Le droit de dire « cela suffit »

D’entrée de jeu, je dois préciser quel contexte me permet de m’exprimer sur un sujet si délicat. Le suicide assisté. Le présent texte cite des interrogations et réflexions qui meublent ma conscience depuis plusieurs années.

Depuis plus de dix-neuf ans, je partage ma vie avec une compagne nommée la sclérose en plaques (SEP). Dix-neuf ans de lecture, recherche, essais, erreurs, alimentation végétarienne, suppléments vitaminiques à la fine pointe et un cheminement spirituel vivifiant.

Bien sûr que cette compagne m’a fait voir de mauvaises périodes, et ce, à répétition. Mais, ma gloire de cette prise en charge me permet de regarder d’en haut ces épisodes de moins en moins présents. Plusieurs amis un peu « jaloux » mentionnent que je fais preuve d’une prise en charge et d’un mérite hors du commun.

Y a-t-il vraiment mérite lorsque l’on prend soin de notre enveloppe corporelle?

Faire preuve d’une détermination sans borne, n’est-ce pas l’obligation de chacun?

Aucune réglementation ne m’oblige à sauver ma peau.

Nulle réglementation ne me punit si je traite mon corps tel un égout.

Nulle sentence ne m’est accordée lorsque je laisse une personne fumer sa petite cigarette, tout en sachant qu’elle représente un risque important de devancement de la mort.

Nulle sentence légale ne m’est infligée si je remets à la société les coûts de soins de santé dus au fait que j’ai traité mon corps avec disgrâce.

Nulle disgrâce ne m’est octroyée si par le fait de ma non-prise en charge de cette santé (maladie prévisible), je prends place dans un hôpital déjà en manque d’espace.

Situation se traduisant par le fait qu’un individu aux prises avec une maladie dégénérative doit attendre son tour.

Ma non prise en charge a des conséquences importantes sur la vie d’autrui.

Difficile de comprendre que je peux saboter ma santé, voire même celle d’autrui durant des décennies et que tout cadre dans le vil langage du choix de société.

Parlons-en de cette expression « choix de société »; le seul moment au cours duquel je fais ce choix, c’est le jour d’un scrutin.

Tous les autres choix décidés par les politicologues ou lobbyistes sont la résultante d’un courant.

Je m’interroge sérieusement sur le droit que l’on m’accorde le jour d’un scrutin en tant que citoyen. J’aurais lors de ces journées le droit de participer aux choix de la destinée d’une communauté. Étrangement, cette même journée, mon droit de décider de ma propre destinée ne m’appartient plus. Un paradoxe sur lequel une réflexion doit se faire!

Peut-être serait-il bon, pour bien comprendre mon propos, de voir ou revoir le reportage intitulé « Manon », reportage réalisé par M. Benoit Dutrizac.

Une autre suggestion serait de voir le film intitulé « Mer intérieure », réalisé par Alejandro Amenabar, film qui bouscule grandement nos émotions.

Tous les jours, nous avons le droit de faire des choix de vie ou de mort sur notre petite personne. Tous les jours lorsque je suis une personne en santé, j’ai tous ces droits. Lorsque je prends mon automobile, utilise le métro, traverse un viaduc, marche sur un lac gelé, je décide de vivre ou de mourir. Je décide à ce moment de vivre puisque je trouve un sens à la vie.

Difficile de comprendre que lorsque tous ces plaisirs me sont retirés, voire inaccessibles pour raison de santé, on me retire à ce moment le droit de décider que ma route a assez duré.

Difficile de comprendre que pour donner la vie, aucune règle n’interfère, aucun talent n’est requis, aucun mandat notarié ou évaluation psychologique ne sont requis. Pourtant, c’est selon moi la décision la plus importante d’une vie. Si pour avoir droit à ces allocations familiales, je devais participer à un cours de trente heures pour bien comprendre le rôle de parent. Ne serait-ce pas digne d’une société mature?

Difficile de comprendre que pour conduire une automobile, je dois suivre un cours et réussir un examen. Pour naviguer sur un lac dans une simple chaloupe motorisée, je dois aussi avoir suivi un cours et réussir un examen! Pour prendre place dans ma profession, je dois réussir des examens!

Ne devrait-on pas renforcer le démarrage à la vie et supporter l’apaisement en fin de vie?

Les opposants au suicide assisté ou à l’accompagnement vers une autre étape que tous nous vivrons un jour ou l’autre, font-ils un choix égoïste? Pour ces gens qui considèrent que toute vie est sacrée et que la souffrance est notre laissez-passer à la prochaine étape en première classe, je dis quel droit avez-vous de me retenir? Trouvez-vous plaisir à voir souffrir?

J’interpelle tous les opposants et je leur demande qu’ils me disent s’ils ont participé le 15 février 2002 à la marche (-20 C) contre la guerre en Irak. Je leur demande qu’ils m’expliquent pourquoi cette même journée il y avait foule encore plus importante au défilé de nuit (-25 C) du carnaval de Québec?

J’interpelle tous les opposants et je leur demande jusqu’où sont-ils prêts à aller concrètement pour sauver les centaines de milliers de personnes qui sont aux prises avec la famine. Il serait encore plus louable d’accueillir dans ma maison un ou deux enfants aux prises avec une destinée très peu enviable.

Voici une expérience intéressante à faire et qui ne coûte rien. Déposez un globe terrestre sur le sol, prenez place debout sur une chaise. Vous remarquerez que la terre est très petite et qu’il suffit de bouger légèrement son regard et l’on se retrouve maintenant à observer une zone où la famine est omniprésente. Il suffit d’un trajet de dix heures en avion et nous sommes dans un autre monde, où des gens qui veulent vivre meurent.

Est-il plus facile de faire un petit don monétaire et le tour est joué. Je suis une bonne personne.

Colère je ressens lorsque je vois des reportages qui dénombrent des milliers de décès dus aux infections postopératoires. Décès qui frappent des gens qui veulent vivre. Étrange paradoxe que le fait de subir une intervention nous confronte à des risques évitables. Ne devrait-on pas condamner les centres hospitaliers dont les infections postopératoires dépassent la norme pour une société évoluée? La norme ne devrait-elle pas être 0?

Pourquoi serait-il interdit d’aider une personne à traverser le boulevard de la vie une dernière fois de la façon dont elle l’a exprimée?

À toutes ces personnes qui s’opposent à mon libre choix, je demande : qui vous donne ce droit? Qui vous donne le droit de dire que le formulaire intitulé « Mon mandat en cas d’inaptitude » * que j’ai complété est invalide?

Qui vous donne ce droit d’exiger qu’une personne souffre jusqu’à son dernier battement de cœur?

Un autre paradoxe de notre culture tient au fait que si j’ai un cancer dont la souffrance est inhumaine, alors à ce moment j’aurai droit à des soins qui apaiseront mes douleurs. Soins qui du même coup me mèneront à mon dernier souffle.

L’objectif de cette réflexion est de faire en sorte que les tribunaux cessent de condamner des gens qui tout simplement assistent une personne qui décide que son parcours a assez duré. Parcours qui de toute façon, s’il continuait, ne serait semé que de souffrances.

En partageant ces réflexions, je souhaite que ceux qui décident de la législation fassent l’analyse en pensant à ceux qui souffrent.

Faut-il avoir regardé une personne qui s’éteint après d’importantes souffrances pour comprendre?

Aider une personne à passer à l’autre étape dans un état d’apaisement, n’est-ce pas le plus beau des derniers cadeaux!

* Brochure réalisée par Le Curateur public du Québec et disponible en librairie.

Ces accompagnements que l’on oublie…

On parle de plus en plus de l’accompagnement des personnes en fin de vie et sans doute est-ce là un grand bien. Il était temps, d’ailleurs, de retrouver cette préoccupation fondamentale dans notre société qui, depuis quelques décennies, s’est peu à peu appliquée à déshumaniser tout ce qui entoure notre départ. Car l’évidence est criante : on en est venu à ne plus concevoir la mort que comme l’échec de la vie… et de la médecine. Et c’est ainsi que les hommes et les femmes que nous sommes se sont progressivement laissés amputer de leur âme.

Nous ne sommes qu’au début d’un grand travail de restauration de la dignité humaine et d’une juste compréhension du phénomène de la mort. Cependant, si cette préoccupation nous amène inévitablement à nous poser des questions sur la valeur et le sens de notre vie, il convient sans doute d’aller jusqu’au bout de notre réflexion.

En effet, la mort de notre corps n’est assurément pas la seule des grandes métamorphoses auxquelles nous avons à faire face. Je crois en effet que les deux extrémités d’une vie terrestre se ressemblent étrangement. On ne se penche certainement pas assez sur tout ce qu’implique une naissance. On n’y voit, en général, qu’un « heureux événement » et c’est tout… On ne s’interroge pas, ou si peu!

Que vit pourtant l’être qui vient vers nous? Je devrais plutôt dire « que vit l’âme que nous accueillons à cet instant? ». Ne la confondons-nous pas trop systématiquement avec ce petit vêtement de chair qu’elle a souvent tant de mal à adopter? Alors que nous fêtons son arrivée, peut-être vit-elle, de son côté, une mort, l’arrachement à une autre vie, dans un autre monde, bref une métamorphose importante?

Ce sont là, entre autres, les conclusions auxquelles j’en suis venu après plus de vingt ans de recherche dans ce qu’on appelle les « états modifiés de conscience ». Des expériences extracorporelles troublantes m’ont amené à me rapprocher de plus en plus de ces âmes qui s’apprêtent à s’incarner. J’ai recueilli des confidences… parfois des appels au secours.

Car il n’est pas facile de naître à notre monde! Je puis en témoigner par mes incursions régulières dans ces espaces de plus ou moins grande lumière qui constituent la frontière entre les mondes. L’être qui tente de rejoindre à travers le ventre d’une mère a besoin d’être accompagné puisqu’il meurt à son ancienne existence.

De l’autre côté du rideau de la vie, il abandonne une famille, des amis, un soleil… Avec lui, qu’est-ce que nous accueillons? Quelle est cette réalité que nous recevons dans nos bras? C’est là, me semble-t-il, où non seulement, bien sûr, les parents, mais aussi tous ceux qui sont concernés par la naissance : sages-femmes, infirmières et médecins – devraient se poser une question fondamentale. La question de leur rôle d’accompagnateur.

Ils sont les témoins et les acteurs d’une métamorphose majeure. En ce sens, la vie les appelle à poser bien davantage que des gestes médicaux ou hygiéniques. La vie, dans ce qu’elle a de plus sacré, leur demande l’écoute et l’amour. C’est une mue douloureuse que celle qui consiste à devoir prendre un corps. Le premier aliment de l’âme devient alors la chaleur des cœurs humains qui vont l’assister dans son mouvement de naissance.

Que dire maintenant de ces êtres qui, pour de multiples raisons, ne parviennent pas à venir au monde… ou dont on ne veut pas? Que dire de l’amertume que laissent parfois les fausses couches et que penser de cette absence de conscience qui préside trop souvent à ce que l’on appelle pudiquement les « interruptions volontaires de grossesse »? Qu’il faut d’abord en parler et apprendre à y poser un nouveau regard. Qu’il faut ensuite et surtout songer à accompagner ceux qui, d’un côté ou de l’autre du miroir de la vie, en sont les acteurs silencieusement souffrants.

Depuis des années, j’ai suivi bien des âmes sur leur chemin de descente vers nous, dans leurs tentatives d’apprivoiser un corps, dans leurs allers-retours rapides entre les mondes et leur soif de tendresse inassouvie. J’ai recueilli leurs incompréhensions et leurs douleurs… Aussi est-ce dans leur direction que je voudrais aujourd’hui attirer l’attention du plus grand nombre… car il est temps de s’ouvrir à leur appel, à leur demande d’accompagnement.

Il ne s’agit pas de porter un jugement sur qui que ce soit, car toute histoire de vie a sa logique interne qui réclame de la compassion. Il est seulement question d’inspirer une réflexion, de distiller une information sur cette force si subtile et si mystérieuse qui nous habite et que nous avons peur d’appeler le Divin… Car c’est bien elle, en définitive, qui voyage et s’exprime à travers nous.

L’écoute et l’amour nous feraient-ils peur? Posons-nous la question sans tricher… Si c’est le cas, il est grand temps de réagir!

Pour en savoir plus :

Le non-désiré… Rencontre avec l’enfant qui n’a pas pu venir, Daniel Meurois-Givaudan

Mourir vivant…

« Je suis né dans un monde qui commençait à ne plus vouloir entendre parler de la mort et qui est aujourd’hui parvenu à ses fins, sans comprendre qu’il s’est du coup condamné à ne plus entendre parler de la grâce. » Christian Bobin

La mort est effectivement bien morte dans notre société où mourir semble être un échec.  Il n’y a pas que la mort physique qui soit malmenée, car on enterre bien vite et mal ceux qui ne sont plus économiquement rentables, ceux qui vivent des séparations ou des mutations sans leur laisser le temps de comprendre que tout deuil est source de renaissance.

De là est née une nécessité actuelle de traverser ces morts psychologiques comme les phases naturelles du cycle de la vie.

Ce que veut le cosmos, il l’obtient par un rythme alternant, jour nuit, froid chaud, haut et bas, qui nous permet de nous adapter en permanence.  Ce que veut l’homme, il l’obtient en tension sur le fil de rasoir de sa vision linéaire.  Et par peur de la fin, l’homme a peur de mourir, de changer.

Dans les traditions ésotériques, la thyroïde est la glande des changements et de l’adaptation.  Elle permet de muter pour rester en équilibre et assume ainsi les deuils symboliques ou physiques ou les morts créés par un verbe qui tue.  Elle correspond au 5e chakra qui exprime nos croyances et on retrouve souvent un mental fort en réaction aux peurs de la mort ou des changements.

L’existence des cycles des saisons et de nos propres rythmes nous donne le souffle pour mourir régulièrement à nos schémas et programmations.  La lame numéro 13 du tarot de Marseille nous montre une faux coupant pieds et mains sortant du sol, comme pour nous débarrasser de nos manies et piétinements.  Mais si nous ignorons ces passages nécessaires, certains événements de notre vie vont revenir sans cesse, en criant de plus en plus fort et souvent en faisant de plus en plus mal pour que nous soyons attentifs à ce que l’invisible de nous-même veut nous dire.

Notre réalité extérieure est un reflet de notre monde intérieur, car ce que je suis résonne avec ce que je crée.  Dans ma partie non consciente vit toute une histoire dont le scénario est écrit à plusieurs mains, celle de la société où je vis qui rédige les croyances t les codes, celle de mes ancêtres qui racontent leurs secrets de famille, celle de mon âme qui cherche à exprimer son projet de vie.  Mes cellules connaissent toute cette histoire et pour la raconter, je peux lire le corps, décoder le sens grâce à la symbolique des traditions ésotériques et à la biologie.  Je peux découvrir l’événement traumatisant qui conditionne mes réactions futures, mais je dois aussi ressentir dans mon corps physique cette programmation pour être sûr de sa véracité et réellement la transformer.  Ceci afin d’éviter de complaire notre mental dans l’origine de notre souffrance.  Le ressenti n’est pas une émotion.  Le ressenti est une sensation qui jaillit lorsque la vibration du mot guérisseur, d’un symbole ou d’un toucher énergétique fait écho à la vibration de la cellule bloquée.  Ressentir nécessite de plonger en soi, de retrouver le centre duquel nous sommes coupés et qui crée la souffrance primordiale.  Le ressenti permet de mourir à ce qui est ancien et de vider l’espace intérieur, laisser plus de place pour que le souvenir de l’unité résonne en nous.  Mourir vivant pour devenir écho du TAO, écho du Ciel et de la Terre et mourir chaque jour en célébrant la vie.

Entités désincarnées (défunts) et passeur d’âmes

On estime généralement que le nombre de décédés depuis les débuts de l’incarnation de l’Humain sur Terre dépasse de beaucoup le nombre actuel des habitants de celle-ci.

Pourquoi ces entités sont-elles restées « accrochées » à la Terre?
La toute première chose à savoir, c’est que la nouvelle réalité du décédé est déterminée par l’état d’esprit dans lequel il se trouve au moment de sa mort. Or, cet état d’esprit reste figé tant et aussi longtemps que le défunt ne passe pas dans la Lumière; c’est seulement là qu’il pourra poursuivre son évolution.

Il est naturel de se demander pourquoi les désincarnés (ou défunts) restent sur le plan terrestre plutôt que de partir. Les explications à ce phénomène courant sont très nombreuses. Cependant, on peut distinguer quelques grandes catégories de raisons.

La première est sans contredit la PEUR… Peur de l’enfer, peur du jugement, peur d’être puni, peur de la Lumière (eh oui, la Lumière peut sembler absolument terrifiante pour un être qui se trouve dans la noirceur).

Ensuite, il y a les entités qui n’ont pas compris qu’elles étaient mortes. En effet, plusieurs désincarnés ont du mal à réaliser qu’ils sont décédés. Ce phénomène très fréquent est pratiquement systématique dans le cas des personnes décédées subitement.

Il y a aussi les défunts qui s’accro­chent aux êtres qu’ils aiment, parce qu’ils pensent être indispensables à leur bonheur, à leur réussite, etc. D’autres entités sont, elles, motivées par la vengeance.

Certains cas sont plus lourds (plus rares aussi, heureusement). En effet, il arrive que l’entité prenne les commandes et expulse le propriétaire légitime du corps (qui n’a plus aucun souvenir de ce qui s’est produit dans ces moments-là). On parle alors de possession.

Quels sont les impacts possibles pour les vivants?
Les entités désincarnées prennent l’énergie dont elles ont besoin pour se maintenir sur le plan terrestre en « squattant » les vivants. Leur nourriture? Les émotions générées par nos pensées ou certaines de nos habitudes de vie qu’elles apprécient particulièrement pouvoir poursuivre. Ainsi, les personnes squattées sont souvent aux prises avec divers troubles ne leur appartenant pas vraiment (difficultés relationnelles, excès de nourriture, jeu, alcool, drogues, sexe, jalousie, violence, psychose, problèmes de santé, etc.).

Ce qui est dramatique c’est que, le plus souvent, ces personnes se croient entièrement responsables de leurs agissements, et elles se sentent coupables et impuissantes.

Les personnes chez qui le squattage est plus récent peuvent connaître un revirement marqué de leur personnalité et de leur caractère, et leur entourage se plaint de ne plus les reconnaître (« Ce n’est plus la même personne. Je ne la reconnais plus. »).

Il est important de tenir compte de ces phénomènes avant de se blâmer soi-même ou de blâmer les autres. Des solutions existent.

Comment aider ces humains et ces entités?
Tout le monde peut aider les entités désincarnées à passer dans la Lumière. Quand vous soupçonnez leur présence et que vous souhaitez les aider, il est important de commencer par vous protéger en demandant l’assistance de vos guides et la protection de vos anges.

Afin que les entités acceptent de partir, il faut leur faire comprendre qu’elles sont décédées, que leur chemin se trouve du côté de la Lumière, leur expliquer qu’elles ne seront pas jugées, qu’elles sont attendues… Invitez-les à regarder autour d’elles; quelqu’un qui les aime est là qui les attend.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise pour procéder au passage, vous pouvez toujours faire appel à un « passeur d’âmes ».

Conclusion
Vous l’aurez compris… Il est très important, aussi bien pour les entités désincarnées que pour les vivants, de procéder à ce dégagement avec indulgence et compassion. Les entités reprennent alors le chemin de leur évolution et les humains peuvent reprennent leur vie en main.

Dernières volontés avant sa fin de vie!

Nous sommes-nous déjà arrêtés­ pour nous poser la question : qu’est-ce que je devrais régler avant ma fin de vie sur cette terre? Disons que ce n’est pas le premier sujet qu’on discute lors d’une réunion familiale… Il y a des exceptions et beaucoup d’êtres humains disent ne pas avoir peur de la mort. C’est souvent parce qu’ils ont réussi à remplacer la peur par la foi, la sagesse ou la résignation. Pourtant, la mort demeure, pour une grande majorité d’entre nous, une angoisse récurrente et un sujet dont certaines personnes n’aiment pas aborder.

J’étais l’un de ceux qui n’aimaient pas parler de la mort jusqu’à ce que survienne trop tôt la mort de ma mère. Le lendemain de l’Action de grâce en 1993, ma mère a eu un accident vasculaire cérébral et est décédée quelques semaines plus tard à l’âge de 51 ans. Qui pense mourir à 51 ans? Personne… Nous n’étions pas préparés, ni même elle, car elle n’avait jamais pris de mesures pour mettre en place un plan successoral. Elle n’avait qu’un testament rudimen­taire, aucune assurance-vie… ma petite voix me dit… elle n’est pas la seule!

SVP RÉDIGEZ UN TESTAMENT!

En tant que conseiller financier de ma propre entreprise, il me vient l’idée d’écrire un livre sur le sujet.

À l’automne 2013, je reçois un appel de mon père à mon travail. Il est diabétique et je suis toujours inquiet lorsqu’il m’appelle. Il n’était pas bien. Je lui dis : j’arrive papa. Un autre passage de ma vie qui m’a conduit à ce livre. Mon père vivait seul dans la maison dont je pouvais dire que c’était mon vrai chez-moi.

À ce moment, il a fallu vivre, mon père, moi et mes deux sœurs, une transition de la maison familiale de mon père à une résidence pour personnes âgées. Une transition très douloureuse, triste, mais une transition nécessaire pour le bien de mon père. Nous ne sommes jamais préparés à cela mais il faut y penser.

La première question que j’ai posée à mon père : est-ce que tu as un plan successoral papa? Il répondit : oui, mais il est dans le porte-document. Je ne l’avais pas vu depuis une dizaine d’années, mais je connaissais son existence. Je l’ai trouvé poussié­reux derrière une chaise du salon. Quand je l’ai ouvert, j’y ai trouvé quelques vieilles factures, le projet de loi pour la vente de sa camionnette, quelques chèques inutilisés et le dernier T4 de ma mère. Il y avait une référence à son chalet d’une hypothèque dont aucun d’entre nous n’était informé.

Si la situation de mon père sonne comme la vôtre, il est temps de mettre à jour vos documents pendant que vous êtes encore vivants ou de demander l’aide d’un expert. Un outil simple, peu coûteux et extrê­mement efficace est un organi­sateur de succession. C’est une liste de toutes les informations nécessaires pour un plan successoral. Imaginez la tranquillité d’esprit de savoir que tout ira comme prévu?

Savez-vous ce que cela vous coûtera lorsque vous mourrez? Savez-vous ce que cela coûtera à votre succession? Organiser les funérailles, évaluer les biens du défunt, payer les dettes, la distribution des actifs, etc.

Il y a ceux qui recevront un héritage et ne seront pas prêts non plus. Selon le magazine MacLean’s, les canadiens surestiment le montant dont ils hériteront de 50 % en moyenne. C’est beaucoup d’argent.

Je vous invite à visiter mon site internet www.kbhfinancial.ca afin d’y retrouver tous les sujets importants à régler avant votre fin de vie.

La mort : changement de décor sur l’éternel chemin de la vie

La mort nous interpelle et nous bouleverse. Plusieurs questions nous assaillent, et diverses émotions nous envahissent quand nous voyons mourir nos proches ou quand nous envisageons notre propre mort. Mais quelle que soit notre réaction, la mort est inévitable. Aussi bien l’apprivoiser.

C’est ce qu’ont fait Socrate, Platon, Épicure, Cicéron, Plotin, Montaigne et plusieurs autres philosophes qui en sont venus à penser que philosopher, c’est apprendre à mourir. Le sens de la mort découle de celui que l’on donne à la vie. Si nous pensons que l’existence humaine trouve son accomplissement ultime dans l’expérience sensorielle ou la performance intellectuelle, la destruction du corps marque évidemment la fin de tout et suscite un effroi bien légitime. À l’opposé, si nous pensons que l’univers répond à une finalité spirituelle et que l’âme est immortelle, la peur de la mort s’estompe. Elle apparaît alors comme une transition vers une autre forme de vie, un simple changement de décor sur l’éternel chemin de la vie.

Deux penseurs québécois, décédés au tournant des années 2000, ont exprimé par écrit les sentiments que leur inspirait la venue prochaine de leur propre mort. « On n’est pas athée par courage. J’admets que la mort paraît souvent plus facile à apprivoiser pour ceux qui croient profondément à une survie de la personne ou de l’âme […]. Pour l’athée, la mort sera une fin absolue et sans appel. Une petite fin du monde. »

Laurent-Michel Vacher, l’auteur de ce témoignage est décédé en 2005. Ses dernières réflexions donnent l’impression que ses convictions athéistes avaient faibli. « Vivre jusqu’à la fin le moins mal possible, goûter la joie de l’instant présent […], communier avec l’énigme de l’univers, se percevoir comme partie prenante du grand tout qui nous porte et nous emporte. »1

L’autre penseur québécois dont les propos sur la mort donnent à réfléchir est Doris Lussier, le célèbre « Père Gédéon » : « Il me semble impensable que la vie, une fois commencée, se termine bêtement par une triste dissolution dans la matière, et que l’âme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuses clartés, de si riches espérances et de si douces affections. »

Je soumets la profondeur de ces témoignages à la réflexion du lecteur. Que l’on soit athée ou croyant, on ne peut pas esquiver la méditation sur la mort.

1 Laurent-Michel Vacher, Une petite fin du monde, Carnet devant la mort, Montréal, Liber, 2005.

De quelle façon puis-je communiquer moi-même avec mes proches décédés?

Voilà la question qui m’est le plus fréquemment posée lors de mes rencontres. La bonne nouvelle est que la canalisation (l’action de communiquer avec les personnes décédées, les guides, les anges, etc.) est accessible à tous, sans exception. Eh oui, elle vous est accessible! N’avez-vous pas déjà su qui vous téléphonait avant même de décrocher le combiné? Ne vous êtes-vous pas déjà senti mal à l’aise en présence d’une personne chère à votre cœur qui vivait, sans que vous vous en doutiez, une épreuve difficile? Nous sommes tous énergie, et la télépathie permet justement le transfert de cette énergie d’une personne à une autre ou d’une âme à une autre. C’est sur ce transfert que reposent les bases de la canalisation.

Pour certaines personnes, comme un médium, la canalisation est une action naturelle, mais qui nécessite tout de même un travail continu sur soi pour perfectionner ce qu’on appelle communément son don, car, comme vous, le médium doit faire face quotidiennement à ses peurs humaines qui freinent la libre circulation de l’énergie et, par conséquent, la canalisation. Ce sont ces mêmes peurs qui vous empêchent de ressentir la présence de vos proches décédés. Nous préférons, pour la plupart, cacher notre tristesse, notre colère et nos ressentiments enfouis profondément à l’intérieur de notre cœur, et, bien que nous pensions ainsi nous en protéger, cette façon de faire est souvent la principale cause de la difficulté que nous avons à canaliser. Devons-nous être libres de tout souci pour arriver à le faire? Bien sûr que non, mais la connaissance de soi et l’acceptation de ce que nous sommes, avec nos qualités et nos défauts, sont primordiales. Voilà qui n’est pas chose facile à réaliser, mais ne sommes-nous pas sur terre pour apprendre et pour cheminer sur le plan spirituel?

C’est bien beau tout ça, me direz-vous, mais par quoi dois-je commencer? La réponse se résume très facilement : par la méditation. Alors, méditez, ne serait-ce que quelques minutes par jour! C’est par l’intermédiaire de la méditation que nous prenons contact avec notre cœur et avec notre âme, avec ce que nous sommes réellement, sans notre enveloppe charnelle. Alors, vous êtes prêts? Choisissez un endroit calme, où vous ne serez pas dérangé; allu­mez quelques bougies; faites jouer une douce musique d’ambiance; installez-vous confortablement, puis respirez. Concentrez-vous sur votre respiration. Voyez l’air qui entre par votre nez et qui ressort par votre bouche. Faites le voyage avec votre respiration et vous vous sentirez rapi­dement calme et paisible. C’est dans cet état d’esprit que les messages de l’autre dimension pourront vous être transmis. Méditez sans attendre de résultats concrets, car ces derniers ne sont que les désirs de votre tête, alors que c’est par l’intermédiaire de votre cœur que la canalisation prendra forme. Même si vous ne canalisez pas l’énergie de vos guides ou celle de vos proches décédés, soyez assurés qu’ils communiqueront avec vous lorsque vous vous y atten­drez le moins, car la méditation appor­tera assurément dans votre vie un calme qui vous permettra de recevoir leurs messages à tout moment de la journée.

Lorsque vous méditerez, vous aurez peut-être des visions, vous entendrez peut-être des paroles, vous ressentirez peut-être des sensations physiques et des émotions qui ne vous appartiennent pas. C’est par leur entremise que vous découvrirez vos forces et qu’il vous sera possible de les développer. Soyez assuré que vos proches décédés vous entendent et qu’ils seront heureux de commu­niquer avec vous. La mort est une suite, et non une fin. Sachez en découvrir­ la beauté, et vous en serez à jamais transformé.

La mort, une étape de vie

La mort est une réalité que chacun de nous aura à vivre un jour. Nous désirons tous avoir la mort la plus douce et la plus rapide possible, sans souffrance. Mais savons-nous vraiment ce dont nous avons besoin pour vivre cette transition en harmo­nie et sans crainte?

1-D’abord, réglez immédiatement ce qui vous tracasse.
Vous avez eu un malentendu avec un membre de votre famille ou un évènement ne s’est pas produit comme vous l’auriez espéré et vous ressentez de la colère à ce sujet? Discutez de vos sentiments et émotions avec les gens que vous aimez. Ne gardez pas ce poids à l’intérieur de vous. Les gens croient que, lors de leur décès, toute cette charge s’effacera, mais c’est une erreur. Le bagage de la personne part avec elle lors de son décès et, si celui-ci est lourd pour cette dernière, il peut l’empêcher de grandir et de continuer son chemin. Ne remettez rien à plus tard, faites-le maintenant.

2-Quel serait pour vous le plus beau paysage qui soit?
Le lieu de détente par excellence? Prenez le temps de le visualiser entièrement. Sentez le souffle du vent sur votre peau, entendez les oiseaux chanter, l’eau ruis­seler derrière vous. Ressentez-le comme si vous y étiez. Dites-vous maintenant que c’est en ce lieu que vous irez lors de votre décès. Cela peut vous sembler bizarre mainte­nant, mais un grand nombre d’âmes restent au niveau de la terre et revivent continuellement les mêmes évènements entourant leur décès sans se douter qu’elles ont bel et bien quitté cette vie. Imaginez la frayeur vous enveloppant lorsque, sans savoir pourquoi, vous remarquez que plus personne ne vous entend et ne réagit à votre présence. Certains décès surviennent de façon rapide et même tragique. De cette façon, vous saurez. Faites-vous ce cadeau, à vous et à vos proches.

3-Parlez de la mort sans crainte.
Quelle est votre réaction lorsqu’un de vos proches est malade et que vous savez qu’il quittera cette vie? Même suite à ses demandes, parler de la mort demeure un sujet tabou. Nous préférons nier la perspective du décès de la personne que nous aimons en tentant par tous les moyens de l’encourager, plutôt que d’en parler ouvertement avec elle. Contrairement à la croyance, le fait de parler de la mort ne décourage pas la personne, au contraire. Cela lui donne la confiance nécessaire pour réussir cette transition avec foi et bien-être.

4-Soyez ouverts
Permettez à la personne de partir sereinement. Beaucoup d’âmes refusent de partir pour un proche. Jamais je ne vous conseillerais de couper complètement tout contact avec une personne que vous aimez; je vous conseillerais simplement d’accepter que le temps pour elle est maintenant venu de continuer son chemin vers une autre dimension. L’empêcher de le faire ne ferait que retarder son cheminement et le vôtre. Par contre, les émotions­ à ce moment sont tout à fait normales et saines; ne les retenez surtout pas à l’intérieur de vous. Ne vous gênez pas pour rechercher toute l’aide nécessaire pour traverser cette épreuve. Vous en valez la peine.

5-Vous vous demandez de quelle façon vous réagirez lors de votre décès?
La réaction lors du décès est très souvent la même. Le décès étant, lui-même, une nouvelle étape majeure de votre vie actuelle.

Maintenant que vous savez, faites-vous, ainsi qu’à vos proches, ce merveilleux cadeau qu’est l’acceptation. De cette façon, vous profiterez sainement de chacune des précieu­ses minutes qui vous sont offertes chaque jour avec notre GRANDE mère la terre.