements ou des gens négatifs.

Finalement, aidez-vous à garder le sourire avec de petites attentions comme s’offrir un petit quelque chose que l’on désire depuis un bout de temps, faire un sourire à quelqu’un qu’on ne connaît pas (un sourire en attire un autre!), chanter une chanson que l’on aime (même si on chante faux!), prendre part à des activités que l’on aime, et surtout, surtout, se dire que l’on s’aime et que l’on s’accepte comme on est! Si à dix-huit ans, je suis capable de ne pas me laisser abattre par les problèmes quotidiens, je suis certaine que vous aussi vous le pouvez. Passez une belle journée!

Peur de la transformation

Étant donné l’état mondial et personnel que nous vivons ces jours-ci, je tiens à partager avec vous une petite histoire tirée du livre, The Essence Book of Days, (traduite par sincèrement vôtre) qui nous rappelle les choix que nous devons faire face à la résistance que nous avons créée envers l’évolution de notre âme. Juste un autre petit outil parmi tant d’autres, qui peut contribuer à renforcir les connaissances lumières que nous possédons, mais qui se brouillent sous l’influence de notre expérience de vie. Nous avons appris à avoir confiance en ce que nous avons survécu. Nous ne pouvons pas changer nos pensées, ni nos émotions face à ce qui nous est présenté dans les médias ou dans notre vie personnelle, mais nous pouvons choisir où placer notre attention. Nous devons réapprendre à nous connaître profondément et par conséquent à vivre notre vérité… à devenir transparent. En étant très vigilant au niveau de la qualité de nos pensées et émotions, en gardant nos vibrations hautes, nous cheminons de l’esprit au cœur, de croyances à connaissances, de peur à foi. Ainsi nous nous transformons de l’intérieur vers l’extérieur… nous évoluons de notre petite réalité vers une réalité beaucoup plus grande.

Parfois, j’ai l’impression que ma vie est une histoire de trapèze. Soit, je me balance, accroché à ma barre de trapèze ou, pour quelques moments dans ma vie, je m’élance à travers l’espace entre les barres de trapèze. La plupart du temps, je suis accroché, par peur de perdre ma vie, à ma « barre – de – trapèze – du – moment ». Elle m’emporte doucement à un certain rythme régulier de balancement et j’ai l’impression d’être en contrôle de ma vie. Je connais la plupart des bonnes questions et même quelques-unes des bonnes réponses. Mais parfois, tandis que je me balance gaiement (ou pas si gaiement!), je regarde en avant de moi au loin, et que vois-je? Je vois une autre barre de trapèze qui se balance vers moi. Elle n’est pas occupée, et je sais, dans mon for intérieur qui sait tout, que mon nom est inscrit sur cette nouvelle barre de trapèze. C’est ma prochaine étape, mon évolution, ma renaissance à la vie. Au plus profond de mon cœur je sais que pour mon évolution, je dois lâcher ma prise de cette barre familière du présent et saisir cette nouvelle barre.

Chaque fois que ça m’arrive, j’espère (non, je prise) que je ne serai pas obligé de saisir cette nouvelle barre. Mais dans mon for intérieur qui sait tout, je sais que je dois complètement lâcher prise de cette vieille barre, et pour quelques instants m’élancer à travers l’espace avant de pouvoir saisir cette nouvelle barre. Quand je m’élance dans ce vide inconnu, mes réussites du passé n’ont plus d’importance; chaque fois, je suis rempli de terreur. Chaque fois, j’ai peur de manquer prise et de m’écraser sur des pierres inaperçues au fond du gouffre entre les barres. Mais je le fais quand même. Peut-être que c’est l’essence de ce que les mystiques appellent une expérience de foi. Aucune garantie, pas de filet, pas de police d’assurance, mais je le fais quand même, parce que dans un sens, maintenant ma prise sur cette vieille barre n’est plus une option. Alors, pour une éternité qui peut durer une milliseconde ou mille durées de la vie, je plane à travers le vide de « le passé est parti, le futur n’est pas encore arrivé ». On appelle ceci transition. Je crois maintenant que c’est le seul endroit où le vrai changement se produit. Je fais allusion au vrai changement, non pas le pseudo-changement qui dure seulement jusqu’à ce que mes vieux boutons soient poussés.

J’ai remarqué que dans notre culture, cette zone de transition est considérée comme un endroit nul, entre deux lieux. Cette vieille barre de trapèze était bien vraie, et j’espère bien que cette nouvelle barre qui vient vers moi est vraie aussi. Mais le vide entre les deux? C’est tout simplement un « nulle part », effroyable, bouleversant, désorientant, que l’on doit traverser le plus vite possible et le plus inconsciemment possible. Quelle perte! Je soupçonne que cette zone de transition est la seule vraie place, et que les barres sont les illusions que l’on invente pour échapper au vide, où le vrai changement, la vraie évolution se produit pour nous. Que mon intuition soit bonne ou non, il reste que les zones de transition sont des endroits incroyablement enrichissants. Ils devraient être honorés et savourés. Oui, avec toutes leurs souffrances, leurs peurs et cette sensation d’être hors contrôle qui peut (mais pas nécessairement) accompagner ces transitions, ce sont quand même les moments les plus éveillés, les plus passionnés, expansifs et remplis de croissance de notre vie.

Alors, la transformation de la peur peut n’avoir rien à voir avec faire partir la peur, mais plutôt avec la possibilité de nous donner la permission de prendre le temps de « prendre le temps » dans cette transition entre les barres de trapèze. En transformant notre besoin de saisir cette nouvelle barre, n’importe quelle barre, nous nous accordons la permission de demeurer dans le seul endroit où le vrai changement prend place. Ça peut être terrifiant. Ça peut être aussi illuminant, dans le vrai sens du mot. En s’élançant dans le vide, on peut tout juste apprendre à voler.

La vie en 2010

La vie en 2010 sera la continuité de 2009 qui a été une année charnière… C’est une année de transition où chaque personne apprend son unicité dans l’UNIVERSALITÉ. Cet apprentissage nous amène à vivre des expériences surprenantes. Tantôt ces expériences sont positives, tantôt négatives, mais ce que nous devons apprendre pour l’ère à venir, c’est de se créer des expériences créatives et harmonieuses. Nous quittons de jour en jour, la dualité avec ses expériences qualifiées de positives et négatives. Tout n’est pas blanc ou noir. Imaginez la grande quantité de couleurs qui se situent entre le blanc et le noir…, eh bien, elles représentent toutes les potentialités de nos manifestations. Elles sont créatives et harmonieuses lorsqu’il n’y a plus de dualité.

Une autre manière de penser se dessine. Nous changeons notre façon de vivre, nous apprenons à devenir plus sélectifs tout comme les enfants de l’ère du Verseau. Nous nous apprivoisons à choisir plutôt que de subir. Cette évolution nous mène vers la prise de conscience du pouvoir énorme que chaque personne possède dans son soi supérieur.

Par cette nouvelle manière de voir les choses, nous manifestons par la seule pensée… « Faites attention à ce que vous pensez, ça se manifeste très rapidement ».

Plusieurs personnes qui ont acheté ce que la société valorise (Tout le paraître, l’avoir, l’aspect yang de la vie, etc.), se tourne vers leur intérieur. Elles y découvrent une source intarissable de potentialités pour améliorer tous les domaines de la vie. Elles prennent conscience du pouvoir de manifester en utilisant leur intuition et l’accès à leurs annales akashiques. Tout arrive par surcroît. La seule chose que nous avons à faire est de choisir en harmonie avec soi-même. Cessons de forcer, de travailler dur ou de courir pour avoir telle ou telle chose; laissons venir à soi ce qui nous revient de droit parce que nous l’avons choisi par amour pour soi dans le respect des autres. La seule personne sur qui j’ai du pouvoir c’est moi. Je ne peux exercer aucun pouvoir sur les autres. Toutes les personnes ont les mêmes pouvoirs, il reste à chacun d’aller les découvrir à l’intérieur.

Merci de m’avoir lu, c’est tout simplement ma vérité face à l’année qui débute.

Naître dans la trinité

Dans la vie, il y a des moments où nous nous sentons enfermés dans des situations répétitives, connues, dont nous avons fait le tour.  Ces périodes peuvent nous donner la force et le courage de changer, d’aller vers le nouveau.  Elles nous rappellent en fait la période où, dans le ventre de notre mère, nous commencions à nous sentir à l’étroit, à manquer de place et à avoir envie d’aller visiter un autre monde, le monde du dehors.  À ce stade de la grossesse, le bébé doit alors prendre la décision de changer d’endroit et ce choix va l’amener à une épreuve initiatique.

Le passage dans le « couloir du ventre » de la mère va constituer une véritable expérience pour le corps et l’esprit de l’enfant.  Les contractions de l’utérus sont des forces qui dépassent la mère.  Toute femme qui a eu la chance d’accoucher sait que ce qui se passe en elle, relève de l’expérience intime avec les forces de l’univers, comme si les contractions utérines n’étaient que le reflet des mouvements de la Terre Mère, profonds, puissants et rythmés.

Au travers des contractions utérines, l’enfant perçoit sa mère comme une entité divine qui est pour lui un guide, un canal de cette force cosmique.  Lorsque le col se dilate, le passage n’est cependant pas suffisant, sauf dans de rares cas, pour que le bébé glisse tout seul.  La mère vit alors le paradoxe de retenir-expulser et l’enfant, face à cette dualité que lui renvoie sa mère, sait qu’il doit mourir à cette conscience divine, abandonner sa mère pour naître par lui-même.  Tout comme le disciple doit quitter et dépasser le maître pour mûrir au-delà des maîtres.  Dès le début, nous devons accepter d’être l’initiateur de notre vie, compter sur nous-mêmes et nous engager.

La loi de l’engagement est la première épreuve de cette initiation.  Les deux autres sont les lois de l’endurance et de la foi.  La façon dont le bébé ressent ces trois phases dans le couloir du ventre va laisser une empreinte sur sa manière de vivre les changements.

La première nécessité pour aller au bout de quelque chose est de s’engager sur le chemin.  Pour le fœtus, cela signifie se mettre en route.  S’engager signifie participer, décider, faire le choix de se laisser porter par les contractions, se laisser porter par ce qui nous entoure, saisir les occasions qui se présentent sans attendre de savoir si l’on est vraiment prêt pour cela.  Une fois le premier pas franchi, le fœtus se confronte à l’endurance, avoir la force et la patience d’accepter le rythme des contractions, économiser son énergie en se laissant aller dans le sens du courant.  Tout cela est bien sûr facilité lorsque la foi est là, lorsque l’on sait qu’au bout il y a quelque chose de nouveau et d’attirant.  Pour aller vers l’inconnu, la confiance nécessaire se trouve dans la certitude de notre puissance intérieure.

Lorsque l’enfant arrive au niveau du périnée, il vit une sorte d’aspiration enivrante qui déclenche le cri primal, tel un souffle soudain et violent qui déploie ses poumons et met en place la respiration aérienne.  En prenant ainsi pouvoir sur le monde extérieur, l’enfant perçoit très bien le sentiment d’abandon de la relation fusionnelle qui le liait à l’Amour infini, et cette rencontre avec le « non-amour » peut être vécue comme une séparation brutale et ressentie dans une grande solitude.  On sait qu’il est primordial que la coupure du cordon ombilical se fasse 10 à 20 minutes après l’expulsion pour que cette sensation soit atténuée et que les mémoires d’abandon soient diluées.  Poser l’enfant sur la peau de la mère permet de vivre cette transition en douceur pour transcender cette séparation initiale.

Si cette phase est vécue dans un ressenti de rupture, l’enfant va installer un système de filtre inconscient qui l’éloigne du monde invisible, monde des sensations, monde de l’Amour infini, duquel il s’est senti exclu.  Les croyances et programmations mises en place pour l’empêcher de souffrir face à cette mémoire, vont en fait le rendre esclave d’une personnalité qui orientera sa vie vers la recherche fusionnelle avec l’autre au travers du sexe, des drogues, des médicaments ou du travail.  Ce conflit de séparation ou d’abandon peut être vécu psychologiquement par une sensation de solitude, de relation superficielle avec une difficulté à aller dans la profondeur, dans l’intimité de l’être.  II peut aussi se vivre au niveau biologique, au niveau du corps sous forme d’allergies ou de problèmes de peau, la peau étant le premier contact avec le monde extérieur.

Je ne me souviens pas d’être née selon ce processus initiatique.  Mais mes cellules en ont la mémoire.  L’extérieur reflétant l’intérieur, ce qui se passe dans ma vie en période de changement est un reflet de comment j’ai pu vivre pendant ma naissance ces trois lois initiatiques.  Chacun peut revivre ce rituel de naissance d’une manière symbolique, par des visualisations, en allant dans le ressenti du corps pour ancrer en lui les phases qui n’ont pu être vécues au moment adéquat.  Il est ainsi possible de transformer les mémoires de l’anesthésie, de la césarienne, des forceps, et autres souffrances qui ont accompagné tant d’accouchements.

Visualiser qu’à notre naissance, trois rois mages sont venus nous offrir ces présents essentiels que sont l’engagement, la persévérance et la foi.

Et comme l’extérieur révèle l’intérieur, ne soyez pas surpris qu’ils soient à votre porte pour accueillir ce nouvel an.

Transition en amour? Le meilleur est toujours à venir!

Depuis 4 ans déjà, j’anime un atelier sur les relations amoureuses. Ces participants, bien légitimement, voudraient croiser leur chemin à nouveau avec un être aimé, mais si ça n’arrive pas aussi rapidement qu’ils le voudraient. Ils se demandent alors pourquoi? Force est de constater que bon nombre d’entre eux ont omis un détail important : effectuer le bilan relationnel pour assumer sainement son deuil. Oh! Bien sûr, ils m’assurent qu’ils n’entretiennent plus de liens physiques avec ces ex-partenaires, oui mais dans les mondes invisibles, ces mondes intérieurs, qu’en est-il? C’est comme si on gardait une ficelle noire liée de son poignet au poignet de l’autre.

Lorsque le bilan relationnel n’est pas réalisé, que l’on n’a pas pris le temps de comprendre ce que l’on avait à apprendre de cette relation, si on se jette la tête la première dans une nouvelle relation, on risque de s’attirer le même scénario, tant et aussi longtemps que l’on n’a pas saisi le message. Prendre son temps et s’observer! Faire son deuil ne signifie pas de finir de pleurer cette fin de relation (ou de s’en réjouir), mais bien de s’exprimer mutuellement pour fermer la boucle. Comment fait-on cela?

Il faut dire à l’autre qu’est-ce que j’ai trouvé difficile de vivre avec lui ou elle? Qu’est-ce que ça me faisait en dedans : étais-je triste, en colère, ai-je eu peur et de quoi? Exprimer les faits de manière neutre à un moment où vous vous sentez calme. Ce n’est guère le temps de tomber dans les émotions. Par exemple, « Quand tu insistais tous les dimanches pour aller visiter ta famille, je me sentais en colère ». Ajouter ensuite quels besoins en vous n’étaient pas satisfaits. « Je me sentais impuissant, prisonnier de tes décisions pour être aimé de toi. J’aurais eu besoin de me sentir respecté dans mes choix ». Traitez individuellement chaque fait concret survenu durant votre relation. Si l’autre veut vous entraîner vers d’autres faits simultanément, arrêtez tout de suite. Dites-lui que vous tenez à régler un cas à la fois et promettez que vous y reviendrez plus tard.

Récapitulons : on exprime les faits, l’émotion que cela a fait vivre, ses besoins et terminer par l’impact que chaque situation a eu sur vous, votre couple, votre relation avec le sexe opposé (selon l’orientation sexuelle) ou votre vie en général. « À partir de ce moment, j’ai commencé à me mésestimer et à croire que je ne méritais pas ton respect, ce qui a miné mon amour propre. De plus, cela m’a graduellement éloigné de toi. J’avais de moins en moins envie de te faire l’amour, de te cajoler, etc. J’ai commencé à généraliser, à en vouloir aux hommes, aux femmes de vouloir ainsi contrôler la vie de l’autre au nom de l’amour. Ça n’a pas été bon pour moi. Ma relation avec toi est devenue pénible et a alourdi ma vie ».

Restituer symboliquement cette violence qui a été déposée sur vous par un objet, image, etc. Cela permet à l’autre de vérifier visuellement ce qui s’est vraiment passé en vous. C’est ainsi que l’on s’aide à grandir. Évidemment, gardez les rouges pour la fin. Dites en terminant tout ce que vous avez apprécié chez cette personne et au cours de votre relation. Remerciez-la d’avoir été de passage dans votre vie. La reconnaissance et gratitude attire l’abondance, mais pas la critique. Si vous souffrez parce qu’on vous a quitté, sachez que le manque attire le manque. Personne ne risque de poindre dans votre vie. Appréciez au moins les bons moments que la vie vous a permis de vivre en sa compagnie. Voyez votre coupe (ou couple) à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide. Les résultats en seront meilleurs. Ne laissez plus votre pouvoir d’être heureux dans les mains d’une autre personne, c’est trop risqué!

Vous êtes alors prêt pour apprécier la compagnie d’un nouvel amour. Mais attention! La vie va souvent vous re-servir le même menu pour vérifier si vous avez bien compris la leçon. Aimez-vous assez pour refuser de vous embarquer dans le même train, laissez-le passer. Vous prendrez le suivant! Rappelez-vous que le meilleur est toujours à venir.

La transition, c’est maintenant

Choisir aujourd’hui ce que sera demain
Laure Waridel, préface de Dominic Champagne

Alors que les écosystèmes se dégradent à un rythme sans précédent, on réalise que les humains confondent moyens et fins, argent et richesse, croissance économique et bien-être. Comment mettre l’économie au service du bien commun afin qu’elle opère à l’intérieur des limites planétaires? Par où commencer pour transformer un système qui a institutionnalisé la cupidité?

Au contact de citoyennes et de citoyens issu.e.s de tous les milieux, Laure Waridel trace les chemins d’une réelle transition vers une économie écologique et sociale. Son constat est clair : les solutions sont déjà là, à notre portée. L’auteure identifie les lignes de force qui permettent d’investir autrement, de tendre vers le zéro déchet, de se nourrir autrement, d’habiter le territoire intelligemment et de se mobiliser par tous les moyens. Elle met en lumière de nouveaux paradigmes qui transformeront le monde en misant sur la création de liens entre les humains et avec la nature, cette nature que nous habitons et qui nous habite tout autant. On constate alors qu’il est possible de créer une richesse inconnue de la finance : une richesse qui ne ruine pas les bases de la vie sur Terre.

Avec La Transition, c’est maintenant, Laure Waridel nous démontre que tout est encore possible. Elle fait la preuve que nous avons tous et toutes un rôle important à jouer, quelle que soit la place que l’on occupe dans la société. 

À nous de choisir ce que sera demain.

Corédactrice du Pacte pour la transition et cofondatrice d’Équiterre, Laure Waridel est écosociologue Ph. D. et professeure associée à l’UQAM. Spécialiste reconnue du commerce équitable et de la consommation responsable, elle est aussi l’auteure des best-sellers Acheter, c’est voter (2005) et L’envers de l’assiette (2011) publiés chez Écosociété.

Invitation au cocooning

Cette période de l’année est abso­lument extraordinaire! Un coup d’œil derrière nous pour revoir avec gratitude l’année qui vient de passer comme un éclair et, devant nous, une page blanche pour entamer une toute nouvelle année à créer par et pour nous-mêmes. C’est dans cet esprit que nous avons bâti cette édition ayant pour thème principal une période ou saison de « cocooning ». Ou, si vous le préférez, une période de repos et de ressourcement bien mérités pour refaire le plein.

À notre avis, cette étape de transition est la période la plus propice pour refaire le plein provenant de la plénitude de vivre sa vie en pleine conscience. C’est aussi une question de marquer un temps d’arrêt dans un rythme de vie rapide et agité qui nous sollicite sans cesse, pour mieux nous écouter et pour profiter pleinement de la période hivernale afin d’établir une connexion encore plus profonde avec nous-mêmes. Surtout si nous voulons demeurer responsables de notre bien-être, de notre santé et de nos actions pour continuer de contribuer à un monde meilleur.

Pour être en mesure de réaliser notre projet, nous avons lancé à tous nos auteurs une invitation toute spéci­ale. Nous leur avons demandé de nous aider à vous fournir des outils d’introspection, de réflexion et de planification destinés à vous accom­pagner durant cette période de transition annuelle. Nous voulons vous offrir ces pistes et les meilleurs outils pour faciliter un doux retour vers soi, pour à la fois célébrer vos réalisations et créer une nouvelle année encore plus satisfaisante pour vous sur tous les plans. Vous trouverez donc, au centre de la revue, une section spéciale axée sur des suggestions de cocooning, dans laquelle on vous dirigera vers des articles qui vous offriront des pistes et des outils pratiques et créatifs pour faciliter le contact intérieur avec vous-mêmes.

Bien que cette édition soit remplie­ de suggestions inspirantes, sa créa­tion a constitué un défi de taille. Notamment parce qu’il a fallu composer avec le nombre maximal de pages qu’il est possible d’imprimer (à cause des coûts d’impression élevés) vu le grand nombre d’articles que nous avons reçus. Nous aurions bien sûr aimé pouvoir les inclure tous dans la revue, mais cela n’a pas été possible. Nous sommes néanmoins conscients de l’énorme privilège que nous avons de bénéficier de l’appui et de la confiance de nos auteurs. N’empêche que la nécessité de faire un tri et de choisir parmi tant d’informations de grande qualité a posé un dilemme complexe… Ouf!

En fin de compte, nous avons innové, et une solution gagnante pour tout le monde a été mise en œuvre. Nous avons créé un prolongement numérique de la version papier du numéro de Cheminement que vous avez entre les mains. Vous avez dorénavant accès à une toute nouvelle édition numérique de Cheminement conte­nant tous les articles qui n’ont pas pu être publiés intégralement dans la revue. Le sommaire de ces articles se trouve dans la section « Suggestions cocooning », au centre de la revue, ainsi que dans l’encadré qui figure à la page 28.

Le contenu de cette nouvelle édition numérique vous est présenté avec le même souci de qualité à l’égard des textes et de l’élégance du graphisme. De plus, la revue et son prolongement numérique sont accessibles tout à fait gratuitement!

Alors, allez-y, visualisez Cheminement à partir de votre tablette, IPad, IPhone ou autre support numérique, en allant tout simplement sur la page d’accueil de www.cheminement.com. Vous y trouverez de l’information supplémentaire qui viendra compléter ce que contient la version papier.

Je tiens à souligner de nouveau l’énorme contribution de nos béné­voles qui continuent de se dévouer aux côtés de l’équipe de Cheminement pour produire ce produit de haute qualité. Et si nous sommes encore là, c’est en raison de notre désir et de notre engagement communs face à l’objectif d’agir concrè­tement pour contribuer au mieux-être de chacun des membres de notre collectivité. Je tiens aussi à rappeler que notre existence fragile continue de reposer sur l’appui financier indispensable de nos annonceurs qui investissent dans nos élans visant à vous offrir tous ces cadeaux dans chaque nouvelle édition. Ne les oublions pas, car c’est réellement en agissant ensemble que nous pouvons faire changer les choses!

Bonne période de cocooning à tous et à toutes!

Le courage de partir ou… de rester

Mylène reçoit des menaces de la part de clients insatisfaits. Elle en parle à la direction qui fait la sourde oreille. Le temps passe, et rien ne change.

Robin reçoit régulièrement des critiques de son nouveau patron qui lui enlève des dossiers importants sur lesquels il travaillait. Son estime personnelle est en chute libre.

Isabelle n’occupe pas les fonctions qu’on lui avait promises. Elle est démotivée et ne se sent pas utilisée à son plein potentiel.

Chaque année, des dizaines de professionnels me consultent pour ces raisons. L’environnement de travail ne convient plus, et les conditions de travail sont stressantes et deviennent insupportables engendrant ainsi de nombreux questionnements, des remises en question et une gamme d’émotions.

Pourtant, la question pourrait se résumer à deux possibilités : partir ou rester.

Dans le présent article, je vous présente trois questions stratégiques que vous pourrez vous poser pour prendre la meilleure décision, celle qui soutiendra votre cheminement de carrière et vous apportera la sérénité tant recherchée.

1- Qu’ai-je à apprendre de cette situation?
D’entrée de jeu, sachez qu’il peut être intéressant de profiter de situations difficiles pour faire un cheminement­ personnel. Pour y arriver, vous pouvez dresser la liste des irritants et déterminer les mesures que vous auriez pu prendre ou que vous pourriez prendre à l’avenir. Il peut s’agir d’une occasion de découvrir de nouvelles façons de travailler, de revoir votre schéma de réponses et, surtout, de développer une nouvelle compétence en fonction du défi auquel vous faites face.

2- Comment puis-je apprendre de cette situation?
Une fois établie la liste des irritants et des mesures à prendre, VOUS seul pouvez déterminer les meilleures conditions pour soutenir votre apprentissage. Vous pouvez penser aux aspects professionnels, tels l’environnement de travail, les responsabilités, les collègues, les clients, les partenaires, la gestion. Vous pouvez également penser aux aspects personnels, comme la santé, la famille, le couple, la situation financière, les biens matériels. N’hésitez pas à nommer tout ce dont vous avez besoin pour réussir et à mettre en place des stratégies qui détermineront la façon de vous y prendre pour y arriver.

3- Suis-je prêt à profiter de cette situation pour découvrir, faire évoluer et changer des croyances qui me limitent?
Vous avez mis en place une nouvelle stratégie visant à relever le défi? Si c’est le cas, ne faites plus comme si vous tolériez la situation. Passez à l’action dès maintenant et songez à obtenir du soutien (par exemple, un coach) pour vous appuyer dans votre apprentissage et vous aider à traver­ser cette période en toute sérénité.

Si ce n’est pas le bon moment pour vous, respectez-vous et faites tout de même un choix conscient. Trop de gens restent dans des situations insatisfaisantes et déploient des efforts en vain. Soyez vigilant parce que le fait de rester dans un milieu de travail malsain peut nuire à votre santé mentale de façon très subtile. Prenez votre décision même si elle vous semble difficile.

Ces trois questions illustrent une chose : un changement s’impose. Comme aucune des deux possibilités n’est meilleure que l’autre, elles exigeront toutes deux du courage de votre part :

• partir ne signifie pas nécessaire­ment­ fuir. Il s’agit plutôt d’une façon de vous protéger, de prendre soin de vous, d’honorer vos besoins de sécurité et de vous assurer d’un environnement qui répond à vos besoins actuels;

• rester ne constitue pas pour autant une décision déraisonnable puisqu’il faut beaucoup de courage pour amorcer le changement, effectuer la transition nécessaire, développer de nouvelles capacités et gravir de nouveaux sommets.

Sachez tirer parti des situations placées sur votre route même si vous préféreriez qu’il en soit autrement.