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Malsaine, la compétition?

Nous connaissons tous l’expression « La survie du plus fort ». Mais Darwin se serait-il trompé? Les évidences commencent à monter dans ce sens. En tant qu’homme et contemporain de la révolution industrielle, Charles Darwin était prédisposé à percevoir la compétition comme la seule avenue vers la survie. Il en était de même pour les industriels, les financiers et les entrepreneurs britanniques de son époque. Ceux-ci ont profité de sa théorie de l’évolution pour justifier leur exploitation agressive des populations et des ressources de la Terre.

Les premiers peuples de la terre avaient une saine relation avec Gaïa, la Mère Nature. Elle représentait l’ordre naturel des choses. Les religions païennes enseignaient un respect profond pour la Nature et les hommes savaient qu’ils faisaient partie d’elle, ils comprenaient que leur survie dépendait de leur collaboration avec elle.

L’homme se croyait supérieur

Les philosophes de la Grèce antique furent parmi les premiers à promouvoir une perspective opposée. Selon eux, l’homme ne faisait pas partie intégrante de la nature. Il lui était supérieur. Ce fut le début d’un long processus de séparation entre l’homme et la nature. Quelques siècles plus tard, le philosophe français Descartes poursuivit cette même pensée en décrivant la Nature comme une machine qui pouvait être comprise et dominée par les humains.

Il en fut de même pour Charles Darwin qui expliqua l’évolution naturelle comme un champ de bataille compétitif où seulement les espèces les plus fortes survivaient aux dépens des autres. Cette théorie trouva oreille attentive auprès de l’élite capitaliste, manufacturiers et banquiers se sentant justifiés dans la création de leurs systèmes, puisque Mère Nature semblait combler de succès les plus forts et les plus audacieux.

Une obsession masculine

Cette vision masculine d’un monde basé sur la compétition continue toujours à distordre notre compréhension de la nature. « La survivance du plus fort » continue d’être utilisée comme justification pour perpétuer les inégalités économiques et expliquer l’agression entre les individus, les entreprises et les nations. Incapables de percevoir la vision du tout, nous continuons de ne voir que les séparations entre les espèces et entre nous tous. Nous sommes incapables de voir les connexions entre les différentes formes de vie; de même que nous échouons à développer des systèmes viables pour vivre harmonieusement entre nous.

L’inverse est vrai

Et pourtant tout dans la nature confirme que l’inverse est vrai. Il existe entre tous les organismes vivants des niveaux de coopération et d’interaction très sophistiqués. En fait, la biologie moderne démontre que la compétition n’est qu’une étape dans l’évolution de certaines espèces. Même les espèces qui nous apparaissent compétitives savent rediriger leur agression de façon à garantir la survivance du plus grand nombre.

Il importe de noter que les espèces qui ne parviennent pas à dépasser l’étape de la compétition ont tendance à disparaître.

Encore une fois, la nature suggère la mère. Elle jongle avec les ressources pour assurer le bien-être de chacun des membres de la famille. Elle s’affaire constamment à résoudre les différends afin que la survie soit un projet coopératif. Ayant mis l’évolution en mouvement, elle continue d’y investir en fournissant la conscience créative; chaque cellule, chaque planète, chaque galaxie, chaque système planétaire utilise les mêmes processus de croissance.

Une spirale de croissance

Plutôt que de rester figé sur la compétition et l’agression comme le sont les hommes, la nature a créé un cycle de vie harmonieux dans lequel tous les types de comportements ont leur place. Ce cycle prend la forme d’une spirale qui se répète en séquence et qui inclut chacune des étapes suivantes : unité, individuation, compétition, conflit, négociation, résolution, coopération, nouveau niveau d’unité, et ainsi de suite.

Évidemment, notre civilisation est encore obsédée par la compétition. C’est pourquoi nous concevons nos sociétés comme des machines agressives dans lesquelles chaque groupe et chaque individu doit se battre pour sa survie et sa suprématie. Notre histoire entière regorge de guerres interminables durant lesquelles nous nous entretuons parce que nous ne savons pas comment coopérer. On a même fait la guerre froide simplement pour décider quel système avait le meilleur modèle social! Il en va de même pour nos inventions. N’étant pas autocréatives, nos technologies deviennent vite périmées parce qu’elles sont incapables de changer et d’évoluer.

La coopération est la fondation

Encore une fois, la nature s’y prend tout autrement. Elle s’adapte et se réorganise, modifiant constamment ses diverses formes de vie de façon à leur permettre de mieux survivre. En fait, en regardant de plus près les systèmes naturels, il devient clair que la coopération est la fondation nécessaire au succès et à la survie. Il est vrai que plusieurs espèces passent à travers une phase hostile de compétition. Mais ce n’est qu’une étape dans leur évolution. Normalement, cette étape correspond à l’adolescence de l’espèce en question. Quand elles atteignent la maturité, la plupart des espèces apprennent à régler leurs conflits et à négocier des schémas de vie coopératifs pour leur bénéfice mutuel. C’est une leçon importante que l’humanité se doit d’apprendre.

La terre Gaïenne a déjà développé un réseau coopératif extrêmement complexe de dépendances mutuelles. Elle a aussi évolué d’innombrables schémas capables de résoudre nos intérêts conflictuels. Il ne nous reste plus qu’à en devenir conscients. C’est une leçon que nos biologistes commencent enfin à comprendre. Mais elle n’a pas encore été saisie par nos diverses autres disciplines. C’est pourquoi nos psychologues et nos sociologues ont souvent tendance à soutenir qu’il n’y aura pas de fin à la cupidité économique ni aux guerres politiques. La nature a beaucoup à nous apprendre dans ces domaines. La véritable coopération économique et politique pourrait tout changer.

Quatre milliards d’années

En nous mettant à l’écoute du tissu naturel de coopération, nous découvrirons que la pollution et la pauvreté ne font pas partie du futur d’une espèce en évolution. Pour survivre, nous devons réévaluer notre rôle en tant que partie intégrante de la Nature, et non séparé d’elle. Mère Nature s’est occupée elle-même de nourrir et de prendre soin de toutes les espèces qui l’habite. Elle le fait depuis au moins quatre milliards d’années. Nous serions sages de lui porter attention. Naturellement, plus tôt que plus tard!

Les champs électromagnétiques (CEM), un enjeu sur notre santé

Je reviens d’une fin de semaine de formation continue avec les naturopathes agréés du Québec. Un sujet à la table, était l’enjeu des champs magnétiques dans notre environ­nement quotidien et notre santé.

James McConnell copropriétaire de chez Sol, fait beaucoup de recherche personnelle à ce sujet : conférences, livres, articles de journaux, etc. Bref, il est très informé sur l’impact des champs électromagnétiques (CEM), les radios fréquences et les champs électriques sur la santé.

Nous baignons dans un monde électromagnétique que nous connaissons à peine.

Aujourd’hui, personne ne nous contredirait sur l’impact de la cigarette, la fumée secondaire, les pesticides, l’alcool au volant, l’alcool pendant la grossesse, une relation sexuelle non protégée, etc. Sommes-nous aussi ignorants ou indifférents vis-à-vis les CEM, comme nous l’étions dans le passé envers ces dangers reconnus de nos jours?

Qu’attendons-nous pour agir? Déjà beaucoup d’êtres humains sont incommodés par des symptômes liés aux champs électromagnétiques (CEM) et restent sans ressources. Selon des études, ils créent des malaises tels que des hypersensibilités qui s’expriment par des maux de toutes sortes et même des cancers du sein, leucémie, incidence accrue de l’Alzheimer, des possibilités de baisse de la capacité de raisonnement, jugement, mémoire, apprentissage et comportement et bien d’autres.

Nos cellules réagissent à ce bombardement de CEM. Et cette exposition quotidienne se fait de façon insidieuse, imperceptible et n’est pas atténuée par les obstacles.

L’exposition aux champs électriques, elle, est invisible mais atténuée par les obstacles physiques, et perceptible par la peau. Elle diminue d’intensité selon la distance et selon les sources. Dès qu’un fil est sous tension, il émet un champ électrique.

Nous parlons donc ici des sources de champs électromagnétiques à basses ou hautes fréquences tels que : les lignes hydro électriques, nos ordinateurs, les téléphones cellulaires, les téléphones sans-fils, les tours de cellulaires, les fours micro-ondes, nos appareils électriques, etc.

Avant les années 40-50, pas si loin de nous, ce n’était pas une préoccupation. La vie était beaucoup plus simple qu’aujourd’hui. La liste des facteurs de risque pour la santé liés à notre environnement n’était pas du même ordre.

Sommes-nous prêts à faire confiance aux standards proposés par les gouvernements, Santé Canada, l’Organisation mondiale de la Santé? Sommes-nous prêts à payer ce prix? Comme par exemple les compteurs intelligents d’Hydro-Québec, installés sans bien connaître les risques qu’ils auront sur notre santé. En Europe, les normes reliées aux champs magnétiques sont beaucoup plus sévères.

Quelques solutions s’offrent à nous : Mettre le cellulaire en mode « avion » et le porter sur soi le moins possible, débrancher le plus possible vos appareils électriques (petit four, télévision, micro-ondes, éviter d’installer un téléphone sans fil dans la chambre à coucher, débrancher l’ordinateur pour la nuit, faire faire une évaluation de votre maison par un expert en électromagnétisme environnemental.

À suivre…

NOTA : James McConnell et Marie Couture, ND.A, co-propriétaires de l’épicerie Santé Sol, ont écrit cet article ensemble.

Mouvement du cœur – Personne n’est seul dans ce présent voyage sur terre

Pour Marie-Claire Séguin – Auteure, compositeur, québécoise – Femme-Médecine au Cœur de la Terre

Et pourtant c’était une journée comme les autres! Invitée par un ami qui chantait dans la chorale en première partie du spectacle de Marie-Claire Séguin, je suis sorti de ma tanière où je repose mon âme entre mes nombreux voyages, là où l’enseignement des ancêtres se transmet par la voix du Cœur.

Dès les premières mesures de Incantation à la VIE, la salle tout entière s’est élevée à la Vibration Amour, Prière d’amour à la Terre, prière d’amour à l’Homme, prière d’Unité Universelle, un souffle vivifiant, une caresse pour l’âme esseulée.

Le Cœur se donne à rompre les murs du silence. Soudain le ciel vibrait en nous tous. Une offrande sans nom, une offrande passionnément vivante contenant la Lumière dans son élan d’avancer dans le temps. Une pureté du cœur dans un vortex de compassion infini.

Ce soir, j’ai respiré profondément m’unissant en prière avec cette merveilleuse « Femme-Médecine » qui guérit par le son tous ceux qui n’ont plus de nom, plus de son pour créer leur vie. Sa voix vibrait pour tous ceux qui croient par défaut à tout ce qui les effraie. Elle a fait résonner les Tambours Sacrés pour les frères et sœurs qui se sont éloignés de l’Arbre Sacré, ceux qui ont perdu depuis quelques descendances le chemin de la Vie. Pour nous tous, elle a fêté la Terre-Mère déclenchant encore et encore le réveil et la salutation au soleil levant.

Étrange comme le Son de l’Amour peut raccorder les cœurs au battement de la Mère Terre, au rythme de l’Univers. Une magie céleste rassemblant les êtres autour du feu de la Terre, la Matrice Amour, celle qui nous a donné le souffle de Vie.

Nathalie Boileau et Jean François Martel forment une synergie parfaite dans cette prestation guidée par la sagesse ancestrale. L’union fait la force dans ce trio voyageant dans l’espace intime et infiniment grand de ces Mille Traversées. Dans cette trinité de voix et de sons habitée par la présence tangible des dieux tutélaires et cosmiques, l’espace-temps s’est ouvert nous libérant des marées noires. Un envol digne du condor, celui qui jamais ne tue pour se nourrir attendant patiemment qu’un animal s’éteigne pour le transmuter. Je m’envole sans jamais te laisser derrière, tel est le rythme dans lequel ces musiciens nous invitent pour continuer le voyage traversant l’oubli.

Marie-Claire chante « La Nuit est belle ».

Ce soir, je sens la vie me traverse

Je vois des ponts entre tous ces mondes

De l’arbre, de l’Astre à ma vie

Des ponts, des ponts à l’infini…

Ces paroles nées des nations lovées dans son cœur n’ont aucune frontière, car elles sont des voyageuses éternelles libérant l’illusion, ces rêves sombres qui causent tant de souffrances.

Oui, ce soir la nuit est belle, Marie-Claire a ouvert le sentier oublié. Elle nous a décidé à marcher les yeux et le cœur ouverts sur la terre qui depuis des millénaires nous a portés.

Oui, elle a tout essayé comme tous les chercheurs de paix et d’amour. Son cul-de-sac, elle l’a bien traversé. Elle a fait sauter les résistances et libéré son être, avançant unifiée dans le Temps. Des traces immortelles sur le seul chemin de la Vie, celui de l’Amour. Un son à entendre, à boire, à devenir. En route pour la Vie sur Terre! Voilà son Présent.

Dans « Le ciel est bas », j’ai cru entendre mes propres prières, il y a de ça quelques lunes. Pas un son, pas un mot dans cette prière à la Vie ne m’était étranger, tout était UN. Un fluide de solidarité remplissait mon âme et mon esprit inondait mon être du « Clair Esprit », celui qui nous rassemble sur le chemin. Mon cœur déborde de gratitude pour cette fusion d’amour effaçant les larmes de solitude et de doutes qui trop souvent aveuglaient ma lumière sur le sentier sacré. Je ne suis pas seule, nous ne sommes pas seuls, tu n’es pas seule Marie-Claire Séguin, ta lumière touche les cœurs et l’esprit. Le Temps du grand rassemblement est Ici et Maintenant pour toutes les nations, tous les êtres humains, « homme-dieu » selon le langage des ancêtres.

L’Ami qui m’accompagne, Jean-Yves Simard, est auteur-compositeur. Sa générosité m’a portée jusqu’ici dans cette salle de concert. Silencieusement, il déverse des larmes de grâce tant son âme est nourrie d’espoir. Nos yeux se croisent dans la transparence des diamants qui jaillissent des profondeurs de nos âmes. Troublés de se sentir si vivant, les fréquences d’amour sont si intenses que le corps a du mal à s’ajuster provoquant frissons d’extase. Quelle expansion! Les ancêtres assis aux premières loges dans l’espace-temps chantaient en chœur à travers celle qui se donnait sans compter. Face à tout ce qui EST, dévoilant dans la nuit sa nudité lumineuse, elle nous a réappris à prier le Grand Esprit.

La Terre dans nos cœurs pleurait, sa souffrance était nôtre, cette souffrance en phase terminale qui implore le miracle de la Vie. Transgressant toutes les lois des hommes, Marie-Claire Séguin s’est fait UN avec la Mère pour implorer notre Amour, pour celle que nous avons oubliée.

Dans ce texte révélateur « Qu’est-ce qu’on mange Maman » on entend :  Comment se fait-il qu’on n’ait ni le temps de réfléchir ni le temps de voir venir. Une question vitale qui dépasse le sens de l’impuissance. Nous Québécois, dont les ancêtres se levaient avec fierté dès l’aube pour remplir nos corps de bonnes nourritures, avons-nous oublié?

Ce soir, nous étions nombreux à nous unir au son des Tambours Sacrés, seul langage audible au cœur de l’homme. Avançant un pas de plus vers la libération, la spirale de noirceur a ralenti en cette nuit de concert. NOUS avons tous progressé sur le sentier de l’UNITÉ.

Ce concert n’a ni fin ni commencement. Il voyage dans le Temps labourant, semant dans le champ de conscience du cœur des hommes la lumière éternelle de la Vie. Ce concert vit en moi nourrissant ma vision de solidarité et de fraternité universelle.

Il y a le Show-business et il y a l’Artiste, le créateur, l’observateur de sa vie, celui qui cherche et qui ose franchir les interdits sans compter les dividendes de Mamon, ce dieu honoré par les cartels financiers.

Marie-Claire Séguin ne calcule pas, elle crée sa vie, transmet ses œuvres sans compter. Elle avance sachant que chaque pas contribue à faire grandir la Lumière. Elle est l’artiste de sa vie. Affranchie de l’illusion de la personnalité, sa présence impersonnelle relie tous ceux et celles qui entrent dans la danse de la vie. Elle est la Femme, la mère, l’amante, la déesse, la chaman et embrasse le Tout en NOUS.

Ce soir, une Sœur de Cœur a brillé dans le Cercle de Lumière qui rassemble tous ceux et celles qui depuis des années œuvrent pour la Mère Terre au service de la Vie. Ce soir, Marie-Claire Séguin a nourri de son Amour ceux qui entendent et ceux qui dorment. Cette soirée perdure depuis plus de 40 années, aimons-la encore plus fort pour qu’elle puisse enlever son manteau et dévoiler sa grandeur aux peuples de la Terre, car sa Lumière est la Nôtre.

En signant son CD « Mille Traversées », Marie-Claire répond à mon ami qui me présente : « Nous nous inspirons tous les uns des autres ».

Des paroles d’une grande Sagesse, une signature dans mon cœur.

Personne n’est seul dans ce présent voyage sur Terre.

Allons-nous mourir avec ELLE ou Vivre en ELLE?

Quel est votre rêve?

Levons-nous et marchons le cœur et les yeux ouverts sur TERRE.

Pour ceux qui entendent, pour ceux qui lisent ce message, créons des évènements pour rassembler les frères et sœurs de toutes les nations. Nous avons suffisamment dormi au cœur de nos illusions matérielles. Il est Temps de prendre la route et de marcher ensemble sur le sentier sacré de la Terre. Invitons Marie-Claire Séguin à continuer son concert d’amour et d’humanité.

Mégouish sœur de cœur

Haho! Luma, Femme Médecine de la lignée des Sioux Lakota

Est-ce une confiance aveugle?

Les champs électromagnétiques (CEM), un enjeu sur la santé (la suite)

Il n’y a plus de fin à ce bombardement insidieux des champs électromagnétiques. Maintenant, aveuglés par la technologie et le côté pratique qu’ils apportent, on se laisse tenter par tous ces gadgets disponibles, Bluetooth entre autres (technologie sans fils). Nous acceptons cette technologie car nous avons l’impression qu’ils vont nous libérer du temps. On ne questionne même pas l’innocuité et l’impact qu’ils ont sur notre santé physique et mentale. Des facteurs de risque qui s’ajoutent sournoisement à la liste déjà longue de nos mauvaises habitudes de vie.

En plus, on consomme ces objets qui vite deviennent désuets pour être remplacés par d’autres plus performants, mais pas moins toxiques pour notre santé.

Dans nos maisons, on se croit à l’abri des CEM. Chauffage radiant électrique (plafonds, planchers), maisons sous des lignes de haute tension, etc. Sans nommer les trois écrans plats, les cellulaires de chaque membre de la maison, les laptops, etc. Lors de l’achat d’un laptop, demandez au vendeur celui qui émet le moins de champs électromagnétiques ou s’il y a des mesures à prendre pour se protéger des CEM.

Savez-vous que maintenant il y a même dans vos appareils ménagers comme la laveuse et la sécheuse, le lave-vaisselle et tous les autres appareils ménagers, un mécanisme sans fil qui nous permet d’avoir l’heure exacte d’utilisation par l’entremise du compteur intelligent d’Hydro-Québec?

Hydro-Québec veut installer un compteur intelligent à chaque maison. À l’heure actuelle, il y a des projets pilotes comme dans le quartier Villeray à Montréal qui est soumis à cette mesure. Pour qu’il ne soit pas installé à votre domicile, vous devrez payer un montant initial et finalement un forfait mensuel.

Les compteurs intelligents sans fil provoquent une vive controverse au sein de groupes scientifiques. Le Dr David Carpenter, professeur de santé publique à l’université d’Albany (New York), ses collègues et des professionnels de la santé dénoncent le manque d’information sur le développement d’hypersensibilités électromagnétiques après l’installation de ces compteurs.

Ces compteurs émettent des micro-ondes pulsées atypiques qui n’ont jamais été prouvées sans effets secondaires. Ces décharges de micro-ondes qui durent des millisecondes et qui se répètent de 9 à 190 mille fois par jour, dépendamment du temps de la journée intense ou moins intense, multiplient l’exposition et les facteurs de risque.

Tant que les problèmes reliés aux CEM ne nous touchent pas directement, il est bien sûr que nous occulterons cette question. Surtout aussi à cause de la subtilité des symptômes et qu’ils se manifestent souvent à retardement, lorsque le mal est déjà implanté. Ils peuvent se manifester par des maux de tête de légers à violents, des engourdissements, des pertes d’équilibre, des problèmes de vision, des pertes de mémoire et bien d’autres symptômes.

Pour plus d’informations sur les CEM, Le magazine « La Maison du 21e siècle » avec ses articles de Stéphane Bélainski (Expertise Électromagnétique, Environnementale 3E) et Le journal Vert sont de très bonnes sources.

James McConnell et Marie Couture, ND.A

Copropriétaires chez Sol Épicerie Santé www.solbio.ca

La transition, c’est maintenant

Choisir aujourd’hui ce que sera demain
Laure Waridel, préface de Dominic Champagne

Alors que les écosystèmes se dégradent à un rythme sans précédent, on réalise que les humains confondent moyens et fins, argent et richesse, croissance économique et bien-être. Comment mettre l’économie au service du bien commun afin qu’elle opère à l’intérieur des limites planétaires? Par où commencer pour transformer un système qui a institutionnalisé la cupidité?

Au contact de citoyennes et de citoyens issu.e.s de tous les milieux, Laure Waridel trace les chemins d’une réelle transition vers une économie écologique et sociale. Son constat est clair : les solutions sont déjà là, à notre portée. L’auteure identifie les lignes de force qui permettent d’investir autrement, de tendre vers le zéro déchet, de se nourrir autrement, d’habiter le territoire intelligemment et de se mobiliser par tous les moyens. Elle met en lumière de nouveaux paradigmes qui transformeront le monde en misant sur la création de liens entre les humains et avec la nature, cette nature que nous habitons et qui nous habite tout autant. On constate alors qu’il est possible de créer une richesse inconnue de la finance : une richesse qui ne ruine pas les bases de la vie sur Terre.

Avec La Transition, c’est maintenant, Laure Waridel nous démontre que tout est encore possible. Elle fait la preuve que nous avons tous et toutes un rôle important à jouer, quelle que soit la place que l’on occupe dans la société. 

À nous de choisir ce que sera demain.

Corédactrice du Pacte pour la transition et cofondatrice d’Équiterre, Laure Waridel est écosociologue Ph. D. et professeure associée à l’UQAM. Spécialiste reconnue du commerce équitable et de la consommation responsable, elle est aussi l’auteure des best-sellers Acheter, c’est voter (2005) et L’envers de l’assiette (2011) publiés chez Écosociété.

Un espace pour le thé

Le thé a depuis toujours été associé à un temps d’arrêt, à un moment de tranquillité. Pour toutes les cultures l’ayant adopté dans leur mode de vie au quotidien, de la Chine ancienne jusqu’à notre époque, ce breuvage a su inspirer la paix et la quiétude. Ces différents rituels en témoignent parfaitement. Qu’il soit dégusté seul, en tête-à-tête avec soi-même dans un état d’introspection et de méditation, ou partagé avec nos proches et invités, le thé est porteur de conscience, d’éveil, de calme. Dans notre monde moderne où tout semble aller si vite, où la stimulation technologique est partout, le simple geste millénaire de poser nos lèvres sur une tasse de thé bien préparé nous offre la chance de reprendre contact avec « l’ici et maintenant ».

Lorsque nous entrons dans une maison de thé traditionnelle, qu’elle soit en Asie ou ailleurs, une ambiance sereine et inspirante est généralement palpable dès les premiers instants après avoir passé le seuil de la porte. Les arômes flottant dans l’air, le bruit délicat de la porcelaine tintant dans l’atmosphère feutré, la musique douce qui berce tous les gestes et la gentillesse des « gens du thé ». On peut alors avoir l’impression d’être plongé dans un autre monde où nos soucis ont été laissés derrière. Un peu comme dans un sanctuaire, rien ne semble pouvoir nous atteindre. Déguster un thé dans un endroit paisible nous ramène à l’essentiel, jusqu’à goûter l’éternité de chaque instant se cachant au fond de notre tasse…

À défaut de chapelle pour se réfugier ou du moins de petit autel pour se recueillir, de plus en plus de personnes créent à la maison un espace consacré au calme et à la méditation. Dans la même veine, de nombreux amateurs aménageront leur propre « coin de thé » dans leur maison ou appartement, un endroit parfait pour savourer tranquillement leurs infusions préférées dans un état d’esprit de détente et de tranquillité. Définir un espace pour déguster le thé nous permettra d’en apprécier plus finement les nuances et les subtilités en plus de ses effets bienfaisants. Cet endroit peut également s’associer au coin lecture ou musique que nous avons peut-être déjà, ces activités étant tout à fait compatibles à la dégustation.

Pour aménager un tel espace, on peut s’inspirer de principes que l’on associe habituellement au thé : harmonie, respect, pureté, tranquillité. On pourra également garder à l’esprit que pour les taoïstes, la préparation du thé comprend les cinq éléments : métal, bois, eau, feu, terre. Quelques plantes vertes, une orchidée ou un sobre arrangement de fleurs, une fenêtre ou une source de lumière tamisée, une belle calligraphie ou une peinture, de la musique douce comme celle de la harpe guqin ou de la flûte japonaise shukuhachi par exemple, une table basse et des coussins, un encens délicat, sont tous des éléments pouvant donner au décor une ambiance paisible se conjuguant bien au thé. En ce qui a trait au matériel d’infusion, de beaux objets du thé que vous aimez feront parfaitement l’affaire à moins qu’en amateur chevronné vous ne vous adonniez à des techniques traditionnelles plus poussées. Dans tous les cas, la beauté et l’agencement des instruments d’infusion rajoutera au précieux de notre salle de thé.

Plusieurs personnes croient malheureusement que la préparation correcte du thé nécessite forcément un rituel. Bien qu’un grand nombre de cultures aient lié une méthode particulière et spirituelle autour de sa préparation, – on pense, entre autres au bouddhisme zen et à la cérémonie du thé japonaise, à l’art chinois du gong fu cha puisant son inspiration dans le taoïsme, au rituel du thé à la menthe en Afrique du Nord ou au thé de quatre heures des Anglais où le partage tient la place principale –, il n’en demeure pas moins que l’art de préparer le thé à la maison peut prendre des allures toutes simples. Il ne faut surtout pas se sentir limité par notre manque de connaissances ou de pratique. Et d’ailleurs, rien ne nous empêche de créer notre propre rituel. Tout ce qui est nécessaire sera la pleine conscience et un esprit du sacré, nous plongeant ainsi totalement dans l’acte de préparer et déguster le thé. Peu importe la technique, peu importe le résultat, le thé sera apprécié avec le cœur, apprécié tel qu’il est. C’est l’essentiel de la voie du thé, le Cha Dao. Pour le zen, c’est le plus bel enseignement que puisse nous offrir le thé : « Ce qui est, est comme il est. »

Le thé a la capacité de nous calmer lorsque nous sommes agités et nous tonifier lorsque nous sommes accablés. En plus de nous servir de refuge lorsque les temps sont difficiles, une pièce consacrée au thé peut nous permettre de retrouver notre centre et nous inspirer. En souhaitant vous avoir donné l’envie de créer chez-vous un havre de paix où le thé éclairera votre quotidien par ses saveurs, arômes et vitalité!

Le thé et sa dégustation

Maintes et maintes fois ma mère me parlait et ajoutait des mots pour décrire ses temps d’arrêt où elle avait découvert qu’elle existait. Je tente ici de vous en relater quelques brides, et surtout le goût de vous y élancer comme elle me l’a procuré autour de ses dégustations de thé. Bien que ce texte soit coloré de ma présentation, il tente d’être fidèle aux messages de cette bien-aimée Mère. Merci pour ce riche cadeau que je délecte toujours.

Tu sauras mon fils qu’un thé ça se déguste en y étant présent, en lui donnant le temps de nous conquérir.

Tu ébouillantes ta théière, car il a besoin d’être saisi.

Tu y mets suffisamment de grains de façon à ce que tu dégustes vraiment ce riche arôme qui te fera sentir sa totale présence en toi.

Pour certains, il faudra que tu retires les grains après quelques minutes afin que son goût ne soit pas trop relevé. Tu sauras avec l’expérience, c’est ta meilleure école.

Un thé se boit par petites gorgées, tel du bout des lèvres, le découvrant à chaque fois où tu le portes à ta bouche.

Ta théière aura besoin d’être gardée chaude, de même que ta tasse. Tu prendras soin de te servir, dans ta tasse, que de petites quantités à la fois.

Chaque gorgée te procurera une satisfaction, une découverte continuelle. Tu n’arriveras jamais à le posséder vraiment.

Le choix entre différents types de grains, te parlera de toi, du baume de satisfaction que tu désires te donner à ce moment de ta vie, de ta journée. Ce processus accroîtra l’estime de toi-même.

Il aura un caractère d’accoutumance. Il t’amènera à espérer, à protéger cet arrêt dans ta journée où tu te sentiras totalement présent à lui, à toi. Tu y trouveras apaisement et détente.

Sois patient et reconnaissant, ta recherche te procurera plus de satisfaction que ce qu’il pourrait te révéler d’unique.

Que tu le dégustes avec une amie, ou avec d’autres, tu y seras toujours avec toi-même, à apprécier, déguster ce qu’il t’apporte sur le moment. Tu auras peine à soutenir une conversation se voulant trop sérieuse, en le dégustant. Tu ne le favoriseras pas sauf par nécessité. Tu seras seul avec lui. Tu remercieras cette solitude, ce temps de silence et tu les protègeras.

Les mots ne revêtiront pas assez de signification pour le dévoiler. Ils te laisseront limité comme insatisfait. Tu porteras une oreille attentive à tout ce qui se dit autour du thé. Méfie-toi des appréciations, des propos trop rigides, trop cassants voulant le cerner, ils t’éloigneront de toi et de ton bien-être. Porte attention et ressens bien ton interlocuteur, tu sauras s’il communique bien avec son thé.

Avoue et confie à d’autres l’importance pour toi de ces temps d’arrêt, de ce rituel sacré dans ta vie. Ça te renforcera à le protéger et t’en nourrir. Tu sauras à qui le confier.

Ce ne sera pas tellement la quantité à ingurgiter, comme ta qualité de présence à lui, qui te comblera.

Il y a quelque chose dans cet arrêt dans le temps, comme un espace sacré, qui te procurera à la longue une satisfaction de vivre qui s’expendra bien au-delà du temps de sa dégustation. Sois-y reconnaissant. Remercie! Merci, merci, merci!

Ta vie deviendra une célébration, une contemplation, un temps de reconnaissance au simple fait d’exister, de remercier. Merci, merci, merci!

Après toutes ces années à repenser à ma mère, à son appréciation du thé, j’ai observé que tout chez elle avait pris place autour de son respect à sa dégustation du thé; son organisation de vie, sa présence, ses amis(es), son lieu et son aménagement, et son calme. Il faisait partie intégrante de sa vie. Elle n’a pas toujours été ainsi. Ça s’est installé dans le respect à elle-même, sa recherche de bien-être.

Bien que ma mère ne privilégiait pas les échanges trop sérieux autour de sa dégustation, elle prenait le temps de nous y asseoir autour de lui, lorsqu’un besoin de confidence et d’éclaircissement se faisait sentir. Elle nous y accueillait avec Amour. Je me sentais alors important pour elle.

Est-ce le thé et sa dégustation qui ont façonné ma mère, ou ma mère qui a simplement manifesté ce qui en elle était latent et voulait exister concrètement. Sa dégustation du thé ne l’aurait que simplement favorisée.

Merci d’avoir existé Maman et comme tu le constates toi-même, tu existes toujours dans mon cœur et maintenant dans le cœur de bien d’autres. Merci, merci, merci!

Ton fils qui t’accueille toujours, et te sais présente dans mon propre lieu et rituel de dégustation de thé.

Je t’en suis reconnaissant.

Merci, merci, merci!

L’erreur est urbaine

  • La ville a retardé notre contrat à cause des grenouilles! annonça François.
  • Ah! Vous aussi? interrogea Denis.
  • Oui, nous aussi. Ça cause des problèmes dans notre budget! ajouta Jean-Marc.
  • De quoi parlez-vous au juste? demandai-je.
  • La ville a déboursé des milliards de dollars pour bâtir un complexe, mais un groupe d’écolos s’oppose au projet parce qu’ils veulent protéger l’étang m’expliqua la femme de Denis.
  • Je les comprends! Ces pauvres grenouilles sont en voie d’extinction!
  • On s’en fout des grenouilles! fulmina André me fixant d’un air furieux.

Je venais de semer le pandémonium avec mon commentaire. J’étais soudainement devenue une de ces folles qui criaient panique parce qu’on tuait des populations de grenouilles pour bâtir des immeubles de béton. Malheureusement pour moi, il n’y avait pas d’issue de secours. J’étais enfermée dans un véhicule avec des entrepreneurs de la construction en destination de la coupe Grey. Cette soirée s’annonçait longue…

Je me suis mise à penser à toutes les fois où je m’étais rendue à cet endroit précis avec mon fils. Je n’étais pas la seule! Plusieurs familles s’y rendaient et apportaient du pain pour nourrir les canards et les outardes. Avec un peu de chance, nous apercevions un héron, ce majestueux oiseau qui semblait régner sur tout l’étang. Ce que j’aimais le plus, c’était de voir mon garçon attraper les grenouilles et me les montrer fièrement comme s’il venait de gagner la fameuse coupe… Grey. Ces temps-là tiraient à leur fin… et comme l’argent gagne souvent dans ces combats, les écolos, moi incluse, ont dû encaisser une autre perte pour mère nature.

J’ai beau vouloir oublier cette destruction de la nature, cela m’est impossible. L’an dernier en me rendant au lac chez ma mère, par exemple, j’ai dû passer au travers quelques kilomètres de construction. Des acres de terrain avaient été dynamitées et des milliers d’arbres abattus pour faire place à une nouvelle voie rapide. Mon fils, inquiet, avait tenté de me consoler tellement mes sanglots m’étouffaient. Cette fois-là, j’avais garé la voiture tellement mes larmes m’aveuglaient.

J’entends encore la voix furieuse d’André : « On s’en fout des grenouilles! ». Et bien, pas moi! On se plaint que les gens sont malades, qu’il y a des virus de toutes sortes, qu’il y a un trou dans la couche d’ozone, qu’il y a trop de pollution, que les gens sont obèses, etc. Puis, on dépense des fortunes pour nous dire que nous devons nous remettre en forme, prendre des vitamines, manger santé, aller chez le docteur, le dentiste et l’oculiste régulièrement, etc. Pourtant, les arbres sont source d’oxygène, de nourriture, d’abris, de protection et d’énergie en plus de réduire la pollution!

Quand mettrons-nous fin à toutes ces fabriques de boucane et de béton? Où irons-nous chercher notre énergie lorsque l’urbanisme aura envahi la campagne? Veuillez m’excuser. Je dois aller faire un câlin à un arbre et donner un bisou à une grenouille.

Verdissons le centre-ville de Gatineau dès 2020

Enjeu

Le climat détermine de plusieurs manières la façon dont nous conce­vons, construisons et vivons dans nos villes. Avec les changements en cours, nous devons repenser nos habitudes urbaines, autant sur le plan personnel que sur le plan de l’aménagement de notre territoire.

Chaleur extrême, inondations, vents violents, pluies diluviennes et perte de la biodiversité en sont quelques exemples… Ces événements peuvent survenir à n’importe quel moment, et les zones urbaines et leurs résidents y sont particulièrement vulnérables. Le défi des changements climatiques présente toutefois une occasion d’améliorer la santé, la sécurité et la qualité de nos milieux de vie. Depuis 2017, le Conseil régional de l’environnement et du dévelop­pement durable de l’Outaouais (CREDDO) accompagne les communautés et les municipalités de la région dans l’adaptation aux changements climatiques en leur proposant des projets de verdissement urbain qui assureront la qualité de vie des générations actuelles et à venir.

Développé en 2017, le Programme Airouvert a pour objectif d’augmenter la qualité des milieux de vie et la durabilité des centres urbains au moyen du verdissement. Les projets réalisés en partenariat avec les communautés et ses acteurs locaux se distinguent par leur approche participative. Avec ces derniers, nous identifions les besoins et les problématiques liées aux changements climatiques et à la qualité de vie afin d’y trouver des solutions grâce aux arbres.

L’actualité du programme Airouvert

Pétition pour le verdissement de l’Île de Hull grâce à la plantation de près de 2 000 arbres

La communauté du centre-ville de Gatineau est fragilisée par de nombreuses problématiques écologiques, dont la plus importante est l’augmen­tation des îlots de chaleur. Cette problématique affecte le patrimoine et la santé de centaines de milliers de personnes chaque année au centre-ville, qu’ils y vivent, qu’ils y travaillent ou qu’ils ne soient que de passage. 

La solution? Une étude de faisabilité que le CREDDO a réalisée en 2018 en collaboration avec la Ville de Gatineau et l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT). Cette solution s’est avérée être la plus efficace et la moins coûteuse en ce qui a trait à l’adaptation pour le secteur concerné. En sachant que les arbres procurent de nombreux bénéfices comme l’embellissement des quartiers, le rafraîchissement de l’air et la captation de CO2, il ne reste qu’à passer à l’acte.

En signant cette pétition, vous signifiez votre intérêt envers le verdissement du centre-ville et vous confirmez qu’il y a urgence d’agir.

Lien pour signer la pétition

https://www.change.org/p/creddo-pour-le-verdissement-du-centre-ville-de-gatineau-dès-2020?

Les arbres comme solution

Plusieurs solutions sont mises de l’avant en vue de s’adapter à ces changements. L’arbre reste la meilleure technologie pour y arriver avec un excellent rapport avantages-coûts!

Effectivement, l’arbre en milieu urbain procure de nombreux services écologiques, sociaux, esthétiques et économiques.

DURABLE
Durée de vie de 20 ans à 150 ans s’il est bien choisi

EFFICACE
Peut séquestrer jusqu’à 250 kg de CO2

COMPACT
Nécessite seulement 9 m2 d’espace au sol

ESTHÉTIQUE
Apporte un plus-value à un quartier

Ils améliorent notre qualité de vie

Les arbres améliorent la qualité de vie des quartiers tout en embellissant l’espace, purifiant l’air, offrant un refuge à la biodiversité, réduisant les coûts énergétiques et favorisant le bien-être physique et mental. Il s’agit d’une solution d’investissement à long terme aux retombées mesurables.

www.creddo.ca/programmeairouvert  | www.creddo.ca

Nous sommes les enfants de la Nature

L’être humain est constitué par des éléments de la Nature, et se voir séparé ou différent de la Nature est le résultat d’une ignorance qu’entretient notre éducation.

La Nature est composée de quatre­ éléments qui constituent le vivant­ dans le domaine physique et maté­riel : la terre, pour ce qui est solide ; l’eau, pour les liquides ; l’air, pour ce qui est gazeux ; et le feu, pour ce qui produit de la chaleur.

Nous retrouvons ces quatre éléments et leurs contreparties éthériques ou énergies du vivant dans la constitution de l’être humain.

En effet, l’élément terre ou le solide constitue notre squelette, nos muscles et notre peau… Ainsi, par ana­logie, les rochers et les montagnes de la Nature se retrouvent dans notre colonne vertébrale, par exemple.

L’élément eau est représenté par les liquides de notre corps. Les vaisseaux sanguins sont nos fleuves intérieurs.

L’élément air est ce qui emplit nos poumons. Ainsi, des « vents » entrent et sortent de nos poumons régulièrement. 

Enfin, l’élément feu se retrouve dans la chaleur qui imprègne notre sang, par exemple.

À l’origine, nous sommes des esprits immatériels. Mais lorsque nous choisissons de descendre nous incarner sur la Terre, nous avons besoin d’un véhicule approprié pour nous y mouvoir, y travailler, créer et aimer. C’est la Nature qui nous fournit ce véhicule ou ce corps en le constituant de ses éléments.

La première prise de conscience à faire est donc celle-ci : nous faisons partie de la Nature, car notre corps est constitué de ses éléments. Grâce à notre corps physique, nous sommes les enfants de la Nature.

Considérer l’être humain d’un côté et la Nature de l’autre est le résultat d’une pensée schizophrénique (penser le bien mais agir n’importe comment, ce qui crée une division intérieure), c’est-à-dire « malade » et dangereuse, car destructrice. 

La deuxième prise de conscience à faire est la suivante : c’est notre mode de vie matérialiste, utilitariste et individualiste qui nous sépare de la Nature et qui nous fait croire qu’elle existe uniquement pour satisfaire nos désirs égoïstes.

Nous devons transformer notre mode de vie afin qu’il respecte la Nature et qu’il permette l’expression de notre gratitude envers elle.

En apprenant à collaborer avec elle, même à un petit niveau accessible à tous, il devient possible de ne plus détruire la Nature et de vivre intelligemment avec Elle.

Ainsi, nous choisissons la vie et le futur, plutôt que la mortet la destruction.

La troisième prise de conscience à faire est celle-ci : puisque nous nous sommes coupés de la Nature en raison de notre mode de vie, nous devons nous reconnecter à Elle.

L’humain est un être de milieu : il se trouve naturellement placé entre la Terre et le Ciel.

Imaginez un être humain debout : sa tête, la partie la plus élevée de son corps, est « proche » du ciel, tandis que ses pieds sont « plantés » dans le sol. Ses mains sont là pour œuvrer sur la Terre au nom du Ciel.

Idéalement, l’être humain doit être relié au Ciel, ce qu’il n’est plus de nos jours, et il doit être connecté à la Terre. Malheureu­sement, si l’être humain n’est plus relié au Ciel et, qu’en plus, il est totalement déconnecté de la Terre… alors, il arrive ce que nous constatons aujourd’hui.

Heureusement, des solutions spirituelles existent (par exemple, grâce à l’écosophie et à la naturosophie), et il n’en tient qu’à nous de les mettre en œuvre pour collaborer avec la Nature et créer une nouvelle Terre.